Restons digne, tout de même

Vous recourez, une fois de plus, à l'argument d'autorité : 2 traités de logique l'établissent explicitement. Il vous reste à citer vos sources, vos autorités. Jusqu'à présent, vous n'êtes jamais parvenu à citer une source qui étaye réellement votre position. Il vous faut ici en citer deux.
De plus, il est clair qu'il n'y a aucun rapport entre le problème du fardeau de la preuve et L'absence de preuve de P ne prouve pas non-P. La question est : à qui revient le fardeau d'exhiber une preuve d'une affirmation qui est visiblement un oxymore ? Vous vous êtes, en effet, montré incapable de faire de dieu autre chose qu'un oxymore. Vous devez d'abord prouver que votre affirmation est une proposition (ce que vous êtes bien incapable de faire). En effet, dans votre commentaire P désigne une proposition. Or, l'agent surnaturel dont l'existence est en jeu ne permet pas de construire une proposition... En tout cas, vous n'en n'avez pas été capable jusqu'à présent.
--La forme logique est la même.
//Pas du tout ! La logique ne s'applique qu'à des propositions. Vous vous êtes simplement montré incapable de montrer que dieu existe est une proposition.
Paul est là est une proposition, ce qui n'est pas du tout le cas de dieu existe.
h ChristianK a écrit:--On peut aussi remplacer 1 par : Des fondements/preuves de l'athéisme existent dans l'histoire de la philo, avec un résultat identique.
//Cela reste un argument d'autorité que vous n'êtes même pas capable, jusqu'à preuve du contraire, de soutenir avec des sources valides. De plus que signifient fondements/preuves de l'athéisme ? Cela a-t-il un sens ? Vous êtes-vous posé la question ? Tous les énoncé ne forment pas des propositions.
ChristianK a écrit:Attention à la nature de l'argument d'autorité. Il suffit des postulats de la raison pratique de Kant ou des arguments de n'importe quel grand philosophe pour avoir un argument d'autorité, aussi bien pour l'athéisme d'ailleurs. Comme 1ere étape c'est valide. C'est même la status questionis.
//Sûrement pas ! Il faut d'abord établir qu'on a une proposition face à soi ! Or, les règles qui permettent de donner ou non le statut de proposition à un énoncé ne sont pas si récentes. La plupart des soi-disant grands philosophes ont produit bien plus de pseudo-propositions que de propositions.
ChristianK a écrit:Il est exact que les propositions Dieu existe et Des preuves de Dieu ont été proposées sont 2 propositions différentes, mais elles servent toutes 2 à traiter du fardeau.
//Faux ! dieu existe n'est une proposition que si dieu est parfaitement défini. Faute de quoi, l'énoncé n'a aucune valeur de vérité. C'est une pseudo-proposition.
En particulier, dans le point 1, vous vous êtes montré strictement incapable d'exhiber un argument valable, vous vous êtes dissimulé derrière des autorités au langage contourné et abscons. Il vous a été, par exemple, impossible de fournir une définition correcte de l'agent surnaturel auquel vous vous référerez ou se réfèrent vos autorités. Toutes les définitions par vous fournies présentaient une vacuité de signification patente, à base de paradoxes évidents.
--au pt 1 il n'est pas nécesaire que les preuves soient démontrées, pas plus que les preuves de l'athéisme. On ne parle ici que du partage du fardeau.
//Vous faites semblant de ne pas comprendre... Vous devez établir que dieu existe est une proposition, ce que vous êtes incapable de faire. On ne peut discuter de la preuve que d'une proposition...
Rom's a écrit :salut Hamza,
Plusieurs remarques :
Tout d'abord, ce discours est celui d'un croyant, que n'arrange pas le fait qu'il faille toujours prouver ce qu'on affirme, et qui a un parti prit manifeste.
Il a toutefois raison lorsqu'il affirme que "c'est son caractère absolu qui nous oblige à la prouver" (l'affirmation).
A ma connaissance, très peu d'athées affirment de manière absolue que Dieu n'existe pas, mais n'ont qu'une très forte supposition. Selon la logique même de ce brillant logicien, les athées n'ont donc rien à prouver lorsqu'ils émettent l'idée que Dieu n'existe pas.
Par ailleurs, si l'on dit que "on est obligé de prouver une inexistence qu'on affirme", cela signifie également que l'on doit prouver une existence qu'on affirme. Si les croyants suivaient cette logique, ils devraient s'interdire d'affirmer sans preuve l'existence de Dieu, à moins qu'eux même n'émettent qu'une supposition. Mais qui oserait se dire croyant en se contentant de supposer l'existence de Dieu ?
En outre, si l'on considère que c'est sur celui qui affirme un fait positif que pèse la charge de la preuve, c'est parce que rapporter la preuve d'un fait négatif est, dans tous les domaines, mission quasi-impossible (peux-tu prouver que Napoléon ne dormait pas avec un nounours ?).
Dans le domaine de la métaphysique en particulier, aucune affirmation n'est réfutable par la preuve, ce qui est bien confortable pour ceux qui s'en réclament, un peu trop facile, et il n'est par conséquent pas très "fair-play" ni très honnête de réclamer à corps et à cris la preuve du "fait négatif", quand on a pas soit-même celle du "fait positif" qu'on entend établir.
Enfin, la présomption (qui peut être "d'innocence", et est "d'inexistence" dans le cas qui nous occupe) ne permet pas de prouver un fait négatif, mais simplement de le tenir pour vrai jusqu'à preuve du contraire (ce qui ne signifie pas qu'il le soit), afin d'éviter d'affirmer n'importe quoi. Dans la mesure où les croyants ont la primauté de l'affirmation (l'athéisme n'étant que la réponse à l'affirmation positive "Dieu existe"), il convient de présumer que Dieu n'existe pas, tant que la preuve de son existence n'a pas été prouvée, de même que tu ne considèrerais pas qu'une personne est coupable tant que sa culpabilité n'a pas été prouvée (dans une logique contraire il faudrait présumer que tous les dieux, déesses, et toutes autres créatures issues de l'imagination, existent bel et bien. Te sens-tu d'attaque pour prouver l'inexistence de tous ceux auxquels tu ne crois pas, sachant que l'existence d'un seul remettrait en cause toutes tes croyances ?).
Ha bah, c' est super simple, je demande une seule preuve, pas plus.Hamza a écrit :Les théistes, au contraire, ont le sentiment que c'est chose normal d'étayer par des preuves la réalité de l'Invisible
patlek a écrit :Sinon, sur la medecine traditionnelle chinoise, il y a aussi beaucoup de conneries dans la medecine traditionnelle chinoise, parce que une partie de cette medecine ne s' appuie que sur du symbolisme je vais prendre un exemple concret; la corne de rhinoceros:
Il semble que les malades soient moins préoccupés par la composition chimique de la corne que par la réputation de celle-ci pour la guérison de leurs maladies. Analysée depuis belle lurette par les laboratoires pharmaceutiques occidentaux, la kératine des cornes de rhinocéros n'a relevé aucune substance particulière à propriétés médicales. Les cornes de buffle ou d'antilope ont tout autant (ou aussi peu) d'effet.
http://www.reseaulibre.net/rage/tuer.html
Affirmer cela montre que tu comprends mal la position des athées, qui, comme les agnostiques, seraient prêts à réviser leurs jugement si une preuve de l'existence de Dieu leur était apporté, mais qui, à l'inverse de l'agnosticisme pur et dur, émettent néanmoins une opinion en estimant que les chances pour que Dieu existe sont quasi-nulles.Ce que tu décris là, définit plutôt l'agnosticisme et non l'athéisme, ou bien un athéisme très affaibli dans ce cas...
En faisant cette distinction, arrête moi si je me trompe, tu admets implicitement qu'il appartiendrait à celui qui affirmerait l'existence de Zeus ou de Vishnou, de prouver qu'ils existent. Tu utilise donc la même logique que les athées, en présumant leur inexistence, et en te tenant à cette présomption jusqu'à preuve du contraire (j'imagine que si tu rencontrais Zeus, tu croirais en lui).le Dieu des "métaphysiciens" ne peut pas être comparé à un Dieu issu de l'imaginaire
Rom's a écrit :En toute logique, l'hypothèse de Dieu devrait être soumise à une présomption d'inexistence.
De même que, du fait de la présomption d'innocence, le coupable est présumé innocent tant que sa culpabilité n'a pas été prouvée, Dieu doit être présumé inexistant tant que son existence n'a pas été prouvée.
La charge de la preuve incombe à celui qui affirme un fait positif.
Cette logique, que personne ne remet en cause dans tous les autres domaines, semble se renverser par l'opération du Saint-Esprit dès lors que l'on traite de l'hypothèse "Dieu", au bénéfice exclusif de cette dernière.
Comment la raison peut-elle justifier un tel traitement de faveur ?
Rom's a écrit : A ma connaissance, très peu d'athées affirment de manière absolue que Dieu n'existe pas, mais n'ont qu'une très forte supposition. Selon la logique même de ce brillant logicien, les athées n'ont donc rien à prouver lorsqu'ils émettent l'idée que Dieu n'existe pas.
Par ailleurs, si l'on dit que "on est obligé de prouver une inexistence qu'on affirme", cela signifie également que l'on doit prouver une existence qu'on affirme. Si les croyants suivaient cette logique, ils devraient s'interdire d'affirmer sans preuve l'existence de Dieu, à moins qu'eux même n'émettent qu'une supposition. Mais qui oserait se dire croyant en se contentant de supposer l'existence de Dieu ?
En outre, si l'on considère que c'est sur celui qui affirme un fait positif que pèse la charge de la preuve, c'est -parce que rapporter la preuve d'un fait négatif est, dans tous les domaines, mission quasi-impossible (peux-tu prouver que Napoléon ne dormait pas avec un nounours ?).
Dans le domaine de la métaphysique en particulier, aucune affirmation n'est réfutable par la preuve, ce qui est bien confortable pour ceux qui s'en réclament, un peu trop facile, et il n'est par conséquent pas très "fair-play" ni très honnête de réclamer à corps et à cris la preuve du "fait négatif", quand on a pas soit-même celle du "fait positif" qu'on entend établir.
Enfin, la présomption (qui peut être "d'innocence", et est "d'inexistence" dans le cas qui nous occupe) ne permet pas de prouver un fait négatif, mais simplement de le tenir pour vrai jusqu'à preuve du contraire (ce qui ne signifie pas qu'il le soit), afin d'éviter d'affirmer n'importe quoi. Dans la mesure où les croyants ont la primauté de l'affirmation (l'athéisme n'étant que la réponse à l'affirmation positive "Dieu existe"), il convient de présumer que Dieu n'existe pas, tant que la preuve de son existence n'a pas été prouvée,
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