Références souhaitées également

Tan a écrit : Je suis comme Mr. Jourdain alors : je fais de la « philosophie sceptique » sans le savoir.
Tout dépend : inévitable pour quoi faire ? Pour rechercher la vérité (ou un aspect de la vérité), ou pour trouver une forme de satisfaction intellectuelle dans l’agilité du maniement conceptuel ?
Je ne sais pas ce que veut dire « L"A. », je ne comprends pas cette phrase. Par contre, je sais qu’aucune proposition n’est absolument vraie, car toute pensée enferme le réel, elle le limite. Une proposition n’est rien d’autre qu’une pensée, ou un ensemble de pensées, de concepts. Or les concepts que nous utilisons DECRIVENT le réel ; ils ne SONT pas le réel.
Pour résumer, je pense qu’à la question : « A qui revient la charge de la preuve », il n’y a pas de réponse. Ou plutôt, il y a autant de réponses que l’on veut, ce qui revient à peu près au même d’après moi.
En posant une telle question, qu’espères-tu ? Espères-tu réellement trouver une réponse « vraie » ?
« La vérité, c’est que c’est aux croyants d’apporter la preuve de ce qu’ils avancent. »
« La vérité, c’est que c’est aux athées d’apporter la preuve de ce qu’ils avancent. »
Il n’y a pas de vérité là-dedans, il n’y a que des points de vue très relatifs. Alors, où va-t-on avec une telle question ?
J’imagine que si quelqu’un avait une preuve irréfutable de l’existence ou de la non-existence de « Dieu », il ne se serait pas privé d’en faire part au reste de l’humanité. Fera la preuve celui qui y parviendra en premier, tout bêtement. Il n’y a pas à décider de « qui doit » et « qui ne doit pas ».
Etant donné que le débat se poursuit depuis plus de 2000 ans, j’en conclus que 2000 ans de philosophie et de sciences s’avèrent insuffisants à trancher. Combien faudra-t-il encore d’années pour démontrer que « Dieu » existe ou n’existe pas ? 3000 ans ? 10 000 ans ?
Ne ressens pas tu là une grande futilité à vouloir démontrer l’indémontrable ?
Et si par hasard ce que vous nommez « Dieu » n’était pas conceptualisable, comment fait-on ? Comment fais-tu pour conceptualiser ce qui est sans forme ?
Le silence recouvre une réalité, pas le zéro. Le zéro n’est qu’un concept. En fait, le concept « silence » est une forme mentale effectivement, mais le silence, lui, n’a pas de forme, à moins que tu ne lui en connaisses une.Tymophil a écrit : Je ne comprends plus... Le zéro a une forme, car c'est un concept, mais pas le silence. Pourquoi ce traitement de faveur ? Le silence n'est-il pas un concept ? Pourquoi n'a-t-il pas de forme de ce seul fait comme zéro ?
L’existence renvoie au monde physique et seulement au monde physique ; l’existence nécessite d’être distinguable, c’est donc le propre des formes.Tymophil a écrit :Donc dieu n'existe pas, il se contente d'être, sans exister, ce qui ne l'empêche nullement d'être.
Pourriez-vous juste nous indiquer la distinction entre être et exister…
L’espace est réel, ça oui. Mais imaginez-vous tel un point de conscience dans l’espace vide, sans absolument aucun objet (c’est une expérience de pensée bien-sûr). Comment pouvez-vous imaginer la notion de distance ou de déplacement dans ces conditions ?Tymophil a écrit :On peut voir l'espace, on peut le conceptualiser, on peut le mesurer. Il est aussi réel que n'importe quelle autre expérience.
Je ne vois pas vraiment à quoi vous faites référence, mais il est vrai que rien ne pourrait exister sans l’espace, et pourtant l’espace n’est rien.Tymophil a écrit :Quand nous mangeons, quand nous souffrons, nous faisons des expériences qui font intervenir la notion d'espace.
C’est normal, c’est un parfait imbécile, comme Jean Staune.Tymophil a écrit :Si votre maître spirituel réduit la notion d'espace au noir du ciel nocturne, il est mal avisé d'en tirer la conclusion que le noir représente un rien. Il semble bien que le vide a une masse, et pas du tout négligeable de surcroît. S'il ne voit rien, c'est qu'il est dénué de toute culture et de toute imagination.
Premièrement, à l’inverse de votre délicate habitude, je ne qualifie pas les hypothèses avec lesquelles je ne suis pas d’accord de « risibles », d’ « absurdes », de « grotesques », de « pitoyables » etc. Je vous laisse avec plaisir ces élégants procédés.Tymophil a écrit : Et vous trouvez que la théorie des biologistes sur la conscience comme résultat d'interactions complexes à l'intérieur du cerveau est risible ? Relisez votre phrase.
Avoir une affinité avec l’espace (ce qui est une façon de parler) signifie dans ce contexte que l’espace, le vide, est notre nature, et que nous le reconnaissons comme tel lorsque nous commençons une démarche intérieure méditative.Tymophil a écrit :Que signifie avoir une affinité avec l'espace ? Le vide mental est impossible (comme je vous l'ai déjà indiqué, un vide mental empêcherait celui qui en serait victime de sortir de cet état)
L’espace est l’équivalent extérieur de la conscience, de même que les objets dans le monde sont l’équivalent extérieur des pensées, qui sont les « objets » intérieurs, les formes mentales.Tymophil a écrit : Ce n'est ni simple, ni profond. C'est une phrase qui n'a simplement aucun sens. Vous accolez des mots fortement polysémiques, sortis de lexiques qui ne se recouvrent pas complètement. Comme souvent avec les croyants, on nous sert comme profondes des pensées que sont des patchworks qui n'ont aucun sens, mais une forte puissance d'évocation, grâce d'ailleurs à leur manque de sens.
Je vous propose de démontez votre petite machine.
Regardons exactement ce que vous avez écrit : Quand vous êtes conscient de l’espace, vous n’êtes pas vraiment conscient de quoi que ce soit sauf de la conscience elle-même.
Cela signifie que l'espace est exactement identifiable à la conscience elle-même. En effet, quand je suis conscient de l'espace, je suis conscient de l'espace (tautologie). Mais vous indiquez que cela est strictement identique à être conscient de la conscience elle-même. En effet, je suis alors conscient de la conscience elle-même et de rien d'autre. Donc, l'objet de ma conscience est l'espace, qui est parfaitement identique à la conscience elle-même.
Je ne sais pas ce que vous vouliez dire, mais si l'on cherche précisément la signification de votre phrase, on ne peut aboutir qu'à cette conclusion.
L’espace intérieur de la conscience, c’est la conscience. C’est une image. Comment pouvez-vous envisager la moindre pensée, la moindre perception, sans conscience pour percevoir ? De même que l’espace permet aux objets d’exister, la conscience permet aux pensées d’exister, ainsi qu’à toutes nos expériences, toutes nos émotions, toutes nos sensations.Tymophil a écrit :Puis, vous ajoutez : de l’espace intérieur de la conscience. La phrase devient un peu lourde et laisse, malheureusement, place à l'interprétation. La plus probable est que la conscience est identique à l'espace intérieur de la conscience. Ce qui paraît assez peu probable à première vue, mais il faudrait savoir de quoi vous parlez effectivement...
Pourriez-vous juste me rappeler ce qu'est l'espace intérieur de la conscience ?
Oui, quand on ne voit rien, on ne perçoit aucune image… donc il n’y a aucun objet extérieur sur lequel la conscience peut se focaliser. En général, les gens vont focaliser automatiquement leur attention sur leurs pensées dans ce cas-là.Tymophil a écrit : Puis-je suggérer que quand on ne voit rien, on ne perçoit aucune image. Si je regarde le ciel nocturne, je perçois les étoiles et les ténèbres qui les entourent.
On ne parle pas de la même chose : évidemment, si le moteur de ma voiture devient silencieux d’un coup alors que je suis à cent km/h sur l’autoroute, je vais me dire qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.Tymophil a écrit : Le silence est donc toujours quiétude... En êtes-vous bien sûr ? Vous n'avez sans doute pas d'enfant... Parce que je peux vous dire d'expérience qu'un bébé qui ne fait aucun bruit dans son sommeil c'est, pour le père, le sommet de l'angoisse.
C’est une question d’attention : si l’attention est focalisée en permanence sur le bruit et les objets, elle ne perçoit pas le silence qui entoure chaque bruit, les hiatus entre les syllabes et les sons plus subtils.Tymophil a écrit :De plus, l'oreille trouve plus à entendre que votre conscience n'en perçoit. Et cette partie qui n'émerge pas à votre conscience n’est pas synonyme de quiétude.
Faites un effort, c’est une phrase écrite en français.Tymophil a écrit : Je n'y comprends rien...
OuiTymophil a écrit :Je vais partir de l'hypothèse que vous parlez d'un individu, de ses sens et de sa conscience. Ce que semble dire votre phrase est que :
1. Ses sens peuvent ne rien percevoir.
Non, ce n’est pas une « conscience supplémentaire ». Il n’y a qu’une conscience, mais on pourrait dire que l’écran de la conscience est plus ou moins ouvert en fonction des gens et des situations.Tymophil a écrit :2. Dans le cas où l'ensemble de ses sens ne perçoivent rien, une conscience supplémentaire entre en action (la conscience sans forme)
Pas du tout. La conscience et la conscience sans forme, c’est la même chose : la conscience EST sans forme.Tymophil a écrit :3. Cette conscience sans forme a toujours été en action, mais son action permet généralement toute perception et toute expérience pour cet individu, quand cela cesse (plus de perception), elle peut faire autre chose et doter l'individu d'une conscience sans forme prête à faire autre chose.
En effet, il ne tient qu’à vous de mettre en pratique cela.Tymophil a écrit :C’est en effet une hypothèse qui mérite d’être testée…
C’est normal, c’est parce que vous ne portiez pas attention au silence et à l’espace comme indiqué dans la phrase. Comme tout le monde, vous portiez attention aux forme, pas au sans forme.Tymophil a écrit : Voilà encore une expérience qui vaut le coup qu'on la teste. J'ai déjà vécu des moments semblables quand aux conditions initiales, mais n’ai jamais perçu la quiétude sans forme…
Pourquoi, ce n’est pas ça ?Tymophil a écrit : Ne répondez pas à ma place s'il vous plaît...
Quels neurologues ? Il y a quasiment autant de théories de la conscience que de neurobiologistes !Tymophil a écrit :Le cerveau est le siège de la conscience pour le neurologues. Je me range à leur expertise.
C’est cela que vous appelez une preuve ? Si je casse des composants de ma radio, la musique sera altérée. Et pourtant la radio ne produit pas la musique, elle ne fait que la capter.Tymophil a écrit :Les preuves ? Un cerveau altéré a une conscience altérée. De nombreuses pathologies liées à des troubles de la conscience sont parfaitement expliquées par des lésions ou des malformations au niveau du cerveau.
Même remarque que précédemment.Tymophil a écrit :On peut, en agissant sur le cerveau (drogues par exemple), changer la conscience qu'on a de soi et de son environnement. Un ami s'est ainsi retrouvé au bord de son œil. Il avait abusé de substances qui font rire. Il est encore plus matérialiste que moi et n'a jamais prétendu qu'il avait effectivement réussi à sortir de son corps, il est parfaitement conscient que son cerveau avait produit cette hallucination.
Ce n’est pas exact de le dire comme cela : les IRM permettent d’observer (et de cartographier) les différentes zones du cerveau qui s’activent en fonction des états de conscience, ce qui n’est pas la même chose.Tymophil a écrit :Les IRM permettent de cartographier certains états de conscience.
Quels experts ? Noms, citations et source des citations svp, parce qu’en matière d’ « experts » de la conscience, toutes les tendances sont représentées en neurobiologie.Tymophil a écrit : Je fais confiance à des experts qui ont à affronter leurs pairs et les autres sciences pour la validation de leurs résultats. J’avoue que votre maître spirituel m’apparaît comme moins convaincant.
Vous aimez jouer sur les mots vous, hein ?Tymophil a écrit : Je n'ai jamais dit que j'étais arrivé par hasard dans cet univers. Il serait stupide de penser que je suis arrivé dans l'univers.
Pareil pour moi. Et alors ?Tymophil a écrit :Je suis simplement le produit de l'accouplement de deux êtres humains. Je suis de ce fait doté d'un système nerveux central qui fait que j'ai la conscience de moi. Je suis né à un moment de l'histoire humaine où nous sommes capables de construire des théories efficaces sur le réel. C'est tout.
Un peu quand même : sur les milliards de spermatozoïdes de votre père, il suffisait qu’un autre féconde l’ovule de votre mère et paf !... ce n’était pas vous qui arriviez au monde, ce qui nous fait quand même une chance sur quelques milliards…Tymophil a écrit :Il n'y pas de chance là-dedans.
Et alors ? Je crois que vous confondez probabilité et hasard : une probabilité de un sur deux, ce n’est pas tout à fait le même genre de hasard qu’une probabilité de un sur 10^60…Tymophil a écrit :Le hasard joue constamment dans nos modélisations du réel et elle sont efficaces. La mécanique quantique et la théorie de l’évolution utilisent toutes deux des probabilités et elles sont efficaces. Point !
Ah, c’est sûr que si vous préférez que l’on vous fasse les réponses que vous voulez entendre, il suffit de demander.Tymophil a écrit :Pour ce qui est de la frustration, je suis moi aussi frustré. Mes différentes réponses ont été plombées par des problèmes de balise, et j'en ai simplement eu assez.
Vous avez bien fait, vous étiez mal embarqué.Tymophil a écrit :J'ai essayé de découper mon énorme réponse en plusieurs petits messages, mais au deuxième tronçon, j’ai jeté l’éponge…
Vous pouvez enlever « sans forme » si cela ne vous paraît pas clair, ce sera plus simple et ça revient au même.Tymophil a écrit : Parce que la conscience sans forme, c’est plus clair que le surnaturel ?
C’est normal, c’est un terrain très glissant pour le matérialisme.Tymophil a écrit : Personnellement, je ne vois même pas l'intérêt de la question. Les physiciens constatent que ce sont les valeurs qu'ils observent et/ou qui permettent de faire des prédictions correctes, point.
Je n’ai jamais prétendu avoir la preuve scientifique que « Dieu » existe, ou que le dualisme dit vrai. Puisque tu vois un « progrès » là-dedans, cela veut donc dire que tu es en mesure de citer au moins un passage dans lequel je dis le contraire : j’attends cette citation de ta part. Si tu ne le fais pas, alors c’est que tu racontes n’importe quoi.Pakete a écrit :C'est bien, t'as fait des progrès: tu admets que tu n'as aucun truc fiable sur lesquels tu peux appuyer ta pseudo-philosophie !
C'est déjà ça de pris
C’est gentil de ta part de citer des liens internet, mais je n’ai pas l’impression que tu aies lu les liens en question, puisqu’ils confirment exactement ce que je dis, à savoir que la science n’a pas tranché entre le monisme (le cerveau et la conscience sont une seule et même chose ; le cerveau produit la conscience) et le dualisme (le cerveau et la conscience sont deux choses différentes ; le cerveau est le récepteur de la conscience).Pakete a écrit : Ou pas:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_conscience
Et si wikipedia admet lui même qu'il y a des progrès, alors c'est que y en a des études sèrieuses !
Au fait: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/index_d.html
Amusant, non ?
Parce que, comme je te l’ai déjà dit, le CNRS n’est pas un organe officiel de validation des publications scientifiques, à l’inverse du magazine « Nature » qui est internationalement reconnu.Pakete a écrit : Non c'est vrai quoi, le CNRS ce sont des impies !
Pourquoi aller là bas hein, si ce n'est pour peut être en savoir plus sur les avancées scientifiques !
Oui, hors-sujet : personne ici n’avait parlé de métaphysique jusqu’à ce que tu sortes cette phrase qui ne sort de nulle part. Si tu veux pérorer sur la métaphysique comme tu le fais à longueur de pages dans d’autres topics, je te suggère d’ouvrir un fil de discussion dédié à la métaphysique.Pakete a écrit : Comment ça, "hors sujet" ?
Je défends une option philosophique qui est partagée par des millions de personnes à travers le monde, pour ne pas dire des milliards. C’est interdit ? Est-il interdit de donner son opinion si elle est différente de la tienne ?Pakete a écrit :Depuis le début tu nous sors des phrases hypothétiques, en prenant pour appuie des trucs et des machins dont tu déformes les connaissances ou l'absence de connaissances pour appuyer tes théories avec un "être" au delà du monde naturel.
On ne dirait pas lorsqu’on lit ce que tu écris ensuite :Pakete a écrit : Bof, pas plus que ça.
Pakete a écrit :La métaphysique affirme, n'appuie rien, utilise les failles qu'elle peut trouver pour faire passer ce qu'elle veut, sans se soucier de la moindre rigueur en exploitant les multiples sens des mots sur lesquels elle tombe...
Jugement de valeur. Tu me diras, tu n’en es pas à un près.Pakete a écrit :Je sais que tu t'en fiches, mais si elle n'existait pas tu ne pondrais pas des posts aussi longs. Et stériles.
Veux-tu bien avoir l’amabilité de reformuler ta phrase, avec citations à l’appui si possible, parce que je ne comprends pas du tout de quoi tu parles.Pakete a écrit :C'est dur de dire que tu crois en l'âme sans nous sortir de la théologie matinée de pseudo-sciences ? On dirait bien que non !
Victime de quoi ? Je ne me prends pas pour une victime, je n’aime pas la philosophie de victimisation. De plus, je pense que c’est toi qui es victime de ton arrogance.Pakete a écrit : Ben voyons, c'est toi la victime
Des preuves de quoi exactement ?Pakete a écrit :Et pendant que tu te victimises, "on" attend toujours tes preuves !
Je t’en prie, fais-toi plaisir. Le rire est très bon pour l’organisme et pour le moral.Pakete a écrit : Permets moi de rire alors:
Elles sont exposées en long, en large et en travers dans ce très bon livre auquel je te renvoie : « Dernières nouvelles du cosmos » de Hubert Reeves.Pakete a écrit :Quelles sont les éléments (aka preuves) qui te permettent d'affirmer (tiens !) que notre univers est "si finement" réglé ? Et tiens, c'est quoi ta définition du mot "hasard" ?
Idem : « Dernières nouvelles du cosmos » de Hubert Reeves.Pakete a écrit :Plouf, la métaphysique ! J'ai hâte, avant de voir tes "preuves", de connaitre ta définition des mots "hasard" et "finement".
Chacun sa vie, moi c’est le Dieu bouche-trou, toi c’est le hasard bouche-trou.Pakete a écrit : Mais oui mais oui, pourquoi ne pas y mettre Truc, si on ne sait pas ?
Je cite cette « phrase » aussi histoire de ne rien négliger de ton intéressante prose, mais j’avoue que je ne vois pas bien ce que viennent faire les vaches là-dedans, ni la charrette, ni d’ailleurs ces petits bonhommes jaunes que tu mets à la fin de chaque phrase.Pakete a écrit :Et comment dire, mettons la charue avant les boeufs, hein
Soit tu es très drôle, soit tu es aveugle, ou soit bien-sûr tu es de très mauvaise foi : tu sors des petits bouts de phrase de mes posts, et ensuite tu me demandes où est l’autre bout de la phrase. Eh bien retourne lire la phrase en entier, tu verras que j’y ai énuméré pas mal de conséquences directes de l’athéisme.Pakete a écrit : Quelles conséquences cela génèrerait de dire que dieu n'existe pas et que celui ci n'est pas à l'origine de notre univers ?
Personnellement je m’en fiche, je n’ai pas de religion, je ne suis même pas baptisé.Pakete a écrit :Bien sûr, tu es incapable de nous donner des exemples Tu sais, si ça se résume à la désertion des églises ou des mosquées, ce n'est pas bien grave !
Un croyant en le hasard qui fait très bien les choses (j’ai failli dire « hasard miraculeux »), un croyant en le non-sens, un croyant en la magie de la matière inerte qui hop ! fabrique de la conscience etc.Pakete a écrit : Et il s'acharne à "démontrer" que l'athée (qui vient de "a" - "sans" - et "theos" - "déité") est un... croyant ! Mais un croyant en quoi ?
Je suis un peu perdu dans cette bouillie… de quoi parles-tu exactement ?Pakete a écrit :J'adore quand tu dis "c'est faux" (façon de parler !). Disons que pour l'idée que tu t'en fais c'est "faux". Mais toujours rien comme preuve (décidément !).
Quel truc ? Dieu ? Non et toi, as-tu une preuve que rien n’existe en dehors de la matière ?Pakete a écrit :Tiens d'ailleurs, t'as des preuves de ton Truc ?
Je te fais remarquer que « athée » ne veut pas dire « sans croyance », cela veut dire « sans dieu ». Alors non, je ne vois pas vraiment d’incohérence, mais je t’en prie, ne te gêne pas pour relever une incohérence si tu en vois une.Pakete a écrit : Donc, on aurait pondu deux termes qui se contredisent pour finalement mettre les gens qu'ils désignent dans le même sac ? Y a pas un petit problème de cohérence dans ton discours Tan ?
[/quote]Pakete a écrit :Edit: En parlant de Nature: http://www.frc.asso.fr/Le-cerveau-et-la ... uroscience
"trucs fiables" ?’ai tout un tas de « trucs fiables »
C'est bien d'avoir parler de l'histoire des études scientifiques, t'as plus qu'à commander Nature: Neurosciences (j't'ai donné le lien !).à savoir que la science n’a pas tranché entre le monisme (le cerveau et la conscience sont une seule et même chose ; le cerveau produit la conscience) et le dualisme (le cerveau et la conscience sont deux choses différentes ; le cerveau est le récepteur de la conscience).
Il y a une différence entre la "foi" et la superstition, en quoi que ce soit. Le mec qui croit à la malédiction du chat noir ne croit pas nécessairement en un quelconque déité. Mais tu as raison: avec "incohérent", j'aurais dû rajouter "fallacieux", parce que ton petit jeu ne fonctionne qu'avec les gens qui n'ont pas fait l'effort d'ouvrir un quelconque dictionnaireJe te fais remarquer que « athée » ne veut pas dire « sans croyance », cela veut dire « sans dieu »
Bonjour Christian, je crois en effet que nous sommes philosophiquement assez proches, à ceci près que j’ai l’impression que c’est la philosophie qui t’amène à parler de « Dieu », là où ce serait plutôt la spiritualité qui m’amène à faire de la philosophie.ChristianK a écrit :Tan, nous sommes proches sauf que ton approche philo penche nettement plus du coté existentiel, et la pensée existentielle, bien que je m'en méfie et croie l'approche rationaliste plus solide, est très pertinente sur certains points (elle tend d'ailleurs, justement, à souligner les limites de la raison et de l'abstraction - seuls les individus existent, pas les essences; et dans le domaine religieux, Kierkegaard, les Russes ont une approche de tendance assez irrationaliste, et là ca va trop loin je crois)).
Particulièrement celui des définitions. Tu as raison, toute définition connait des limites, car elle ne cerne jamais parfaitement l'individu réellement existant - on définit tant bien que mal la nature humaine, une essence générale, mais la définition de Paul est très problématique (comment le défnir par rapport à son jumeau Pierre etc.). De plus, il existe aussi des notions générales indéfinisssables, telles des premiers principes, e.g. l'être. Tout étant un certain type d'être, tout utilise la notion d'être dans sa définition, et l'être lui-même est au dela de la définition. Pourtant la notion est omniprésente sans problème.
Si nous n'avions aucune espèce d'idée de Dieu ce serait un problème, mais les définitions, fussent elles approximatives, suffisent au discours. Demander beaucoup plus semble du même ordre que demander une preuve physique: c'est taillé sur mesure. Et ca implique peut-être quelque chose comme le très absurde raisonnement: La preuve que Dieu, un être invisible, n'existe pas, c'est que l'oeil ne le voit pas!!! (c'estle contraire! c'est si l'oeil le voyait qu'il n'existerait pas!!!)
La charge de la preuve aide à la clarification de la question, et je crois que tu t'y impliques quand tu dis que l'athéisme est une affirmation (le vrai athéisme). Et puis tu as sans doute raison: la charge de la preuve vient d'un argument assez artificiel qui présuppose l'hypothèse qu'il n'y aurait ni preuve ni aucun fondement pour le théisme et son contraire, que ce seraient des affirmations complètement gratuites, et ensuite, sur cette base, il dit que c'est au théisme à prouver. Or c'est faux, je crois, et je crois que l'hypothèse de départ fausse la question, car la gratuité est fausse et irréaliste, toute l'histoire de la pensée fourmille de fondements et arguments.
C'est une avancée: soit il n'y a pas de fardeau de la preuve, soit il est indéterminé. Je penche vers les arguments qui disent que l'athéisme est plus difficile à prouver.
Sur le scepticisme tu utilises l'argument ultra classique des contradictions-désaccords des philosophes (cet argument était déjà celui des sceptiques grecs il y a 2300 ans).
C'est invalide. Un de des philosophes qui se contredisent peut avoir raison. Et ensuite, surtout, cet argument n'est pas au dessus ou à l'extérieur des autres: il est une des positions qui se contradisent! Alors il devint lui-même vulnérable au même titre: des philosophes disent le contraire: ils disent que les contradictions ne sont qu'un fait sans valeur normative et qu'on ne peut donc en tirer une notion normatique comme "indémontrable". la philo sceptique n'est pas plus vraie qu'une autre. Elle est contredite par les autres...
Sur M. Jourdain tu as donc parfaitement raison. C'est justement l'argument...
N'est-ce pas le but d'une définition, notamment pour des notions polysémiques ?ChristianK a écrit :Tu as raison, toute définition connait des limites, car elle ne cerne jamais parfaitement l'individu réellement existant - on définit tant bien que mal la nature humaine, une essence générale, mais la définition de Paul est très problématique (comment le défnir par rapport à son jumeau Pierre etc.).
Quel intérêt y a-t-il à parler de ce qu'on est incapable de définir ? N'est-il pas clair qu'un discours sur une notion mal ou pas définie peut affirmer n'importe quoi ? Comment juge-t-on de la pertinence d'un discours sur une notion qu'on ne sait pas définir ?ChristianK a écrit :De plus, il existe aussi des notions générales indéfinisssables, telles des premiers principes, e.g. l'être.
Sans problème ? Vous voulez rire, c'est dans les failles de cette définition qu'on peut glisser ce grand n'importe quoi qu'est la spiritualité que nous offre Tan par exemple.ChristianK a écrit :Tout étant un certain type d'être, tout utilise la notion d'être dans sa définition, et l'être lui-même est au dela de la définition. Pourtant la notion est omniprésente sans problème.
Je m'inscris en faux contre cette affirmation. Un objet dont on donne une définition approximative n'a aucun intérêt. Si cela vous permet, comme on le voit trop souvent, à construire des caractéristiques ad hoc, c'est encore pire : cela devient malhonnête.ChristianK a écrit :Si nous n'avions aucune espèce d'idée de Dieu ce serait un problème, mais les définitions, fussent elles approximatives, suffisent au discours.
Ainsi les physiciens taillent leurs preuves sur mesure ?[/quote]Puis-je suggéré que c'est ainsi que se construisent les notions surnaturelles. On les définit très vaguement, de façon à ce qu'elles aient une puissante force d'évocation, mais qu'elles soient impossibles à définir et donc à invalider.ChristianK a écrit :Demander beaucoup plus semble du même ordre que demander une preuve physique: c'est taillé sur mesure. Et ca implique peut-être quelque chose comme le très absurde raisonnement: La preuve que Dieu, un être invisible, n'existe pas, c'est que l'oeil ne le voit pas!!! (c'estle contraire! c'est si l'oeil le voyait qu'il n'existerait pas!!!)
Ces deux types de dieu doivent néanmoins recevoir une définition... Celle de Spinoza n'est pas construite sur d'autres ressorts que ceux que j'ai cité plus haut...ChristianK a écrit : 1) Il est absolument nécessaire de distinguer le Dieu des philos du Dieu des révélations. Les croyants croient au surnaturel par argument d'autorité (un prophète qu'ils considèrent crédible); pour l'argumentation il ne faut pas mêler ca au Dieu que les philosophes prétendent prouver (Spinoza, Leibniz entre autres). Ca mêle le débat.
Aussi, si des gens disent que tel événement naturel est voulu par Dieu, il n'y aura pas de preuve de cela (ca vient de leur vie religieuse), sauf celle très générale que c'est le cas pour tous les événements naturels (car Dieu est cause des lois de la nature: lois de la nature et Dieu sont compatibles, comme causes)
Vous oubliez un aspect de ma position : les croyants sont incapables de définir en quoi ils croient.ChristianK a écrit :3) Je trouve la formule de Tymophil intéressante: si on estime ne pas avoir de raison d'affirmer, on ne croit pas en une inexistence, on ne nie pas, donc, on s'abstient.
Mais ceci n'est-il pas l'agnosticisme authentique? Il implique inévitablement: je n'affirme pas l'existence de Dieu, mais Dieu peut exister pour des raisons que je ne connais pas ou qui peuvent apparaitre dans le futur, ou pour des raisons que les théistes avancent avec une certaine probabilité.
C'est ce qui s'appelle l'agnosticisme non dogmatique (je ne connais pas de preuves mais elles sont possibles).
Dans mon esprit, le fardeau de la preuve revient à celui qui affirme l'existence d'un objet/entité/concept, à partir d'une définition bien formée. Si cet objet/entité/concept ne peut être défini, se révèle inutile à toute connaissance, voire empêche d'atteindre à certaines connaissance par sa seule acceptation, on peut raisonnablement l'écarter.ChristianK a écrit :En ce cas, il n'y a pas de fardeau de preuve, pcq il y abstention.
La question du fardeau se pose lorsqu'une affirmation catégorique est faite: Dieu existe, Dieu n'existe pas, Il est impossible pour toujours de le savoir.
Donc, selon vous, le zéro est une forme (mentale) parce que c'est un concept. Le silence, qui dites-vous recouvre une réalité, il n'a pas de forme (mentale) de ce fait ?Tan a écrit :Le silence recouvre une réalité, pas le zéro. Le zéro n’est qu’un concept. En fait, le concept « silence » est une forme mentale effectivement, mais le silence, lui, n’a pas de forme, à moins que tu ne lui en connaisses une.
Donc, on peut trouver le silence dans la nature. Je l'admets volontiers. Encore que je trouve la formulation bien vague...Tan a écrit :Le silence dans la nature, je sais que je peux en trouver.
Lors de votre balade en montagne, vous êtes-vous déjà assis sur un rocher, afin de reposer vos deux jambes. N'avez-vous jamais été déçu de n'apercevoir aucun un chamois. Bien sûr que vous rencontrer constamment zéro... Notamment dans le silence.Tan a écrit :Par contre, je n’ai jamais trouvé un zéro en me baladant en montagne.
Etre c'est quelque chose de non distinguable... Comme distinguez-vous alors, dans quoi que ce soit l'être de l'existence. Il me semble que être est un attribut que vous accolez à une notion. Comment choisissez-vous d'attribuer cet attribut à une notion. Autrement dit, quels types de notions peuvent recevoir cet attribut ?Tan a écrit :L’existence renvoie au monde physique et seulement au monde physique ; l’existence nécessite d’être distinguable, c’est donc le propre des formes.
Etre, c’est quelque chose qui est au-delà de l’existence, sans forme, donc non distinguable, et non circonscrit au monde physique.
Faux. Il vous suffit de communiquer avec un sourd de naissance pour qu'il soit capable de saisir que le silence est son lot. Il n'a pas besoin de faire l'expérience du bruit pour comprendre qu'il ne le perçoit pas.Tan a écrit :Pour illustrer ce paradoxe, je vous dirai que si vous n’aviez jamais connu le bruit, vous n’auriez pas conscience du silence, vous ne sauriez pas ce que c’est et il ne serait pas pour vous. Le silence n’existe pas, et pourtant il est.
Dites m'en plus sur cette différence entre réalité et réel...Tan a écrit :De toute façon, c’est de l’ordre de la subtilité rhétorique, ça n’a pas grande importance, à part en doctorat de philosophie. C’est la même différence qu’entre réalité et réel.
C'est banalement la géométrie des Mathématiques. Je peux imaginer, sans difficulté, le mouvement de ce point. La nouvelle position du point, la trajectoire entre les positions initiale et finale, la variation de cette position, la variation de la variation de cette position, etc. je ne vois pas ce qu'il y a de particulier à cette expérience de "pensée".Tan a écrit :L’espace est réel, ça oui. Mais imaginez-vous tel un point de conscience dans l’espace vide, sans absolument aucun objet (c’est une expérience de pensée bien-sûr). Comment pouvez-vous imaginer la notion de distance ou de déplacement dans ces conditions ?
Vous procédez toujours de la même façon... Vous balancez le mot espace et le mot point. Une image s'impose immédiatement d'un point dans un espace à trois dimensions (la perception banale de notre environnement). Puis vous changez complètement d'image en restreignant l'espace à ce point, en restreignant donc le nombre de dimension à zéro (tiens donc ! Le revoilà lui !).Tan a écrit :Il faut au moins deux points de référence pour que la notion d’espace s’actualise, faute de quoi il n’y a plus de distance possible, plus de déplacement possible : même si vous vous déplacez, vous êtes toujours au même endroit.
L'espace et le vide sont-ils synonymes ? Dans quel cadre vous placez-vous ? Vous sautez constamment d'un cadre à un autre. Vous ne définissez rien précisément et jouez constamment sur les images multiples que produit la notion polysémique que vous sortez de votre chapeau.Tan a écrit :En conceptualisant l’espace, le vide, vous en faites un objet et vous passez complètement à côté.
Développez un peu cette dernière phrase je vous prie.Tan a écrit :Je ne vois pas vraiment à quoi vous faites référence, mais il est vrai que rien ne pourrait exister sans l’espace, et pourtant l’espace n’est rien.
Ce n'est pas pratique, c'est juste vérifié expérimentalement...Tan a écrit :Quant à la masse du vide, c’est une idée pour le moins intéressante. Donc en fait, le vide… n’est pas vraiment vide. C’est pratique ça.
Développez s'il vous plait.Tan a écrit :Deuxièmement, devenir conscient de l’espace signifie ne plus porter attention aux objets pour focaliser son attention sur l’espace vide qui les entoure et qui leur permet d’être.
Preuves s'il vous plait.Tan a écrit :Avoir une affinité avec l’espace (ce qui est une façon de parler) signifie dans ce contexte que l’espace, le vide, est notre nature, ...
Heureusement qu'il s'est trouvé des personnes prêtes à entreprendre une telle démarche ! L'argument selon lequel des gens croient depuis longtemps à quoi que ce soit est simplement inacceptable.Tan a écrit :Je ne pense pas que renier par automatisme 2000 ans de traditions ésotériques sans rien y comprendre du tout soit la plus objective des attitudes, mais c’est le chemin que vous avez choisi d’emprunter et personne ne peut rien y faire.
Cela n'a strictement aucun sens. Si j'essaie de donner une signification à ce charabia, j'arrive à : vous affirmez que l'espace est vide, donc, par équivalence, la conscience serait vide. C'est absurde.Tan a écrit :L’espace est l’équivalent extérieur de la conscience,
Quel charabia. Essayons néanmoins de voir ce que cet agrégat de mots pourrait signifier : les objets (sans qu'on sache exactement ce que vous entendez par là, mais c'est votre méthode) sont dans le monde. Le monde est à l'extérieur de quelque chose (qui n'est pas défini, qui pourrait être notre conscience si ce qui précède a un semblant de sens). Néanmoins, ce qui est extérieur à la conscience est équivalent à l'espace qui est vide. Tout cela n'a aucun sens. Essayons autrement.Tan a écrit : de même que les objets dans le monde sont l’équivalent extérieur des pensées, qui sont les « objets » intérieurs, les formes mentales.
Le terme focaliser est, pour moi, tiré de l'optique. J'imagine que vous l'utiliser de manière métaphorique, néanmoins, je ne vois pas quelle image se cache derrière "focaliser l'attention sur l'espace extérieur". En effet, s'il m'est possible d'appliquer ma volonté pour focaliser ma vue de façon à rendre net un objet plutôt qu'un autre. Il me semble qu'appliquer ma volonté à rendre net l'espace extérieur, qui vous assimiler au vide va être beaucoup plus difficile. En effet, l'espace n'est, selon vous, rien. Donc vous exercer votre volonté à amener un certain type de perception (qu'il vous reste à définir) à se focaliser sur... rien. Par analogie avec l'optique, on pourrait en tirer la conclusion que le complémentaire de rien (tout le reste sauf rien) est alors flou. Donc, par ce puissant exercice de la volonté, vous arrivez à une perception floue de tout. C'est en effet très intéressant et hautement souhaitable.Tan a écrit :Le fait de focaliser l’attention sur l’espace extérieur permet à la conscience de prendre conscience d’elle-même.
Il y a une petite erreur dans votre texte, que vous allez, j'en suis sûr, rectifier... L'être qui existe n'a pas de sens avec vos définitions de ces deux termes.Tan a écrit :Dans l’état dit « normal », nous n’avons conscience que de nos pensées. Prendre conscience de la conscience, c’est cela le vide mental, et c’est un état de profonde sérénité. C’est la prise de conscience de l’être qui existe derrière le penseur. Le penseur compulsif ne peut pas sentir cela, car ses pensées font trop de bruit. Cette pratique permet de reprendre contact avec ce que nous sommes : la conscience.
Pourquoi cette image ? Elle semble inutile, vous avez déjà la conscience, pourquoi y ajouter, même comme image, un équivalent qui n'est au niveau sémantique, pas un équivalent ? Votre vision du spirituel ne serait-elle pas du même ordre ? Une image, basée sur un jeu de mots, sans valeur sémantique, donc sans intérêt, mais qui sonne bien.Tan a écrit :L’espace intérieur de la conscience, c’est la conscience. C’est une image.
Vous ne prouvez rien, vous affirmez. Quand je ne vois rien, tout ce que je peux dire est qu'aucune image n'arrive au niveau conscient. Mais rien ne dit qu'aucune information visuelle n'est traitée par mon cerveau. De plus, mes autres sens peuvent très bien envoyer des stimuli qui arrivent au niveau conscient.Tan a écrit :Oui, quand on ne voit rien, on ne perçoit aucune image… donc il n’y a aucun objet extérieur sur lequel la conscience peut se focaliser. En général, les gens vont focaliser automatiquement leur attention sur leurs pensées dans ce cas-là.
Que la méditation soit un exercice intéressant, utile ne dit rien de la réalité des sensations qu'elle entraîne.Tan a écrit :... c’est cela la méditation...
Néanmoins ce n'est pas ce que vous avez dit. Si vous aviez simplement énoncé ce qui précède, le caractère banal de la phrase vous aurait fait l'effacer immédiatement.Tan a écrit :Mais ici il s’agit de mettre en regard le bruit et le silence : un environnement silencieux est plus propice à la quiétude qu’un environnement bruyant, c’est tout ce que ça veut dire.
Pas du tout ! J'aime que les mots et les phrases aient un sens et les spiritualités de tout poil se nourrissent de pseudo-propositions qui n'en ont aucun. Votre discours et de ce type.Tan a écrit :Vous prenez un malin plaisir à vouloir donner tort sans prêter attention à ce que l’on vous dit ; n’allez pas trop loin faute de quoi ce dialogue va se transformer en dialogue de sourds. Affectionnez-vous les dialogues de sourds et les débats biaisés ?
Référence nécessaire.Tan a écrit :Quels neurologues ? Il y a quasiment autant de théories de la conscience que de neurobiologistes !
Référence nécessaireTan a écrit :...l’hypothèse dualiste (défendue par des neurobiologistes de plus en plus nombreux, et Nobélisés pour certains, dont je pourrais vous citer les noms) où le cerveau serait le récepteur de la conscience (comme une radio), le fait d’altérer le cerveau altère aussi la conscience. Votre preuve ne départage pas du tout le monisme et le dualisme.
Toutes ? Celle de votre maître spirituel y compris ?Tan a écrit :Quels experts ? Noms, citations et source des citations svp, parce qu’en matière d’ « experts » de la conscience, toutes les tendances sont représentées en neurobiologie.
Selon la jolie locution de l'un des inventeur de la notion de probabilité (Pascal ou Fermat, je ne sais plus), les probabilités sont la géométrie du hasard.Tan a écrit :Et alors ? Je crois que vous confondez probabilité et hasard : une probabilité de un sur deux, ce n’est pas tout à fait le même genre de hasard qu’une probabilité de un sur 10^60…
Dans mes messages, j'ai raté une ou plusieurs des balises quote, qui servent à mettre en citation. Tous se mélangeait et le système refusait même de valider mon message. J'ai essayé des découpages et des éditions, puis, j'ai jeté l'éponge. Vous pourrez aller constater tout cela (en regardant la forme de mes messages et les horaires des éditions que j'ai effectuées).Tan a écrit : Ah, c’est sûr que si vous préférez que l’on vous fasse les réponses que vous voulez entendre, il suffit de demander.
Au fait, juste par curiosité, qu’est-ce qu’un « problèmes de balise » ?
Affirmation gratuite. En revanche, vous étiez complètement hors sujet. Le fil de discussion traitait de la façon dont les croyants justifient l'injustifiable en m'appuyant sur un texte des Actes des Apôtres, que vous n'avez même jamais lu. Sachant que vous êtes un lecteur de Jean Staune, je comprends mieux vos interventions dans ce fil, mais cela ne les rend pas plus pertinentes.Tan a écrit :Vous avez bien fait, vous étiez mal embarqué.
Vous constatez que si l'univers avait d'autres caractéristiques, il serait différent. En effet, c'est puissant, fascinant même. Je comprends, en effet, mal que les matérialistes refusent ce débat.Tan a écrit : C’est normal, c’est un terrain très glissant pour le matérialisme.
Je vais vous le dire l’intérêt de la question : grâce à l’informatique mon cher, nous pouvons modéliser des univers et leur évolution depuis le big bang en modifiant ces valeurs.
Or qu’observe-t-on ?
On observe que pour une variation infime (de moins de un pour un million) de N’IMPORTE LAQUELLE de ces valeurs, les univers obtenus par la modélisation sont stériles, c’est-à-dire que la vie n’aurait JAMAIS pu y apparaître pour diverses raisons (au mieux parce que les étoiles consument leur noyau nucléaire en quelques années et donc s’éteignent beaucoup trop vite pour que la vie ait le temps d’apparaître, mais surtout dans l’immense majorité des cas parce que pas le moindre atome ne peut se former, donc évidemment pas non plus d’étoiles, ni de planètes, ni rien : juste une soupe de particules).
Nous sommes donc en fait dans le seul univers, sur des milliards de milliards de milliards de milliards d’univers possibles, qui puisse accueillir la vie, grâce à ce que Hubert Reeves appelle le « réglage fin » de ses loi (« Dernières nouvelles du cosmos », H. Reeves).
Ce constat s’appelle le principe anthropique cher ami, et il est peut-être l’argument contre le matérialisme le plus destructeur, dont comme par hasard aucun athée ne veut entendre parler.
Comment dans ce cas est-il possible de tenir un discours au sujet du temps par exemple ? La science n’est même pas capable de dire s’il existe vraiment, et il en existe des dizaines de définitions différentes.Tymophil a écrit : Quel intérêt y a-t-il à parler de ce qu'on est incapable de définir ? N'est-il pas clair qu'un discours sur une notion mal ou pas définie peut affirmer n'importe quoi ? Comment juge-t-on de la pertinence d'un discours sur une notion qu’on ne sait pas définir ?
Jugement de valeur.Tymophil a écrit : Sans problème ? Vous voulez rire, c'est dans les failles de cette définition qu'on peut glisser ce grand n'importe quoi qu'est la spiritualité que nous offre Tan par exemple.
C’est assez étrange ce déni de réalité. Vous refusez d’admettre que nous soyons dans le seul univers, parmi des milliards de milliards de milliards de milliards d’univers possibles, qui puisse accueillir la vie.Tymophil a écrit : Vous constatez que si l'univers avait d'autres caractéristiques, il serait différent. En effet, c'est puissant, fascinant même. Je comprends, en effet, mal que les matérialistes refusent ce débat.
Je vais faire court : toute pensée est une forme mentale. Tout concept étant une pensée, tout concept est donc aussi une forme mentale.Tymophil a écrit : Je ne comprends plus... Le zéro a une forme, car c'est un concept, mais pas le silence. Pourquoi ce traitement de faveur ? Le silence n'est-il pas un concept ? Pourquoi n'a-t-il pas de forme de ce seul fait comme zéro ? Donc, selon vous, le zéro est une forme (mentale) parce que c'est un concept. Le silence, qui dites-vous recouvre une réalité, il n'a pas de forme (mentale) de ce fait ? Donc, on peut trouver le silence dans la nature. Je l'admets volontiers. Encore que je trouve la formulation bien vague...
J'imagine que vous voulez simplement dire qu'il est possible à un être humain d'être en mesure, dans certaines circonstances, de ne percevoir aucun son. Et que, de surcroît, une telle occurrence peut effectivement survenir. Je pense que vous êtes d'ailleurs persuadé d'en avoir fait l'expérience.
En quoi cette banalité constitue-t-elle une expérience qu'on peut doter de la caractéristique d'être "sans forme mentale". Si je suis sourd, le silence est une expérience banale, quotidienne. En quoi cela constitue-t-il une expérience "sans forme mentale" ? On sait aussi que le spectre auditif d'un humain est différent de celui d'un chien, mais aussi que le spectre auditif d'un humain varie avec l'âge. En quoi ce que je ne suis plus capable d'entendre, et que je ne peux plus qu'assimiler au silence, a-t-il changé de registre ? Il existe aussi des sons que nous ne percevons pas au niveau conscient, mais uniquement au niveau inconscient. Ces sons brisent-ils la notion de silence ?
En quoi la perception auditive a-t-elle un caractère si particulier que vous attribuiez au silence la caractéristique d'être sans forme mentale ? Lors de votre balade en montagne, vous êtes-vous déjà assis sur un rocher, afin de reposer vos deux jambes. N'avez-vous jamais été déçu de n'apercevoir aucun un chamois. Bien sûr que vous rencontrer constamment zéro… Notamment dans le silence.
Tan a écrit : Vous vous contentez d’un argument que vous jugez définitif pour tout rejeter en bloc, mais bien évidemment, vous n’oseriez pas opposer la même fin de non-recevoir pour une autre notion que « Dieu », telle que le temps, présentant exactement le même problème, car il vous apparaîtrait flagrant que l’argument de la définition imparfaite ne tient pas.
wikiLe temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde.
Je tiens à dire que l'univers telle que nous le connaissons est le seul ( parmi des millards de millards de millards) qui puisse m'accueillir.C’est assez étrange ce déni de réalité. Vous refusez d’admettre que nous soyons dans le seul univers, parmi des milliards de milliards de milliards de milliards d’univers possibles, qui puisse accueillir la vie.
Non, on en 'parle' ici ==>http://www.forum-religion.org/general/ggggg-t24631.htmlChristianK a écrit :Que se passe-t-il? Le sujet a toujours 11 pages, ce qui n'a pas changé, mais 2 semaines ont disparues. Est-ce une anomalie de système?
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