jusmon de M. & K. a écrit :
Faut croire aussi au bon sens... Admettons que tu aies des enfants, tu les aimeras tous de la même façon, n'est-ce-pas ? Si l'un deux choisi le mal, tu diras de lui qu'il est un fils du Diable pour l'avoir pris comme maître. Ce n'est que figuratif... il est toujours ton enfant. Et cet enfant avait, au début, la connaissance que tu étais un bon père ce qui aurait dû lui donner le pouvoir de choisir le bien. Sans cette connaissance, impossible d'avoir la foi. C'est le point deux de la liste des critères de la "Vraie religion".
extrait d'un livre adventiste " La Bonne Nouvelle est meilleure que vous ne le pensez, R.J. Wieland " à télécharger sur le site :
http://www.message1888.org/catalogue.htm ou en fichier zippé :
http://www.message1888.org/bngalat.zip et bien sur d'autres livres sur mon site voir ma signature
La Bonne Nouvelle a une puissance explosive
La raison pour laquelle le salut résulte du fait de croire à la Bonne Nouvelle plutôt que des bonnes oeuvres, réside dans le fait qu'il n'y a aucune puissance dans un programme de bonnes oeuvres pour changer le coeur. Après avoir fait tout le bien que l'on peut imaginer, on s'aperçoit que l'égoïsme originel est encore là. Il est peut-être déguisé, de sorte qu'on puisse à peine le reconnaître, mais l'histoire est pleine d'exemples de "gens religieux" s'épuisant à faire de bonnes oeuvres et qui le font pour des raisons centrées sur le moi, sans amour authentique. "Je pourrais distribuer tous mes biens et même livrer mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien" (1 Cor. 13:3).
La fausse bonne nouvelle nous affirme qu'un tel égoïsme est normal, qu'un changement authentique du coeur est impossible, de sorte qu'il est même inutile de l'espérer. Pensons seulement à nous satisfaire d'être dans cet état, comme tout le monde. Cette contrefaçon de la bonne nouvelle déclare que Dieu se contentera du fait que nous restions "comme nous sommes" aussi longtemps que nous disons "accepter" Jésus. Dieu nous blanchira. La vraie bonne nouvelle est meilleure que cela. Or, il est clair que Jésus décrit la possibilité et la nécessité d'une nouvelle naissance. Nicodème, du Sanhédrin, savait qu'il lui fallait de l'aide. Une nuit, il dit à Jésus : "Maître, nous savons que Dieu t'a envoyé pour nous enseigner, car personne ne peut faire des miracles comme tu en fais si Dieu n'est pas avec lui." Jésus lui répondit: "Je te déclare, c'est la vérité. Personne ne peut voir le royaume de Dieu s'il ne naît pas de nouveau."
Nicodème lui demanda : -Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois? Jésus lui répondit: "Je te le déclare, c'est la vérité : personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu s'il ne naît pas d'eau et de l'Esprit Saint. Ce qui naît d'un père humain est humain; ce qui naît de l'Esprit Saint est esprit" (Jn 3:2-6).
Certains principes de la vérité que Jésus énonça alors étaient comme des bombes mises en place et qui allaient lâcher leurs énergies grandioses dans l'avenir. Ces vérités étaient comme des semences dans un désert, mortes apparemment, qui s'éveilleraient à une vie exubérante dès que la pluie viendrait. Ces vérités possédaient une puissance qui leur était inhérente.
Jésus ne dit pas à Nicodème qu'il devrait produire sa nouvelle naissance. La bonne nouvelle est que par un miracle étonnant, c'est Dieu qui le fait, et non l'homme. Aucun homme ne s'est fait naître; ses parents l'ont simplement fait naître. Donc, dit Jésus, il doit simplement laisser le Saint Esprit accomplir la nouvelle naissance. "Ne sois pas étonné parce que je t'ai dit vous devez tous naître de nouveau; le vent souffle où il veut; tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Voilà ce qui se passe pour tout homme qui naît de l'Esprit Saint" (Jn 3:7-8).
Le Divin Obstétricien
Etonnamment, la bonne nouvelle est que le Saint-Esprit accomplit cette oeuvre, que ce vent souffle toujours des graines de vérité céleste dans les esprits et les coeurs. La grâce de Dieu agit sur les coeurs de mille façons depuis le commencement du monde. Les parents, les amis, les chants de louange, la Bible lue ou citée, les sermons, les messages d'amour véritable sont tous des moyens que Dieu peut utiliser pour semer la bonne nouvelle dans les coeurs. L'important est de reconnaître que leur source ultime est Dieu Lui-même.
Ces graines peuvent rester non perçues au fond du coeur mais elles germeront sûrement car chacune d'elles contient le principe mystérieux de la vie éternelle. Voici une image de la façon dont la parole divine de vérité accomplit ce plan:
"Comme la pluie et la neige descendent des cieux et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à -celui qui mange; ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir accompli ma volonté et accompli mes desseins" (Es. 55:10-11).
C'est réellement l'amour de Dieu en action. Le vent "soufflant où il lui plaît" est une image de l'intérêt et de la compassion de Dieu pour toute âme. Son amour ne se manifeste pas moins pour vous que le vent ne souffle sur vous. Dieu ne fait pas acception de personnes (Act. 10:34).
C'est émouvant car parfois on peut presque sentir ces graines de vérité germer dans l'âme comme la femme enceinte peut sentir le bébé croître en elle. Quelle joie de faire cette expérience "naître de nouveau".
Mais si la nouvelle naissance est si facile, pourquoi tout le monde ne naît-il pas de nouveau? C'est plutôt triste beaucoup de gens, peut-être la majorité, pratiquent une sorte d'avortement spirituel. Ils essaient sans fin d'étouffer la vie nouvelle que le Saint-Esprit voudrait communiquer. Etienne révèle cela aux chefs Juifs de son époque. II faisaient naturellement ce qui est habituel à l'homme non converti "Hommes au cou raide! Incirconcis de coeur et d'oreilles, vous vous opposez toujours au Saint-Esprit" (Act. 7:51). Voilà l'éloignement actif ou l'inimitié à l'égard de Dieu. Il est insensé pour nous de le faire, mais c'est la réalité, c'est ce que nous faisons. C'est bien affamer les gens si nous déracinons assidûment toute petite pousse de blé qui sort de terre. C'est folie! Jésus dit une parabole pour illustrer le sort de la plupart des graines de la vérité. La nouvelle vie de l'embryon est étouffée avant qu'elle ne puisse croître. "Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses et il dit:
"Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent et la mangèrent. Une autre partie tomba dans les endroits pierreux où elle n'avait pas beaucoup de terre; elle leva aussitôt parce qu'elle ne trouva pas un sol profond; mais quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines; les épines montèrent l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre, elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende" (Mat. 13:3-9).
Le semeur représente Christ semant des graines de la bonne nouvelle dans tous les coeurs, partout. Cela se produit grâce à l'oeuvre du Saint-Esprit, "le vent". Mais, dit-Il, il est triste que : "le coeur de ce peuple soit devenu insensible; ils ont endurci leur oreilles et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux et qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur coeur, qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse" (Mat. 13:15). Beaucoup de coeurs sont aussi durs que le sol tassé sous les pas de la foule, sur le chemin. Les graines tombent sur ces coeurs durs et ne peuvent s'enraciner.
"Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur; cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin. Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c'est celui qui a entendu la parole et la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas de racine en lui-même, il manque de persistance et dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute. Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole et la rendent infructueuse" (Mat. 13:19-22).
Heureusement, certaines graines "tombent dans la bonne terre et donnent du fruit" (vers. 8). "Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente" (vers. 23). C'est celui qui croit à la bonne nouvelle, qui l'accueille et la chérit. Elle entre facilement dans son coeur, car il ne laisse pas les oiseaux s'en saisir, ni les épines l'étouffer, ni les pierres cachées du péché chéri ronger ses racines et il ne réalise pas un avortement par incrédulité pour détruire la bonne nouvelle.
Personne encore n'a vu ce qui est l'élément dynamique qui produit la nouvelle naissance. Jésus raconte à Nicodème Sa crucifixion, par anticipation. Aucune nouvelle naissance ne pourrait jamais être possible si on ne voit et si on n'apprécie ce qui est arrivé à la croix. "Personne n'est monté au ciel, si ce n'est le Fils de Dieu qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle" (Jn 3:13-15).
Jésus fait ici allusion à un incident qui eut lieu pendant qu'Israël était dans le désert Ce fut dur, mais en croyant aux mauvaises nouvelles, Israël fit empirer les difficultés. "Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge pour tourner le pays d'Édom. Le peuple s'impatienta en route et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte pour que nous mourions dans le désert, car il n'y a point de pain et il n'y a point d'eau et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture" (Nomb. 21:4-5). Il n'était pas sur le point de mourir. C'est un spectre de jugement qu'il évoquait sans raison (voir Ps. 105:37). Leur péché était pure incrédulité. s'accrochant à des malheurs qui n'étaient que des fictions de leur imagination sans foi.
Alors, les serpents venimeux les piquèrent. Le péché d'incrédulité du peuple et ses murmures l'avaient privé de la protection spéciale de Dieu qui aurait été la sienne de droit. Elever sur un poteau un serpent de bronze était une prophétie, un symbole de Christ devant être élevé sur Sa croix, lui qui "fut fait" péché pour nous, lui qui ne connut pas le péché, afin que nous puissions devenir (être faits) justice de Dieu en Lui" (2 Cor. 5:21). 'I'Eternel. dit à Moïse:
"Fais-toi un serpent brûlant et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu et le regardera conservera la vie. Moïse fit un serpent d'airain et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent et regardait le serpent d'airain conservait la vie" (Nomb. 21:8-9).
Notons combien la guérison était facile. Tout ce qu'il y avait à faire était de regarder. Jésus dit à Nicodème qu'il y a quelque chose à voir sur cette croix, mais c'est plus que de la considérer comme un crucifix. Regarder c'est croire dans le sens d'une appréciation par le coeur de ce qui arriva là. Cette appréciation apporte la guérison à l'âme malade du péché. Et bien sûr, la guérison est la nouvelle naissance. Alors, Jésus a dit les mots bien connus qui sont devenus le verset le plus aimé de la Bible : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jn 3:16).
Evidemment la puissance est en quelque sorte en Celui qui est sur la croix. Comment le fait de croire et d'apprécier l'acte de Dieu accompli par amour et don de soi, peut-il opérer un changement dans notre coeur pécheur?
Un des disciples du Christ expliqua comment cela se passa pour lui. ll le décrit comme un principe qui opère dans tout coeur qui regardera et éprouvera de la reconnaissance envers Dieu pour ce qu'Il fit. Paul se défend contre l'accusation que son dévouement total à Christ est une insanité virtuelle. Il passait par des épreuves incroyables et des persécutions pour l'amour de Christ chantant dans la joie en avançant. L'idée qu'il sacrifia quelque chose ne semble pas avoir traversé son esprit. Par la suite, il connut les flagellations, des prisons, des jeûnes, le froid, la nudité, des naufrages, la faim, la fatigue.. Son travail missionnaire dura des décennies, même dans la vieillesse. Pourquoi ne pas limiter son dévouement et son sacrifice du moi, s'arrêter et jouir d'une retraite bien gagnée? "En effet, si je suis hors de sens, c'est pour Dieu et si je suis de bon sens, c'est pour vous. Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux" (2 Cor. 5:13-15).
Paul ne fut pas une personne meilleure que nous ni plus héroïque, ll a simplement vu quelque chose qui rendit tous ses sacrifices faciles.
Il vit qu'il serait dans une tombe de désespoir si cet Unique (Jésus) n'était pas mort à sa place. Au point qu'il était redevable de chaque respiration au sacrifice de la croix. Il se reconnut comme un esclave de l'amour, racheté par le sang répandu à la crucifixion. Rien de ce qu'il possédait n'était à lui. Tout aussi facilement que les Israélites croyants furent guéris de leurs fatales morsures de serpent, ainsi la nouvelle naissance se produit de la même manière dans le coeur de celui qui voit la croix comme Paul la vit par la foi; et son expérience est donc un encouragement pour nous qui ne pouvons pas non plus la voir littéralement.. Ce qu'il vit par la foi semble avoir fait sur lui une impression plus profonde que l'événement réel sur les apôtres qui en furent témoins. Cela signifie que le même dévouement inspiré par la foi peut exister pour nous. Paul est pour nous une meilleure nouvelle que les autres apôtres.
Supposons que quelqu'un regarde mais n'apprécie pas le sacrifice du Christ. Ce serait le fameux péché d'ignorance.
Jésus dit après, à Nicodème, en effet, que personne ne sera perdu à cause de ses péchés passés mais seulement en raison du péché caressé d'incrédulité ou de la dureté de son coeur à l'égard de la croix. "Dieu en effet n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en Lui n'est point jugé, mais celui qui ne croit pas en Lui est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom de Fils unique de Dieu. Et ce jugement, c'est que la lumière étant venue dans le monde les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leurs oeuvres étaient mauvaises" (Jn 3:17-19).
Ainsi, la destinée de chacun dépend de la réponse de son coeur devant cette croix. La nouvelle naissance a lieu non parce que nous accomplissons cette mission impossible, mais simplement parce que nous regardons avec une foi venant du coeur ce que signifie cette croix merveilleuse. La puissance de guérison réside dans la Parole elle-même qui contient la bonne nouvelle. Laissons-la pénétrer dans notre coeur, laissons-la prendre racine. Ne la faisons pas avorter. Chérissons-la. Il ne peut y avoir une mauvaise nouvelle, sauf si nous la demandons ou la choisissons, attirant ainsi sur nous volontairement un verdict définitif qui nous fait nous accrocher aux ténèbres; après que nous ayons eu l'occasion de voir la lumière.