aleph a écrit :Déjà on voit que le bien peut être fait. le bien est donc le résultat d’une action, ou d’un événement.
...] le bien est [donc] une conséquence. il participe à la satisfaction d’un ensemble de nécessités ou besoins exprimés ou non.
...] une réponse objective à un impératif vital exprimé par l’individu en question.
...] le bien est le résultat de toute action conduisant à un des résultats suivants :
- Satisfaire un besoin existentiel.
- Atténuer ou faire disparaître une souffrance physique ou morale.
Bien vu.
aleph a écrit :Quand on veut englober un grand ensemble d’entité, ces définitions ne fonctionnent plus.
En effet ces définitions ne "fonctionnent" plus, car ce que tu définissais comme ce qui fait le bien des uns va dans les cas que tu cites à l'opposé de ce qui fait le bien des autres. Comme la satisfaction du besoin de manger chez la lionne relativement à la souffrance subie et à la mort de la gazelle attrapée et tuée.
Ce qui m'amène à te poser ces questions :
N'est-ce donc pas que ces définitions ne sont pas de bonnes définitions du bien ? Et est-ce valable pour toute définition du bien ?
aleph a écrit :Et donc finalement, faute de définition globale, le bien et le mal sont définis par rapport à un ensemble de valeurs dictées soit par une morale religieuse, une morale éthique ou une morale coutumière. Chacun de ces cadres définit des règles ou des lois qui tentent de définir les contours non pas du bien mais du mal.
Faute de définition globale... On verra...
aleph a écrit :Le bien se trouve ainsi délimité d’un côté . ainsi un individu qui se conforme à l’ensemble des lois ayant cours dans son milieu est juste un être neutre dans le sens où il n’occasionne de tort à personne. pour être quelqu’un de « bien », il doit en plus de se conformer à la loi, entreprendre un ensemble d’actions dont les conséquences engendrent des bénéfices notables pour les destinataires.
Peut être qu'il faut donc, si l'on cherche une définition globale du bien, tout simplement considérer un bénéfice global ?
aleph a écrit :...] et ce dans les limites des lois en vigueur dans le système de valeurs considéré.
Et pourtant… le bien n’est pas défini pour autant
Finalement quand on y réfléchit et que l’on considère l’ensemble de ce qui précède, on se rend compte que le bien est d’une certaine façon un don d’une partie de soi.
C’est ce que je retiendrais : le bien = don d’une partie de soi. Libre à celui pour qui le don est adressé de l’accepter ou de le refuser.
Don de soi, participation du soi...
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indian a écrit :"Ma définition du bien est : Conséquence, effet et résultat bénéfique permettant d’améliorer la progression des relations, de la conaissance et de la reconnaissance entre des humains ou les autres regnes présents dans l’univers."
Par bénéfique j'entend ... qui est accepté, acceptable, désiré par l'autre et qui lui permet de savoir un peu plus.
Par progression, j'entend aussi amélioration, accroissement de la connaissance.
C'est bien mieux indian ! Sauf que "amélioration" tu définis comment ? Peut-on comprendre de quoi il s'agit sans une idée du bien ? Le serpent se mort la queue..
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malikveron. a écrit :Le bien c'est l'inverse du mal et le mal c'est l'inverse du bien.
Cela ne définit précisément ni le bien ni le mal.
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hugo14 a écrit :Ma définition aujourd'hui : le bien c'est l'action qui n'engendre aucun effet néfaste (de son point de vue) volontaire pour soi et sont prochain.
J'm'interroge a écrit :Pareil, tu ne définis pas..
En gros ce que tu dis ici c'est que : le bien c'est l'action qui n'engendre aucun effet qui n'est pas bon, c'est-à-dire conforme à ce qui est bien (de son point de vue )...
hugo14 a écrit :Du tout. "Qui n'engendre aucun effet néfaste du point du vue de celui qui commet l'action". Cela change beaucoup de choses... Car le bien n'est alors pas défini en tant que tel mais par défaut. Ce qui n'est pas, je le reconnais, une définition objective.
Pour définir correctement par défaut comme tu dis, il te reste donc encore à définir "néfaste".
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J'm'interroge a écrit :Tu ne définis pas non plus...
Dire que le bien "s'oppose au mal" ne nous avance pas plus si l'on ne sait pas précisément ce qu'est le mal. Vas-tu nous dire que le mal c'est se qui s'oppose au bien ? Définir un mot par son contraire ne vaut que si le contraire est défini clairement, ce qui n'est pas le cas non plus.
Ikarus a écrit :Si, j'ai très bien défini dès la première phrase. Si après, t'as uniquement bloqué sur la seconde, qui ne fait que mettre en opposition la notion de bien et de mal, c'est pas mon problème.
Tu as écrit au début : "Terme subjectif, variable à travers chaque personne et au travers du temps." ---------> C'est une définition du bien ça ?
Ton problème ce n'est pas d'être très sérieux je vois.
Ikarus a écrit :Et oui, le plus important dans ma définition, c'est bien le fait que la notion de "bien" est totalement subjective. A partir de ce moment, on peut y casé tout et n'importe quoi.
Et c'est bien le problème, tu ne définis pas ce qu'est le bien, même pour toi.
Ikarus a écrit :Et ce que tu dis être du blabla HS, ce n'est rien d'autre que des exemples de ce que je dis. Un participant a défini le mal, et j'ai usé de son livre sacré (qui est donc forcément et uniquement bien à ses yeux) pour mettre en évidence un mal. Un mal subjectif donc.
Le présent sujet n'est pas de montrer en quoi les définitions du bien et du mal que donne un livre sacrée sont mauvaises et subjectives, le présent sujet c'est :
"Donnez ici votre définition du BIEN."
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pat4545 a écrit :Le bien est défini par Dieu et révélé, entre autre, par les prophètes de Dieu dans les Écritures.
Pour un chrétien, j'ajouterai que le Bien n'est que Dieu Lui-même.
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HS.
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indian a écrit :Ca me fait bien du sens...
Ca me fait penser un peu à une direction... un sens... un but...
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HS.
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Ikarus a écrit :Donc, l'esclavage, c'est bien. Et tuer un fils indigne qui conteste son père aussi. C'est cool la bible!

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HS.
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Hayden a écrit :Le bien, c'est laisser s'exprimer tous ce qui tend à promouvoir la vie. Le bien, c'est aussi tout ce qui rend agréable la vie sans pour autant la détruire...
Merci pour cette très belle définition.
Je me la note.
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indian a écrit :Il fut une époque, celle de la Bible, ou l'esclavage était coutume, us et mœurs.
Il y a avait une manière de bien considérer ceux à son service.
Quand à l'histoire de tuer son fils indigne... c'est un récit pour comprendre, la miséricorde et l'amour inconditionnelle.
C'est vrai que ca peut être cool la Bible quand on ne présumme pas.
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HS.
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ultrafiltre2 a écrit :en fait j'ai l'impression que Indian n'en a rien a foutre de ce que tu lui dit JMI
il trolle est multiplie ses délires à la vitesse de 30 messages par jour
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HS.
Mais tu as raison, il commence vraiment à me sortir par les oreilles cet ânedian !!
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la mante religieuse a écrit :Le bien consiste d'abord à accepter Dieu dans notre vie.
Donne ta définition de Dieu s'il te plait.
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malikveron à copié-collé :
Larousse a écrit :Ce que prescrit une règle morale, par opposition à ce qu'elle condamne ; conduite conforme à cette prescription : Distinguer le bien et le mal.
Définition indigente... Ceci ne permet nullement de comprendre ce qu'est le bien.
Larousse a écrit :Philosophie:
Pour Platon, objectif suprême vers lequel se dirige le sage et à l'égard duquel les autres objectifs
sont subordonnés ;
pour saint Paul, acte de la charité qui ne peut se réaliser sans la grâce de Dieu ;
pour Kant, but final théorique imposé par la loi morale, que tout homme possède « au fond de son cœur ».
"Pour Platon"... As-tu lu Platon ? Car il en donne lui-même des définitions bien plus précises.
Même remarque pour Kant...
Dit comme ça la définition de Paul est incompréhensible, donc ça ne vaut rien.
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indian --------->
HS.
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la mante religieuse a écrit :Avant tout Dieu est amour.
Avant tout mais pas seulement....
Revenons à la définition du bien s'il vous-plait, en évitant de le définir avec des mots creux et ou qui ne font sens que pour soi.
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medico a écrit :un homme doit aimer le bien et être juste. Un ami du bien aime ce qui est bien aux yeux de Jéhovah, agit avec bienveillance, aide ses semblables et se montre reconnaissant pour le bien que font les autres (Luc 6:35; voir Actes 9:36, 39; 1 Timothée 5:9, 10)
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HS.
(Tu ne définis pas.)
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HS.
(Attention, si tu continues comme ça je vais devoir te botter les fesses en publique !)
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HS.
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vic a écrit :Bonjour Indian .
Nouveau pseudo ?
[...]

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HS.
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indian a écrit :Non ce n'est pas moi, désolé.
Q'uest-ce qui ferait dire que cw serait moi? me suis-je déjà caché de quoi que soit, derriere quoi que ce soit?
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HS.
Attention, si tu continues comme ça je vais devoir te botter les fesses en publique !
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Absenthéiste a écrit :Bonjour à tous !
La plupart d'entre nous s'accorderont à dire que le "bien" et le "mal" ne sont que des lectures du réel. Une interprétation, un jugement, une qualification qui, à défaut d'être totalement "arbitraire", est incontestablement "construite". Le "bien" et le "mal", comme tout autre concept, n'existent que part l’intermédiaire d'esprits conscients capables d'en éprouver la substance.
Je recherche une définition du Bien donc oui, je m'intéresse au concept et non à la notion subjective.
Non, un concept n'existe pas nécessairement que par l'esprit. Un concept n'existe en réalité qu'en et par un langage cohérent.
Et non, un concept n'a absolument rien de substantiel.
Absenthéiste a écrit :Le "bien" et le "mal" ne sont que des projections de l'esprit, tout comme les couleurs.
Les couleurs en tant que perceptions sont mentales mais ne sont pas des projections, ni des représentations. Et elles ne sont subjectives qu'en tant que réalités mentales.
Absenthéiste a écrit :Et oui, notre cerveau interprète les différentes longueurs d'ondes de la lumière comme autant de nuances colorées, mais les couleurs ne sont pas tant le réel qu'une lecture du réel. D'autres "sens" traduisent différemment les données "sensibles" que nous percevons !
Oui, ce sont des perceptions et comme toute perception est mentale, elles sont donc subjectives.
Absenthéiste a écrit :"C’est dans l’obscurité de notre crâne qu’émergent les couleurs de notre monde" Jean-Claude Ameisen
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Absenthéiste a écrit :Un philosophe dont le nom m'échappe s'est essayé à définir le "bien" et le "mal" de la façon la plus objective qui soit. Il en est arrivé à la conclusion que le bien est: ce qui "favorise" la vie, et le mal, ce qui nuit à la vie. C'est minimaliste, voir même contestable si on cherche la petite bête, mais j'aime assez l'idée.
Amicalement,
Moi aussi, d'ailleurs j'en arrive à la même conclusion. Mais je donnerai ma définition à la fin. Elle est un peu plus complète.
Et ce qui est bien avec ta définition c'est qu'elle est concise et simple justement.
Je la note ! ------->
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indian a écrit :Quant pour moi la vie signifie ''progresser''... je me dois d'être plutot d'accord...

Je sais, mais relis plus haut... et ce que je te répondais . Tu définissais "progresser ainsi : "Par progression, j'entend aussi amélioration, accroissement de la connaissance." C'est Le serpent se mort la queue.. Il faut définir "amélioration", car comment comprendre de quoi il s'agit sans une idée du bien ?
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vic a écrit :Pour moi le bien est une valeur relative à autre chose , il est relative au mal .
Ainsi le bien et le mal sont co-dépendants, ils n'ont pas d'en soi véritable .
Le bien et le mal ne peuvent pas gagner ou perdre puisqu'ils sont co-dépendants en essence .
- "Rien n'a d'en soi qui lui soit propre isolé de l'en soi d'illusoires 'autres choses'. L'en soi d'une chose est l'en soi de toutes les choses."
Petit rappel :
3 sortes de vérités (et donc d’erreurs) : --------> les objectives, les subjectives et les conceptuelles.
Cela dit tu es --------->
HS.
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Il y a encore quelques messages mais je fatigue... Et entre nous, ce n'est pas bien grave car ce n'est que du : --------->
HS.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !