À l’intention des personnes qui s’intéressent aux religions

Le bahaïsme est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité.
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indian

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À l’intention des personnes qui s’intéressent aux religions

Ecrit le 13 sept.16, 05:11

Message par indian »

À l’intention des personnes qui s’intéressent aux religions

http://www.ca.bahai.org/fr/la-foi-bah%C ... -religions
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La foi bahá’íe est la plus récente des grandes religions mondiales. Peu connue à l’extérieur de l’Iran à ses débuts, au milieu du xixe siècle, elle est désormais établie dans presque toutes les régions du monde; ses institutions sont en place dans plus de 200 États indépendants et territoires et ses adeptes appartiennent à tous les milieux culturels, ethniques, confessionnels et sociaux.

Cette nouvelle foi est une religion indépendante, basée entièrement sur les enseignements de son fondateur, Bahá’u’lláh. Elle n’est ni une secte, ni un mouvement de réforme, ni un groupe culturel au sein d’une autre religion, ni un simple système philosophique. Elle ne résulte pas non plus d’une tentative de créer une religion syncrétique, qui réunirait les préceptes d’autres religions.

Le message fondamental de la foi bahá’íe est que le jour est venu d’unir l’humanité en une famille mondiale. Bahá’u’lláh affirme que Dieu a déclenché un processus historique qui amène la population du monde à reconnaître l’unicité et la spécificité du genre humain. Les bahá’ís croient que leur foi a un rôle essentiel à jouer dans ce processus qui mènera à l’avènement d’une civilisation mondiale.

Indépendamment de sa vision du monde, la foi bahá’íe présente un intérêt particulier pour les étudiants en histoire des religions, car les données empiriques dont on dispose à son sujet sont facilement accessibles. Il serait par contre difficile, voire impossible, de décrire de façon précise les impulsions créatrices ayant donné naissance aux religions du passé et leur ayant permis de se développer.

Edward Granville Browne (1862-1926), un éminent orientaliste de Cambridge, a été un des premiers historiens occidentaux à s’intéresser à l’histoire de la foi bahá’íe. Selon lui, cette religion, encore peu connue à son époque, offrait une occasion unique d’étudier en détail la naissance d’une religion nouvelle et indépendante. Il dit :

À l’étudiant de la pensée religieuse, elle apportera ample matière à réflexion, car il peut observer ici des personnalités qui, au fil des temps, se transforment en héros et en demi-dieux encore inviolés par le mythe et par la fable; il peut considérer, à la lumière de témoignages concordants et indépendants, l’un de ces étranges accès d’enthousiasme, de foi, de fervente dévotion et d’indomptable héroïsme ‑ ou de fanatisme, si l’on veut ‑ que nous avons coutume d’associer à l’histoire antérieure de la race humaine; il peut observer, en un mot, la naissance d’une foi qui ‑ ce n’est pas impossible ‑ pourrait gagner une place parmi les grandes religions du monde.

(E.G. Browne, tiré de l’épilogue de Shoghi Effendi dans La chronique de Nabíl, p. 625).

D’autres observateurs non bahá’ís ont plus récemment fait le même constat :

Le mouvement bábí-bahá’í fournit à l’historien des religions qui souhaite en étudier les origines et le développement des sources que n’offre aucune autre religion, et ce, pour au moins deux raisons. Premièrement, la foi bahá’íe est la religion la plus récente. Les autres religions sont apparues il y a des centaines ou même des milliers d’années. Parmi les soi-disant onze principales « religions vivantes » dans le monde, seuls l’islam (au viie siècle de notre ère) et le sikhisme (au xvie siècle de notre ère) datent de quelques siècles. Les autres remontent à des milliers d’années : l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le taoïsme, le confucianisme, le shintoïsme, le zoroastrisme, le judaïsme et le christianisme. La foi bahá’íe est née au cours du siècle dernier (en 1844), et ce n’est qu’en 1963 qu’elle a vraisemblablement atteint la dernière phase déterminante de son développement, ce qui, d’ailleurs, fait de la période présente le moment idéal pour étudier ce développement. La foi bahá’íe est donc une religion de l’époque contemporaine, et elle est naturellement plus accessible à l’étude et à la compréhension que les religions plus anciennes. [traduction]

(Vernon Elvin Johnson, « The Challenge of the Bahá’í Faith », World Order, vol. 10, no 3 (1976), p. 39).

Dernièrement, l’intensification de la persécution des bahá’ís, en Iran, par le régime en place, a attiré l’attention de la communauté internationale. Étant donné que les attaques sont principalement dues à l’affiliation confessionnelle des victimes, la foi bahá’íe elle-même a suscité de plus en plus d’intérêt. Les croyances qui distinguent les bahá’ís des musulmans, en particulier, et la série d’événements historiques qui ont mené à la présente vague de persécutions ont fait l’objet de bien des commentaires dans les médias occidentaux.

Pour toutes les raisons mentionnées plus haut, la foi bahá’íe est de plus en plus souvent incluse dans les programmes d’études universitaires sur les grandes religions. Les écrits du fondateur de la foi bahá’íe, de même que les exposés en profondeur des interprètes qu’il a lui-même désignés, sont facilement accessibles dans des compilations traduites en français. En plus de ces sources de première main, on trouve deux types de documents sur la foi bahá’íe : d’une part, des commentaires écrits par ses adeptes pour informer leurs coreligionnaires et le public; d’autre part, des textes hostiles à la foi bahá’íe. Ces deux types de sources secondaires d’information ne sont ni adéquats ni convenables pour obtenir une présentation objective de son histoire et de ses enseignements.

L’étude de toute religion présente des difficultés particulières. Contrairement à la plupart des phénomènes étudiés par la science, la religion affirme comprendre la nature essentielle de l’être humain. Elle exige non seulement de l’attention, mais en réalité de l’ardeur et un engagement. C’est pourquoi de nombreux théoriciens de la religion affirment qu’il existe un conflit fondamental entre la religion et la science et que le domaine de la religion est à l’extérieur du champ d’exploration de la science.

La foi bahá’íe vient ici en aide à ceux qui entreprennent de l’étudier. Un des enseignements de son fondateur, Bahá’u’lláh, est que le plus grand bienfait conféré par Dieu à l’humanité est la raison. Les bahá’ís acceptent l’idée que la raison doit être appliquée à tous les phénomènes de l’existence, y compris ceux qui sont de nature spirituelle, et que l’instrument à utiliser pour ce faire est la méthode scientifique. ‘Abdu’l-Bahá, le fils de Bahá’u’lláh et l’interprète désigné de ses écrits, a déclaré : « Toute religion qui contredit la science ou qui lui est opposée n’est que de l’ignorance, car l’ignorance est le contraire de la connaissance. »

Par conséquent, celui qui se penche sur la foi bahá’íe découvre qu’il peut étudier le sujet tout à fait librement. Les mystères auxquels on se heurte, comme ceux de l’univers physique, ne reflètent que les limites de la connaissance humaine; c’est-à-dire qu’ils ne constituent pas des affirmations sur le monde de la nature qui seraient en contradiction avec la science ou la raison. Un minimum de pratiques rituelles et l’absence d’un clergé doté de connaissances ou de pouvoirs particuliers facilitent également l’étude des caractéristiques principales de la foi bahá’íe.

Néanmoins, l’étude de la religion n’est pas une entreprise paléontologique. Il s’agit plutôt de l’examen de phénomènes vivants qui doivent être interrogés, autant que possible, tant par l’esprit que par le cœur, si on veut en acquérir une compréhension claire. La foi bahá’íe suscite des convictions extrêmement profondes chez des millions de personnes, convictions qui guident les décisions les plus importantes de leur vie, et pour lesquelles plusieurs milliers de bahá’ís ont accepté et acceptent encore aujourd’hui la persécution et la mort.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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