Y a un moment pour être courtois aussi, si un débat intellectuel te dépasse, vaut mieux pas s'y engager.iliasin a écrit :y'a un moment faut arrêter de déconner cela suffit
D'autant plus que tu fais preuves de malhonnêteté, mais peut être répète tu simplement ce que tu as entendu ailleurs.
Il faut citer le passage dans son entier, ce que tu fais là c'est comme le journaliste qui vient choisir dans l'interview ce qui l'intéresse pour faire sensation et qui finalement contredit l'auteur. Par ex: je dis "il y a beaucoup d'immigrés, mais c'est une chance pour l'occident". Toi ce que tu fais, c'est comme le journaliste qui citera seulement "il y a beaucoup d'immigrés" et de là relancer la polémique sur shinran est un raciste et blabla, alors que cela est tiré hors de son contexte qui voyait l'émigration comme quelque chose de positif.
Bref le passage est celui-ci:
25 Comme de grandes foules accompagnaient Jésus, il se retourna vers ceux qui le suivaient et leur dit:
26 ---Si quelqu'un vient à moi et n'est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à son propre moi, il ne peut être mon disciple.
27 Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
28 En effet, si l'un de vous veut bâtir une tour, est-ce qu'il ne prend pas d'abord le temps de s'asseoir pour calculer ce qu'elle lui coûtera et de vérifier s'il a les moyens de mener son entreprise à bonne fin?
29 Sans quoi, s'il n'arrive pas à terminer sa construction après avoir posé les fondations, il risque d'être la risée de tous les témoins de son échec.
30 «Regardez, diront-ils, c'est celui qui a commencé à construire et qui n'a pas pu terminer!»
31 Ou bien, supposez qu'un roi soit sur le point de déclarer la guerre à un autre. Ne prendra-t-il pas le temps de s'asseoir pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui est sur le point de marcher contre lui avec vingt mille?
32 S'il se rend compte qu'il en est incapable, il lui enverra une délégation, pendant que l'ennemi est encore loin, pour négocier la paix avec lui.
33 Il en est de même pour vous; celui qui n'est pas prêt à abandonner tout ce qu'il possède, ne peut pas être mon disciple.
34 ---Le sel est une bonne chose, mais s'il devient insipide, comment lui rendra-t-on sa saveur?
35 On ne peut plus l'utiliser, ni pour la terre, ni pour le fumier. Il n'y a plus qu'à le jeter. Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende!
Il n'y a rien au point de vue stratégie militaire, mais un discours imagé qui appelle à la difficulté de s'engager totalement avec le Christ.
Il faut se replacer dans le contexte historique aussi et on a vu que finalement le Christ est mort, et si les apôtres avaient été fidèle jusqu'au bout, ils seraient sans doute mort avec lui, or ils ont fui et c'est après la résurrection qu'ils se sont totalement engagés et le résultat a été qu'ils sont mort pour avoir annoncés l'évangile.
De même dans la 2ème épître de Pierre qui parle? Qui écrit? Ce n'est ni Jésus, ni l'apôtre Pierre, le fait que nous chrétiens nous faisons de la critique des textes nous permettes de dire que cette épître a été rédigé vers 150. Bref plus d'un siècle après le Christ, on peut comprendre que le message ait pu manquer de fidélité. Cela dit si on remet dans son contexte, les premiers chrétiens étaient persécutés et victimes de groupes qui rejoignaient le judaïsme, il y allait de la survie et on peut comprendre que l'auteur n'ait pas mâché ses mots.
Conseil important, ne tire pas des versets hors de leur contexte pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas.