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La musique en Islam

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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drif

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Ecrit le 10 janv.08, 03:42

Message par drif »

Abdel_du_Un a écrit :
c'est possible, mais qu'en est-il des différentes zones du cerveaux, suivant différents sons ou mélodies, suivant le volume!

par exemple lorsqu'on laisse des jeunes enfants devant une scène de télé violente certains zones du cerveaux réservés au traumatisme sont anormalement sollicitées.

n'est-il pas envisgeable que certaines musiques puisse instantanément ou en temps différé provoquer un dérèglement du cerveau donc de la personnalité?
Est-ce que les hadiths postés par caïus parlent du volume ou de la mélodie ?

Non, ils disent clairement que les instruments de musiques et ceux qui les utilisent sont des damnés

Alors pourquoi chercher à aller jusqu'a l'encéphalogramme ?

le problème avec les musulmans c'est qu'ils n'arrivent jamais a assumer pleinement leurs textes

il y a deux façons d'assumer ses textes

1- les appliquer à la lettre
2- les adapter a notre temps, ce qui obligatoirement passe par la réforme des textes

dans le cas inverse, c'est le brouillard permanent

CHAHIDA

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Ecrit le 10 janv.08, 03:45

Message par CHAHIDA »

IIuowolus a écrit :Scientiquement, la musique améliore les circulations sanguine du cerveau de 5%, ce qui améliore la vivacité et elle calme.
Dans ces cas là je dirais cela dépend de la musique, si u me mets pendant 10 mn du rap du style, j'ai oublié le nom du group, ils étaient deux, mince comment s'appel t'ils, bref ct un groupe français un black et un blanc d'ailleurs qui n'ont pas toujours fait des heureux..
Et bienc rois moi je dirais plutôt que cela m'énerverait plus qu'autre chose.

CHAHIDA

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Ecrit le 10 janv.08, 03:48

Message par CHAHIDA »

drif a écrit : Est-ce que les hadiths postés par caïus parlent du volume ou de la mélodie ?

Non, ils disent clairement que les instruments de musiques et ceux qui les utilisent sont des damnés

Alors pourquoi chercher à aller jusqu'a l'encéphalogramme ?

le problème avec les musulmans c'est qu'ils n'arrivent jamais a assumer pleinement leurs textes

il y a deux façons d'assumer ses textes

1- les appliquer à la lettre
2- les adapter a notre temps, ce qui obligatoirement passe par la réforme des textes

dans le cas inverse, c'est le brouillard permanent
dRIF? ICI POUR NOUS MUSULMANS COMME tu dis n'est pas le fait d'assumer mais de tres tres bien interpréter, car tu ne dois pas le savoir, il y a dans la sunnah qui autorise certain instruments, et parfois d'en d'autres dires d'autres instruments ne sont pas autorisé, et se ne serait certainement pas nous forumistes, enfin je parle pour ma part qui allons dsicuter de chose, ou il pourrait y avoir des discussions avec les savants, mis a part pour d'autres verset, ou commentaires, ou là je suppose que me freres et soeurs sont assez calés, je le constate chaque jour en venanat sur ce forum....

drif

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Ecrit le 10 janv.08, 04:11

Message par drif »

Ce que tu dis là n'enlève pas le brouillard, au contraire

s'il fallait attendre l'avis des savants a chaque fois que l'ont veut écouter un cd, s'il faut avoir la composition des instruments de musique utilisé sur ce cd comme pour les produits alimentaire....heureusement que c'est sans moi

Abdel_du_Un

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Ecrit le 10 janv.08, 04:55

Message par Abdel_du_Un »

La recherche de la science est une obligation pour tout croyant!
c'est une injonction divine

l'abstact suivant montre qu'une petite quantité de musique suffit a stimuler certaines zones du cerveau

cela est important car un musulaman ne peut pas être un accroc de la musique



La musique et le cerveau,
Larry Roberts, de la McMaster University, mène plusieurs études sur l’effet de la musique sur le cerveau. Vous trouverez ci-dessous certains résultats de ses recherches qui ont été récemment publiés ou qui sont sur le point de l’être.

Auditory Neuroplastic Adaptations in Musicians and Non-musicians

* Sous presse, Plasticity of the Central Auditory System and Processing of Complex Acoustic Signals (http://uemweb.biomed.cas.cz/ibrosat3/)

M. Roberts et son collègue Daniel Bosnyak ont mené une étude visant à déterminer dans quelle mesure la formation acoustique influe sur le cerveau des musiciens et des gens qui ne sont pas musiciens. Les sujets qui ne sont pas musiciens ont appris à déceler de très faibles différences dans la hauteur d’un son (de 200 à 210 Hz, par exemple) au cours de 15 séances de formation. MM. Roberts et Bosnyak ont constaté, à partir d’un électroencéphalogramme, que même après cette courte période de formation, les neurones des régions secondaires du cortex auditif se distinguaient visuellement. Des travaux de recherche entrepris en parallèle par M. Roberts et ses collègues Antoine Shahin et Laurel Trainor ont révélé que ces régions du cerveau sont les mêmes que celles qui se distinguent chez les musiciens professionnels, ce qui laisse à penser que l’apprentissage de la musique, si petit soit-il, peut être avantageux. Les rapports initiaux de ces études sont publiés dans la revue Cerebral Cortex (Bosnyak et autres, sous presse; il est possible de se procurer une prépublication dans le site Web de Cerebral Cortex) et dans le Journal of Neuroscience (Shahin et autres, 2003, 23:5545-5552).


une période particulière où l'apprentissage de la musique est primordiale pour "l'efficacité" du cerveau

NeuroReport, le 26 août 2004

M. Roberts a aussi mené une étude qui consistait à comparer des enfants qui fréquentent une école de musique Suzuki à des enfants qui ne suivent pas de cours de musique. Il a constaté que chez les enfants de quatre ans à la mi-adolescence, les potentiels évoqués auditifs subissaient une période de croissance importante. À cet égard, les élèves des écoles de musique Suzuki atteignaient bien plus rapidement l’état de maturité que les enfants qui ne suivaient pas de cours de musique, et ils étaient habituellement en avance de deux ans sur ces derniers. Cette maturité précoce chez les élèves des écoles Suzuki était propre à l’instrument pratiqué (le piano ou le violon), ce qui laisse à penser que l’expérience acoustique particulière joue un rôle important dans le développement du cortex auditif au début de l’adolescence.








patlek

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Ecrit le 10 janv.08, 05:02

Message par patlek »

drif a écrit :Ce que tu dis là n'enlève pas le brouillard, au contraire

s'il fallait attendre l'avis des savants a chaque fois que l'ont veut écouter un cd, s'il faut avoir la composition des instruments de musique utilisé sur ce cd comme pour les produits alimentaire....heureusement que c'est sans moi
D' autant plus qu' avec les sybthétiseurs, on peut parfaitement reproduire le son d' instruments de musique, sans les utiliser, puisque c' est le synthétiseur qui les imite...

De quoi chambouler le cerveau des "savants" musulmans.

Abdel_du_Un

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Ecrit le 10 janv.08, 05:09

Message par Abdel_du_Un »

dans le texte suivant on peut trouver une des raisons qui justifie l'interdiction plus ou moins prononcée de la musique en islam:

c'est une piste, elle inciterait à privilégier cerains circuits du cerveaux, lié au plaisir:éloignerait donc de l'illumination, en rapprochant de l'animalité:


Les plaisirs de Xanadu

Bien que les lésions soupçonnées chez les personnes amusicales puissent être trop infimes pour être décelées à l'aide des techniques d'imagerie scientifique actuelles, d'autres études d'imagerie, comme celles qui sont menées à Montréal, ont permis des découvertes spectaculaires au sujet de la réaction affective à la musique.

L'une de ces études, menée par des chercheurs de l'Université McGill, a montré pour la première fois que la musique active elle aussi dans le cerveau les centres de récompense ou de plaisir qui sont associés à la nourriture ou au sexe.

L'étude est révélatrice, car elle laisse entendre que la musique est aussi importante pour nous que les stimuli reliés à la survie biologique. « Bien que nous puissions en théorie vivre et nous reproduire sans la capacité d'apprécier la musique, celle-ci semble importante pour ce qui est de notre bonheur et de notre bien-être », conclut Anne Blood, coauteure de l'étude et qui travaille maintenant au Massachusetts General Hospital.

L'étude a établi que seule la musique suffisamment belle pour susciter fois après fois l'euphorie et les frissons activait les centres ou voies de récompense communément appelés centres du plaisir du cerveau.

Ces centres de récompense font partie d'un système fort complexe qui comprend des constellations de cellules organisées en districts fonctionnels. Ce système est responsable des plaisirs naturels associés au goût, à la sexualité et à la chaleur, par exemple. De telles récompenses naturelles mènent à un renforcement ou à la répétition du comportement.

Bien que toutes les expériences agréables semblent se déverser dans une même voie de récompense, le système est en mesure de faire des distinctions et il ne réagit pas de façon identique à tous les stimuli. Il se peut que le système puisse également distinguer divers types de musique, ce qui expliquerait pourquoi les plaisirs de la musique ne sont pas tous égaux, que ce soit chez une même personne ou entre les personnes.

drif

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Ecrit le 10 janv.08, 05:40

Message par drif »

patlek a écrit :D' autant plus qu' avec les sybthétiseurs, on peut parfaitement reproduire le son d' instruments de musique, sans les utiliser, puisque c' est le synthétiseur qui les imite...

De quoi chambouler le cerveau des "savants" musulmans.
Une chose est sûre, c'est que la musique et les instruments de musique ont toujours existé sur les terres de l'islam mais on ne sait toujours pas si c'est une autorisation tacite ou un manque de volonté de faire appliquer une interdiction

drif

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Ecrit le 10 janv.08, 05:47

Message par drif »

Ah ! j'oubliais
C'est toujours dans le sujet


http://www.dailymotion.com/relevance/se ... ond_family

Pour un enfant, C'est mieux que la playstation non ?

Abdel_du_Un

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Ecrit le 10 janv.08, 06:14

Message par Abdel_du_Un »

drif a écrit :Ah ! j'oubliais
C'est toujours dans le sujet


http://www.dailymotion.com/relevance/se ... ond_family

Pour un enfant, C'est mieux que la playstation non ?
En théorie, oui!

l'utilisation de la musique devraient accélérer l'écoute d'un enfant!

mais une utilisation trop prolongée aura-elle un effet bénéfique à long terme et au-delà de l'adolescence? Ce n'est pas aussi sûr que cela en a l'air!


La vie sans musique

Par exemple, certains des circuits du cerveau intervenant dans la perception de la musique semblent être séparés des circuits qui traitent le langage et d'autres sons dans l'environnement, comme l'ont montré des études menées chez des personnes souffrant d'amusie, une forme grave de surdité tonale. Les personnes « amusicales » sont incapables de percevoir des différences de hauteur tonale dans la musique et peuvent par conséquent être incapables de chanter dans le ton, de danser sur de la musique ou de mémoriser une mélodie. Étonnamment, ces personnes possèdent par ailleurs des capacités cognitives parfaitement normales et leurs capacités auditives et langagières sont intactes.

Ces études indiquent également que l'on doit d'abord percevoir la musique normalement avant de pouvoir en jouir. Une personne amusicale étudiée par Isabelle Peretz, détentrice d'un doctorat, une psychologue à l'Université de Montréal, ne pouvait déceler des variations de tonalité dans la musique inférieures à deux demi-tons et a déclaré que la musique sonnait comme du bruit et, en fait, l'indisposait.

Dans une autre étude, la même auteure signalait que les personnes amusicales étaient incapables de distinguer les fausses notes et les dissonances. La plupart d'entre elles disaient aussi ne pas aimer la musique. Certaines la trouvaient si déplaisante qu'ils cherchaient à l'éviter complètement.

De toute évidence, un problème fonctionnel dans le cerveau est à l'origine de l'amusie. Toutefois, les études par imagerie du cerveau chez les personnes amusicales n'ont pu encore révéler clairement les différences anatomiques qui seraient en cause.

drif

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Ecrit le 10 janv.08, 06:25

Message par drif »

En théorie et en pratique puisque nous n'avons pas observé d'hécatombe chez les musiciens et dans asiles, il n y a pas que des musiciens

Ceci dit, moi cela ne me dérange pas que l'islam interdit la musique puisque je ne suis pas musulman..Grâce à Dieu

A+

l'espoir

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Ecrit le 10 janv.08, 06:37

Message par l'espoir »

Glorry a écrit : En fait, celle-là il y a le nom de mohammed dans la partie en arabe et j'aime pas la fin...Allah send your peace and blessings on divine prophet and his family and his companions and the ones whoe follow him...car je me dis..et les autres personnes??

Sinon, pour le reste, toujours une voix magnifique, beau bonhomme, sa prière-chanson est belle, la musique est belle...
j'aime bien le mélange des langues (arabe-anglais)
C'est toujours tout plein d'émotions dans les chansons pour les mamans! :D

Oui il chante très bien....mais pour la chanson...c'est un hommage complet à mohammed celle-là...alors désolé j'aime pas, car ce qu'il chante...genre l'enseignant de bontés, sa compasion, sa miséricorde, ses enseignements de justice, d'amour comme un père à son enfant...etc..ça me bloque, car pour moi c'est Jésus..

Au fait, L'Espoir, Sami Yusuf, a-t-il écrit une chason de ce genre pour Jésus?
certe pour toi c'est Jesus, d'ou t'es Chrétienne, pour nous c'est Mohamed saws.

mais au moin il y a un point commun entre nous, c'est bien Le Seigneur :)

pour Sami, non.

nous croyons en tous les prophètes sans faire de difference oui, n'empèche que celui que nous suivions, celui qui nous a montré le chemain de Dieu, notre professeur de fois c'est bien Mohamed saws.

c'est notre prophète, les autres etaient des prophètes aussi mais ils n'ont pas été envoyé pour nous.
25.63. Les serviteurs du Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur la terre, qui lorsque les ignorants s'adressent à eux disent "paix"
Hadith: «Crains Dieu où que tu sois, fais suivre la mauvaise action par la bonne et use d’un bon comportement envers les gens»

Abdel_du_Un

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Ecrit le 10 janv.08, 06:59

Message par Abdel_du_Un »

drif a écrit :En théorie et en pratique puisque nous n'avons pas observé d'hécatombe chez les musiciens et dans asiles, il n y a pas que des musiciens

Ceci dit, moi cela ne me dérange pas que l'islam interdit la musique puisque je ne suis pas musulman..Grâce à Dieu

A+
Je suis persuadé que la musique peut être nocive: tout est une questiopn de dosage



Les neurotransmetteurs portent la musique et son plaisir

Des études scientifiques ont cerné ces centres de plaisir en utilisant des substances chimiques psychiquement actives et des stimulations électriques. Elles ont révélé que les voies nerveuses requièrent un neurotransmetteur appelé dopamine. L'action de la dopamine semble essentielle dans la médiation des réponses que nous percevons comme gratifiantes et elle joue probablement un rôle clé dans la production de sensations d'euphorie. Ainsi, une expérience musicale agréable a probablement une base chimique dans la molécule de dopamine.

La distinction entre les sons musicaux s'effectue dans une région du cerveau d'évolution récente, le cortex auditif, responsable de l'intégration d'un morceau et de notre réaction à la musique et où se décide si le morceau est inspirant ou non. Toutefois, l'information musicale est traitée dans d'autres parties du cerveau avant de se rendre au cortex auditif. Des régions du cerveau relativement primitives qui règlent la motricité et la mémoire peuvent également contribuer à notre réaction affective à la musique. Après diverses consultations, le cerveau prend une décision qui nous mène à danser, claquer des doigts, faire une grimace ou sourire. Assez curieusement, les recherches ont montré que pendant que nous écoutons de la musique, les centres moteurs du cerveau sont activés même si nous ne bougeons pas.



Parallèlement


Un tout petit noyau au centre du cerveau contrôle nos comportements moteurs et affectifs



Un tout petit noyau au centre du cerveau contrôle nos comportements affectifs et moteurs Inserm, Eric Bardinet, Jérôme Yelnik et Luc Mallet
Une équipe de chercheurs de l’Inserm dirigée par Luc Mallet et Jérôme Yelnik, en collaboration avec le Service hospitalier Frédéric Joliot du CEA*, vient de démontrer que les noyaux subthalamiques du cerveau, bien que de très petites tailles, traitent de façon intégrée, des informations de nature différente : motrices, cognitives, et émotionnelles.

Une hypothèse nouvelle du fonctionnement complexe de cette zone, pas plus grosse qu’un haricot, a pu être proposée grâce à l’observation en imagerie de deux patients souffrant de la maladie de Parkinson et traités par une technique de neurochirurgie. Ces travaux sont publiés cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.



La Stimulation Cérébrale Profonde est une technique neurochirurgicale qui consiste à implanter deux électrodes dans deux noyaux situés dans la profondeur du cerveau, les noyaux subthalamiques, et à les relier à un stimulateur qui délivre un courant électrique continu. La stimulation électrique court-circuite les séquences de signaux électriques anormaux émis par le cerveau et responsables de la maladie de Parkinson. Cette intervention permet de faire disparaître les symptômes de la maladie : perte de l’initiation motrice (akinésie), rigidité excessive des muscles (hypertonie) et tremblement.



Certains patients présentent lors de la stimulation une modification majeure, réversible et reproductible de leur état psychique appelé « hypomanie ». L’hypomanie consiste en une exagération de l’état psychique normal du sujet qui devient hyperactif, insomniaque, éventuellement plus irritable.

C’est à partir de l’observation de ces symptômes que les chercheurs de l’Inserm ont suggéré que ces noyaux avaient un rôle plus important que celui qui lui était jusqu’alors attribué (traitement des informations motrices).

Pour que le mécanisme de cette modification psychique puisse être analysé en détail, deux patients ont accepté d’être soumis à un scanner du cerveau pendant l’activation du seul contact de l’électrode déclenchant cet état (l’électrode en comporte quatre distants de 2 mm). Les régions du cerveau activées ou inhibées dans l’état d’hypomanie ont ainsi été mises en évidence.


Imagerie fonctionnelle en PETscan des régions du cerveau activées (en rouge) ou désactivées (en vert) lors de la stimulation électrique déclenchant l’hypomanie.
La partie inférieure montre les électrodes de stimulation implantées dans les noyaux subthalamiques situés dans la profondeur du cerveau. Les parties motrices, cognitive et émotionnelles des noyaux sont représentées respectivement en vert, violet et jaune. Le noyau subthalamique est agrandi pour montrer le contact rouge qui déclenche l’hypomanie et le contact jaune qui améliore les symptômes moteurs.
© Inserm, Eric Bardinet, Jérôme Yelnik et Luc Mallet


Puis les chercheurs, sur la base des connaissances qu’ils ont de l’organisation du noyau subthalamique, ont démontré comment ce noyau, bien que de très petite taille (10 x 6 x 3 mm), peut recevoir et traiter des informations de nature différente : des informations motrices (ce qui explique l’efficacité de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement des signes moteurs de la maladie de Parkinson), des informations cognitives, c’est à dire le contenu sémantique, social et intellectuel de nos comportements, et des informations émotionnelles qui colorent invariablement en plus ou en moins chacun de nos comportements.

La très petite taille du noyau subthalamique et le très peu d’espace existant entre les quatre contacts de l’électrode démontrent que cette zone du cerveau associe très finement les trois aspects de nos comportements pour aboutir à un comportement parfaitement adapté du point de vue moteur, social et affectif. Lorsqu’on agit sur ce noyau et selon la localisation exacte de l’électrode, on modifie l’une ou l’autre des informations qu’il traite et ainsi l’un ou l’autre des aspects, moteur, social ou affectif, de notre comportement.

Cette découverte majeure permet en premier lieu de mieux comprendre comment notre cerveau participe à l’élaboration et à l’exécution de nos comportements et démontre en particulier le rôle crucial que joue le noyau subthalamique dans ce domaine. Elle propose ainsi un cadre explicatif aux modifications comportementales et émotionnelles parfois observées lors de l’utilisation de cette technique chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Elle devrait aussi permettre de mieux maîtriser les effets de la Stimulation Cérébrale Profonde. Si l’hypothèse de ce mode de fonctionnement du noyau subthalamique se confirme, elle pourrait servir de base à une meilleure définition anatomique de la région cérébrale visée, et avec toute la prudence requise, proposer ce traitement pour certains types de troubles du comportement.




“Stimulation of subterritories of the subthalamic nucleus reveals its role in the integration of the emotional and motor aspects of behavior”
Luc Mallet*†‡, Michael Schupbach†, Karim N_Diaye§, Philippe Remy¶, Eric Bardinet§, Virginie Czernecki_,Marie-Laure Welter†, Antoine Pelissolo**, Merle Ruberg††, Yves Agid†,††, and Jérôme Yelnik††

Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale AVENIR Group–Institut Fédératif de Recherche 70, Behavior, Emotion, and Basal Ganglia, Centre Hospitalier Universitaire Pitie´ -Salpétrière Paris, France;
†Centre d’Investigation Clinique, Salpétrière Hospital, 47 Boulevarde de L’Hôpital, 75013 Paris, France;
§Laboratoire de Neurosciences Cognitive & Imagerie Cérébrale, Centre National de la Recherche Scientifique–Unité Propre de Recherche 640-LENA, 47 Boulevarde de L’hôpital, 75651 Paris Cedex 13, France;
¶Unité de Recherche Associée, Centre National de la Recherche Scientifique-Commissariat à l’énergie atomique 2210, Orsay et Département de Neurosciences, Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor et Faculté de Médecine Paris 12,
Créteil, and _Neuro-Anatomie Fonctionnelle du Comportement et de Ses Troubles, Institut National de la Sante´ et de la Recherche Médicale-U610,Paris, France;
**Service de Psychiatrie, Assistance Publique–Hôpitaux de Paris, Groupe Pitié -Salpêtrière, Paris, France; ††Neurologie et thérapeutique Expérimentale, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale-U679, Université´ Pierre et Marie Curie–Paris 6, Institut Fédératif de Recherche de Neurosciences Unité Mixte de Recherche S679, F-75013 Paris, France

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Abdel_du_Un

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Ecrit le 14 janv.08, 00:23

Message par Abdel_du_Un »

drif a écrit :En théorie et en pratique puisque nous n'avons pas observé d'hécatombe chez les musiciens et dans asiles, il n y a pas que des musiciens

Ceci dit, moi cela ne me dérange pas que l'islam interdit la musique puisque je ne suis pas musulman..Grâce à Dieu

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http://www.megapsy.com/Mental/pages/023.htm
Artistes - Hommes politiques
De semblables constatations sont à faire quand on parle de l'aliénation mentale chez les artistes et les hommes politiques. Il semble bien - mais une certitude entière n'existe pas sur ce sujet et le fait de soigner davantage la folie n'implique pas nécessairement sa plus grande fréquence - que la psychopathie soit fonction du degré de civilisation, comme si le cerveau humain était d'autant plus vulnérable qu'il est plus évolué.
Il n'est pas étonnant alors de trouver que les paysans produisent, d'après la statistique ancienne de Parchappe, six fois moins d'aliénés que les professions libérales, et dans celles-ci les artistes sept fois plus que les fonctionnaires. La statistique de Socquet, portant sur une folie particulière, celle du suicide, donne des résultats analogues : les professions libérales y montrent un pourcentage quatre fois plus élevé que les agriculteurs. La profession est alors non la cause de la folie, mais le miroir des causes de la folie; la même sensibilité nerveuse qui permet à l'artiste de manifester ses dons peut amener chez lui des troubles mentaux.

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