« Ne pas marcher à quatre pattes. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ? »
« Ne pas laper pour boire. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ? »
« Ne pas manger de chair ni de poisson. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ? »
« Ne pas griffer l’écorce des arbres. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ? »
« Ne pas chasser les autres Hommes. C’est la Loi. Ne sommes-nous pas des Hommes ? »
Il y a eu 3 versions en film. La première est moyenne et vieille em noir & blanc, la seconde est géniale, avec Burt Lancaster.
Le remake se devait donc d'être au niveau : on prit l'immense Marlon Brando !
Voici donc 2 films mythiques sur une histoire Romanesque effrayante d'horreur humaine. La thèse va loin : elle entend montrer que l'évolutionnisme selon Darwin est une monstruosité si Dieu n'intervient pas.
Cette conception de l'homme/dieu est assez fascinante puisque la réalité actuelle est en train de dépasser la fiction.
Dans le cas de l'ile du docteur moreau, l'homme fait évoluer les animaux.
Il leur enseigne la morale en leur donnant des commandement "humains".
Ceux-ci l'appelle "Maïtre" et le vénèrent. Complexe de Dieu ?
On retrouve le même concept avec le monstre de frankenstein qui donne vie à sa créature.
Cette créature est construire à partir de membres et d'organes humains recueillis ici et la.
Il donne la vie à sa créature en se servant de l'énergie des éclairs.
Au bout d'un certain temps, le "monstre" tombe amoureux de la mère de son père (créateur). Complexe d'oedipe ?
Que dire de métropolis ?
Fritz Lang est trop complexe pour résumer ses oeuvres.
Métropolis est une grande ville séparé en deux "castes".
Les riches qui vivent dans "la ville haute" et les pauvres qui vivent dans "la ville basse".
Les pauvres, asservis par les machines travaillent sans relache.
Pendant ce temps, les riches (dieux) vivent au paradis.
Ce film rappelle la civilisation babylonienne.
Atrahasis, le favori d’Enki.
Le mythe d’Atrahasis raconte l’histoire de la création de l’homme et comment plusieurs fois les dieux voulurent le faire disparaître. La genèse de l’homme commence sur fond de révolution. Au commencement, les dieux étaient multiples et se composaient de deux catégories sociales : les puissants qui gouvernaient, restant oisifs et consommateurs, et les travailleurs qui produisaient la nourriture pour les puissants. Cependant, au bout d’un certain temps, peut-être plusieurs millénaires, cet ordre ne convenait plus et les dieux mineurs se révoltèrent, détruisirent leurs outils de labeurs, et assiégèrent les puissants dans leur forteresse. Les dieux puissants, pris au piège, furent contraints de se réunir, de tenir un conseil de crise et de prendre les décisions qui s’imposaient. Les idéaux de cette révolution triomphèrent, et il fut désormais admis que les dieux étaient à présent tous libres et égaux. Malheureusement se posait à présent le problème de la production de nourriture qu’il fallait produire pour nourrir cette population de dieux, plus nombreuse, gloutonne et vorace. Le dieu Enki, le plus rusé et le plus sage, eut la brillante idée de créer une race d’êtres inférieurs faite d’argile et de sang de dieux et qui aurait la même apparence que leurs créateurs. Ces êtres n’auraient pas le loisir de se révolter, puisque Enki eut l’idée d’introduire la mortalité en eux : l’homme (awilum) était né.
L’homme, mortel, n’eut pas le loisir de se révolter éternellement comme l’avait fait les anciens dieux. Aussi, satisfaits, les dieux les mirent au travail sur la terre, et récolte après récolte, ils alimentèrent leurs créateurs. Malheureusement, comme toute création, l’homme comportait des défauts qui devinrent bien vite insupportables pour les dieux et pour leur chef suprême, Enlil. En effet, les listes royales sumériennes retrouvées dans les sols brûlants des fouilles archéologiques en Iraq, révélèrent que les premiers rois de ces listes, avaient des vies longues de plusieurs centaines de milliers d’années. Les hommes se multipliaient très vite et malgré la mortalité, ils créaient un immense brouhaha assourdissant que les dieux décidèrent de stopper.