Re: Qui pardonne ?
Posté : 22 févr.22, 10:16
Comment savoir en effet? Mais la même réflexion vaut pour les êtres qu’on aiderait sans le savoir...pauline.px a écrit : 21 févr.22, 03:01 comment savoir s’il n’existe pas des êtres auxquels on nuit par inattention, désinvolture…
Je n’en sais rien... On peut penser au concept de plusieurs vies pour que ce soit chacun son tour... Ou qu’on aurait le choix de vivre des expériences différentes, richesse comme pauvreté, etc. J’avoue être dépassé...La répartition des richesses, des biens et du bien-être est très inégalitaire, dès lors comment une occidentale peut être sûre de ne vivre aux dépens d’autres humains ? ou d’autres êtres ?
Reprenant l’idée que nous sommes lumière et que nous retournons à la lumière, je dirais que A et B se confondent. Il s’agirait d’un aller-retour, à l’image d’un cercle...Si je vais de A à B on peut supposer que le projet est d’atteindre B.
Je dirais que nous passons par le Léthé, mais qu’avant d’oublier, nous avons eu part à la décision... À y regarder de plus près, ça peut paraître sadique comme concept, mais comment savoir? Comment s’expliquer les disparités?Ainsi ma certitude est que ce ne peut être qu’un projet extrêmement important auquel nous serons fiers et heureux d’avoir participé à l’insu de notre plein gré.
J’ai même lu qu’à la mort, nous sommes accueillis par notre famille, nos animaux de compagnie, etc. et que c’est la fête, à l’image de l’enfant prodigue...Ce projet grandiose devra nous conquérir quand il nous sera révélé et susciter l’enthousiasme a posteriori pour panser toutes les plaies.
Le chemin en serait parsemé... À tout le moins en apparence, certains êtres y seraient moins exposés que d’autres... Mystère...Considérant que le problème du mal est un vrai problème auquel toutes les philosophies et religions se collettent en vain, j’ose en déduire que le mal fait partie de la cible.
Les petits bonheurs ne remplaceront jamais le Grand Bonheur...J’imagine que le retour à l’équilibre voudrait que le bonheur attend celles et ceux qui sont malheureuses ici-bas. Cf. les Béatitudes.
Chaque niveau aurait ses propres règles...C’est embarrassant pour moi de songer qu’un principe naturel puisse ne pas être universel.
Étant revenu à la maison dans le plein sens du terme, l’idée d’un choix ne traverse même pas l’esprit puisqu’il s’agit de la vraie liberté, celle-là sans contraire, indéterminée, un état d’être...Est-ce que la Grande Miséricorde serait plus importante que notre choix individuel ?
Je ne crois pas que la personne puisse choisir en ce sens. Elle n’atteindra le repos que lorsqu’elle sera revenue à destination... Quoique parfois, je me prends à penser que je choisirais la fin absolue...Si je veux que mon trépas soit ma fin absolue, y ai-je droit ?
Un accroc, un manquement, une discordance, une discontinuité, un faux pas compte tenu d’un but fixé..Est-ce que nuire serait une faute ? ou une erreur, une sottise, une bévue...