Bonjour résident temporaire.
Merci pour cette correspondance dont le but pour moi est que l’on se comprenne mieux, tout en vérifiant la justesse de nos affirmations.
Bien, honnêtement je m’aperçois que votre fameuse affirmation qui dit que l’immortalité de l’âme serait l’œuvre de Satan
est infondée et est
fort arbitraire, pour ne pas dire plus …
Puisque je vois bien que vos arguments ne tiennent vraiment pas la route, je vais mettre ce sujet de coté — non sans regret — pour me concentrer sur Ez 18.
Vous me ramené Ez 18 et je suis bien content.

L’important c’est de savoir de quoi parle le plus exactement possible Ézéchiel dans ce chap.
résident temporaire a écrit : « Pour revenir à Ez, Ez ne dit rien sur une immortalité de l'âme au chap 18, par contre il met bien l'accent sur le jugement de la géhenne qu'encouraient ceux qui pensaient échapper à la rétribution divine.
1- Comme je vous l’ai déjà écrit, oui,
Ez 18 ne dit rien sur une immortalité de l’âme et je ne n’ai jamais prétendu qu’il l’enseignait !
2- Au sujet du jugement de la géhenne, ici vous faite
une association erronée. Ézéchiel écrit au 6e siècle et à cette époque
il n’était pas question de la géhenne, — sous forme de peine dans l’au-delà — car après la mort pour Ézéchiel c’est la descente au séjour des morts pour y mener une quasi vie d’« ombre »..
La vallée d’Hinnom devint un symbole de péché, d’affliction, son nom finira par désigner
dans le Judaïsme tardif un lieu d’éternel châtiment…
3- Pour ce qui est de la rétribution avec Ézéchiel elle est résolument individuelle et
terrestre.
résident temporaire a écrit : « Ez ne dit rien de plus que l'âme qui pèche c'est elle qui mourra, dès lors s'ensuit une évidence: l'âme peut mourir et si l'âme peut mourir c'est donc qu'elle n'est pas immortelle.
Bon,
entendons-nous, une âme qui pèche c’est
une personne qui pèche et toute personne doit mourir un jour ou l’autre, le croyant comme l’incroyant.
Alors, qu’est-ce qui est mortel et ne l’est pas ? Notre
bon et précieux « compagnon » de route — je parle de notre «
corps biologique » — à cause du péché d’Adam est devenu mortel,

mais à cause du sacrifice de Jésus sur la croix est appelé à la résurrection.
Mais dans l’AT quand la personne meurt il lui subsiste un « quelque chose » qui descend dans le séjour des morts y mener une quasi vie dénué de tout sentiment. Du temps d’Ézéchiel ce séjour des morts existe et c’est là que tous y descendent …
résident temporaire a écrit : « au fait avez-vous remarqué que Ez 18 ne cesse de dire que l'âme est corruptible ? »
1- Ici
attention, si le corps biologique est corruptible puisque matériel, la dimension spirituelle de notre être, elle ne l’est pas puisque qu’immatérielle. Vous disiez
« les TJ évoluent dans la compréhension biblique.», hé bien le Judaïsme
LUI AUSSI à « évolué » dans sa compréhension de l’après mort et ce à cause de la croyance en la rétribution.
2- Je n’ai pas remarqué cela qu’Ez ne cesserait de dire que l’âme est corruptible, mais plutôt :
a) Que les conséquences de notre péché ne sont pas dû à ceux qui nous ont précédé, même à ceux de notre propre père.
b) Que finalement nos malheurs sont dû à notre propre péché.
c) Que pour une âme ( = une personne ) il n’est jamais trop tard de quitter le chemin qui mène à la mort
qui représente en Ez 18 la perdition.
d) Que la mort dans ce chap. ne signifie pas le décès de la personne mais plutôt les conséquences négative de notre péché, c’est notre propre malheur, notre séparation d’avec Dieu, c’est une mort spirituelle, mais
qui peut etre réversible s’il y a conversion :
« Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. » v.21
« Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l’Eternel. N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive? » v.23
« Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. Convertissez-vous donc, et vivez. » v.32
résident temporaire a écrit : « Erronées à vos yeux, autrement dit Bertrand quand elles ne vont pas dans votre sens elles sont erronées. Soyons un tantinet lucide, les premiers chrétiens dans ce cas et Jésus plus encorer discréditaiten alors la foi de l'autre, celle des saduccéens, des pharisiens, des prêtres en chef et du peuple, des gens des nations.»
Pas erronés à mes yeux,
mais par rapport au fait historique ! Contrairement à ce que vous avez affirmez les chrétiens croyaient en l’immortalité de l’âme
pendant les 200 premières années du christianisme. C’est normal car les juifs, les Pharisiens y croyaient et même Jésus !!!
résident temporaire a écrit : « Bertrand, soyons clair vous allez surtout tout faire pour chercher à démontrer que les premiers chrétiens croyaient en l'immortalité de l'âme, c'est votre position depuis le début mais qui sait peut-être comprendrez vous que les TJ ont raison au bout du compte, c'est ce que je vous souhaite. »
Et
c’est un fait historique — indépendant de ma foi — que les premiers chrétiens croyaient effectivement en l’immortalité de l’âme !!! Ce n’est pas une opinion subjective, mais plutôt
un fait objectif.
Je ne vous demande pas de rejeter votre foi en la destruction « totale » de la personne, mais seulement de constater les fait historique des premiers chrétiens … Leur foi n’étaient pas la vôtre … oh non … De toute façons vous n’être vraiment pas obligé de tout croire en que croyaient ces chrétiens … Russel et ses successeurs ont fait un tri et on monter un mouvement religieux selon leur attente et ça je le respecte …
À la prochaine.
Bertrand