Si les incroyables, incroyants, athées, agnostiques cessaient de se réfugier derrière "le dieu hasard" dans le but de simplement contredire le " dieu des croyants ou du dessein intelligent" et reconnaître l'évidence d'un principe organisateur (dialectique de la nature) qui pose la question du "pourquoi quelque chose plutôt que rien" en termes de probabilité et possibilité cosmique et non de finalité et nécessité anthropique, la sempiternelle polémique sortirait de son cul de sac ontologique.
Car reconnaître un principe d'organisation naturel du spatio temporel ne revient pas à reconnaître et avaliser la thèse déiste et monothéiste sauf dans l'esprit des positivistes et métaphysiciens, mystiques et sceptiques.
Évidemment que la question du fait anthropique comme finalité, nécessité ou summum de la création est liée à l'existence d'un créateur ou esprit pensant en amont du fait cosmique. Nier l'anthropocentrisme c'est renier son créateur. Le cosmos est un fait de nature et l'anthropocentrisme, un fait ou effet de culture.
Or la question du fait cosmique et du fait anthropique se pose indépendamment. Nier un principe d'organisation au profit d'un prétendu "dieu hasard ou physique dite indéterministe" est une bonne façon de respecter un magistère ou un copyright du religieux sur le sens philosophique, sens spirituel, du sens et de la conscience. La conscience serait au fait religieux ce que le matérialisme serait à la science.
L'univers est fait de déterminismes naturels. Alors parler de physique inderministe est un leurre positiviste. Je répète... la question de l'univers et du fait anthropique se pose indépendamment. L'univers est. Est-il nécessairement anthropique dans ses déterminismes est une autre question?
Tout ce que l'on peut affirmer philosophiquement et scientifiquement est que l'univers, dans son principe organisateur et axes de développements physiques, porte une probabilité ( reproductible) ou possibilité ( unique, les terriens) d'expression de déterminismes humains ( évolution hominidés).
En réalisme philosophique il existe une réalité universelle indépendante du fait anthropique ou de l'observateur. Le principe et les lois d'organisation du cosmos n'ont pas pour finalité ou détermination un fait anthropique inconditionnel alors qu'en spiritualisme ( métaphysique) et idéalisme quantique ( positivisme) la réalité universelle est dépendante du fait anthropique et est obligatoirement, intentionnellement procréation humaine.
On voit bien que le dessein intelligent ou le fait anthropique comme finalité et principe philosophique supérieur devient une condition d'existence du concept théiste. La fin ou abandon du dessein intelligent en tant que prisme philosophique de l'humanité impliquerait aussi la fin de la thèse créationniste.
Le genre humain n'est plus une finalité et un absolu déterminé mais une possibilité dans l'expression de déterminismes naturels. Évidemment la différence d'intelligence humaine se repose en termes de différence de degré ( relative) et non de nature. Bref l'univers s'organise et est fait de déterminismes sans être systématiquement, obligatoirement, nécessairement, absolument, quantiquement anthropique dans ses déterminismes et constantes.
Pendant que les positivistes parlent de physique indéterministe et se réfugie derrière le" dieu hasard " tout en faisant de l'observateur et sa mesure une condition déterminante du fait physique, les métaphysiciens parlent de dessein intelligent pour rendre compte du principe organisateur de la matière et nature et s'approprier une dialectique de la nature au nom d'un entendement supérieur alors que le spatio temporel échappe encore à une pleine connaissance du fait.
Si le genre humain semble avoir pleinement conscience du fait cosmique et son pouvoir structurant il est encore loin d'en avoir une connaissance absolue.
Navam a écrit :EDIT :
Etre immobile dans une "méditation" signifie-t-il pour autant que rien ne bouge intérieurement
C'est pourquoi je dis que le temps c'est la matière en mouvement (quantique) et le mouvement de la matière ( relativité)
