MonstreLePuissant a écrit :En fait, c'est assez drôle ! Quand les autres religions font de fausses interprétations des prophéties bibliques, ce sont des faux prophètes. Mais quand c'est la WT qui fait de même, comme par miracle, ce ne sont pas des faux prophètes. Ce sont des faux interpréteurs de prophéties, ce qui n'est absolument pas condamnable selon eux.
En fait, le fait de mal interpréter la Bible ou les prophéties n'est absolument pas condamnable. On peut donc mal interpréter la Bible à propos de l'immortalité de l'âme, ou de l'enfer de feu. Comment Dieu pourrait-il condamner une telle mauvaise interprétation ? C'est impossible, car selon la WT, les mauvaises interprétations ne sont pas condamnables. On a donc la certitude désormais, grâce à la WT, que Dieu approuve toutes les religions chrétiennes, et ne les condamnera pas pour leurs mauvaises interprétations bibliques, pas plus qu'il ne condamnera la WT.
Désormais, on peut accueillir les TJ en leur annonçant que l'on ne craint rien, car Dieu approuve toutes les religions chrétiennes.
A défaut de pouvoir dire que les TJ sont de faux prophètes, nous feriez vous un délit de "mauvaise interprétation" ? Remarquez qu'il y a une marge entre mettre une date sur l'accomplissement d'une prophétie biblique et enseigner l'enfer de feu qui ne relève pas de la prophétie, ou la condition des morts,, etc...
Il convient donc de faire la distinction entre l'interprétation prophétique dont il faut se rappeler qu'elle est et reste soumise aux événements auxquels nous assistons, observons (comme Daniel qui scrutait l'Ecriture pour discerner le temps de la libération de Juda sous le règne de Babylone), comme le stipule Révélation 1:3; et l'enseignement doctrinal.
La prophétie par définition est toujours passagère car elle a pour but de s'accomplir et d'être accomplie. Et bien qu'elle s'intègre dans l'enseignement, elle n'est pas le fondement de l'enseignement, bien qu'elle puisse le porter; En effet si il n'y avait pas d'espérance, il n'y aurait pas de prophéties, ni de promesses d'ailleurs. Ni même de témoins qui sont aussi des envoyés de cette bonne nouvelle. Mais une fois qu'elle s'est accomplie, tant la prophétie que l'espérance; que ce en quoi on a foi et dans lequel on est dans l'attente bien ancrée, il ne reste plus que l'amour comme dit Paul.
L'amour agâpé, c'est donc cet amour qui à la fois porte son attention sur les choses prophétiques mais aussi sur l'enseignement. Car si Dieu n'a pas dit "à telle date ceci sera", il n'en reste pas moins qu'il invite celui qui le recherche réellement à scruter les écritures bibliques pour discerner les temps (rev 1:3). C'est ce même amour qui pousse à chercher quand se réalise ce qui est écrit et à en partager la connaissance.
On ne peut évidemment pas parler de "faux interprétateurs" de prophéties. J'espère que vous en conviendrez aussi;