septour a écrit :dans quel donjon vis tu,lumine?le bien comme le mal sont de trop vagues notions pour etre entierement comprises,assimilées.
savais tu que le fait de prendre une contenant de café au meilleur prix sur la tablette d'un supermarché pouvait etre un acte mauvais? que tu declancherais la torture ou méme la mort d'étres humains?
le contenant que tu as pris devra etre remplacé et fera l'objet d'une commande chez le grossiste,qui lui méme commandera chez le producteur et ce dernier qq part dans le tiers monde pour remplir la commande tjrs au meilleur prix forcera des travailleurs/esclaves a accepter des salaires de misére et des heures interminables sous la férule de contremaitres qui n'hesiteront pas a frapper a mort!!!cette tragédie se repete chaque jour qq part dans le monde pour qq grains de café.
tu vois qu'un geste anodin peut se traduire par un mal ,comment choisir sans faire possiblement le mal ?sors de ta tour lumine!!
Là tu me parles de deux choses différentes que tu sembles confondre.
En premier lieu, tu parles de la subtilité de la notion même de Bien ou de Mal.
En deuxième lieu, tu parles de la complexité des conséquences morales de chaque acte que nous posons.
En fait, lorsque tu parles du deuxième point, il ne paraît pas du tout dans ton langage que la notion de bien et de mal soit peu évidente pour toi. Au contraire, elle te semble très évidente: un bien apparent (acheter le meilleur café) peut se traduire par un mal (l'exploitation des travailleurs). Où est le flou au plan notionnel là-dedans? Tu n'est certainement pas en train de nier le Bien et le Mal mais plutôt de dire que rares sont les actes purement bons ou purement mauvais.
En ce qui nous concerne, devant Dieu, nous sommes bien entendus responsables quant à
l'objet de nos choix en tant qu'ils sont bons ou mauvais (ou plus ou moins bons ou plus ou moins mauvais, comme tu l'as fait remarquer), mais la moralité tient également compte, si tu as lu mon post précédent, de l'
intention et des
circonstances.
Tout cela peut paraître bien compliqué, mais Dieu nous a donné la conscience qui épargne en bonne partie à notre raison le lourd travail de juger de la moralité de nos actions. En général nous sommes conscients de pécher ou de faire bien. En général devant un choix nous sommes conscients du meilleur à prendre. Il n'est pas question de renoncer à choisir, ou de choisir n'importe quoi; il faut continuer l'exercice de la liberté selon la connaissance, et selon la connaissance morale.