Jésus et nous: amour authentique ou idolâtrie?

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'Abd asSalam

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Jésus et nous: amour authentique ou idolâtrie?

Ecrit le 12 oct.14, 01:51

Message par 'Abd asSalam »

Le Seigneur des hommes a dit dans Son Noble Livre (selon le sens rapproché):
{Ont certes mécrus ceux qui disent : “En vérité, Allah c'est le Messie, fils de Marie.” Alors que le Messie a dit : "Ô enfants d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur." Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et il n'y a pas, pour les injustes, de secoureurs.} Al Maidah, 72
L'imam abou Dja'far Mohammed ibn Djarir in Yazid At-Tabary (mort en 310 après l'hégire) a dit dans son tafsir:
"Il sous-entend par Sa parole: {Alors que le Messie a dit : "Ô enfants d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur."}, il a dit: Mettez votre adoration et votre dévouement pour Celui à qui toute chose est dévouer, et à Lui se soumet tout ce qui existe, {mon Seigneur et votre Seigneur}, il a dit: mon Roi et votre Roi, mon Maitre et votre Maitre, Celui qui m'a créé ainsi que vous, {Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah lui interdit le Paradis}, lui interdit qu'il y demeure dans l'au-delà {et son refuge sera le Feu}, son retour et son lieu (celui où se réfugie et se dirige celui qui a donné à Allah un associé dans son adoration) est le Feu Jéhèneme (l'Enfer)."
L'imam 'AbdeRahman asSa'ady a dit suite à Sa parole {Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu}: "Ceci car il a mis à égal la création et le Créateur, et il a placé ce pour quoi Allah l'a créé- et c'est le culte pur- à autre que Celui qui le mérite, il a donc mérité de s'éterniser dans le Feu."

Le Messie et sa mère sont désavoués de la déification et de l'idolâtrie, la preuve en est que Le Tout-Miséricordieux a dit dans le Noble Coran (selon le sens rapproché): {(Rappelle-leur) le moment où Allah dit : "Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : “Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ?” Il dira : “Gloire à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire ! Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes. Tu sais ce qu'il y a en moi, et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi. Tu es, en vérité, le Grand Savant de tout ce qui est invisible.
Je ne leur ai dit que ce Tu m'avais commandé, (à savoir): “Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur”. Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux. Puis quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur Observateur attentif. Et Tu es Témoin de toute chose. Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage”.} Al Maidah, 116-118
A ce moment décisif (que cela se soit passé après l'élévation du Messie ou bien que cela se passera au Jour du Jugement) le Messie a dit: {Gloire à Toi ! Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire !}
Le savant 'AbdeRahman AsSa'dy atTaymimy a dit: "c’est-à-dire: il ne me convient pas et ne m'appartient pas que je dise quelque chose qui ne fait ni partie de mes caractéristiques, ni de mes droits, car personne parmi les créatures, ni les anges rapprochés, ni les prophètes envoyés et ni autres n'a le droit ou le mérite du statut divin, et en fait tous les serviteurs sont administrés, créés soumis, nécessiteux et impuissant."

L'imam ibn AlQayim a dit: "Le Messie –que la paix soit sur lui- a dit: {Si je l'avais dit, Tu l'aurais su, certes.} et il n'a pas dit: Je ne l'ai pas dit. Et il y a une différence entre les deux réponses dans la réalité du comportement, ensuite il a fait retourner cette affaire à Sa Science (celle d'Allah gloire à lui) de sa situation et son secret. Il a donc dit: {Tu sais ce qu'il y a en moi}, ensuite il a désavoué son âme de la science de l'inconnu de son Seigneur, et ce qui Lui est propre (gloire à Lui), et a dit: {et je ne sais pas ce qu'il y a en Toi}, puis il a fait l'éloge de son Seigneur et l'a caractérisé par son individualité dans la science de toutes les choses invisibles en disant: {Tu es, en vérité, le Grand Savant de tout ce qui est invisible.} ensuite il a nié le fait qu'il aurait dit autre chose que ce que son Seigneur lui a ordonné, et c'est le monothéisme pur, il a donc dit: {Je ne leur ai dit que ce Tu m'avais commandé, (à savoir): “Adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur”} ensuite il a informé qu'il était témoin contre eux le temps qu'il a passé parmi eux et qu'après son élévation il n'a pas eu de connaissance sur eux et qu'Allah –à Lui la puissance et la sublimité- seulement est l'Unique après son élévation qui a connaissance d'eux, en disant: {Et je fus témoin contre eux aussi longtemps que je fus parmi eux. Puis quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur Observateur attentif.} puis il L'a décrit –gloire à Lui- selon que Son témoignage est au-dessus de tout témoignage et plus général en disant {Et Tu es Témoin de toute chose.} (…)

{Si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes, c'est Toi le Puissant, le Sage.”}
Et il n'a pas dit (Le Pardonneur, Le Très-Miséricordieux) et cela fait partie du meilleur des comportement avec Allah car dans il l'a dit dans un moment de colère du Seigneur contre eux et à l'ordre du Feu et la situation n'est pas à la sympathie ou l'intercession, mais c'est la situation du désaveu envers eux. Si il aurait dit: (car c'est Toi Le Pardonneur, Le Très-Miséricordieux), son Seigneur aurait ressenti de l'affection envers Ses ennemis, ceux contre qui s'est endurcie Sa colère. La situation est donc une situation d'approbation du Seigneur dans Sa colère contre ceux à qui le Seigneur Se met en colère. Il s'est donc ravisé d'évoquer les deux caractéristiques par lesquelles sont demandés Son affection, sa miséricorde et son pardon pour évoquer Sa puissance (ou son honneur) et Sa sagesse qui comprennent son entière capacité et sa science complète. Et le sens: si tu leur pardonne, ton pardon est donc en plein pouvoir et savoir, ce n'est pas par faute d'incapacité de prendre la revanche sur eux et non pas par ignorance de l'ampleur de leurs péchés. Car il se peut que l'homme pardonne à son prochain par faute de pouvoir se venger de lui, ou parce qu'il n'a conscience de l'ampleur de sa méchanceté envers lui. Et la plénitude: c'est le pardon du Capable, Le Savant et Il est Le Puissant, Le Sage.

Quant à Sa parole {ils sont Tes serviteurs}, cela ne veut pas dire que Tu as le contrôle sur eux et que tu les possèdes, car où est l'éloge si tu aurais dit à quelqu'un: si tu châties untel, tu as le contrôle sur lui? Où est l'éloge dans cela?! Mais la parole du Messie contient l'annonce de la justice totale, et que si Allah les châties ce sont Ses serviteurs; Il les a comblés de bienfaits en les ayant fait existés, en les ayant créés et nourris, et Il a été bienfaisant envers eux sans intermédiaire, (ni demande) venant d'eux. Et face à la bonté, ils n'ont pas été bons envers Lui. Mieux encore; c'est Lui qui les a créés par Ses bienfaits et Sa grâce, donc si Il les châties après cela, ce sont Ses serviteurs; Il ne les châties pas, si ce n'est par leur faute et leur injustice. Celui qui les a comblés en premier lieu par de splendides bienfaits, comment pourrait-Il les châtiés sans qu'ils méritent le plus considérable des mécontentement?!
Et aussi il y a une autre notion plus fine que cela, et c'est que le fait qu'ils sont Ses serviteurs, cela implique son adoration seule, (la proclamation de Son unicité), sa glorification, son respect, (sa vénération, son culte, son estime), tout comme l'esclave respecte son maitre, celui dont le bénéfice ne peut lui parvenir si ce n'est par sa main, et personne ne repousse de lui un mal à part lui. Donc si ils mécroient en Lui par la plus moche des mécréance et associent à Lui la pire des associations, et Lui attribue tout ce qui est incomplet (indigne), parmi ce qui pourrait faire que les cieux se fendent, que la terre se déchire et que les montagnes partent, ils sont donc ceux qui méritent le plus le châtiment.
Ce sont tes serviteurs, ceux qui ont associés à Toi et ont reniés Ton droit, donc ils méritent le chatiment." Badaa هi al tafsir 1/336-338

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