Khorsabad, la Cité construite par les Israélites?

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Nickie

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Khorsabad, la Cité construite par les Israélites?

Ecrit le 17 juin04, 19:52

Message par Nickie »

Khorsabad, la Cité construite par les Israélites
Brian Janeway
Du Bible and Spade

Traduction encore une autre fois imparfaite: par: Cocotte


Que de mystère achéologique. Que de questions sont soulevés dans cet article.



Qu'a t-il bien arrivé à ces soit-disantes douze tribues perdues d'Israel? Dans le Livre des Rois (3 R 17:6), ça nous dit que pendant le règne de Hoshea un siège de trois années a été conclu contre la cité de Samrie (la capitale. Les déportations en masse qui s'ensuivirent furent enrégistrées autant dans la Bible et dans les anales du Roi Sargon d'Assyrie.

La Bible rapporte que les survivants furent emmenés au loin et ont été ré-installé en Halah et Habor, sur la rivière de Gozan, et dans les cités de Médes. Le sort de ces survivants est obscure. Mais, il fut la politique des Néo-Assyriens de ré-installer les populations civiles dans d'autres portions de l'empire, ces régions elles-memes ayant été préalablement souffert d'une dépopulation à la suite de leurs conquetes. Les rois Assyriens enrégistrèrent aussi l'embauche des captifs dans la construction de projets de constructions à grande-échelle. Nous pouvons etre certains que ceci fut le cas à Dur-Sharrukin, ou à la cité de Sargon, le Khorsabad moderne.

Le dernier chapitre dans l'histoire du royaume d'Israel avait commencé avant sa réduction finale lorsque l'empire Assyrienne poussa ses conquetes au sud. Les évènement climatiques furent mis en motion en 722 BC lorsque le Roi Hoshea décida de mettre à l'épreuve son métal contre le colosse Assyrien. Il manigança avec le roi d'Égypte et cèssa le payment de son tribu annel à Shalmaneser V. Hashea fut enfermé et lié en prison (2 R 17:4), et la Samarie fut mis sous siège aux allentour de l'année 722 B.C. Elle fut laissée à Sargon II pour lui rendre la défaite finale de la cité (Miller and Hayes 1986: 336-37). L'un des deux inscriptions Assyriennes faisant affaires avec cet évènement décrit les conséquences:

J'ai assaillé et conquis la Samarine.
J'ai pris un butin de 27,290 personnes qui résidaient là.
J'ai ramassé 50 chariots d'eux.
Et j'ai enseigné au restant (des déportés) leurs habilletés.
J'y installa mon gouverneur sur eux, et
J'ai imposé sur eux le (meme) tribut que les roi précédant
(Sahlmaneser V). (ANET 284-5)

Le nombre de déportés réflecte probablement la totalité enlevée autant du district de la Samarie et de la cité elle-meme. Ceci marqua la fin de Royaume du Nord. Bien que Sargon n'ait pas évacué la population entière d'Israele, ses action furent suffisante pour mettre fin à son existence en tant qu'entité politique et résulta dans l'annexation du territoire dans l'Empire Assyrienne, qui a été renommé Bit-Humri (La Maison de Omri).

Le crédit pour la découverte moderne de Dur-Sharukin appartient à Paul Émile Botta qui fut désigné le Consul Français à Mosul, en Iraq, en 1840. Il avait déjà pris un intéret passionné dans les buttes anciennes lorsqu'il commença des sondages à Kuyunjik, l'ancienne Nineveh. Il était entrain d'avoir peu de succès là lorsqu'un de ces ouvriers rapporta que des sculptures anciennes avaient été trouvé à Khorsabad, environ 12 milles au nord-est de Kuyunjik. En 1843, il commença des excavations sur le batiment connu maintenant comme étant le palais de Sargon II. Son succès fut immidiat et rivala ceuz de Layard deux ans plutard à Numrud. Il a été assisté par un dessinateur du nom de E. Flandin, qui enrégistra un grand nombre de reliefs et d'autres sculptures déterrés par l'expédition.

Après les campagnes initiales par Botta, Layard eu l'occasion d'examiner le site, par deux visites en 1846 et encore en 1849. Ce qu'il trouva sur le site fut un épuisement rapide des restants exposés. Il remarqua que depuis le départ de Bota les chambres avaient été partiellement rempli par des tranchées qui retonbaient sur elle-meme; les sculpture périssaient rapidement; et bientot, peu va rester de ce monument. À sa deuxième visite il continua dans la meme veine: de ces reliefs qui avaient été exposé à l'air après le départ de Botta prèsqu'aucunes traces en demeuraient (Albenda 1986:28).

Botta a creusé les site jusqu'en 1848, lorsqu'il a été réassigné à un poste obscure dans le Levant. Il avait, par ce temps là, établi que Kuyunjik n'était pas la cité ancienne de Ninéveh, comme ce fut cru à l'origine.

En 1852, Botta a été remplacé par Victor Place et c'est à son assistant pricipale, Félix thomas, à qui l'on peut crédité les seuls régistres survivants des trouvailles majeures de l'expédition Française pendant cette années là et les autres années suivantes.

Vers la fin de l'année 1853, Place a calculé qu'il avait clairé 209 chambres, regroupées allentour de 31 cours, en plus de trois temples et un petit ziggurat. La circonférence des murs de la cité fut tracée, dans certaines places il y avait 24 mètres d'épaisseures de fondations en roches avec sept portails d'entrées, trois desquels avaient des figure de portiques et 1 d'entre-eux était prèsque entièrement intacte. Il dénombra 3 portes à la cité sur son plan, elles avaient des archs en voute décorées en glaize colorée.

En 1855, Place était prèt à retourner en France lorsqu'un désastre eu lieu. Les sculptures furent transportées en sécurité aussi loin que Baghdad où 235 caisses furent charchées sur un large bateau paysan et deux radeaux, avec la destination de Basra. Près de Kurnah, où le Tigris et l'Euphrates se rejoignent, le convoi fut attaqué par des villageois hostiles. Chacun des cinq vaisseaux furent renversés. Toutefois, quelques 80 caisses échappèrent le naufrage, et ainsi que les deux larges sculptures qui sont maintenant exposées dans le Louvre. Heureusement, un premier chargement envoyé par botta eut arrivé en toute sécurité avec deux figures de boeuf-ailés, qui sont aujourd'hui exposés dans le Musé Britanique. Avec la conclusion du travail de Place à Khorsabad, l'implication Européenne abouti à sa fin.

Les excavations furent repris quelques 70 années plutard par Edward Chiera, un érudit de languages anciens du Proches Orient au Oriental Institute à l'University of Chicago. Sa première saison d'exploration eu lieu en 1927. Après plusieurs saisons de travail directement par Henri Frankfort et Gardon Loud en 1929 et 1934, le travail cèssa et n'a pas été renouvelé sur une grande-échelle en date de 1986.

En résumant le travail sur le site, Loud raconta que l'enlèvement des possessions avaient été tellement complèt ou encore le pillage avait été tellement complèt au moment de son abandon qu'il y reste pratiquement rien en matières d'incriptions ou d'utensils par lesquels les batissent peuvent etre identifiées. De façon litérale, des milles de murailles formant des groupes de changres vides de sens ne sont non-plus gratifiants ni très instructifs (Loud 1938).

Un aspet unique du site qui fut noté par Loud était la nature
d'une-seule-période des ces dépots. Aucune occupatio précédente y fut trouvée sur le site et seulement des restants de 'squatters' suivèrent ce qui apparaissait comme étant un abandon complèt et paisible de la cité. La moyenne de la profondeur requise pour tracer les batisses à Dur-Sharrukin ne fut qu'environ 1.50 mètres. Ceci a rendu l'excavation relativement simple, mais la cité fut dénudée de quelque fut ses objets qui ornaient jadis l'architecture la-bas. L,excavateur (le creuseur) a estimé que la cité fut occupée pour seulement une année ou deux.

Puisque les inscription indiquent que la construction de la cité a prise onze années pour la compléter et qu'elle fut inaugurée avec un grand festin au banquet qui fut accompagné par de la musique et une célébration, pour quoi serait-elle abandonnée vacante si rapidement et complètement? Quel role y ont jouré les Israélites dans sa construction?


Bibliography

Albenda, P. The Palace of Sargon, King of Assyria: Monumental Wall Reliefs at Dur-Sharrukin From Original Drawings Made at the Time of Their Discovery In 1843-1844 by Botta and Flandin. Paris: Recherche Sur Les Civilisations, 1986.

Loud, G. Khorsabad II. Chicago: University of Chicago Press, 1938.

Lloyd, S. Khorsabad. Pp. 196-204 in The Archaeology of Mesopotamia. London: Thames and Hudson, 1978.

Miller, J.M. and Hayes, J. A History Of Ancient Israel And Judah. Philadelphia: Westminster Press, 1986.

Brian Janeway, M.A., is on the staff of the Associates for Biblical Research. He has a master's degree in Biblical Archaeology and is currently enrolled in a Ph.D. program in Syro-Palestinian Archaeology at the University of Toronto. Brian has participated in a number of archaeological excavations and traveled widely throughout the Middle East.

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