issa a écrit :mais le texte plus haut l as tu lu? il te montre ce qu il en est du sabre de l islam grossierement exagerer par bon nombre d orientaliste,voici un autre texte qui expliquera les conquete musulmane et demontrera l absence du sabre en tant que moyen de pression pour pousser a la conversion
voila un texte expliquant les premieres bataille jusqu a poitiers qui marque la fin des conquetes musulmane ( jai pas dit la fin des conquetes des pays "qui se disent musulman" mais des musulmans)
La très grande majorité des auteurs occidentaux qui ont écrit sur l’Islam, ont imposé l’idée du “sabre de l’Islam”. Cela va de la couverture (“L’Islam” de René Kaliski) aux insinuations perfides et calomnieuses d’un “Mahomet” de Maxime Rodinson en passant par les insanités du prêtre jésuite Henri Lammens (ce qui est plus grave).
L’Histoire nous apprend cependant que l’Islam n’a pas été imposé, il s’est propagé chez des hommes et femmes libres de choisir. Oui, l’Islam a accumulé des victoires militaires. Des victoires foudroyantes même. Et alors?
Remplaçons l’imaginaire et les fantasmes par des faits, historiques et vérifiables.
La première bataille livrée par les musulmans, exilés à Médine, était celle de “Badr”: voulant se dédommager de leurs biens confisqués par les mecquois, ils voulurent attaquer une caravane mecqoise. Mais au lieu de cela, ils se trouvèrent face à une armée bien plus nombreuse et puissante que la leur: ils gagnèrent malgré tout ce combat contre l’armée mecquoise. La deuxième bataille, connue sous le nom de “Ohod”, est un combat de défense contre une offensive mecquoise, près de Médine. La troisième qualifiée de “Bataille du fossé” fut simplement un siège inefficace de Médine (la ville du prophète) par l’armée mecquoise. Et à chaque fois, ces mecquois ne venaient pas à Médine pour la qualité de ses dattes! Ils ont traversé des centaines de kilomètres en direction de Médine, avec l’objectif clair d’exterminer l’Islam naissant.
Donc il est, pour le moins, inconvenant d’accuser les musulmans d’avoir été à chaque fois agresseurs, simplement parce que victorieux!
Lorsque l’armée musulmane s’est attaquée aux géants qu’étaient alors la Perse et Byzance: à chaque fois c’était contre une armée colonialiste, sans aucune opposition des habitants des régions dominées par ces puissances, et qui l’accueillaient souvent comme libératrice. Tout comme en Espagne, la population considérait les musulmans comme une armée libératrice, car elle a combattu non une armée espagnole, mais comme chacun le sait, une armée germanique, les oppresseurs Wisigoths. Le général musulman Tarek a été appelé à l’aide par une délégation espagnole. À leur demande, il traversa le détroit, stationna avec ses 7000 hommes sur ce qui porte maintenant son nom: Gibraltar (arabe Djebr al Tarek - rocher de Tarek). Peut-on concevoir conquérir un pays comme l’Espagne ainsi équipé? Ou fut-il accueilli en sauveur par la population, qui comme à Tolède, lui ouvrit elle même les portes de la ville? Il faut donc arrêter ces informations calomnieuses. L’Histoire est là pour attester des faits: l’Islamisation de l’Espagne ne porte pas l’empreinte d’une force, mais se compare au sillage laissé par les mouvements de Tarek , puis d’autres ensuite.
Qu’en est-il de la Sicile musulmane alors?
Cette île était alors régie par des gouverneurs nommés par Constantinople. L’amiral de la flotte chargée de la défense de l’île, Euphémius, sachant que l’empereur avait ordonné sa mort, tua le gouverneur, et se déclara souverain de la Sicile. Sentant le péril bientôt venir, il alla solliciter en Afrique la protection des musulmans et en revint avec une armée. Mais, l’accord rompu peu après, cette armée opéra ensuite pour son propre compte, et termina, après quelques années de lutte, la conquête de la Sicile par la prise de Palerme (212 à 217 Hégire)*.
Tous les actes de dévastations reprochés aux Arabes par les chroniqueurs latins étaient une pratique courante et universelle, communes à toutes les nations d’alors.*
Les Normands firent bien pire: appelés à la rescousse contre les Arabes, ils pillèrent consciencieusement l’Italie et la Sicile avec une férocité monstrueuse (1016/1072).
Il ne faut donc pas juger le passé avec des yeux et critères moraux du présent.
Et la France? Les Arabes n’ont-ils pas essayé d’islamiser par la force des armes, notre bon pays?
Nos livres d’histoire nous ont religieusement appris que sans Charles Martel en 732 à Poitiers, la Gaule et même l’Europe chrétienne seraient passées sous la bannière de ces “Sarazzins barbares” et de la loi mahométane (sic). Rien que ça. Merci cher Charles.
Cette opinion qui est maintenant ancré en chacun de nous, contient plusieurs contre-vérités comme nous le verrons.
Les Arabes dirigés par Abd al-Rahman, de retour d’un raid sur Tours, ont été battus par Charles Martel à Poitiers. Voilà les faits.
1) Rien, aucun document historique, ne prouve que les Arabes aient eu une quelconque intention de s’installer en France ou en Europe du nord, avec leur climat pluvieux et froid, dans l’intention d’une espèce de croisade à l’envers pour imposer l’Islam à l’Europe. Aucun élément n’existe, que chacun le sache BIEN.
Seul l’Europe méditerranéenne aurait pu les intéresser du point de vue climatique.
Cette opinion est donc dénuée de tout fondement, et contrevient même à l’Histoire. L’expédition d’Abd al-Rahman n’avait pour but que d’enrichir ses soldats, CONFORMEMENT à l’habitude de l’époque. Charles Martel, lui-même et son armée victorieuse, à la poursuite des Arabes, après avoir assiégé en vain ces derniers en retraite à Narbonne, ils (Charles Martel et son armée) se mirent à piller scrupuleusement toutes les contrées avoisinantes, CONFORMEMENT à l’habitude de l’époque.* Je répète qu’il ne faut pas analyser le passé avec notre mentalité de ce siècle, il convient de mettre les événements en perspective.
Cependant demeure une légitime interrogation: pourquoi nos livres d’histoire ne parlent-ils pas des pillages de Charles Martel? Pourquoi filtrer l’Histoire pour mieux faire haïr un peuple, une religion? Pourquoi en rajoute t-on là, en omettant ici?
2) Près de deux siècles après Charles Martel, car il n’a jamais pu les chasser de France, les Arabes étaient toujours présents dans le Midi: en Provence, à Arles, à St Tropez, à Narbonne, etc. Ils n’ont jamais songé à y imposer leur religion! Soyez certains que cela se saurait...Car je n’ose espérer ce qu’aurait pu être la France si les Arabes d’alors voulaient vraiment “l’islamiser”...La Saint-Barthélemy, le massacre des Vaudois, l’Inquisition, et toutes les autres guerres de religion, entre autres, disparaîtraient de nos livres d’histoire. “L’Édit de Nantes?... C’est quoi?”
3) A Poitiers, il convient de rappeler que:
- les barbares étaient les francs, qui, tout comme l’ensemble de l’Europe étaient plongés dans une grossière barbarie. Légère erreur de nos livres d’histoire, en pâture à nos enfants, qui doivent malgré cela tout avaler.
- Il suffit de rappeler qu’en terre d’Islam, Espagne ou Baghdad, à la même époque, régnait une civilisation raffinée et brillante, où chacun, de toute l’Europe, venait parfaire son savoir et sa science. Et cette civilisation a été introduite et cultivée en Espagne par ces mêmes “Sarrazins barbares”, les Arabes!
Il y a comme une légère inversion, toute innocente, dans nos livres d’histoire.
Anatole France - qui n’est pas vraiment musulman - (1844-1924, sociologue, écrivain, académicien, prix Nobel), lui, a beaucoup étudié les faux témoignages de l’histoire. Et dans une autobiographie, “La vie en fleur”, non sans humour, nous rappelle que le jour le plus néfaste de l’histoire, fut le jour de la bataille de Poitiers en 732, quand la science, l’art, et la civilisation arabe reculèrent devant la barbarie franque.
Cela mérite réflexion...
Et dans le meme texte on trouve que Napoleon s'est converti a l'Islam. Une conversion, bien entendu, a l'article de la mort, sans temoins. Une conversion style Cousteau.
Eh bien mon cher Issa, je me suis fait un plaisir d'envoyer l'extrait en question a l'academie Francaise et tu sais quoi, je me suis fait rire au nez.