Salut
Septour,
T'inquiète pas pour moi. Je fais ladifférence entre la lecture et l'apprentissage via les media et la connaissance intuitive que tu préconises à tire larigot. Je ne suis pas pour ou pourl'autre,mais jecrois fondamentalement que les deux doivent être harmonieusement unis etéquilibrés dans ccun d'entre nous. En tout cas, moi, j'essaie de le faire dans ma vie.
Je lis, c'est vrai et j'ai une connaissance livresque de par mes études... comment le nier ? J'ai toujours lu ! mais j'équilibre ce savoir par un côté irrationnel et intuitif dans la méditation, la prière personnelle qui est un dialogue permanent avec Dieu et par la musique qui pour moi est le langage divin par excellence car il est inarticulé et s'adresse avant tout au sentiment, même si telle musqiue est très organisée quant à sa composition. J'aime me retrouver seul à l'église (catholique !! si si!) pour jouer une pièce de Bach ou m'appliquer pendant des heures à décrypter les harmonies de Max Reger.
Chacun a reçu de Dieu des dispositions, ou des talents pour parler comme la Bible, qu'il doit valoriser par lui-même. Personne ne peut me reprocher mon gout des livres... Figure-toi, Septour, que je lisais déjà dans ma toute première jeunesse. J'ai toujours préféré les livres aux jeux de société qui m'ennuient souverainement. Je ne fuis pas la compagnie de mes semblables, mais je préfère m'abstraire de leur compagnie pour me plonger dans des livres. Mes livres de vacances: Je viens de terminer la première partir du Voyage du Pèlerin de John Bunyan (XVIIème siècle) et j'ai refermé la dernière page de La Part de l'Autre d'Eric-Emmannuel Schmit hier soir. La journée je me plonge dans les Nourritures Terrestres de André Gide... et j'y retrouve ton esprit et ta philosophie, Septour. Tu devrais le lire si ce n'est fait car ce livre de jeunesse de Gide expose les mêmes idées que toi au sujet de Dieu, de la morale, des conventions sociales, de la liberté etc.
Depuis le temps que tu me taquines, Septour, tu devrais mieux meconnaitre et savoir que je necrois pas qu'on puisse devenir un expert ès théologie ou ès Dieu comme tu écrits. Pour moi, les théologiens, ceux que je connais ou que j'ai rencontré, ou lu (!!) étaient tous des passionnés de Dieu que leur amour a poussé plus loin que les autres dans la logique du discours analysé. Pourquoi devient-on théologien aujourd'hui , à ton avis? Certaienement pas par amour de lagloire ou pour satisfaire un EGO surdimensionné. Cs théologiens-là n'ont aucun avenir dans aucune église chrétienne connue. Dans le passé, sans doute oui. Mais aujourd'hui ? Au départ, il ya toujours une réflexion personnelle sur le sens de la vie et de la mort, de l'Humanité, de la liberté, de l'au-delà etc. Le théologien est d'abord un chrétien converti au message du Christ etéblui par tant de beauté, degrandeur, de profondeur... Ensuite se pose la question du devenir personnel et individuel. Mais on ne devient théologien qu'après s'être décidé à étudier la théologie. Et ces études, longues et difficiles qui exigent non seulement des connaissances linguisitiques, géographiques, scientifiques, philosophiques etc. mais aussi vous fremettent en question et vous posent des questions sur vous-mêms: où en es-tu dans ta relation à Dieu ? Au plus on étudie, au plus on étudie "la Parole de Dieu". Je ne sais pas si les théolgiens la comprennent mieux que d'autres mais l'intérêt n'est pas là d'ailleurs. On ne s'approche pas de Dieu avec des études ou deslectures, car on est déjà auprès de Dieu, on est déjà, comme tout chrétien, disciple, près du Seigneur, en pèlerinage sur terre. Les lectures et l'étude ne font que nourrir notre vie. Et pourquoi ne pas en faire son métier ? Avoir pour métier l'étude de la Parole de Dieu fut pour moi une évidence totale... et je ne me vois pas faire autre chose, Dieu voulant.
Dans tous les métiers il existe des gens qui se destinent depuis l'âge tendre à telle fonction, leur reproche-t-on leur vocation précoce ? Ceci na aucun sens.
Concernant la recherche du coeur, je suis d'accord avec toi, Septour , mais l'expérience des livres

m'a appris qu'il faut sinon se défier, au moins se méfier de soi et de ses propres impulsions. Combien de fanatiques sincères dans l'Histoire n'ont-ils pas obligé d'autres à se plier à leurs propres vérités? La sincérité est toujours souhaitable mais elle n'est pas un gage de vérité pour autant. Des hommes sincères peuvent errer. Tu ne saurais le croire.
De toute façon, ce n'est pasavec le nez qu'on étudie, mais avec l'oeil qui voit et fait pénétrer dans le cerveau ce qu'il a vu. Mais le nez peut être utile,car pour comprendre certaines énigmes, il faut un certain flair... même en matière théologique !
Merci, Michel-Ange, de m'avoir compris.
Je pense que la mésentente est passagère et a reposé sur un malentendu. Je préfère cela. Nous avons donc une nouvelle base pour discuter et échanger nos points de vue.
Salut