philippe83 a écrit : ↑12 juin19, 21:37
Et donc comment tu lis CE QUI EST ECRIT en Gen 4:6,15:8? :hum:Est-ce que tu lis Elohim, et Adonaï ou est-ce que tu lis deux fois ici Yehowah(je te rappel que tu ne peux pas lire Yahowah).
En Gen. 4:6 : Adonaï ; en Gen. 15:8 : Elohim.
philippe83 a écrit : ↑12 juin19, 21:37
Maintenant si tu lis au lieu de ce qui est écrit: Elohim ou alors Adonaï à la place du tétragramme alors pourquoi tu lis Elohim et Adonaï ailleurs quand ces deux mots apparaissent sans le tétragramme? Tu trouves que cela à un sens?
Je ne comprends pas le sens de votre question. Le texte hébreu contient les termes אֲדֹנָי (Adonaï) et אֱלֹהִים (Elohim), ainsi qu'un nom de 4 consonnes, יהוה, que les Massorètes ont ponctué de deux façons : יְהֹוָה et יֱהוִה, la première avec les voyelles d'Adonaï, la seconde avec celles d'Elohim, afin d'indiquer que c'est ainsi (Adonaï ou Elohim) qu'il fallait lire le Tétragramme יהוה.
Bien évidemment, quand les termes du texte sont אֲדֹנָי et אֱלֹהִים, ils sont lus Adonaï et Elohim, leur prononciation ne pose pas de problème ; seule la prononciation du Tétragramme יהוה peut poser problème car il ne s'agit pas d'une prononciation syllabique mais d'une substitution à l'oral, יהוה demeurant à l'écrit.
philippe83 a écrit : ↑12 juin19, 21:37
La forme Yehowih n'est pas prioritaire et dans les mss massorétique c'est la forme YeYa,Yehwah, qui domine au début par la suite ce sera la forme Yehowah qui l'emportera. Cela est peut être du à la présence d'un signe de cantilation,le rebia, très difficile à différencier du point représentant la voyelle 'o'. D'ailleurs le qéré e,a se conserve dans l'actuelle BHS alors que l'on retrouve le:"e,o,a" dans les premières BHK.
La forme יֱהוִה (que vous voulez lire Yehowih) existe en plus de celle de יְהֹוָה (que vous lisez Yehowah), ce qui est un signe fort que la ponctuation massorétique, en ce qui concerne le Tétragramme יהוה n'a pas pour but d'en indiquer la prononciation syllabique. Autrement, pourquoi ce seul nom de יהוה aurait-il deux prononciations différentes ?
philippe83 a écrit : ↑12 juin19, 21:37
En tous cas quelques soient les raisons d'une telle approche c'était avant tout pour préserver le Nom de Dieu pour justement éviter de l'écrire seulement Elohim et Adonaï pour le prononcer toujours de la sorte. Car effectivement écrire YeHoWaH NE PEUT PAS ALORS SE PRONONCER Elohim,Adonaï si ce n'est pas des personnes qui suivent une coutume traditionnelle mais qui ne respectent pas ce que le texte pointé le plus ancien préconise.
Les Massorètes n'ont pas modifié le texte écrit lui-même, ils lui ont seulement adjoint des signes permettant la préservation de sa prononciation orale. Donc le Tétragramme reste présent dans le texte massorétique, non pas sous sa forme consonantique יהוה mais sous deux formes ponctuées : יְהֹוָה et יֱהוִה. Deux formes car il existe deux termes de substitution pour le lire et non pas parce que יהוה aurait deux prononciations syllabiques différentes.
Dans le cas particulier du Tétragramme, les Massorètes n'ont pas noté sa prononciation syllabique (certainement perdue à leur époque), mais par quels termes de substitution, Adonaï et Elohim, il fallait le lire.
philippe83 a écrit : ↑12 juin19, 21:37
BenFis soit tu lis le tétragramme et tu le prononces comme il se doit à travers l'écrit pointé, soit alors tu le lis en inventant une écriture et des termes comme 'Dieu, Seigneur' à la place, qui ne correspondent pas à l'écrit: YeHoWaH en générale et qui donnera en français avec le temps non pas Elohim(Dieu) Adonaï(Seigneur) mais JéHoVaH.
La prononciation "comme il se doit" de l'écrit pointé par les Massorètes est Adonaï et Elohim ; la lecture syllabique que vous en faites est doublement erronée : d'une part parce que יְהֹוָה et יֱהוִה ne sont pas censés être lus Yehowah et Yehowih ; d'autre part parce que, s'ils l'étaient, comment expliqueriez-vous cette double prononciation du seul Tétragramme et pourquoi, en ce cas, n'êtes-vous que des Témoins de Jéhovah et pas aussi des Témoins de Jéhovih ? Qui donc est Jéhovih, à vos yeux ?
Ne réponds pas à un homme stupide selon sa sottise, de peur que tu ne deviennes pareil à lui, toi aussi.
Réponds à un homme stupide selon sa sottise, de peur qu’il ne devienne un sage à ses yeux.
(Proverbes 26:4,5, TMN)