Marmhonie a écrit :Vous ignorez seulement le sens du mot grec "évangilos", qui signifie "bonne nouvelle". Et imaginer que les 4 évangiles portent le titre de "évangile" est totalement faux.
C'est toujours
katia..., selon...
Ce ne sont pas des récits de la vie de Jésus non plus, mais sur des collections de paroles de Jésus, dites logias, des scribes ont rassemblés au sein de leur communauté typique, au 1er siècle, les témoignages oculaires et souvenirs.
Par exemple, Luc va suivre Paul et fut son médecin. il a rencontré Marie pour écrire l'enfance de Jésus dans ses souvenirs. Luc est le seul à avoir écrit en grec d'origine, et en grec littéraire de type attique.
Matthieu d'adresse aux rabbins orthodoxes pour s'expliquer selon la Torah. Il est très judaïsant. Son évangile est araméen de Jérusalem, très élevé.
Marc est un scribe vivant à Jérusalem qui prend les notes de la prédication de Simon Pierre, en latin.
Jean est bien le disciple intime de Jésus-Christ qui transmet à sa communauté galliléenne, dans un araméen rustre et plein de malices d'expressions de rue, les finesses et l'humour de Jésus devant des situations impossibles. Il est un ancien disciple de Jean le Baptiste, et un homme avant tout de paroles et de terrain. Il est resté oral et le plus ancien collecteur des paroles primitives de Jésus, quand Jean le Baptiste le lui fait voir et connaitre.
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Les évangiles falsifiés que vous citez ont été cent fois mis en sujets contre l'annonce de la Bonne Nouvelle et il a été trop de fois répété que ce genre de canular avait pris fin sans plus de rappel de modération. Dites carrément que vous répudiez Jésus en tant que Messie, vous êtes libre, mais
l'utilisation frauduleuse de faux documents est inacceptable désormais.
Idem, si quelqu'un citait un faux Coran, ou un faux Livre de Mormon, ou quelque faux que ce soit, pour nuire.
Le sujet en avertissement est dans le Forum Général
Aucune pratique de falsification ni de méchantes rumeurs contre n'importe quelle religion n'est plus acceptée.
Merci pour votre compréhension 
Je sais trés bien que ce terme "Evangile", d'origine grecque, signifie : "bonne nouvelle". Il s'agissait de la substance du message que Jésus a délivré oralement : c'était une bonne nouvelle de la part de Dieu,
Jésus, qui s'exprimait en araméen, la langue courante alors en Palestine, a assurément employé un autre mot pour dire "Bonne nouvelle", un mot aujourd'hui inconnu et dont "Evangile" n'est que la traduction en grec.
Il faut ici savoir que ce mot "Evangile" a été également utilisé pour nommer les écrits relatant le déroulement de la vie et surtout de la mission de Jésus :
on y trouve relatées certaines de ses paroles et certaines des choses qu'il a faites (ses voyages, ses miracles, des actions qu'il a eues vis-à-vis de personnes qu'il a rencontrées), le tout dans une perspective chronologique.
Tu dis que "
des scribes ont rassemblés au sein de leur communauté typique, au 1er siècle, les témoignages oculaires et souvenirs. "
Deux causes de difficultés
pour établir qu'est-ce qui est authentique et qu'est-ce qui ne l'est pas dans les textes des Evangiles :
A) Il y a d'abord le mode de transmission de chaque parole et de chaque acte de Jésus
entre les disciples de Jésus –
témoins directs de ces paroles et actes – et ceux qui ont rédigé les textes évangéliques : on ne dispose plus des chaînes de transmission :
Et s'il est vrai que la tradition chrétienne présentait hier les rédacteurs de l'Evangile selon Matthieu et l'Evangile selon Jean comme étant des disciples de Jésus, un certain nombre d'érudits chrétiens d'aujourd'hui ne le pensent plus. Ainsi, à propos des trois Evangiles synoptiques, les commentateurs de La Bible de Jérusalem évoquent "la théorie des Deux Sources", dont ils disent qu'elle est "aujourd'hui globalement acceptée par catholiques et protestants" (La Bible de Jérusalem, édition de 1998, p. 1696).
--- Il y aurait d'abord eu une rédaction en araméen (étape a),
--- à partir de laquelle il y aurait eu la rédaction d'œuvres intermédiaires en grec (étape b),
--- celles-ci ayant ensuite servi à la rédaction des Evangiles que nous connaissons (étape c) (Ibid., pp. 1696-1697).
Reste à savoir combien de niveaux d'œuvres intermédiaires il y a eu : 1, ou bien 2 ?.
De plus, on peut se demander si pendant un certain temps la narration de l'Evangile de Jésus ne s'est tout simplement pas faite par voie orale avant d'être transcrite en araméen puis en grec (ce qui conduirait à 4 étapes au lieu de 3).
Les commentateurs de La Bible de Jérusalem écrivent donc :
"
Assurément, ni les apôtres ni les autres prédicateurs et narrateurs évangéliques n'ont cherché à faire de l'"histoire" au sens technique et moderne de ce mot. (…) Les rédacteurs évangéliques qui ont ensuite consigné et rassemblé leurs témoignages ont respecté leurs sources, comme le prouvent la simplicité et l'archaïsme de leurs compositions. (…) Si les Synoptiques ne sont pas des biographies, au sens moderne du terme, ils nous offrent cependant beaucoup d'informations historiques sur Jésus et ceux qui l'ont suivi.
On peut les comparer à des vies hellénistiques populaires, comme celles de Plutarque (mais il y a aussi des modèles de telles vies dans l'AT, comme les histoires de Moïse, de Jérémie ou d'Elie).
Cependant, chacun des faits ou des dits ne peut être pris pour une reproduction littéralement exacte de ce qui s'est passé. (…) les faits contribuent à une telle mise en garde puisque nous voyons le même événement ou la même parole du Christ transmis de façon différente par les différents évangiles. Ceci vaut pour le contenu et aussi pour l'ordre selon lequel les épisodes ou les paroles sont rapportés (…)" (La Bible de Jérusalem, p. 1697).
A propos de l'Evangile selon Jean, les commentateurs de La Bible de Jérusalem écrivent :
"
Cet évangile est le résultat d'une lente élaboration, comportant des éléments d'époques différentes, des retouches, des additions, des rédactions diverses d'un même enseignement. On peut tenir qu'il ait existé plusieurs sources : une source des signes, un recueil de paroles, un récit de la passion et de la résurrection, en tout cas un "écrit fondamental", connu aussi de Luc, ce qui expliquerait la parenté entre traditions johanniques et lucaniennes. Le nom de l'ultime rédacteur nous est inconnu, mais on peut toutefois préciser sa personnalité : c'est un judéo-chrétien qui s'efforce de rejudaïser l'évangile par des retouches portant sur l'eschatologie influencée par les modes de penser grecs. Peut-on maintenir un lien étroit entre le quatrième évangile et l'apôtre Jean ?
Beaucoup d'auteurs reconnaissent en lui "le disciple que Jésus aimait", témoin oculaire des faits rapportés.
Toutefois cette identification fait problème" (pp. 1857-1858).