(J'entre immédiatement dans le vif du sujet car l'histoire se passe de commentaires. À bon entendeur...)
On raconte qu'un jour, un homme vint vers Socrate et lui dit : « Il me faut absolument te rapporter la façon dont ton ami s'est conduit ! » Alors, le sage l'arrêta : « Ce que tu veux me dire, mon ami, l'as-tu passé au travers des trois tamis ? » Devant la perplexité de son interlocuteur, il expliqua avec douceur : « Le premier est celui de la vérité. Ce que tu veux me dire, t'es-tu assuré de sa véracité ?
-Eh bien, je l'ai entendu dire et...
-Tu l'auras alors passé au travers du tamis de la bonté. Ce que tu veux me dire, est-ce un chose bonne ?
-Au contraire ! Ton ami...
-Certainement, tu l'auras passé au travers du tamis de l'utilité. Ce que tu veux me dire, m'est-il utile de le connaître ?
-Pas précisément, mais...
-Si donc ce que tu veux me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, épargne-m'en ; et quant à toi, je te conseille de l'oublier. »
Les trois tamis de Socrate
Les trois tamis de Socrate
Ecrit le 28 mars15, 10:50Les mots s'arrêtent à ALMSIVI.
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)
(Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est foutrement classe !)
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