Allez! Assez de pinaillage avec ton culte de la supériorité logique et abstracive. Car avec toi il n'est question que de toi et ton gros QI à 150 degrés au dessus de la masse ignorante. Donc pour les autres je conclurai comme suit...J'm'interroge a écrit :Non ce que tu penses être une démonstration est bancal d'un bout à l'autre
Je pense bien avoir prouvé mon point sur l'idéalisme quantique comme voile ou chape de plomb sur une science de la "matérialisation" qui doit plus identifier les valeurs quantiques en actions et interactions que de croire qu'une mesure est déterminante pour le système. Une mesure peut influencer le système et surtout devenir le fondement d'une connaissance du fait quantique.
Bohr a sans doute idéaliser son champ d'expérience et expertise et fait de la surenchère ontologique en surimposant la nécessité d'une" cause intelligente " ou "constat intelligent" pour l'existence du système. Car la nuance entre existence du système et confirmation de l'existence du système est assez ténue d'autant plus que des valeurs comme "indéterminée et incertitude, décohérence" sont plus de natures subjectives qu'objectives.
Indétermination n'est pas une absence de déterminismes ( quantiques) mais une action à venir même superposées, (comme une cellule souche qui attend sa spécialisation) puisque le mouvement est inhérent à la matière. J'aime bien l'idée voulant que le temps c'est le mouvement de la matière ( quantique) et la matière en mouvement ( relativité). Aucune contradiction entre le repos et le mouvement.
Parler d'indétermination, cohésion est plus neutre scientifiquement que de parler de décoherence ou indéterminée ou de Physique indéterministe. La physique est faite de déterminismes peu importe qu'on y inclus ou exclus le fait anthropique. Un gène défaillant est un déterminisme, une causalité pouvant être handicapante. Le principe anthropique se pose maintenant en des termes de possibilités et probabilités et non pas en termes de nécessité et théologie.
C'est Bohr qui a fait de la mesure une nécessité quantique. Or une mesure est une nécessité dans tous les domaines de la science peut importe le niveau ou degré d'observation ou d'intervention pour connaître le fait objectif. En microbiologie on doit toujours reconstater les mutations pour réajuster le tir.
On voit très bien que dans l'idéalisme quantique le facteur subjectif ou inter subjectif par rapport au fait objectif est surestimé dans la détermination du fait. Le formalisme quantique doit identifier le processus d'indétermination et détermination et non pas devenir la cause déterminante et nécessaire à l'intégration de la matière ( absolu du constat).
Pour l'instant nous avons faussement deux Physiques, une dite indéterministe et l'autre déterministe alors qu'en fait un s'agit d'une même réalité puisque l'une est le support infinitésimale de l'autre et que la "décoherence quantique" assure un passage entre l'indétermination et la détermination. Je répète, la contradiction semble plus conceptuelle que réelle. Aux physiciens et physicalistes de résoudre cette aporie. Dis prosaïquement ...le quantique pourrait bien être une science de la matérialisation ( et non immatérialité) et le classique une science de la matérialité transformiste et évolutive. L'immatérialité on la vivra à notre propre mort et chacun verra de quoi elle est faite.
La métaphysique est un matérialisme spiritualiste, dualiste, dichotomique envers la matière et ses lois d'organisation qui interfère assurément d'un point de vue épistémologique. Car la science a beau vouloir être neutre et méthodique que c'est la conscience qui la pilote avec tous ses apriori culturels.
Les idéalistes quantiques invoqueront le regard naïf du réalisme sur le monde de la matière en croyant qu'il rejette sa part d'insolite, d"irrationnelle", d'imprévisibilité, de "causalité sans cause" alors que ce discours ne fait que reprendre l'argumentaire des spiritualistes envers le matérialisme de la science au niveau classique comme étant une naïveté nihiliste face à une réalité bien supérieure à la matérialité qui dépasse tout entendement et explication matérialiste.
Pourtant c'est bel et bien au travers nos sens et intelligence et la science que le genre humain a assuré son évolution et construit son monde des idées depuis la nuit des temps. Que l'univers et la vie dans ses aspects manifestes et non manifestes soient une réalité plus grande que notre connaissance et conscience, personne n'en doute. Paranormal, extraterrestre, multivers...pourquoi pas? Ce dont le réalisme se méfie est non pas de la subtilité de la matière mais du spiritualisme naïf ou surréalisme ontologique qui aime bien maintenir et nourrir ce dualisme entre la matière et ses lois d'organisation et une double sphère. S'il y a double sphère c'est dans le rapport nature et culture, la biosphère et la noosphère. La noosphère, là où JM croit que logent les concepts.
J'ai énoncé le concept de matérialisme intégral et universel pour redonner un cadre théorique pouvant réunifier deux théories en apparence opposée en parlant de déterminismes quantiques en état d'indétermination et de détermismes classiques consolidés où les vocables de " possibilités et probabilités "tiennent le langage de la science plutôt que celui de "nécessité" plus ontologique. Ce qui n'interdit aucunement de prendre en considération le fait anthropique dans ses possibilités et probabilités sans verser dans l'anthropocentrisme et le téléologique. La métaphysique date quand même du temps où on croyait que notre système solaire ( ou galaxie) était le début et la fin de l'univers.
Je ne reprendrai pas ici tous mes développements sur une vision spiritualiste ou réaliste de l'organisation spatio temporelle mais pas de doute que la trame de fond porte sur la relation entre le "naturel et spirituel", la matérialité concrète et subtile et ses lois d'organisation ( esprit des lois pour les spiritualistes)
Le cadre théorique d'un "matérialisme philosophique intégral et universel" proposé pourra faire sourire, être ridiculisé, ce qui fut allègrement fait sur un autre forum, paraître naïf et prosaïque en regard de la métaphysique source d'une plus grande élégance et élévation, mais il est sur la table. Des oiseaux moqueurs et leurs fiantes j'en ai croisé ici et ailleurs. À prendre ou à laisser. J'ai assez bossé. La suite m'indiffère.