Pasteur Patrick a écrit :Bonjour Cocotte ;
J’aimerais réagir parce qu’une fois de plus je n’ai pas compris ce que tu voulais dire en recourant à des usages strictement québécois. En effet, pour moi, comme pour l’ensemble des francophones dans le monde sans doute, un homme ou une femme s’accote à un bar dans un bistrot. Le verbe « s’accoter » signifie « s’accouder » car il vient du latin « cubitus » = coude.
Je trouve déjà assez bizarre qu’un pays fasse une loi sur le coude !?
Donc je suppose que ce verbe a un emploi « particulier », càd un usage idiomatique que seuls peuvent comprendre ceux qui utilisent ce verbe avec ce sens. J’habite un pays francophone moi aussi et je sais que chaque pays francophone possède son propre registre idiomatique.
Je pourrais t’en parler pendant des heures car, comme enseignant d’origine française il m’arrive bien souvent de ne pas comprendre mes élèves belges (accent, mot avec des sens propres et régionaux, expressions imagées, influence du Flamand etc.).
Par contre, j’ai bien souri quand tu as confondu sans le faire exprès hôtel et autel. J’en connais qui serait surpris à l’Hôtel de Ville (le maire par exemple) d’apprendre qu’un autel se trouverait dans un bâtiment laïque par définition. L’autel est une table de sacrifice. Comme tu le sais sans doute aussi, seuls les catholiques romains célèbrent le saint sacrifice de la messe sur l’autel. C’est pourquoi le pain se nomme « hostie » qui en latin se traduit par « victime (du sacrifice) : hostia = victime. Chez tous les autres chrétiens, on parle plutôt de « Table de communion ». Cette « Table » n’a, chez les protestants ou les évangéliques, rien de « sacré ». C’est aussi pourquoi chez les catholiques romains et orthodoxes, le serviteur s’appelle « prêtre ». Seul un prêtre rend les choses « sacrées », par son intermédiaire seul il rend les choses « divines et agréables à Dieu ». Tu as fait la bonne allusion en évoquant le mariage : le prêtre est en effet seul habilité à le faire… alors que chez les protestants, le mariage n’est pas un « sacrement » mais un acte civil. Trop de gens l’ignorent et confondent ces choses.
Mon intervention n’a pas pour but de te reprendre toi spécialement, mais d’une manière générale, je constate, dans les médias, des confusions de langage de la part des journalistes qui, par ignorance entretiennent les confusions au lieu de faire œuvre d’information rigoureuse et ce faisant, d’instruire les masses populaires. Ces erreurs sont trop fréquentes et je m’étonne toujours un peu quand ces erreurs sont le fait de chrétiens évangéliques qui sont par ailleurs si susceptibles quand on les confond avec d’autres groupes religieux, tant minoritaires ou sectaires que majoritaires.
A bientôt et que Dieu te bénisse, toi et les tiens.
Patrick
Mon cher Pasteur, c'est Cocotte,
Je m'identifie immidiatement en partant, car le programme du forum me permetterais d'y accéder encore une autre fois, sans inscription. Je ne sais pas dutout ce qui s'y passe?
Enfin, pour répondre.
Je m'excuse de ne pas avoir remarquer mon erreur se rapportant à " l'hôter et autel". Ce ne fut pas ignorance, mais plutôt par manque d'attention. J'espère y apporter une attention particulière à l'avenir et que tu fasse preuve de tolérance car nous ne sommes pas en classes ici. Parcontre j'apprécie que tu me le souligne car des fois, lorsque je suis fatigué je ne vois plus mes propres erreurs. Ici dans le sud-ouest Québec, au Canada, nous sommes, pour la majorité d'entre-nous dans un courant anglophones à tel point que notre usage de la langue de molière en est angléciser. Donc, ce n'est pas par ignorance, mon frère, mais plutôt par oreille.
De plus et ( lol ), accoter

a aussi le sens ou un homme et sa blonde aille vivre ensemble sous un même toît sans que leur union soit bénit par le prêtre ou à l'hôtel de ville.
Ici, au Québec, s'accoter fut un nouveau fénomêne qui fit son apparition en masse lors de Vatican II, vers 1966-67. Nous étions une Province gouverné sous une démocratie socio-démocratique, et par l'Église Catholique Romaine. Nous étions majoritairement Catholique Romain. Et l'accotage n'était pas quelque chose particulièrement avoué chez le couple. C'était souvent chose cachée.
Je te comprend bien, mon frère, lorsque tu souligne les difficultées intercontinentales et d'utilisation de langues de correspondance appropriées. Parcontre, il y a aussi parfois ou l'utilisation de mot reconnu et coloré entre individus qui se comprenne est acceptable. Deplus, nous les québecois sommes aussi fiers de dire que nos "mots" commencent à ce faire accepter et reconnaître dans les accadémies liguistiques de la france. Puisque fort souvent, ils sont d'origines "bretonne".
En lisant des postes de francophone d'outre-mers, moi aussi j'en chique la guénille

. Autrement dit: Molière se retournerait dans la tombe!
Et puis, ayant été moi-même batisée, confirmée, et élevée Catholique Romaine Oecéministe du Québec, et n'ayant jamais appartenu a ces églises protestantes qui m'auraient faitent nier mon baptême Catholique Romain, je me permet quoique aisément et facilement de converser naturellement avec les Catholiques Romains et Orthodoxe avec toute connaissance de cause. Car le Québec est terre oecéminique.
Plusieurs d'entre nous, sommes convertis par des oeuvres missionnaires des autres Églises. Certains renient leurs baptême Catholiques et pour la plupart jamais. L'Église dont je fait partie, et dans laquelle j'ai donné ma vie à Jésus, fut sous et dans les ministères Évangélique de Billy Graham, un oecéminique lui-aussi. Il ne nous demande aucunement de renier notre baptême Catholique Romain. En fait, deux semaines passées ma belle-mère, la mère de mon mari, est décèdée. Et à sa messe Catholique d'enterrement, mon mari et moi avons pris l'Eucharistie.
Ici au Québec nous avons institué une loi. Puisqu'aujourd'hui, l'hommes Québécois et les femmes se divorcent en nombres, ayant été marié Catholiques, ils s'accotent ou bien se remarisse à l'hôtel de ville à cause qu'ils n'ont pas obtenue d'annulement de mariage du Tribunal Écclésiastique de leur Évèché locale. Tu vois, ici au Québec, l'Église reignait litéralement sur le plan social, politique, et gouvernemental, et de la législature provinciale. Elle planait sur nos têtes.
Donc, maintenant, il a fallu protèger la femme de l'abandon, et de la perte de sa part au patrimoine familliale. Souvent ses enfants à elle, furent omis du testament de père, si le père avait eu d'autres enfants avec d'autres femmes. Reconnus ou pas. Donc selon le patrimoine familliale, maintenant si tu fais vie commune reconnue avec une femme qui quelle soit, après 6 mois, elle est reconnu, que sa te plaise ou pas, comme étant ta légitime épouse "accotéee". Tout ce que ça prend, c'est qu'elle ait un témoin qui attestera que vous faisiez un couple. Compte de banque ensemble, ou bien, épiceries ensemble, ou bien partager le même lit ensemble, ou bien recevoir des amis ensembles, etc... Parce que l'État Québecois est surtaxé de par faire vivre les femmes et les enfants des hommes décrocheurs.
De plus, je ne crois pas m'avoir mêler entre le Catholisme, et l'Évangélisme. J'avouerais parcontre que j'y suis passer rapidement et sans cérémonie, de l'une à l'autre.