Re: L'âme meurt-elle ?
Posté : 13 févr.14, 04:32
Bonjour à tous. 
Me voici maintenant rendu à mon 2e sujet celui du schéol.
2e sujet :
1.0 – Le schéol
1.1 - L’« ami de la verité » m’a écrit dernièrement:
« Sinon je suis surpris que vous ne répondiez pas sur le shéol/hadès ( Dieu a crée l'hadès/shéol ou pas ? ),
Il faut avant tout se situer entre l’an 1000 et 800 avant J.-C. pour comprendre que ce sont les hébreux eux-même qui s’imaginèrent — inspiré par Dieu — qu’après la mort l’homme ne disparaît pas complètement, il reste « quelque chose » de lui…
De ce qu’on peut lire au sujet de l’après mort on s’aperçoit assez vite que le peuple hébreux n’était pas « annihilationiste ». L’homme qui ne fut pas tiré du néant, ne retourne pas au néant, même si son corps biologique retourne à la terre dont il fut tiré. On remarque qu’après la mort un « quelque chose » du défunt descend dans un lieu souterrain, qui sera nommé le schéol, qui signifie le séjour des morts, qui dans l’A.T. n’est pas l’enfer des damnés. Mais il faut bien le dire le schéol à aussi d’autres significations secondaires…
Le shéol ne désigne pas tellement un état mais un lieu symbolique c'est à dire une vue de l'esprit en référence à la mort mais aussi à la possibilité de ressusciter.
Un lieu symbolique ? Non ! C’est un lieu réel qui se situe dans les entrailles de la terre, dont le tombeau est la porte. J’y renviendrai.
C'est une application renouvelée de l'hadès de la mythologie grecque mais sans s'appuyer sur les erreurs des croyances grecques. »
J’aime bien
votre mot renouvelé, car il signifie qu’une religion comme le Judaïsme ou le Christianisme peut prendre des éléments de la croyance d’une religion païenne et renouveler ses éléments selon une conception qui lui est propre. On dit que le Judaïsme à judaïsées des doctrines païennes tout comme le Christianisme à christianisées certaines croyances païennes.
Ainsi les Hébreux ont gardé la subsistance d’un « quelque chose » de l’homme après sa mort mais sans les descriptions que certaines religions païennes donnait à ce lieu. L’après vie chez les Hébreux est très sobre et pas du tout enviable, car c’est à la limite une presque vie. On voulait aussi probablement éviter par là un « culte des morts », qui pouvait facilement dévier en invocation des morts et pire en diviniation.
===============================
Bon, je m’arrête ici pour ne pas être trop long à lire.
Je termine la compilation de ma documentation sur l’après mort,
avant de vous revenir là-dessus.
Sur ce,
Je vous salue tous amicalement.
Bertrand
Me voici maintenant rendu à mon 2e sujet celui du schéol.
2e sujet :
1.0 – Le schéol
1.1 - L’« ami de la verité » m’a écrit dernièrement:
« Sinon je suis surpris que vous ne répondiez pas sur le shéol/hadès ( Dieu a crée l'hadès/shéol ou pas ? ),
Il faut avant tout se situer entre l’an 1000 et 800 avant J.-C. pour comprendre que ce sont les hébreux eux-même qui s’imaginèrent — inspiré par Dieu — qu’après la mort l’homme ne disparaît pas complètement, il reste « quelque chose » de lui…
De ce qu’on peut lire au sujet de l’après mort on s’aperçoit assez vite que le peuple hébreux n’était pas « annihilationiste ». L’homme qui ne fut pas tiré du néant, ne retourne pas au néant, même si son corps biologique retourne à la terre dont il fut tiré. On remarque qu’après la mort un « quelque chose » du défunt descend dans un lieu souterrain, qui sera nommé le schéol, qui signifie le séjour des morts, qui dans l’A.T. n’est pas l’enfer des damnés. Mais il faut bien le dire le schéol à aussi d’autres significations secondaires…
Le shéol ne désigne pas tellement un état mais un lieu symbolique c'est à dire une vue de l'esprit en référence à la mort mais aussi à la possibilité de ressusciter.
Un lieu symbolique ? Non ! C’est un lieu réel qui se situe dans les entrailles de la terre, dont le tombeau est la porte. J’y renviendrai.
C'est une application renouvelée de l'hadès de la mythologie grecque mais sans s'appuyer sur les erreurs des croyances grecques. »
J’aime bien
Ainsi les Hébreux ont gardé la subsistance d’un « quelque chose » de l’homme après sa mort mais sans les descriptions que certaines religions païennes donnait à ce lieu. L’après vie chez les Hébreux est très sobre et pas du tout enviable, car c’est à la limite une presque vie. On voulait aussi probablement éviter par là un « culte des morts », qui pouvait facilement dévier en invocation des morts et pire en diviniation.
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Bon, je m’arrête ici pour ne pas être trop long à lire.
Je termine la compilation de ma documentation sur l’après mort,
avant de vous revenir là-dessus.
Sur ce,
Je vous salue tous amicalement.
Bertrand