Mensonge ! Le royaume évoqué est seulement un royaume céleste où l'homme est destiné y jouer son futur rôle. Par ailleurs, les athées ne croyant pas en Dieu, le royaume de Dieu n'est pour eux d'aucune importance. Quant aux croyants, ils ne se prennent pas pour la Cause universelle, ni pour le Dieu unique.tous athees mecreants ou croyants veulent le royaume de DIEU.
Mensonge ! Dieu est notre Père quel que soit notre choix ! Etant immuable, il n'est donc pas en devenir, et ne peut être dans le futur différent de ce qu'il était dans le passé. On dit qu'il est hors du temps, sans passé, sans présent et sans futur.DIEU sera notre Pere lorsque tu choisis a etre LAMOUR de ses esprits
La religion est surtout ce qui relie chez l'individu la conscience de son Ego (son Moi) à sa conscience universelle (son Soi). Le terme provient du latin religare qui signifie lier à nouveau. La religion est donc comme un circuit électrique que l'on ferme afin de recevoir, par l'étude, les rites et les pratiques, l'énergie intellectuelle et matérielle nécessaire à cette évolution. L'unité provient de l'unité de ce Soi, par opposition au moi qui lui est multiple, de par ses conditions spatio-temporelles. Or, le moyen de cette relation-religion est Jésus, en langage chrétien, vu comme un principe devant être accepté et identifié, ce qui alors réactive dans l'individu son rattachement direct au dieu Père. Il s'agit d'un processus invisible par nos moyens ordinaires, bien qu'il puisse entraîner des sensations jusque dans le corps physique.la religion nest quune parole a la multitude egaree du sens intelligent pour la Vie
Le corps physique que nous avons actuellement n'est que le résultat d'un principe d'existentiation individuelle, principe qui nécessite la mise en oeuvre de deux pôles de création pour chaque être, l'un étant celui de son affirmation du moi (Je suis = Yahvé) et le second celui de la négation de ce moi (l'Autre = Satan). Dans la mesure où ces deux tendances caractérisent notre monde, il ne peut y avoir aucune unité dans notre monde. Dans ces conditions, Jésus est le principe du moi qui, dans l'individu, se détourne de cette dualité ("Je suis" tourné vers le Père et non vers Yahvé-Satan) et il se relie naturellement au Soi universel (qui est le Christ ou Messie, identique pour tous les individus).
Une autre preuve que l'unité n'est pas de ce monde, c'est qu'on y est obligé de distinguer le passé du futur. De ce fait, l'unité imposerait que les religions d'aujourd'hui soient strictement équivalentes aux religions du passé. Qui pourrait affirmer cela ? Dans la mesure où la multiplication des spiritualités et des syncrétismes s'écartent prodigieusement des enseignements métaphysiques universels, il apparaît assez clair, que si l'unité existe (comme Benj le dit très justement), elle n'est pas de ce monde, mais d'un monde céleste très élevé. Enfin, si le dieu Yahvé était unique, il n'aurait pas eu besoin d'exiger d'Israêl qu'il soit son seul dieu, et ce dieu serait aussi celui des autres peuples.
Avoir confondu la notion de Dieu unique avec celle d'un seul dieu vu dans le cadre de notre réalité dualisée est justement le résultat de Babel, la confusion de Dieu. Mais alors où est la grandeur d'Israêl ? C'est justement qu'Abraham est le répondant d'Elohim, le principe unique. Or Elohim est aussi la cause d'une multiplicité cachée en lui, qu'Abraham va rendre objective à travers la multitude. Par l'expérience de cette multitude et de cette division, l'homme religieux prend alors conscience du sens de l'unité et peut alors revenir à Elohim, se repentir et se rapprocher de son unité. Comme notre monde est celui de l'individualité et des êtres formels (individu = être formel et universel = sans forme), tout ce que l'on peut envisager ici bas, c'est l'uniformité ou encore la conformité, mais en aucun cas, l'unité !