Tous les athées ne nient pas l'historicité de Jésus. Ceux-là sont capables d'appliquer les méthodes qui prévalent dans la recherche en histoire.J'm'interroge :
C'est clair qu'un croyant qui n'a aucun doute sur ses "certitudes" n'ira pas les saper en cherchant les failles...
Chercheur de Dieu :
Pétition de principe. Depuis quand un croyant est forcément malhonnête et un athée nécessairement honnête ? Il suffit de voir les exigences des athées de ce forum pour constater que c'est idéologiquement guidé. Qui éprouve le besoin de se rassurer, finalement ?
J'm'interroge :
Où vois tu une pétition de principes!
Il n'est pas question ici d'honnêteté et de malhonnêteté. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit!
Ce que tu dis est insultant. Pourquoi places-tu tout le monde dans le même sac. Ce que tu dis c'est qu'aucune personne ici ne pratique un athéisme de raison. C'est assez méprisant comme attitude ne penses-tu pas? Comme si l'athée était forcément un opposant à la vérité, que toi tu assimile à ta vision de "Dieu".
Là où il y a pétition de principe, c'est quand tu prétends qu'un croyant qui ne doute pas n'étudiera pas la question de manière à risquer de mettre à mal sa croyance. D'abord, il reste à prouver qu'il existe des croyants qui ne doutent pas. Le doute est inhérent à l'humanité, et j'ose croire que même toi tu doutes dans ton athéisme ! Seul un robot ou un intégriste ne peuvent pas douter.
Un mythomane, c'est quelqu'un qui essaie de faire passer un mensonge pour la vérité. Dire que Jésus n'a pas existé est un mensonge. Celui qui tente de le faire passer pour la vérité est donc un mythomane. De ton point de vue, c'est dans le sens inverse qu'il faut considérer la chose. Seulement, tu es confronté à un gros problème constitué par un dilemme : les historiens sont-ils des mythomanes ou des incompétents ?J'm'interroge :
1) Je ne vois vraiment pas en quoi la négation d'un "Jésus" historique, invaliderait de facto celui de la foi. Le "Jésus" de la foi étant celui du Mythe. (Voir la définition que je donne du Mythe dans le sujet correspondant.)
Chercheur de Dieu :
Si demain les mythomanes pouvaient prouver que Jésus n'a pas existé en tant que personne, la foi en ce Jésus n'aurait plus de sens. Cela ne signifie pas que l'on veut absolument qu'il ait existé. Ce que j'examine ici ce sont les arguments et les méthodes des mythomanes (que l'on appelle également "mythistes").
J'm'interroge :
Non cher ami! Les mythomanes se sont plutôt ceux qui ont voulu faire passer un Mythe pour une réalité historique.
La foi dans le Mythe n'en serait pas du tout touchée pour qui a accédé à la dimension vivante, numineuse du Mythe. La foi des autres n'apportant rien de plus si ce n'est le fanatisme, si elle en était affaiblie ou réduite à néant, ce serait une bonne chose.
Par ailleurs, je ne suis pas sûr de comprendre ton propos sur "la foi dans le mythe ne serait pas du tout touchée". Veux-tu dire qu'il est tout à fait possible de croire au mythe de Jésus en se disant qu'il n'a pas existé ? Le chrétien croit que le Christ est ressuscité. S'il n'a pas existé, il n'est pas ressuscité. S'il n'est pas ressuscité, il n'y a pas eu victoire du Vivant sur la mort. Où réside l'intérêt pour un individu de croire à ce qu'il croit savoir être faux ? Relis attentivement la phrase précédent celle-ci... Surtout ses neuf derniers mots ! Croire à ce qui n'est pas crédible... Que tu estimes cela acceptable ne m'étonne pas, finalement. Ce n'est pas très cohérent. À l'image de la méthode que tu appliques pour caresser ta conscience.
Vous avez une vilaine manie à vous approprier la raison. Toi, Boemboy et Dan 26 (j'en oublie d'autres) n'êtes pas des athées de raison, au contraire !Chercheur de Dieu :
Il a un besoin impérieux que Jésus n'ait pas existé car cela ferait vaciller la notion de Dieu chez plus de la moitié des croyants monothéistes (les chrétiens) de la planète et poserait un sérieux problème théologique pour l'autre moitié (les musulmans).
J'm'interroge :
-----> Tu te trompes, ce n'est pas par besoin de nuisante que l'athée de raison n'accepte pas par exemple la réalité des miracles ou le fait que "Jesus" accomplisse toutes les prophéties de l'ancien testament soit autre chose qu'un montage littéraire...
- Contrairement à ce que tu insinues, ce qui guide mon athéisme ce n'est pas une idéologie mais le pur bon-sens de la raison.
Mais toi, tu as une autre vilaine habitude : c'est de me parler sans cesse de Jésus le thaumaturge. Que tu dises que Jésus n'a pas pu accomplir de miracles, c'est une chose. Ce Jésus-là est communément nommé "Jésus de la foi", et il appartient aux croyants. Par contre, que tu soutiennes que Jésus n'a pas pu exister, c'en est une autre. Ce Jésus, nommé "Jésus de l'histoire" appartient à l'humanité au même titre que toi et moi.
Non, on peut parfaitement être un croyant de raison dans la mesure où l'on est parvenu à croire en Dieu après réflexion. Croire au hasard, c'est beaucoup plus stupide que de croire en la création. Se dire que ce monde est le résultat d'un enchaînement d'évènements accidentels, mais quelle [ATTENTION Censuré dsl]... La raison ne peut pas conduire l'être humain à une conclusion. En revanche, poser l'existence d'une Entité supérieure, infinie et parfaite, ayant agencé ce monde dans un but bien précis a du sens, beaucoup de sens. On peut venir à la foi en observant la nature ; ce qui ne signifie pas que l'on vient forcément à la foi en observant la nature. Contempler la perfection de cette nature, et quand je dis perfection c'est à notre échelle (il y a sur terre tout ce dont nous avons besoin), conduit naturellement à Dieu.J'm'interroge :
Un athée de raison ne dira pas que "Dieu" n'existe pas, mais qu'il n'est aucunement porté à croire en "Dieu".
Chercheur de Dieu :
Certains athées disent cela, d'autres affirment que Dieu n'existe pas. La première déclaration ne constitue pas un dogme ; la seconde, oui.
Tout comme un croyant de raison pose obligatoirement un dogme en déclarant que Dieu existe. Mais le dogme faisant partie de la religion, cela ne le gêne pas. Contrairement à l'athée qui, du coup, perd en crédibilité.
J'm'interroge :
Cette analyse me semble intéressante, sauf que pour moi, un croyant de raison ça n'existe pas à partir du moment qu'il pose "Dieu" comme un dogme. S'il veut être un croyant de raison il ne doit poser "Dieu" que comme une simple hypothèse.
L'athéisme de raison, lorsqu'il est non-dogmatique donc, est une position rationnellement humble et prudente, plus que celle de poser "Dieu" même comme une hypothèse, puisque rien d'autre que les dogmes des religions n'impose "Dieu".
-----> Un croyant qui sait que "Dieu" n'est qu'une croyance, ne me gène pas, je l'accepte tout à fait. Mais s'il vient en me posant "Dieu" comme une vérité je lui dis: "Quoi?!!!" Et je me sens obliger de le rappeler à la raison.
L'athée de raison que tu évoques est un agnostique. Je dirais que pour un athée il l'est bien peu !

Le croyant a autant le droit de croire en Dieu que tu en as de ne pas y croire.
Le croyant a autant le droit de dire que Dieu existe que tu en as de dire qu'il n'existe pas.
Sauf que l'un horripile l'autre, et vice versa.

La science ne veut rien, n'a aucune prétention. Mais certains individus instrumentalisent la science pour appréhender tout ce qui les entoure, comme par une espèce de perfectionnisme couplée à une peur de ne pas avoir le "contrôle". Ces gens-là ne PEUVENT pas tout expliquer, mais ils le VEULENT. Ils n'ont pas encore compris, et encore moins accepté, leur finitude...J'm'interroge :
Un "Jésus" historique, forcément différent de celui de la foi, pourrait même être un argument de plus contre la religion.
Chercheur de Dieu :
Au nom de quoi ? Est-ce qu'un jour la science - et donc les Hommes - seront capables de répondre à toutes les questions et d'expliquer le monde parfaitement et en tous points ?
J'm'interroge :
La science n'a pas la prétention de tout expliquer. -----> Méfie toi de ceux qui ont réponse à tout.
L'histoire en tant que discipline n'a pas à tenir compte des miracles. Tu voudrais que la religion n'en tienne pas compte non plus, c'est ça ? Peux-tu m'expliquer pourquoi tu veux absolument que les religions soient comme tu le souhaites alors que tu n'y adhèreras quand même pas ? Puisque je déteste les oignons, serait-ce raisonnable si je préconisais de les diminuer de moitié dans la salade liégeoise ?Chercheur de Dieu :
L'histoire ne pourra jamais déterminer si les miracles rapportés par l'Évangile sont possibles ou non. La médecine est incapable d'expliquer certains phénomènes relevant du miracle (bien qu'elle n'appelle pas ces guérisons de la sorte, par une espèce d'orgueil démesuré).
J'm'interroge :Il existe des guérisons spontanées inexplicables, mais de là a y voir un miracle il y a un abîme que je ne franchis pas.
Quant aux miracles de "Jésus", si l'on ne peut pas les prouver n'en tenons simplement pas compte.
Tu confonds deux notions différentes : le surnaturel et l'irréel. Un miracle relève du surnaturel, ce qui, étymologiquement, signifie "au-dessus de la nature". Est donc "surnaturel" ce qui ne peut pas être expliqué par la "nature". En mathématiques, il y a ce que l'on appelle des "axiomes". Ce sont des objets mathématiques que les mathématiques ne peuvent pas expliquer. Eh bien, le miracle, c'est cela.Je dis simplement que par définition, les miracles sont des contresens: - si l'on considère qu'ils ne sont pas naturels alors ils ne peuvent pas avoir lieu dans le monde réel (c-à-d: en dehors de notre imagination), - et s'ils sont naturels, alors l'on ne peut pas les considérer comme des miracles (c-à-d: en dehors de notre imagination).
-----> Conclusion: un miracle ne peut être qu'imaginaire.
Amicalement.
Amicalement.