Posté : 27 mars06, 05:37
ton "JE CONCLUS", cher Brainstorm, est une brillante démonstration de ce que je viens de dénoncer !
Magnifique ! Tout est dit. Superbe.
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Et toi tu es une brillante illustration de la capacité d'argumentation et de persuasion des trinitaires comme toi !!Pasteur Patrick a écrit :ton "JE CONCLUS", cher Brainstorm, est une brillante démonstration de ce que je viens de dénoncer !
Magnifique ! Tout est dit. Superbe.
ça tourne au vinaigre , comme d'habitude !Brainstorm a écrit : Et toi tu es une brillante illustration de la capacité d'argumentation et de persuasion des trinitaires comme toi !!
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Convaincante pour qui ? pour "Brainstorm" , qui n'a sans doute pas suivi la joute , parfaitement vaine compte tenu du dialogue de sourds qui a succédé à une évidence grammaticale noyée dans un flot de considérations sans rapport DIRECT avec l'argument :Brainstorm a écrit :Entre parenthèse, je remarque un silence révélateur face à la démonstration plus que convaincante de Didier en date du :
Dim Mar 26, 2006 8:31 pm
...
Je n'ai jamais dit que la traduction "proie à saisir" était moins bonne que le terme "usurpation". Il me semble avoir écrit:Phs 2/6 dans T.M.N : "usurpation" = très bien .Inutile de reprendre d'autres traductions moins bonnes , notamment "proie à saisir" ( que la T.M.N n'a pas retenue ) pour noyer le poisson
Quant à la traduction "usurpation", elle rend correctement l'idée verbale qu'emporte le vocable 'harpagmos'. Le lexicographe J.H. Thayer le définit dans son sens premier comme "l'acte de saisir, un vol" - The New Thayer's Greek English Lexicon of the New Testament; p. 74. Cet ouvrage précise que ce terme peut aussi désigner "une chose à saisir" de force, dans le sens d'une proie. Comme je l'ai déjà expliqué, la Traduction du monde nouveau considère 'harpagmon' comme le C.O.D. du verbe 'hêgêsato', l'expression "einai isa theôï" étant placée en apposition à ce complément.On en conclut que la traduction littérale: "... n'a point regardé comme une proie à saisir d'être égal à Dieu" rend correctement la pensée de Paul.
L'article décliné au génitif n'est pas nécessaire pour qu'un infinitif puisse exprimer un but, ou une intention. Comme le fait remarquer le célèbre grammairien William D. Mounce, "l'infinitif en lui même (sans une préposition ou sans l'article) peut exprimer un but" - Greek for the Rest of Us; p. 192.Jean Pierre a écrit :1)La traduction de Phs 2/6 par : "lequel n'a pas songé à une usurpation , c'est à dire pour être égal à Dieu" est grammaticalement impossible , parceque l'infinitif n'est pas décliné.
(grammaire grecque RAGON :l'infinitif décliné peut remplacer toutes les propositions circonstancielles
- Génitif : tou , eneka tou , afin de , afin que
-datif : too , epi too , à la condition de
-accusatif : dia to , parceque)
Traduire "pour être égal à Dieu" serait correct si le texte grec était :"tou einai isa theoo" ou " eneka tou einai isa theoo"
Voir Jean 8:58 sur mon site. En ce qui concerne Jean 10:30, l'adjectif " un " (grec: 'hen') est au neutre, et signifie "une seule chose". Ce terme traduit une unité de pensée et de but, non de personnes, ni d'essence. Commentant les paroles de Jésus rapportées dans ce verset, " Moi et le Père nous sommes un ", J. Calvin ecrivit: " Les anciens firent un usage érroné de ce passage pour prouver que Christ est de la même essence que le Père. Car Christ n'argumente pas en faveur de l'unité de substance , mais à propos de l'accord qu'il a avec son Père, si bien que tout ce qui est fait par Christ sera confirmé par le pouvoir de son Père " - Calvin's Commentaries. Cet adjectif est utilisé par exemple en 1 Corinthiens 3:8 à propos de l'unité que Paul et Apollos manifestaient dans l'œuvre d'évangélisation consistant à "planter" et à "arroser" les graines de vérité dans le champ symbolique de Dieu. Il s'agit bien ici d'une unité d'action et de but, la même que devaient manifester les disciples de Jésus selon Jean 17:22. "qu'ils soient un [hen] comme nous sommes un [hen]" - TOB.2)La traduction de Jn 8/58 par "Avant qu'Abraham soit venu à l'existence , moi j'étais (ou j'ai été)" est grammaticalement impossible , parceque le verbe être est au présent ("Je Suis"), comme en 8/24 et 8/28.
3) La traduction de Jn 10/30 par " Moi et le Père nous sommes unis" est grammaticalement impossible , parceque dans le texte grec "ego kai pater en esmen " ,"en" n'est pas le participe passé du verbe "unir" mais l'adjectif numéral cardinal ( eis , mia , en ) "en" = un seul (être)
Non. Tu le sais peut-être, pendant longtemps quand la TMN n'était pas encore prête, nous nous servions de la LOUIS SEGOND. Elle est pas mal du tout d'ailleurs. Mais il aurait été absurde de la garder comme version de base alors que nous rejetons toute affiliation au protestantisme.Mais pour être complet, ne conviendrait-il pas d'ajouter illico que la lecture des autres versions est asservie à la lecture-mère de la TMN ?
Je ne vois pas la différence, hormis que tu fais un procès d'intention, ce qui n'est pas dans les règles d'un véritable débat, et tu le sais.Les autres versions vous servent de prétexte pour déstabliliser les personnes à qui vous vous adressez et non comme des versions de contrôle de la TMN.
Je viens d'en faire une (sans attendre que tu me le dises d'ailleurs) dans mon précédent message. Cesse d'avoir toujours une pointe de mauvaise foi dans tes post, c'est agaçant à la fin. Et tu le sais.Au fond, vous ne faites de critique biblique qu'envers les autres et jamais d'autocritique.
Les chrétiens doivent donc lire le texte dans l'hébreu et le grec original ? Tu plaisantes !!Comme tu le conclus justement, la lecture de la TMN est "basique" alors que la lecture basique doit être le texte grec ou hébreu !
Là encore mauvaise foi, désolé : tu es toi même assujetti aux dogmes établis par l'institution pseudo apostolique de l'Eglise du IVe siècle, notamment la Trinité.Désolé de t'agacer, c'est bien malgré moi. C'est sans doute parce que je suis un homme libre et non assujeti à une fidélité institutionnelle.
1 - Evidemment, nous sommes une religion unie : le protestantisme est une mosaique de confessions qui se bouffent le nez les unes les autres, qui naissent et déclinent les unes après les autres ... effectivement, ce n'est pas notre casL'autocritique est une constante chez les protestants, elle est quasi naturelle !
Je suis certain que ce n'est pas le cas chez les tj .
Ce n'est pas une culture de l'obéissance à une organisation. C'est une culture de l'humilité et du non-criticisme.Vous développez une culture de l'obéissance à la Société à laquelle vous êtes d'une fidélité à toute épreuve.
Tu te trompes. Car il y a danger, non quand il y a absence de critique a priori, mais quand il y a ORGUEIL (tu vois ce qu'il te reste à faire ...). VOIR : 1 Tim. 6 : 3-8C'est bien pourquoi il y a danger !
Tu aurais demandé à des chrétiens du 1er siècle de critiquer les apôtres sinon tu n'y croyais pas ?Je n'ai , à ma connaissance, jamais lu une seule fois de ma vie une seule petite critique d'une témoin de Jéhovah à l'égard de son institution.
Dans ce cas c'est fait !Ceci n'est pas de la mauvaise foi de ma part, c'est un constat "basique". Mais je ne demande qu'à me tromper !
Sa traduction est au contraire dénuée d'interprétation, et c'est cela qui la rend souvent difficile à comprendre, c'est normal. C'est une traduction d'étude, non de lecture de la Bible.Quant à Chouraqui, quel gâchis ! Ce n'est pas du tout une traduction fiable. Chouraqui a essayé de rendre "l'esprit sémitique", pas plus. Et pour ce faire, il s'est senti très libre d'interpréter le texte-mère grec ou hébreu.
Tu reconnaitras donc l'utilité de la CHouraqui !Dernier point,je n'ai aps dit que tous les chrtétiens doivent lire en hébreu ou en grec! J'ai rappelé que les textes "basiques" sont écrits en hébreu et en grec et qu'il faut des spécialistes qui nous rappellent le sens premier d'un texte afin de contrôler nos versions traduites.