1°- Les catholiques considèrent la Bible comme la Parole de Dieu. Mais pour eux Dieu ne leur parle pas seulement dans la Bible, mais dans toute l'histoire de l'Eglise, par la Tradition et le Magistère ecclésial.
ouai en gros vous considéré les trucs qui ont plus de chance detre falcifié comme parole de dieu, c'est pas étonnant.
Tu sais, TenchiNhan, il y a de la Tradition, dans la Bible. Une tradition longuement murie pour certains livres, puis mise par écrit.
L'histoire des hommes, regarde bien, c'est une succession d'événements, de rituels, de mythes, de mémoire.
Nous sommes, nous chrétiens héritiers des premiers témoins de la Resurrection, les successeurs des disciples dont tu lis l'histoire dans les Actes des Apôtres.
Dieu n'a pas cessé de parler aux hommes après l'Apocalypse, pour toi, pour moi, pour nous qui croyons, prions et mettons notre espérance en DIeu.
La longue histoire de l'Eglise, 2000 ans, n'est pas plus "falsifiée" que l'histoire des peuples de la Bible ...
la tu fais erreur, perséphone. Si l'histoire de la rédaction biblique est claire et archéologiquement reconnue, il n'est en pas de même de la tradition catholique :
Voici un extrait du travail d'un bibliste qui n'est pas TJ :
"L’église romaine, et toutes ses filles à sa suite, ont transformé le Dieu unique en poupée Russe où les personnages s’emboîtent les uns dans les autre.
La trinité est un ajout scandaleux à l’Ecriture. Les affirmations du dogme trinitaire, comme du reste le mot trinité, sont introuvables dans la Bible.
Il a fallu deux conciles pour « établir » le dogme trinitaire qui n’a aucune référence scipturaire.
Les versets 1 jean 5-7 qui voudraient servir d’alibi aux tenants de dogme ne figure dans aucun manuscrit antérieur au 15° siècle.
".. Car il y en a trois qui rendent témoignage: dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et les trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord. Afin que vous croyez au nom du Fils de Dieu."
Que des responsables religieux aient senti la nécessité de tels ajouts, pour étayer leur doctrine, est significatif de la supercherie du dogme trinitaire. C’est donc un ajout délibéré à l’Ecriture.
A quel moment le Christ et ses apôtres ont-ils enseignés la Trinité ? Cette doctrine était inconnue des premiers chrétiens.
Elle fut élaborée, après la disparition des apôtres, par une minorité d'évêques qui acceptèrent l'inacceptable en devenant des commis de l'état romain avec les prérogatives de sénateur.
Leur collaboration (au sens péjoratif du terme) avec le pouvoir impérial a permis de poser les bases d'une nouvelle religion qui, se voulant universelle (katolikos), fera dans sa doctrine l'amalgame des croyances répandues dans l'empire.
Ces antichrists présents dans l'Eglise dés l'origine et dénoncés par les apôtres (cf:1Jn 2:18-19 Ac 20:29-30 Ph 2:20-21 Ph 3:18-19 2Pi 2:1-3) se rendirent (au sens "d'abandon" de ce terme) à la convocation de l'empereur Constantin (un assassin, nanti du titre de Souverain pontife) qui supervisa les débats pour que s'élabore une doctrine susceptible de remplacer la religion romaine à bout de souffle."
Oui, Brainstorm, historiquement, tu as raison...
L'Eglise de Rome a 2000 ans, elle a eu à certaines époques un pouvoir temporel important. Elle n'est plus la toute première église, celle du Ier siècle, avec sa fraicheur et sa pureté.
Mais c'est normal ... Elle a acquis de la puissance, donc elle s'est compromise, les "grands" de l'Eglise ont été dévorés par l'ambition, comme les gens du monde, ce sont des hommes qui ont fait ces 2 millénaires d'histoire ; si certains n'avaient que de bonnes intentions et étaient de vrais serviteurs du Seigneur, d'autres non ...
L'histoire de l'Eglise de Rome se mêle étroitement à l'Histoire tout court, avec tout ce que ça implique.
Je comprends ce que tu ressens et ce que tu veux dire, Brainstorm, et comme tout catholique qui réléchit sur la religion de ses pères, je me suis évidemment posé des questions, j'ai été dérangée par bien des choses ...
Oui, Brainstorm, mais j'ai pas choisi, c'est la religion de mes parents !
Bon, je vais t'expliquer comment j'ai connu les Témoins, tu me donneras ton avis :
Je connaissais très mal la Bible, il y a une vingtaine d'années. J'ai discuté avec des témoins qui prêchaient, et ils m'ont proposé de m'aider à "entrer" dans la Bible.
Ils m'ont fourni le "Recueil" (tu le connais, ce livre ?) et j'ai repris, une par une, toutes les histoires de l'Ancien Testament, en cherchant les références à chaque fois.
J'ai passé beaucoup de temps en étude biblique avec des témoins.
Deux messieurs, puis deux dames.
Je n'ai rien à reprocher à ces personnes, qui avaient un véritable amour des Ecritures, et qui savaient être disponibles pour m'expliquer, faire des recherches.
On ne m'a jamai endoctrinée, et la version de la Bible que nous étudions n'était pas falsifiée ou trafiquée, contrairement à ce qu'on entend parfois. D'ailleurs, il nous arrivait de chercher des passages dans une autre traduction de la Bible, pour confirmer.
Je suis aussi allée à la Salle du Royaume, plusieurs dimanches. On m'a invitée au mémorial, aussi.
Pour reprendre l'assertion sur le veau d'or, je voudrais juste rappeler que les israelites qui adorérent le veaux d'or furent détruis avec Cora sur jugement de Dieu. celà prouve donc que Dieu n'étais pas du tout d'accord sur la fabrication de ce veau d'or.
En ce qui concerne les anges dessinés dans le tabernacle, il s'agissait de simple décoration qui n'étaient pas utilisées comme image ou objet de culte.
L'arche de l'alliance ne pouvait être utilisée comme idole ou outils d'idolatrie. le récit de 2 samuel 4: 1-10 nous rappel que les israélites perdirent une bataille face au philistin parce qu'il avait placé l'arche au milieu du camp de l'armée israelite.
Dieu n'ayant pas apprécié cela laissa Israel perdre cette bataille.
On s'appuie sur des passages de l'Exode et du Deutéronome pour refuser avec fermeté toute image sacrée. Ces passages, évidemment, sont très clairs, et il ne saurait être question de n'en pas tenir compte. Mais il ne faudrait cependant pas oublier que d'autres passages mentionnent des chérubins en or dans le Temple (Ex. XXV, 18-22 ; 1 Rois VI, 23-29). Y-aurait-t-il donc contradiction ? Si l'on suit une interprétation littérale, oui, indubitablement. C'est pour cette raison qu'il faut faire preuve d'un peu plus de finesse, en replaçant les choses dans leur contexte. En effet, à l'époque des prescriptions sévères de l'Ancienne Loi, le peuple hébreux sort du polythéisme et de de l'adoration des idoles ; ne pas lui interdire les représentations, c'était risquer une rechûte, comme l'affaire du veau d'or le confirma. Mais du moment que la foi est affermie, il n'y a plus, ce semble, à avoir de crainte que des idôles soient adorées en elles-mêmes, et les préceptes antérieurs ne gardent qu'une valeur d'exemple, de mise en garde.
De fait, la foi des chrétiens dans le Dieu Unique est ferme, et lorsqu'on représente une image, on ne l'adore pas, mais on vénère ce qui y est représentée ; l'image n'est qu'un vecteur, un média, un support de prière. Le CEC écrit à ce propos : "Le culte chrétien des images n'est pas contraire au premier commandement qui proscrit les idoles. En effet, l'honneur rendu à une image remonte au modèle original, et quiconque vénère une image, vénère en elle la personne qui y est dépeinte. L'honneur rendu aux saintes images est une vénération respectueuse, non une adoration qui ne convient qu'à Dieu seul" (§ 2132).
En outre, le mystère de l'Incarnation du Verbe met objectivement fin aux anciens interdits. C'est ce qu'exprime mieux que je ne saurais le faire saint Jean de Damas : "Autrefois Dieu, qui n'a ni corps, ni figure, ne pouvait absolument pas être représenté par une image. Mais maintenant qu'Il s'est fait voir dans la chair et qu'Il a vécu avec les hommes, je peux faire une image de ce que j'ai vu de Dieu (...) Le visage découvert, nous contemplons la gloire du Seigneur". Le voile s'est déchiré.
"En outre, le mystère de l'Incarnation du Verbe met objectivement fin aux anciens interdits. C'est ce qu'exprime mieux que je ne saurais le faire saint Jean de Damas : "Autrefois Dieu, qui n'a ni corps, ni figure, ne pouvait absolument pas être représenté par une image. Mais maintenant qu'Il s'est fait voir dans la chair et qu'Il a vécu avec les hommes, je peux faire une image de ce que j'ai vu de Dieu (...) Le visage découvert, nous contemplons la gloire du Seigneur". Le voile s'est déchiré. "
------> Effectivement : considérer Jésus comme image de Dieu et l'adorer ainsi est au coeur de l'idolatrie de l'Eglise catholique.
Rien de surprenant dès lors que cette idolatrie soit pratiquée de manière généralisée : statues, processions, images, croix, etc.
Brainstorm a écrit :------> Effectivement : considérer Jésus comme image de Dieu et l'adorer ainsi est au coeur de l'idolatrie de l'Eglise catholique. Rien de surprenant dès lors que cette idolatrie soit pratiquée de manière généralisée : statues, processions, images, croix, etc.
Heb. I, 3 : "Ce Fils, qui est le rayonnement de sa gloire, l'empreinte de sa substance (...)"