Bonjour Agecanonix
agecanonix a écrit :
En fait c'est vous qui vous libérez du littéralisme car la vraie vie ne nous propose jamais une hypothèse où une Parole devient un individu vivant indépendamment de celui qui l'a produite..
Faire référence à ce que vous appelez « la vraie vie » ce n’est pas du littéralisme mais c’est tout simplement du matérialisme.
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où une vierge enfante sans avoir connu d’homme,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où un aveugle-né recouvre la vue,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où un homme est emporté au ciel,
« La vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où la parole est créatrice à l’instar du « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut.
D’une manière générale, « la vraie vie » ne nous propose jamais l’hypothèse où D.ieu, béni soit-Il, existe.
« La vraie vie » nie le divin, les miracles, le monde invisible, la vie après la mort et le sens de l’histoire…
C’est comme si « la vraie vie » était à même de vous enseigner sur le Logos de D.ieu, béni soit-Il.
Après la promotion de la vraie vie comme outil exégétique, vous sortez de toute pièce la notion d’«
individu vivant indépendamment », comme si j’avais parlé d’
individu… comme si j’avais posé l’hypothèse de l’
indépendance…
Enfin, vous niez une banalité :
Pour tout humain, il y a incontestablement une distance entre sa parole et lui-même.
agecanonix a écrit :
Une nouvelle fois, c'est vous qui refusez le littéralisme. Votre façon de voir est à des lieues du rationnel
À quel moment ai-je refusé le littéralisme ?
En accueillant au sens propre la lettre de la Très Sainte Bible ?
Où me suis-je compromise avec l’irrationnel ?
En croyant en D.ieu, béni soit-Il ?
En croyant que D.ieu, béni soit-Il, est
tout à la fois singulier et pluriel ?
En quoi est-ce irrationnel ?
agecanonix a écrit :
même si j'admets facilement que Dieu est loin de cette dimension, il se devait d'être moins maladroit pour l'expliquer. On ne peut pas se satisfaire d'une pédagogie aussi approximative de la part de Dieu car elle indique que ce que vous croyez, et qui est si mal expliqué ici, n'est pas ce qu'il voulait dire, lui, la perfection dans l'art de se faire comprendre.
L’incompréhension autorise-t-elle de juger la pédagogie divine ?
agecanonix a écrit :
La vérité que je défends ne tombe pas dans ce travers. La Parole, pris métaphoriquement, donne une explication cohérente sur un Fils, né de Dieu, présent au commencement du créé, à ses côtés et lui-même d'une nature divine comme on parle de la nature humaine.
Aaah ?
Le
monogène (puisque le Prologue ne parle pas du Fils) serait-Il lui aussi métaphorique ?
agecanonix a écrit :
lui-même d'une nature divine comme on parle de la nature humaine
Vos d.ieux sont-ils aussi nombreux que les humains ?
À vous lire, le mot "d.ieu" semble lui aussi métaphorique, ce qui est normal puisque "
la vraie vie" ne Lui donne guère de consistance.
Et quand Y.HWH se prétend
le seul d.ieu, pourquoi ne pas y voir aussi une métaphore ?
En fait, pourquoi ne pas voir en Y.HWH l'Inconscient collectif de K.G. Jung, ou l'Archétype du Père...
Que signifie le mot "d.ieu" pour vous ?
Que vous enseigne la
vraie vie à Son sujet ?
La
vraie vie vous a-t-elle proposé la preuve que Y.HWH est le seul vrai dieu ?
Si c'est le seul vrai d.ieu, les autres sont-ils des faux d.ieux ?
les faux-dieux sont-ils des dieux quand même ?
Peut-être qu'ici aussi "faux" est métaphorique...
Vous avez raison, c'est plus simple.
agecanonix a écrit :
Un Dieu plus simple vous décevrait peut-être et c'est pourquoi il vous faut littéraliser même les méthaphore le concernant.
"littéraliser même les méthaphores"
Donc le passage de l’Apocalypse est lui aussi métaphorique…
Où s’arrête chez vous l'Empire de la métaphore ?
Est-ce la « vraie vie » qui vous guide ou bien les Très Saintes Écritures ?
Allez jusqu’au bout de votre raisonnement : des tas de gens sont capables d'accueillir la Bible de façon métaphorique, même les athées.
Est-ce la « la vraie vie » qui départit le
premier degré absurde du
métaphorique légitime ?
agecanonix a écrit :
Je préfère une religion du sens. On peut idolatrer les mots et en oublier qu'ils sont des serviteurs de la connaissance.
Le sens est en vente libre mais la Bible n’est pas nécessairement une auberge espagnole où chacun vient lire ce qu’il souhaite y trouver.
Perso, je m’en tiens à la Révélation.
C’est à ma compréhension de s’adapter au texte et non pas au texte de s’adapter à ma compréhension.
agecanonix a écrit :
L'auteur de ces expressions ne désirait pas que nous dissertions pendant des heures sur des mots pour nous extasier sur leur beauté, il désirait seulement être compris. Désolé d'être aussi pragmatique mais je tiens pour acquis que l'ennemi de Dieu a tout intérêt à édulcorer ses paroles sous un vernis de sentimentalismes et d'amour de l'esthétisme épistolaire.
Si je vous comprends bien : le littéralisme édulcore tandis que la métaphore n’édulcore pas.
Il vous suffira de démontrer ce curieux théorème pour me convaincre.
agecanonix a écrit :
Dans cette hypothèse, Jean, qui se voulait explicatif dans son évangile, aurait dû developper.
C’est vous qui jugez Dieu, béni soit-Il.
agecanonix a écrit :
Une telle idée, dans le monde juif de l'époque était loin d'être banale
Votre connaissance du monde juif de l’époque vous permet-elle d’être aussi affirmatif ?
Lisez ou relisez « La partition du Judaïsme et du Christianisme » de Daniel Boyarin, professeur à Berkeley, livre édité au CERF dans la collection Patrimoines.
Mais peut-être avez-vous un ouvrage sérieux à me recommander.
agecanonix a écrit :
C'est une lecture un peu curieuse qui oublie que Dieu utilisa très souvent des messagers, des anges,
Très souvent mais pas toujours, loin s’en faut…
Le mot malakh n’apparaît qu’en Genèse 16, 7.
Ce qui donne toute son importance aux propos de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vis-à-vis d’Abraham.
"
Très souvent", le messager est signalé… Pourquoi supposer un messager quand il n’apparaît pas ?
agecanonix a écrit :
ce qui ne cadre pas avec le fait qu'il disposait à ses côtés d'une personne qui avait cette fonction à lui seul et sans partage..
Tout à fait…
Mais…
Je n’ai jamais dit que : D.ieu, béni soit-Il,
disposait à Ses côtés, en la personne du Logos,
d'une personne qui avait cette fonction à Lui seul et sans partage.
N’est-ce pas plutôt vous, précisément, qui prétendez que D.ieu, béni soit-Il, disposait d’un porte-parole en la personne du Logos.
Alors pourquoi ces anges si le Logos est le porte-parole ?
agecanonix a écrit :
Jean n'a pas à presenté le Logos comme étant un envoyé de Dieu dans un texte où il le décrit avant sa mission de présentation.
Alors, dans quel verset Jean a-t-il présenté le Logos comme messager ?
agecanonix a écrit :
Par contre je n'aurais aucun mal à vous citer des textes de Jean vous presentant ensuite, et donc au bon moment, Jésus dans son rôle de messager..
Est-ce en tant que "messager" que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a été crucifié ?
agecanonix a écrit :
Désolé d'être aussi pragmatique mais je tiens pour acquis que l'ennemi de Dieu a tout intérêt à édulcorer ses paroles sous un vernis de sentimentalismes et d'amour de l'esthétisme épistolaire
<…>
On peut idolatrer les mots et en oublier qu'ils sont des serviteurs de la connaissance.
<…>
Vous dévoilez ici votre mode de pensée, un peu exhalté et extravagant.. Ce n'est pas une insulte mais un constat. Vous devez être orthodoxe ou d'un culte approchant et vous aimez bien l'exagération quand on parle de Dieu.
Très intéressant !
Quel dommage que vous soyez moins disert quand il s’agit de commenter les Très Saintes Écritures.
Vous ne parlez jamais du texte, ce qui rend notre échange purement mondain.
Vous voudrez bien m’excuser mais j’ai vraiment autre chose à faire.
Je suis sûre que vous aussi.
Très respectueusement
Votre sœur