Et même Sainte Thérèse de l'enfant Jésus avait le désir de la prêtrise. Et un Saint normalement ne désire pas en ce monde ce qui est contraire à la Foi catholique.
Voici ce qu'elle dit sur le sujet qui nous concerne:
Cependant le contexte actuel, nous oblige à restreindre leur ministère, c'est-à-dire qu'elles ne pourraient pas faire de sermon pendant la messe du dimanche, devant des hommes. Elles ne pourraient pas entendre en confession des hommes, mais seulement des femmes. Il doit y avoir une réel séparation des hommes et des femmes dans leurs ministères."Etre Votre épouse, ô Jésus! être carmélite, être par mon union avec Vous, la mère des âmes, tout cela devrait me suffire. Cependant, je sens en moi d'autres vocations; je me sens la vocation de guerrier, de prêtre, d'apôtre, de docteur, de martyr... La vocation de prêtre! Avec quel amour, ô Jésus, je Vous porterais dans mes mains, lorsque ma voix Vous ferait descendre du ciel! Avec quel amour je Vous donnerais aux âmes!...." Sainte Thérèse de l'enfant-Jésus (Docteur de l'Église), histoire d'une âme, chapitre XI.
Au Procès de béatification et de canonisation, Soeur Geneviève de la Sainte Face témoigne: "Au courant de l'année 1897, soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus me dit, bien avant d'être malade, qu'elle s'attendait bien à mourir cette année; en voici la raison qu'elle me donna... "Voyez-vous, me dit-elle, le bon Dieu va me prendre à un âge où je n'aurais pas eu le temps d'être prêtre."(13) A la fin, elle se disait "heureuse de mourir à vingt-quatre ans, parce que, avant cet âge, on n'est généralement pas ordonné prêtre. Le bon Dieu, en me rappelant à Lui, m'épargne le chagrin d'avoir vécu sans l'être, et celui de vivre sans l'espoir de le devenir jamais."(14)
La pensée que sainte Barbe avait porté la sainte communion à saint Stanislas Kostka la ravissait: "Pourquoi pas un ange, nous disait-elle, pas un prêtre, mais une vierge? Oh! qu'au ciel nous verrons de merveilles! J'ai dans l'idée que ceux qui l'auront désiré sur la terre jouiront là-haut des privilèges du sacerdoce."(15)
(13)Procès de béatification et canonisation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Rome, Bibliotheca Carmeletica, 1973, Document I, Témoin 4, p. 305.
(14) Souvenirs inédits, dans Esprit de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, Office central de Lisieux, 1930, chap. 2, p. 70.
(15) Conseils et Souvenirs, recueillis par Soeur Geneviève de la Sainte Face, Office Central de Lisieux, 1952, 2e éd., p. 87.
Et je crois qu'il serait avantageux pour les femmes et pour le prêtre masculin que la confession des femmes soit entendu par une femme-prêtre, surtout lorsqu'il s'agit de péché qui concerne l'impureté, afin de ne pas attisé les passions de l'un et de l'autre.
Ensuite, lorsqu'on s'oppose à l'ordination des femmes ont oublient vite le rôle prééminent de la Très Sainte Vierge Marie, la Reine des Apôtres.
Marie Femme-prêtre:La fonction primordiale du prêtre est d'intercéder pour l'humanité en offrant la sainte Victime Jésus à Son Père. Or, si Dieu pensait, comme certains hommes d'Église, qu'une âme incarnée dans un corps de femme ne peut remplir cette fonction sacerdotale, aurait-Il précisément choisi de venir en ce monde par une femme, la Très Sainte Vierge Marie?
Non seulement a-t-Elle formé l'Homme-Dieu dans Son sein, mais Elle L'a aussi constamment offert au Père, non seulement sous les accidents eucharistiques, mais sous les accidents physiques de Son Humanité. Debout au pied de la Croix, Celle qui, à juste titre, est appelée la Corédemptrice et la Médiatrice de toutes les grâces, y compris la grâce de l'ordination sacerdotale, Marie a agi "in persona Christi" comme le prêtre le fait au moment le plus solennel de sa fonction sacerdotale, à savoir la Consécration de la Messe, renouvellement du sacrifice du Calvaire.
En effet, s'il y eut jamais une personne humaine qui ait put dire, presque en vertu de Son essence: "Ceci est Mon Corps, ceci est Mon Sang", désignant par ces mots le Corps et le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, c'est bien la glorieuse Vierge Marie. Son sacerdoce, pour ne pas être sacramentel, est cependant comparable à celui du Christ Lui-même.
“Marie est la prêtresse [sacerdotissa] de justice parce qu’elle n’a pas épargné son propre Fils, non pour témoigner des souffrances de son Fils, mais dans la perspective du salut de la race humaine, prête à offrir elle-même le Fils de Dieu pour le salut du monde.” St Antoine de Florence (1389 - 1459), Summa Theologica Moralis, IV, Tit. 15, c. 3, §3.
“Offrez votre Fils, ô Vierge sacrée et présentez au Seigneur le fruit béni de vos entrailles. Offrez pour notre réconciliation à tous cette hostie sainte, agréable à Dieu. Le Père acceptera pleinement l’oblation nouvelle, l’hostie très précieuse dont il a dit lui-même : ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour.’ ” (Mt 3, ). St Bernard de Clairvaux (1090 - 1153), “In Purificatione Mariae”, Sermo III, in Sancti Bernardi Opera Omnia, ed. J. Mabillon, Paris 1982, p. 370 col. b.
“Après que la vierge sacrée soit arrivée à l’autel, s’étant agenouillée, enflammée par le Saint-Esprit plus qu’un séraphin, et tenant son fils dans ses mains, elle l’offrit comme un don et un sacrifice acceptable à Dieu en priant ainsi : ‘Acceptez, Père tout-puissant, acceptez cette oblation que je vous présente pour le monde entier, moi votre servante. Acceptez maintenant des mains de votre servante ce sacrifice très saint du matin, qui vous sera offert sur les bras de la croix comme sacrifice du soir. Daignez jeter un regard Père très saint sur ce que je vous présente et daignez être attentif à la raison pour laquelle je vous l’offre.’ ” St Thomas de Villeneuve (1486 - 1555), “Concio I in Purificationem”, Opera, Manila 1883, vol. 4, p. 397.
"Ayant tous été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n'y a plus parmi vous ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus. (Gal. 3, 27-28 )
C'est quoi qui donne à l'homme sa capacité d'effectuer le Saint Sacifice? Son sexe? Sa barbe au menton? Son poil sur sa poitrine? Il ne faut pas penser selon la chair, mais selon l'esprit. Ce n'est pas les caractéristiques physique d'un homme qui nous rend digne de consacré l'ostie. Le sacerdoce est administré à l'âme de la personne et non au corps d'un homme. Nous savons qu'il y a plusieurs femmes stigmates dans l'Église Catholique. Et le stigmate reproduit le crucifiement de Jésus-Christ en sa chair alors que le prêtre reproduit le crucifiement de Jésus-Christ sur l'autel pendant la messe. Alors, c'est quoi la différence? Tout les deux sont un renouvellement du saint sacrifice au calvaire.
Cependant, c'est vrai que l'idée d'avoir des femmes-prêtre dans l'Église Catholique est nouvelle, mais comme dirait Jésus, je ne suis pas venu abolir la loi ou la doctrine, mais la parfaire. Il ne faut pas s'attaché à de la discipline, mais à la doctrine. La discipline de l'Église évolu sans cesse selon le contexte social de l'Époque. Lorsque sous l'ancienne loi, on interdisait de mangé du cochon, est-ce que cela signifiait que les juifs étaient dans l'erreur? NON Autrefois, l'Église Catholique interdisait aux laïcs de lire la bible, est-ce que cela signifiait qu'elle était dans l'erreur? NON Lorsque Saint Pie X permis la communion aux jeunes enfants, est-ce que cela signifiait que l'Église était dans l'erreur de l'interdire avant lui? NON Sans parlé du baptème des enfants qui a été inauguré que dans le deuxième siècle et que cette pratique fut généralisé que vers le XII siècle. Est-ce condamner l'Église lorsqu'on améliore la disciple? NON
"Ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux, ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux" (Mt.18, 18 )
Est-ce que Saint Vincent de Paul a condamné plus de 1500 ans d'histoire de l'Église en agissant ainsi?Jusqu'au XVIIe siècle, l'Église ne permettait aucun apostolat extérieur aux Religieuses; elles ne pouvaient absolument pas sortir du cloître. C'est Saint Vincent de Paul qui, en 1633, ouvrit une nouvelle voie en fondant l'Institut des Filles de la Charité. Il tenait à en faire une Communauté religieuse, mais sans clôture. L'idée était si nouvelle que, pendant neuf ans, les Filles de la Charité vécurent la vie religieuse tout en accomplissant leurs oeuvres de charité, mais sans pouvoir prononcer de voeux. Elles ne furent autorisées ensuite qu'à des voeux annuels; l'Institut ne reçut l'approbation officielle de Rome qu'en 1668, soit huit ans après la mort du saint fondateur. Grâce à Saint Vincent de Paul, mais non sans grandes oppositions de toutes parts, une nouvelle vocation était désormais ouverte aux religieuses: elles pouvaient travailler directement dans la société.
Et bien, c'est la même chose qui se produit avec l'idée de la Femme-Prêtre. L'opposition est grande, mais il n'y a aucun fondement doctrinale pour justifier cette opposition. Il y avait dans l'Église et encore aujourd'hui beaucoup de préjugés vis à vis les femmes.
Que pouvons-nous penser de St-Thérèse d'Avila dont les hommes d'Église de l'époque qui la persécutaient sans cesse en disant d'elle qu'elle manquait d'humilité et que sa condition de femme ne lui permettait pas d'enseigner les autre, soit des hommes. C'est à cause de ces persécutions qu'elle dira ceci: "O Seigneur, lorsque Vous avez passé sur la terre, Vous n'avez point abhorré les femmes... Vous avez trouvé en elles le plus grand amour et beaucoup plus de foi que chez les hommes... Serait-il donc vrai que nous ne devions rien faire qui vaille pour Vous en public, que nous ne devions jamais adresser au monde de reproches et nous contenter de pleurer ses torts en secret?... Serait-il vrai que Vous n'écouterez pas la supplique si légitime que nous Vous adressons? Pour moi, Seigneur, je ne puis le croire, parce que Vous êtes bon et juste. Vous êtes le juste Juge. Vous ne ressemblez pas aux juges de la terre..." (Sainte Thérèse d'Avila, Chemin de la Perfection, ch. III, p.33-34 -- Oeuvres complètes, trad. P. Grégoire de Saint-Joseph, O.C.D., ed. de la Vie Spirituelle, Desclée et Cie, 1931)
"le royaume de Dieu est semblable à un homme qui sort de son trésor des choses nouvelles et anciennes". (Mt. 13, 52)
Un autre exemple théologique:
Le corps d'Eve a été conçu à partir du corps d'Adam (soit, la fameuse côte d'Adam). Autrement dit au début de la création, il n'y avait qu'un seul corps et un seul esprit. L'esprit de Eve n'était pas plus différent que celui d'Adam, car leur esprit respectif avait pour source Dieu et Dieu n'a qu'un seul esprit à transmettre, soit le sien. L'esprit de Dieu n'a pas changé, alors que celui de la femme a subi plusieurs transformation au fil du temps à cause du péché (ainsi que celui de l'homme). Mais un Saint a le même esprit que le Christ, qu'il soit une femme ou un homme, ils sont UN dans le Christ. Autrement dit, ce n'est plus la femme qui vie en elle, mais le christ. C'est pour cela que sous le regard divin, il n'y a ni femme, ni homme. Et le sacerdoce est appliqué à l'esprit, à l'âme et non au corps. Le bon Dieu ne fait pas de distinction entre les deux sexes. Le père éternelle tout ce qu'il recherche en nous, c'est une reproduction de son fils, que vous soyez un homme ou une femme. Et le sacerdoce de prêtre facilite cette union dans le christ, car il y a une plus grande participation à la rédemption dans ce renouvellement du sacrifice au calvaire et la célébration de la messe est la reine de toutes les prières. Alors, croyez-vous qu'on peut sincèrement refusé ce don inestimable aux femmes?