Fides a écrit : ↑04 févr.25, 09:33
Selon Statistiques Canada :
En 2010, 93 % des personnes qui assistent à des réunions ou à des services religieux au moins une fois par semaine avaient fait un don annuel moyen de 1 004 $.
En comparaison, 83 % des donateurs qui pratiquaient moins souvent ou pas du tout avaient effectué un don, leur don annuel moyen étant de 313 $.
Comment pouvez-vous expliquer cela ?
J'explique cela par l'effet de bonne conscience de gagner des points pour aller au paradis , pas par la compassion réelle que donne la foi en jésus . C'est comme pour les Trumpistes , tout est question d'intérêt de retour sur investissement .
Tu auras les même résultats aux USA ou en Russie et regarde comment ces pays divisent le monde et les gens actuellement .
Justement , faire des dons pour espérer aller au paradis déculpabilise d'autant les gens de se comporter plus mal en dehors .
Modifié en dernier par vic le 04 févr.25, 09:48, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Les divisions que nous constatons ne sont pas la conséquence de la foi, mais elles résultent du rejet de la foi. Nous savons tous que le monde est de moins en moins chrétien.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑04 févr.25, 09:44
Les divisions que nous constatons ne sont pas la conséquence de la foi, mais elles résultent du rejet de la foi. Nous savons tous que le monde est de moins en moins chrétien.
Pour moi, dans ces religions , ces histoires d'enfer et de paradis à gagner ont transformé ces religieux en gens qui pense la religion en y attendant un retour sur investissement .
Par hypocrisie , ils se disent que si ils font un don , ils iront au paradis .
Tout est hypocrite , rien n'est sincère .
C'est un peu à l'image de l'amérique de Trump , tout doit être investi pour obtenir un gros retour sur investissement .
C'est du calcul pur et simple .
L'amérique transpose la même chose avec la religion .
Donc tu me parles de dons des gens qui vont à l'église ?
Tu trouves ça sincère toi ?
Pour les croyants en amérique , tout s'achète , même le paradis .
Tout est argent , money is money .
Modifié en dernier par vic le 04 févr.25, 09:55, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Il y a des gens qui font des dons et qui sont très sincères. Le catéchisme et l'Évangile dénoncent l'hypocrisie. Dire que tous les chrétiens sont des hypocrites, vous ne pensez pas que c'est une généralisation abusive ?
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑04 févr.25, 09:53
Il y a des gens qui font des dons et qui sont très sincères. Le catéchisme et l'Évangile dénoncent l'hypocrisie. Dire que tous les chrétiens sont des hypocrites, vous ne pensez pas que c'est une généralisation abusive ?
Regarde l'amérique de trump .
Ce sont les mêmes qui font des dons pour gagner leur paradis qui votent pour trump et qui sont donc contre tout ce qui est social pour les pauvres .Les plus conservateurs ce sont les plus cathos .
En faisant des dons , il s'achètent une bonne conscience , ça n'est pas sincère , c'est égoïste en réalité .
Faire des dons ça n'a jamais tué l'égoïsme .
Au contraire ça permet d'être encore plus égoïste de l'autre coté en s'achetant une bonne conscience .
Tout devient hypocrite en réalité .
Autant être un athée qui ne fait pas tout ce cirque et qui est sincère dans sa façon d'être et ne déguise pas tout dans une bonne conscience religieuse hypocrite .
Modifié en dernier par vic le 04 févr.25, 10:03, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Le christianisme enseigne à suivre son catéchisme, c'est-à-dire, aimer son prochain comme soi-même. L'attitude pharisienne qui consiste à faire le bien pour bien paraître a été condamnée par Jésus lui-même. Alors, pourquoi dire que ces gens suivent le christianisme ? Parce qu'ils se disent chrétiens ? Suffit-il de se dire chrétien pour l'être ?
Modifié en dernier par Fides le 05 févr.25, 01:31, modifié 2 fois.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑04 févr.25, 10:01
Le catéchisme n'enseigne pas à voter pour Trump. Le christianisme enseigne à suivre son catéchisme, c'est-à-dire, aimer son prochain comme soi-même.
Le cathéchisme enseigne qu'on peut gagner son paradis en faisant des dons .
Pour un américain , c'est un bon retour sur investissement .
Le paradis s'achète .
Il achète la sérénité et la bonne conscience .
Où est la compassion là dedans ?
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Quand je distribuerais tous mes biens pour nourrir les pauvres, et quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté. La charité n’est point envieuse, elle n’agit pas avec témérité, elle ne s’enfle pas d’orgueil ; elle n’est pas ambitieuse, elle ne cherche pas ses propres intérêts, elle ne s’irrite pas, elle ne pense pas le mal, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. (1 Corinthiens 13:3-7)
Je ne connais pas d'autre Évangile que celui de Jésus-Christ. Ceux qui se font une religion « à leur sauce » ne sont chrétiens que de noms.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Fides a écrit : ↑04 févr.25, 10:10
Non, puisque le christianisme enseigne que :
Quand je distribuerais tous mes biens pour nourrir les pauvres, et quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté. La charité n’est point envieuse, elle n’agit pas avec témérité, elle ne s’enfle pas d’orgueil ; elle n’est pas ambitieuse, elle ne cherche pas ses propres intérêts, elle ne s’irrite pas, elle ne pense pas le mal, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle souffre tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. (1 Corinthiens 13:3-7)
Tu sais très bien que les religions servent surtout à manipuler les foules .
[EDIT]
Modifié en dernier par Eliaqim le 05 févr.25, 20:26, modifié 1 fois.
Raison :hors sujet
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Ça on ne peut certainement pas le nier, mais les poissons-volants ne sont pas la majorité du genre
et comme les majoritaires sont très probablement les "religieux à la carte", il y a bien peu de "vrais Chrétiens",
de "vrais Musulmans", de "vrais Israélites". Dans le christianisme et dans l'islam, la promesse d'un paradis si
on fait ceci ou cela est prépondérante et c'est le point le plus connu de tous les adeptes, sinon le seul, alors que
toutes les citations correctrices qu'on peut lire ici dans les posts (citations qui d'ailleurs disent tout et son contraire)
leurs sont parfaitement inconnues. Le Coran a d'ailleurs sa propre définition de l'hypocrisie, et ce n'est pas celle
communément admise dans nos sociétés occidentales.
Stop ! a écrit : ↑04 févr.25, 20:47
Ça on ne peut certainement pas le nier, mais les poissons-volants ne sont pas la majorité du genre
et comme les majoritaires sont très probablement les "religieux à la carte", il y a bien peu de "vrais Chrétiens"
Si les gens ne veulent pas être de vrais chrétiens, s'ils choisissent de ne pas être fidèles à leur religion, alors il faut reconnaître qu'ils sont coupables d'infidélité envers leur religion. Or, plusieurs préfèrent dire que c'est la faute de la religion. Ils ne veulent pas voir la réalité.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Que Pie XII aime les jeunes, que leur bonheur lui tienne à cœur, c'est ce dont il s'est fréquemment ouvert, soit aux jeunes eux-mêmes, dans des allocutions marquées au coin d'une simplicité charmante et d'un entrain communicatif, soit dans des documents ou des discours traitant de leurs problèmes. Ce n'est pas sans étonnement qu'on remarque chez le Saint-Père cet autre surprenant paradoxe : ce pape, dont toute la carrière — ou presque — s'est écoulée dans les graves milieux diplomatiques, semble avoir vécu toute sa vie parmi les jeunes, avoir fréquenté assidûment les milieux étudiants, s'être occupé activement des petits orphelins, des enfants abandonnés et indigents (cf. 28 octobre 1945, 6 janvier 1946, 19 février 1947, etc.).
Une expression revient assez volontiers, au moins en substance, sur les lèvres du Pape : jeunesse nouvelle. Les bouleversements du dernier demi-siècle, les découvertes inouïes qui s'y sont produites, les relations internationales multipliées, les organisations du scoutisme et de l'Action catholique et, sans doute, l'intervention de l'Esprit-Saint semblent orienter la jeunesse vers un type sensiblement différent de ses devancières.
« La jeunesse est l'espoir en fleur de l'avenir... Si (l'intelligence des jeunes gens) s'éclaire des lumières de l'Évangile, si leur âme se forme selon les principes chrétiens, si leur volonté se fortifie par la grâce de Dieu, alors il est permis d'espérer que grandira une nouvelle jeunesse, capable de surmonter heureusement les difficultés, les différends et les troubles qui nous affligent aujourd'hui, et à même de préparer, grâce à sa science, à ses vertus et à ses exemples, une société meilleure et plus saine. » (31 mars 1954)
« Soyez, aujourd'hui et toujours, les avant-gardes hardis de cette armée pacifique. » (8 décembre 1953)
(Fr. Robert-Eugène, Pie XII et l'éducation, Septembre-Octobre 1956, pp. 13-15)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)
Hors sujet : C-20 Rien n’est plus commun que le fait de débattre implique souvent la pollution des redites (la répétition des mêmes idées, mots ou phrases), les hors-sujet et les discussions stériles. Ayez une démarche de réflexion vis-à-vis de ce que vous êtes en train de faire.
Écrits Sacrés et Sobriquets : [06.09] Il est strictement interdit de publier des messages injurieux ou malpolis envers les autres membres, en les surnommant de manière dérogatoire, que ce soit en raison de leurs croyances, de leur apparence, OU EN RIDICULISANT LEURS TEXTES DE FOI par l’utilisation de gros mots, de sobriquets offensants ou de toute autre forme de grossièretés.
1 Piere 3:15 Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos coeurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.
Nous n'avons pas dessein de redire ici ce que tout le monde connaît, ni surtout la prétention d'énumérer les services innumérables rendus par ces saintes femmes, anges de Dieu sur la terre. Il nous suffit de retracer le tableau de cette vie si humble et si pure, qui, comme celle du Christ, passe en faisant le bien (Actes X, 38). « Voyez, » dit M. Cauchy, « cette jeune fille dont la beauté toute céleste n'est, pour ainsi dire, que le rayonnement d'une belle âme. Quelle innocence, quelle candeur virginale brille dans ses traits ! Comme elle est tendrement aimée d'un père, d'une mère dont elle a fait, dès son enfance, la joie et le bonheur ! Elle est née peut-être au sein de l'opulence et dans un rang élevé. Il ne tiendrait qu'à elle d'unir son sort au sort du riche héritier d'un nom vénéré dans sa patrie, et vous félicitez déjà l'heureux mortel qui pourra se flatter de posséder un si rare trésor. Détrompez-vous. Elle est dévorée d'une ambition que vous aurez peine à comprendre. Son ambition à elle, c'est d'aller dans les campagnes instruire les filles du pauvre laboureur. Son ambition, c'est de recueillir dans nos villes l'enfant qui n'a plus de mère; c'est d'aller dans nos hôpitaux servir les malades et panser leurs plaies. Sans craindre ni la famine, ni la peste, ni la guerre, elle volera partout où se présenteront des infortunés à secourir ; et, toujours prête à leur sacrifier sa propre vie, elle affrontera tous les périls ; elle ira, s'il le faut, jusqu'aux extrémités du monde, pour calmer la souffrance ou consoler la douleur.
« Je viens de peindre la Sœur de charité. Cet esprit de sacrifice, qui lui inspire, pour le malheur et pour l'indigence, un dévouement porté jusqu'à l'héroïsme, répond admirablement, vous en convenez, aux besoins les plus pressants de l'humanité souffrante. La Sœur de charité est si chère, non-seulement à la France, mais encore aux autres peuples ; elle leur est si nécessaire que, partout où elle apparaît, en Europe, en Asie, en Amérique, elle est reçue comme un ange descendu des cieux. Elle est si nécessaire à la consolation des infortunés, qu'on a respecté les bonnes sœurs, qu'on n'a pas osé se passer d'elles, même aux époques les plus désastreuses. Vous qui seriez tenté de repousser, comme inutile au bonheur du genre humain, la perfection évangélique, dites-nous, je vous prie, comment, sans vous résoudre à prendre conseil de l’Évangile et la croix, vous parviendrez à former une seule fille de Vincent de Paul, une seule fille de la Charité. »
(Migne, Encyclopédie théologique, 1856, pp. 1376-1377)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean)