prisca a écrit : ↑27 janv.25, 09:57
Je ne comprends pas pourquoi tu dis ça Fides.
L'église oblige le célibat et non pas demande la continence des prêtres mariés. D'ailleurs à quoi servirait le mariage si le prêtre ne connait pas son épouse ?
Je voulais souligner le fait que « le célibat apparaît donc comme le moyen le plus apte à permettre cette continence mais pas ce qui est premièrement recherché. » (Abbé Weil)
prisca a écrit : ↑27 janv.25, 09:57
Pie XII a tort car dans l'Ancien Testament il n'était pas interdit à un Sacrificateur de se marier. (voir ci dessous)
Pie XII ne dit pas que les prêtres de l'Ancien Testament ne pouvaient pas se marier, il explique qu'ils pratiquaient la continence lorsqu'ils servaient à l’autel.
Modifié en dernier par Fides le 31 janv.25, 06:56, modifié 1 fois.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Pie XII ne dit pas que les prêtres de l'Ancien Testament ne pouvaient pas se marier, il explique qu'ils pratiquaient la continence lorsqu'ils servaient à l’autel.
Pie XII a été de mauvaise foi.
Les versets qui ont inspiré l'église catholique pour inventer ça, ce sont :
Exode 19:15 - Moïse dit au peuple : "Soyez prêts pour le troisième jour; ne vous approchez pas de vos femmes. "
Ce verset demande que tous les Juifs s'abstiennent de relations avec leurs femmes pour ne pas qu'ils s'éparpillent du fait que sous 3 jours l'ETERNEL se manifeste.
Lévitique 22:3-7 - 3 Dis-leur: Tout homme parmi vos descendants et de votre race, qui s'approchera des choses saintes que consacrent à l'Eternel les enfants d'Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme-là sera retranché de devant moi. Je suis l'Eternel.
4 Tout homme de la race d'Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu'à ce qu'il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d'un cadavre, pour celui qui aura une pollution, 5 pour celui qui touchera un reptile et en aura été souillé, ou un homme atteint d'une impureté quelconque et en aura été souillé. 6 Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu'au soir; il ne mangera pas des choses saintes, mais il lavera son corps dans l'eau; 7 après le coucher du soleil, il sera pur, et il mangera ensuite des choses saintes, car c'est sa nourriture.
Ces versets parlent d'impureté pour dire insalubrité.
etc etc ...
Il ne s'agit que des interdictions pour des questions de salubrité.
Rien dans l'Ancien Testament ne vise que les époux composés du mari prêtre et de sa femme n'ont le droit de se connaitre la nuit qui précède l'office.
Le catholicisme a sali l'acte en ayant prétendu mensongèrement que l'acte sali l'homme alors que ce qui salit, comme les versets en témoignent ce sont les gonorrhées chez les hommes, les gonorrhées étant des épanchements séminaux dus à des maladies sexuelles.
Lévitique 15:2
Parlez aux enfants d'Israël, et dites-leur: Tout homme qui a une gonorrhée est par là même impur.
Lévitique 15:32
Telle est la loi pour celui qui a une gonorrhée ou qui est souillé par une pollution,
Lévitique 15:3
C'est à cause de sa gonorrhée qu'il est impur : que sa chair laisse couler son flux, ou qu'elle le retienne, il est impur.
Lévitique 22:4
Tout homme de la race d'Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu'à ce qu'il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d'un cadavre, pour celui qui aura une pollution,
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
L'Ancien Testament n'était qu'une préparation pour le Nouveau Testament. Jésus a fondé une Église et cette Église a presque 2000 ans. Elle enseigne la voie du salut. On ne peut réinventer le christianisme. Martin Luther a tenté de le réinventer et il a échoué lamentablement. Il a été incapable de reproduire les quatre marques de la vraie Église : l'unicité, la sainteté, l'universalité (catholicité) et l'apostolicité.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑28 janv.25, 07:30
L'Ancien Testament n'était qu'une préparation pour le Nouveau Testament. Jésus a fondé une Église et cette Église a presque 2000 ans. Elle enseigne la voie du salut. On ne peut réinventer le christianisme. Martin Luther a tenté de le réinventer et il a échoué lamentablement. Il a été incapable de reproduire les quatre marques de la vraie Église : l'unicité, la sainteté, l'universalité (catholicité) et l'apostolicité.
Je trouve plus cohérent Luther parce qu'il a dit que puisque Jésus a payé la punition à la place des humains pourquoi le catholicisme voulait aussi que les humains paient aussi de leur sagesse ? En fait c'est le concept de la Sola Fide qu'il a mis en surbrillance c à d que seule la foi en Jésus compte pour être sauvés. Je ne suis évidemment pas d'accord avec lui non plus mais au moins il a mis l'accent sur quelque chose de cohérent.
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Sangdelagneau a écrit : ↑26 janv.25, 10:02Pourtant, YAHUSHUA/Jésus avait des frères et soeurs dans les Evangiles ...
Le mot grec adelphos ne désigne pas seulement des frères de sang
Dans le Nouveau Testament, le mot grec adelphos (au pluriel adelphoi) est employé pour parler des frères de Jésus. Or, on voit que le mot adelphos a un sens large qui inclut les cousins, les demi-frères, les neveux, etc.
Par exemple, la traduction de la Septante (traduction grecque de l’ancien Testament) utilise le mot grec adelphoi pour parler de Lot, le neveu d'Abram :
Abram dit donc à Lot : Qu’il n’y ait point, je vous prie, de dispute entre vous et moi, ni entre mes pasteurs et les vôtres, parce que nous sommes frères. (Genèse 13:8, Fillion)
La Septante se sert aussi du mot grec adelphoi pour parler des demi-frères de Joseph, fils de Jacob :
Je suis tout prêt, lui dit Joseph. Jacob ajouta : Va, et vois si tes frères se portent bien et si les troupeaux sont en bon état, et tu me rapporteras ce qui se passe. Ayant donc été envoyé de la vallée d’Hébron, il vint à Sichem ; (Genèse 37:14, Fillion)
prisca a écrit : ↑28 janv.25, 08:18
Je trouve plus cohérent Luther parce qu'il a dit que puisque Jésus a payé la punition à la place des humains pourquoi le catholicisme voulait aussi que les humains paient aussi de leur sagesse ?
La « Réforme » de Luther a contribué à la destruction du christianisme. Voici ce qu'affirmait un auteur protestant à ce sujet :
Je ne crains pas de dire qu'un examen fait avec bonne foi et sincérité persuadera à mes lecteurs que ce changement, au lieu d'être pour le mieux, fut pour le pis; que ce qu'on a appelé la réforme [de Luther] ne fut que le résultat d'une incontinence brutale, de l'hypocrisie et de la perfidie les plus noires; et eut pour suite le pillage et la dévastation; que des torrents de sang anglais et irlandais cimentèrent cet édifice de boue et d'orgueil, et que cette affreuse misère, cette mendicité générale, ce dénuement absolu, ces haines et ces discordes éternelles qui affligent partout nos regards, en sont les suites immédiates. Voilà en effet les seuls avantages que cette réforme nous ait procurés pour nous dédommager de cette abondance, de ce bonheur et de cette concorde dont nos pères catholiques jouirent si pleinement et pendant si longtemps ! [...]
J'ai raconté comment les dîmes, les offrandes et les revenus des propriétés territoriales de l'Église catholique, étaient pour la majeure partie employés à nourrir le nécessiteux, à vêtir l'indigent, à donner l'hospitalité au voyageur, à secourir la veuve et l'orphelin, à soigner le malade et le blessé.
J'ai démontré que la principale occupation de ses membres était de veiller à ce qu'aucun individu, quelque humble d'ailleurs que fût sa position dans la société, ne souffrit faute d'aliments ou de soins; et j'ai fait voir comment, pour que ces prêtres eussent moins d'intérêts personnels qui les empêchassent de remplir cette importante part de leurs devoirs, une admirable prévision leur avait interdit le mariage ; de sorte que, tant que cette Église fut celle de notre nation, l'Angleterre fut célèbre par l'hospitalité et la charité de ses habitants, et que jamais la misère ne s'y présenta avec un cortège effrayant comme aujourd'hui.
Mais lorsque arriva le protestantisme et le mariage des prêtres, les classes pauvres se virent tout-à-coup dépouillées de de qui leur appartenait par droit de naissance, et réduites à ne pourvoir, le plus souvent, que par le vol à leur déplorable existence. Luther et consorts, rejetant complètement la doctrine catholique de l'indispensable nécessité des bonnes œuvres pour le salut, proclamaient hautement que la foi seule suffisait. [...]
Tous les réformateurs qui, par la diversité infinie de leurs opinions, étaient une image fidèle de la confusion des langues arrivée lors de la construction de la tour de Babel, tombaient cependant d'accord sur un point, la complète inutilité des bonnes œuvres pour le salut : selon eux, les saints (c'est ainsi qu'ils se nommaient modestement eux-mêmes) ne pouvaient jamais perdre leurs droits au bonheur éternel par leurs péchés, quelque graves et quelque nombreux qu'ils fussent d'ailleurs. [...]
Aussi voyons-nous aujourd'hui les résultats de ces affreuses doctrines dans l'absence totale de la véritable charité [...]
(William Cobbett, Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande, 1841, pp. 3-4, 273-274)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
William Cobbett était un pamphlétaire, journaliste et homme politique anglais. Bien qu'il soit principalement connu pour ses écrits sur la réforme politique et sociale, il a également écrit sur des sujets religieux, y compris le protestantisme. Son œuvre "A History of the Protestant Reformation in England and Ireland" est une critique des réformes protestantes et des impacts qu'elles ont eus sur la société anglaise et irlandaise.
Cobbett était un critique virulent des abus de pouvoir et des injustices perçues dans l'Église anglicane et les institutions protestantes. Il a plaidé pour la réforme de l'Église et pour l'égalité religieuse, y compris l'émancipation des catholiques.
Donc Fides on peut même dire que William Cobbett n'a jamais ouvert une Bible, lui, ce qui le chiffonnait c'était l'impact sur le plan social que le protestantisme a apporté du fait qu'il y a eu des dissensions entre catholiques et protestants, la guerre même.
Non les protestants dans leur doctrine sont plus "justes" car ils disent que puisque Jésus s'est offert à D.IEU pour payer par substitution pénale la punition à la place des humains, les humains en échange, puisqu'ils ont obtenu le Pardon, ils n'ont pas à accomplir des Oeuvres, juste il faut qu'ils aient la foi en Christ, Sola Fide.
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
La Sola Fides contredit ouvertement l'enseignement de Jésus-Christ et celui de la Bible. Il est donc impossible pour un vrai chrétien d'adhérer à une telle doctrine.
Or, lorsque le Fils de l’homme viendra dans Sa majesté, avec tous les Anges, Il S’assiéra sur le trône de Sa majesté. Toutes les nations seront assemblées devant Lui ; et Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et Il placera les brebis à Sa droite, et les boucs à Sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui sont à Sa droite : Venez, les bénis de Mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé dès l’établissement du monde. Car J’ai eu faim, et vous M’avez donné à manger ; J’ai eu soif, et vous M’avez donné à boire ; J’étais sans asile, et vous M’avez recueilli ; J’étais nu, et vous M’avez vêtu ; J’étais malade, et vous M’avez visité ; J’étais en prison, et vous êtes venu à Moi. Alors les justes Lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous Vous avons vu avoir faim, et que nous Vous avons donné à manger ; avoir soif, et que nous Vous avons donné à boire ? Quand est-ce que nous Vous avons vu sans asile, et que nous Vous avons recueilli ; ou nu, et que nous Vous avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous Vous avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus à Vous ? Et le Roi leur dira : En vérité, Je vous le dis, toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits d’entre Mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait. (Matthieu 25:31-40)
Il dira ensuite à ceux qui seront à gauche : Retirez-vous de Moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car J’ai eu faim, et vous ne M’avez pas donné à manger ; J’ai eu soif, et vous ne M’avez pas donné à boire ; J’étais sans asile, et vous ne M’avez pas recueilli ; J’étais nu, et vous ne M’avez pas vêtu ; J’étais malade et en prison, et vous ne M’avez pas visité. Alors ils Lui répondront, eux aussi, Seigneur, quand est-ce que nous Vous avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou sans asile, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne Vous avons pas assisté ? Alors Il leur répondra : En vérité, Je vous le dis, toutes les fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à Moi que vous ne l’avez pas fait. Et ceux-ci iront au supplice éternel, mais les justes à la vie éternelle. (Matthieu 25:41-46)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
prisca a écrit : ↑29 janv.25, 22:16
Donc Fides on peut même dire que William Cobbett n'a jamais ouvert une Bible, lui, ce qui le chiffonnait c'était l'impact sur le plan social que le protestantisme a apporté du fait qu'il y a eu des dissensions entre catholiques et protestants, la guerre même.
William Cobbett connaissait très bien la Bible et il l'a même commentée dans ses douze « sermons ». Cobbett reproche à Luther d'avoir déformé et rejeté l'enseignement de la Bible.
L'absurdité de l'enseignement de Luther
Comment croire, en effet, que le Christ, qui mourut pour sauver les pécheurs, qui répandit la connaissance de son Évangile comme un moyen de salut, eût permis que les hommes ne connussent pendant si longtemps qu'une fausse religion chrétienne ? Ses modestes agresseurs de la foi de nos ancêtres oseront-ils bien affirmer qu'il n'y eut point de véritables chrétiens au monde pendant une période de phis de douze cents ans ? Nous diront-ils que Jésus-Christ, qui avait promis d'être jusqu'à la fin des siècles avec les apôtres de sa doctrine, les a entièrement abandonnés, et a permis que des centaines de millions d'hommes fussent conduits à la perdition éternelle par celui que ses disciples inspirés avaient nommé l'homme de péché et la prostituée vêtue de pourpre et d'écarlate ? Oseront-ils bien nous dire que, pendant douze siècles, Jésus-Christ avait entièrement abandonné les hommes à l'antéchrist ? Oui, ils maintiendront cet impudent blasphème : car, sans cela, ils seraient forcés de s'avouer coupables de la plus noire calomnie envers la religion catholique. (William Cobbett, Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande, 1841, pp. 8-9)
Dans cet extrait de son livre, Cobbett fait explicitement référence au chapitre 28 de l'Évangile de Saint Matthieu. Il rappelle que la théorie de Luther va à l'encontre des promesses de Jésus-Christ à ses apôtres :
Et Jésus, S’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance M’a été donnée dans le Ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai commandé. Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. (Matthieu 28:18-20)
Le rejet de l'enseignement biblique à propos des bonnes œuvres par Luther
William Cobbett dit également : Ils [Luther et consorts] réformaient de leur Bible l'épître de saint Jacques, où l'apôtre recommande et insiste sur la nécessité des bonnes œuvres, et [...] Luther la traitait, avec le sel ordinaire de ses plaisanteries, d'épître de paille. (William Cobbett, Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande, 1841, pp. 273-274)
Ainsi, nous voyons clairement que William Cobbett connaît bien la Bible. Il constate que Luther a contredit la Bible et il le prouve par des arguments très pertinents.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑31 janv.25, 06:44
William Cobbett connaissait très bien la Bible et il l'a même commentée dans ses douze « sermons ». Cobbett reproche à Luther d'avoir déformé et rejeté l'enseignement de la Bible.
L'absurdité de l'enseignement de Luther
Comment croire, en effet, que le Christ, qui mourut pour sauver les pécheurs, qui répandit la connaissance de son Évangile comme un moyen de salut, eût permis que les hommes ne connussent pendant si longtemps qu'une fausse religion chrétienne ? Ses modestes agresseurs de la foi de nos ancêtres oseront-ils bien affirmer qu'il n'y eut point de véritables chrétiens au monde pendant une période de phis de douze cents ans ? Nous diront-ils que Jésus-Christ, qui avait promis d'être jusqu'à la fin des siècles avec les apôtres de sa doctrine, les a entièrement abandonnés, et a permis que des centaines de millions d'hommes fussent conduits à la perdition éternelle par celui que ses disciples inspirés avaient nommé l'homme de péché et la prostituée vêtue de pourpre et d'écarlate ? Oseront-ils bien nous dire que, pendant douze siècles, Jésus-Christ avait entièrement abandonné les hommes à l'antéchrist ? Oui, ils maintiendront cet impudent blasphème : car, sans cela, ils seraient forcés de s'avouer coupables de la plus noire calomnie envers la religion catholique. (William Cobbett, Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande, 1841, pp. 8-9)
Dans cet extrait de son livre, Cobbett fait explicitement référence au chapitre 28 de l'Évangile de Saint Matthieu. Il rappelle que la théorie de Luther va à l'encontre des promesses de Jésus-Christ à ses apôtres :
Et Jésus, S’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance M’a été donnée dans le Ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai commandé. Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. (Matthieu 28:18-20)
Le rejet de l'enseignement biblique à propos des bonnes œuvres par Luther
William Cobbett dit également : Ils [Luther et consorts] réformaient de leur Bible l'épître de saint Jacques, où l'apôtre recommande et insiste sur la nécessité des bonnes œuvres, et [...] Luther la traitait, avec le sel ordinaire de ses plaisanteries, d'épître de paille. (William Cobbett, Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande, 1841, pp. 273-274)
Ainsi, nous voyons clairement que William Cobbett connaît bien la Bible. Il constate que Luther a contredit la Bible et il le prouve par des arguments très pertinents.
William Cobbett exprime une critique virulente de la Réforme protestante et de ses conséquences.
Je ne vois aucun argument biblique.
Il remet en question les protestants qui par leur réforme auraient eu dans l'idée que le Christ aurait permis que les hommes ne connaissent qu'une fausse religion chrétienne (le catholicisme) pendant plus de douze siècles.
Comme si par exemple que le catholicisme, s'il s'avérait mensonger, et bien il n'aurait pas survécu 12 siècles.
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
prisca a écrit : ↑31 janv.25, 07:21Je ne vois aucun argument biblique.
Il remet en question les protestants qui par leur réforme auraient eu dans l'idée que le Christ aurait permis que les hommes ne connaissent qu'une fausse religion chrétienne (le catholicisme) pendant plus de douze siècles.
Je suis très étonnée que vous ne voyiez pas l'argument biblique de William Cobbett. Il affirme que Jésus-Christ « avait promis d'être jusqu'à la fin des siècles avec les apôtres de sa doctrine ». (pp. 8-9)
Cobbett reprend presque textuellement le verset suivant : Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. (Matthieu 28:20)
prisca a écrit : ↑31 janv.25, 07:21Comme si par exemple que le catholicisme, s'il s'avérait mensonger, et bien il n'aurait pas survécu 12 siècles.
Cobbett ne dit pas que le catholicisme n'aurait pas survécu 12 siècles s'il s'avérait mensonger, il dit que la véritable Église de Jésus-Christ ne peut avoir disparu pendant 12 siècles. Ce n'est pas du tout la même chose.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑31 janv.25, 07:55
Je suis très étonnée que vous ne voyiez pas l'argument biblique de William Cobbett. Il affirme que Jésus-Christ « avait promis d'être jusqu'à la fin des siècles avec les apôtres de sa doctrine ». (pp. 8-9)
Cobbett reprend presque textuellement le verset suivant : Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles. (Matthieu 28:20)
Jésus ne parle t il pas aux apôtres Juifs ?
"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Il cite ce verset pour montrer que Jésus a promis d'être avec ceux qui enseigneraient sa doctrine tous les jours jusqu'à la fin des temps. C'est une prophétie à propos du christianisme. Si les apôtres du vrai christianisme ont disparu pendant 12 siècles comme l'affirment les protestants, cette promesse est fausse. Or, on ne peut accepter de renier les paroles du Christ. Pour choisir la voie de Luther, il faut dire donc que Jésus a complètement abandonné son Église pendant 12 siècles et nous voyons que c'est contraire à l'enseignement des Évangiles.
On peut également se référer à un autre verset de l'Évangile qui est encore plus explicite à ce sujet : Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bâtirai Mon église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. (Matthieu 16:18)
En d'autres mots, Jésus annonce :
1) Que Son église sera bâtie sur Pierre
2) Que les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle, c'est-à-dire qu'elle ne disparaîtra jamais
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)