Non, pas du tout.Zouzouspetals a écrit :c'est bien par Kurios et Theos (...) que (...) le Tétragramme a été rendu en grec
D'ailleurs vous réfutez cette affirmation quelques lignes plus loin.
Exactement. Voilà à quoi correspond Kurios et Theos en hébreu. Et pas comme vous l'avez précédemment écrit :Zouzouspetals a écrit :(...) Kurios et Theos de la Septante, équivalents grecs des Adonaï et Elohim de la lecture publique.
- (...) יהוה a été traduit, dans la Septante, par les équivalents grecs Kurios et Theos
- c'est bien par Kurios et Theos (...) que (...) le Tétragramme a été rendu en grec
- יהוה est un nom unique qui a subi un traitement propre, en raison de la façon dont les Juifs le considéraient (et lui substituaient, lors de la lecture orale, des termes génériques hébreux, Adonaï et Elohim, pour ne pas avoir à le prononcer). Si déjà, en hébreu, ils ne le disaient plus, ils n'allaient certainement pas en donner une traduction phonétique pour des hellénophones. D'où les Kurios et Theos de la Septante, équivalents grecs des Adonaï et Elohim de la lecture publique.
Voilà qui est fait.
יהוה est le nom personnel que Dieu s'est lui-même donné lorsque Moïse lui a demandé comment il devait l'appeler. Il en a même indiqué sa signification, signification qui n'a absolument rien à voir avec un substitut comme " Seigneur " ou, comme dans certaines traductions, " Le Seigneur ", un titre transformé en nom personnel pour cause de superstition maladive au grand mépris des règles de traduction. Il est évident qu'il ne s'en est pas donné un pour qu'il ne soit ni prononcé, ni mis par écrit sinon cela n'aurait tout simplement eu aucun sens qu'il s'en donne un.Zouzouspetals a écrit :C'est vous, qui, en voulant à toute force que le nom divin יהוה ait forcément été traduit comme tous les autres noms de l'Ancien Testament, en oubliez la spécificité. C'est vous qui rabaissez יהוה au nom des hommes et de leurs dieux.
- " Comment dois-je t'appeler ?
- Par un nom que tu ne dois ni prononcer, ni écrire. "
Et יהוה n'aurait par conséquent jamais figuré nul part.
Partant de là, il est tout aussi évident qu'aucune raison légitime ne justifie que יהוה doive subir un traitement particulier en raison d'une spécificité tout ce qu'il y a de plus humaine au demeurant et qui n'a tout simplement pas lieu d'être. Cette " spécificité " que les Juifs, vous et d'autres voyez, le détenteur même de ce nom ne la voit tout simplement pas. Le simple fait qu'il se soit donné un nom et qu'il l'ait révélé suffit à le prouver car en indiquant à Moïse par quel nom il fallait l'appeler, il en autorise implicitement pleinement son usage. Tant à l'oral qu'à l'écrit.
Et ça ! C'est l'évidence que vous ne pourrez jamais démonter avec raison. C'est même d'une telle évidence et d'un si cruel bon sens que s'en est ahurissant de se retrouver à devoir l'expliquer.
Zouzouspetals a écrit :c'est assez naturellement que יהוה a été traduit, dans la Septante, par les équivalents grecs Kurios et Theos.
Gérard C. Endrifel a écrit :Aussi longtemps que vous ne considérerez pas יהוה comme étant un nom personnel, vous commettrez l'erreur de considérer que Kurios et Theos sont des " équivalents " alors qu'ils sont en réalité des substituts. Et là aussi, le propre d'une traduction n'est pas de substituer un nom personnel. Soit il est laissé tel quel - ce qui a été fait et à engendré cette histoire de PIPI lors du passage du grec au latin - soit il est transcrit phonétiquement - à condition ne pas en perdre la prononciation exacte comme c'est le cas avec le Tétragramme -, mais jamais il ne se remplace par quelque chose d'autre, notamment une antonomase.
Il y a vraiment tout et son contraire dans votre message. Vous me reprochez une chose que vous admettez implicitement par la suite. En écrivant " le Nom que les Juifs (...) ont cessé (...) de traduire comme les autres ", vous reconnaissez qu'à un moment donné, ils avaient pour habitude de le traduire et non pas de le substituer. C'est donc qu'à un moment donné, cette spécificité que vous invoquez précédemment n'existait pas et que par conséquent... le traitement donné à יהוה était nécessairement le même que pour tous les autres noms personnels.Zouzouspetals a écrit :Je considère יהוה non seulement comme un nom personnel mais aussi et surtout comme le Nom que les Juifs, par un respect exagéré sans doute, ont cessé de prononcer... et de traduire comme les autres.
Jusqu'à ce qu'ils décident d'eux-mêmes, non par une quelconque ordonnance divine, qu'il en était autrement.
Enfin, en écrivant : " Je considère יהוה (...) comme le Nom que les Juifs, par un respect exagéré sans doute, ont cessé de prononcer... et de traduire comme les autres. ", étant donné la position que vous défendez dans ce sujet, vous admettez avoir pour doctrines des commandements d'hommes. A partir de là, comme dirait l'autre, la messe est dite.