Que disent les vrai historiens sur l'islam

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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marseillais

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Que disent les vrai historiens sur l'islam

Ecrit le 30 mai05, 09:10

Message par marseillais »

EDOUARD GIBBON (Célèbre historien britannique): “La plus grande réussite de la vie de Mohammad fut le fait d’une pure force morale, sans un seul coup d’épée.” “History of the Saracen Empire.” London 1870
“le succès phénoménal de l’Islam est dû au caractère exceptionnel de sa spiritualité et de son programme social et politique. L’expansion de l’Islam est l’une des plus grandes révolutions de l’histoire”. “Histoire du déclin et de la chute de l’Empire Romain.” Réédition chez R. Laffont, 1983

A. S. TRITTON (Historien): “l’image du soldat musulman avançant avec une épée dans une main et le Coran dans l’autre est tout à fait fausse.” “L’Islam”. Londres 1951 page 21

DE LACY O’LEARY (Historien): “ L’histoire est claire sur ce point: la légende des musulmans fanatiques s’abattant sur le monde, imposant l’Islam, à la pointe de l’épée, aux peuples vaincus est un des plus fantastiques et absurdes mythes que les historiens ont pu répéter. “ Aux carrefours de l’Islam”, page 28- (Ed. originale “Islam at crossroads”, Londres 1923, p.8)

LAWRENCE E. BROWNE: “Incidemment, ces faits bien établis contredisent et rejettent l’idée si largement propagée dans des écrits chrétiens, que les musulmans, n’importe où ils allaient, forçaient les gens à accepter l’Islam à la pointe de l’épée.” The Prospects of Islam, Londres 1944.

Ignacio Olagüe(espagnol) : “Comment une poignée de nomades, venus du fond de l’Arabie, auraient-ils pu imposer leur langue et la loi de l’Islam aux quinze millions d’habitants vivant sur les 600 000 kilomètres carrés de la Péninsule Ibérique ?” “Les arabes n’ont jamais envahi l’Espagne” chez Flammarion

Dr CEASAR E. FARAH (Docteur d’histoire, Université du Minnesota, USA)
“Ni le sabre, ni même un quelconque prosélytisme, peuvent expliquer l’expansion continuelle de l’Islam à travers les siècles. Cette croissance phénoménale doit être attribuée à son pouvoir d’attraction, et à ses capacités à répondre aux besoins spirituels et matériels de peuples adhérant en masse non à une culture pourtant propre à ses fondateurs, des Arabes du désert, mais à une culture religieuse et à un développement socio-politique qu’ils ont évalués au moment de leur conversion.
“Islam”, Barron’s Ed. Series, Inc - Woodbury - New York - 1968 - p.253


Dr Gustave LE BON: “L’habileté politique que déployèrent les premiers successeurs de Mahomet fut à la hauteur de ses talents guerriers qu’ils surent bien vite acquérir. Dès les premiers combats ils se trouvèrent en présence de populations que des maîtres divers tyrannisaient sans pitié depuis des siècles, et qui ne pouvaient qu’accueillir avec joie des conquérants qui leur rendraient la vie moins dure. La conduite à tenir était clairement indiquée, et les khalifes surent sacrifier aux intérêts de leur politique toute idée de conversion violente. Loin de chercher à imposer par la force leur croyance aux peuples soumis, comme on le répète toujours, ils déclarèrent partout vouloir respecter leur foi, leurs usages et leurs coutumes. En échange de la paix qu’ils leur assuraient, ils ne leur imposaient qu’un tribut très faible, et toujours inférieur aux impôts que levaient sur eux leurs anciens maîtres. (...)
La conduite d’Amrou (chef musulman - nda) en Egypte ne fut pas moins bienveillante. Il proposa aux habitants une liberté religieuse complète, une justice impartiale pour tous, l’inviolabilité des propriétés (...). Les habitants se montrèrent tellement satisfaits qu’ils se hâtèrent d’adhérer au traité et payèrent leur tribut d’avance. Les Arabes respectèrent si religieusement les conventions acceptées, et se rendirent si agréables aux populations soumises autrefois aux vexations des agents chrétiens de l’Empereur de Constantinople, que toute l’Egypte adopta avec empressement leur religion et leur langue. C’est là, je le répète, un des résultats qu’on n’obtient jamais par la force. Aucun des peuples qui avaient dominé en Egypte avant les Arabes ne l’avait obtenu. (...) Au contact des Arabes, des nations aussi antiques que celles de l’Egypte ou de l’Inde, ont adopté leurs croyances, leurs coutumes, leurs mœurs, leur architecture même. Bien des peuples, depuis cette époque, ont dominé les régions occupées par les arabes, mais l’influence des disciples du prophète est restée immuable.”
“La Civilisation des Arabes” - Ed Le Sycomore/SFIED (Paris) - Réédition de 1985. p.81, 82- (Éd. originale en 1884, Librairie de Firmin-Didot & Cie, Imprimeurs de l’Institut, rue Jacob, 56 - Paris)

Puis il existe tant de pays, les plus grands pays musulmans en fait, où nulle armée musulmane n’a mis le pied: Indonésie (200 millions de musulmans), Malaisie, Inde, Afrique noire, Asie orientale, etc.

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Ecrit le 31 mai05, 00:55

Message par Invité »

Il est surprenant de constater la différence qui existe entre l'image négative du prophète Mahomet chez les non-musulmans et l'image plus que positive du même prophète chez les fidèles de l'Islam. Saint Jean Damascène, célèbre théologien syrien du VIIIe siècle, considère Mahomet comme un faux prophète : « II alla disant qu'une Ecriture lui était tombée du ciel. » Si Mahomet, en Occident chrétien, est qualifié de fourbe, barbare, démoniaque, pillard, sanguinaire, stupide, bestial, arrogant, c'est certes à cause de ses très nombreux mariages mais aussi en raison de ses expéditions militaires où il a été amené à verser le sang, à s'attribuer des captives de guerre, à partager le butin. Martine Gozian, dans son livre sur l'islamisme (Martine Gozian, Pour comprendre l'intégrisme islamiste, Albin Michel, « Espaces libres », 1995.), ne craint pas de dire qu'il y a deux Mahomet. Un Mahomet fasciné par l'exemple de Jésus, attiré par la prière, sensible à la tendresse et à la douceur, et un Mahomet, celui de Médine, qui va se montrer parfois rancunier, cruel, conquérant : « Aucune grille d'explication de l'Islam ne peut passer sous silence cette dualité. » Le prophète aux deux visages. Or les musulmans honorent particulièrement le Mahomet de Médine. D'après un hadîth : « L'Islam est attaché à Médine comme le serpent à son trou. » II est vrai aussi que c'est bien à Médine que le culte musulman s'organise. C'est là surtout que Mahomet apparaît comme une figure politique et militaire triomphante. Toute la construction de l'Islam politique, avec le califat, toute l'organisation juridique et pratique de la communauté dans les différents aspects de la vie quotidienne, prennent comme modèle la période de Médine entre 622 et 632. Si certains musulmans s'autorisent à « liquider » les impies, c'est que non seulement le Coran a des versets extrêmement durs pour les ennemis d'Allah, mais le Prophète lui-même a montré l'exemple en incitant parfois ses partisans à commettre des assassinats pour le bien de la communauté. La biographie de Mahomet d'Ibn Ishâq relate nombre d'épisodes où l'on constate, que la sensiblerie n'était pas de mise quand il s'agissait de lutter contre les ennemis de l'Islam. Le meurtre politique est considéré comme une campagne militaire. Ces premières biographies du Prophète, celle d'Ibn Ishâq ou d'Ibn Hicham, ne se sentaient nullement gênées de rapporter les épisodes où le Prophète avait fait couler le sang. Mais les biographies « islamiques » modernes, ceci depuis 1950 avec des Egyptiens comme Haykai, 'Aqqad, sont conscientes du regard occidental, les biographes étant eux-mêmes des intellectuels musulmans occidentalisés. Alors ces derniers cherchent à justifier le comportement politique du Prophète, reprenant à chaque fois le jugement de Lamartine qui place Mahomet au-dessus des grands hommes de l'humanité. Même des biographes musulmans qui écrivent au XXIe siècle, comme le Libanais Salah Stétié, se sentent encore obligés de présenter une biographie acceptable pour un regard occidental, en gommant ou en atténuant les assassinats politiques ordonnés ou du moins encouragés par leur prophète ! Mahomet se heurte, dans l'inconscient collectif non musulman, à Jésus, chaste et non violent. L'imaginaire occidental est dans l'impossibilité d'associer la spiritualité à des images de violence, de vengeance, de sensualité. Un prophète qui avoue aimer par-dessus tout les femmes et les parfums, qui laisse opérer des massacres - même s'il aime aussi beaucoup la prière - a peu de chance d'emporter l'adhésion d'une mentalité façonnée par des siècles de tradition évangélique. L'exemple d'un Mahatma Gandhi ou celui d'un Dalaï Lama sont valorisés par l'Occident parce qu'ils incarnent une spiritualité universelle qui privilégie la non-violence et la compassion. Mahomet aura toujours beaucoup de mal à être considéré par les non-musulmans comme un authentique homme de Dieu.

(pages 26 à 34)
De plus, d'après le comportement du Prophète à Médine, l'assassinat politique est tout à fait licite. Il suffit de se référer à la chronique de Tabari ou à la biographie du Prophète pour le constater. Voici comment Tabari raconte quelques-uns de ces assassinats, au retour de la bataille de Badr, une merveilleuse victoire pour les musulmans mais qui semble n'avoir été qu'un coup de main réussi (Cf. Notre livre sur Mahomet, Desclée de Brouwer, 2003.)

« II y avait une femme du nom d'Asmâ bint Marwan. Elle faisait des vers particulièrement insultants pour le prophète de l'Islam. Quand ces vers furent rapportés à Mahomet, il dit tout haut : "Est-ce que personne ne me débarrassera de la fille de Marwan ?" Il y avait là un homme du clan de la poétesse, Omayr Ibn 'Adi. II n'avait pas été à Badr. Bonne raison pour faire preuve de zèle. Le soir même il s'introduisait chez elle. Elle dormait au milieu de ses enfants. Le dernier, encore au sein, sommeillait sur sa poitrine. Il la transperça de son épée et le lendemain alla trouver l'Envoyé de Dieu. Il dit : "Envoyé de Dieu je l'ai tuée !" "Tu as secouru Allah et son Envoyé ô Omayr", répondit celui-ci. Omayr demanda :

"Est-ce que je supporterai quelque chose à cause d'elle. Envoyé d'Allah ?" Il dit : "Deux chèvres ne choqueront pas leurs cornes pour elle !" Omayr retourna alors dans son clan où ce jour-là, il y avait une grosse émotion au sujet de la fille de Marwan. Elle avait cinq fils et la vengeance pouvait être demandée. Omayr s'adressa à son clan : « 0 Banû Khatma ! J'ai tué la fille de Marwan. Tramez quelque chose contre moi mais ne me faites pas attendre. [Cette phrase est une citation du Coran.] Personne ne bougea. » L'annaliste poursuit : « Ce jour-là fut le premier où l'Islam se montra puissant chez les Banû Khatma. » Le coup avait réussi. L'exploit de Omayr est classé par les chroniqueurs musulmans parmi « les expéditions du Prophète ».

Le mois suivant, le poète centenaire Abou 'Afak fut tué pendant son sommeil, à cause de quatre vers contre Mahomet. Le Prophète avait prononcé négligemment : « Qui me fera justice de cette crapule ? » Quelqu'un se chargea de l'opération.

Mais l'assassinat politique le plus connu est celui de Kaab Ibn Achraf. C'était un poète de Médine, juif par sa mère, qui n'avait cessé de tourner le prophète de l'Islam en dérision. Lorsqu'il apprit le succès de Badr, il se rendit à La Mecque pour inciter les Mecquois à la vengeance. Et là, Mahomet, excédé, ordonne son assassinat, mais de manière détournée, comme un parrain qui lance un contrat sur quelqu'un : « Qui veut me délivrer de Kaab Ibn Achraf ? » La plus ancienne biographie de Mahomet, celle d'Ibn Ishâq (Publiée en français aux Editions Al-Bouraq, à Beyrouth en juin 2001), traite longuement des campagnes et expéditions des musulmans à l'époque du prophète. Et parmi les expéditions, on trouve « Les assassinats politiques ». Le premier assassinat perpétré sur l'ordre de Mahomet est ce que le traducteur, Abdul Rahman Badawi, intitule « Le meurtre de Kaab b. Al-Ashraf (15. Tome II, p. 18.)». Kaab b. Al-Ashraf était un homme de la tribu de Tayy et sa mère était des Banû al-Nadîr. C'était un poète. Il détestait Mahomet et ne comprenait pas que le réfugié de La Mecque ait fait tuer à Badr des nobles Quraychites. Il ne cessait d'exciter les Mecquois à la vengeance. Il composait des poèmes érotiques visant à détruire la réputation des femmes musulmanes. Alors l'Envoyé d'Allah dit : « Qui me débarrasserait d'Ibn Al-Ashraf? » Muhammad b. Masiamah répondit :

« Moi, ô Envoyé d'Allah, je m'en chargerai, je le tuerai. » L'Envoyé de Dieu lui dit : « Fais-le si tu peux. » Ibn Masiamah dit : « 0 Envoyé d'Allah ! Nous serons obligés de dire des paroles trompeuses. » L'Envoyé d'Allah répondit : « Dites ce que vous voulez : cela vous est permis. » Et l'assassinat se prépare. L'épisode largement développé par Ibn Ishâq est ici résumé tant les détails sont insoutenables par leur inconsciente cruauté. « Plusieurs hommes s'étaient associés pour tuer Kaab. La nuit ils se promenèrent avec le poète. Un poète Abu Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Kaab. Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Kaab en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" Ils le frappèrent et leurs épées qui se croisaient sur Kaab ne pouvaient cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre." » L'assassinat du poète juif est largement traité sur sept longues pages (p. 18 à 25) et le récit de cet acte est justifié par Ibn Ishâq qui cite les vers de Hassan b. Thâbit : « Ils cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète regardant comme peu de chose tout acte inique. »

Les cas de meurtre recensés par Ibn Ishâq sont nombreux et ils occupent une partie importante du deuxième volume. C'est le cas par exemple de l'assassinat du juif Satam b. Abî Al-Huqayq qui se trouvait dans la ville de Khaybar. La tribu arabe médinoise des Aws avant la bataille de Uhud, avait tué Kaab Ibn Al-Ashraf. La tribu médinoise arabe des Khazraj, qui ne veut pas être en reste, demande à Mahomet la permission de tuer un juif qui comme Kaab était un ennemi de Mahomet. L'envoyé d'Allah leur en donna la permission. Là encore, l'assassinat fut collectif et perpétré par ruse : cinq hommes de la tribu des Khazraj allèrent à Khaybar pour exécuter le plan. Ils se font passer pour des acheteurs. « La femme d'Al-Huqayq demanda : "Qui êtes-vous ?" Ils répliquèrent : "Nous sommes des Arabes et nous cherchons de l'approvisionnement en grains." La femme dit : "Voilà votre homme, entrez chez lui." Quand ils entrèrent ils fermèrent la porte et avec leurs épées ils l'attaquèrent alors qu'il était sur son lit. L'ayant déjà poignardé, Abd Allah b. 'Unays lui enfonça encore son épée dans le ventre de telle sorte qu'elle ressortit de l'autre côté. Ils retournèrent à Médine. Ils entrèrent chez Mahomet et l'informèrent de la mort du juif. Mais chacun prétendait l'avoir tué. Alors l'Envoyé d'Allah dit :

"Apportez-moi vos épées." Ils les lui apportèrent. Il regarda et se référant à l'épée de 'Abd Allah b. Unays il dit : "Celle-ci l'a tué car j'y vois la trace de la nourriture." »

Mais il est un autre assassinat politique que l'on ne saurait oublier. Il s'agit de celui de Kinânah b. al-Rabî, un juif important de Khaybar. Chez lui était censé se trouver le trésor des banû al-Nadîr, la tribu juive chassée de Médine. L'envoyé d'Allah lui demanda où était ce trésor. Kinânah refusait de répondre. Après avoir trouvé une partie du trésor des Juifs, le prophète demanda à Kinânah où se trouvait le reste. Mais ce dernier refusa de l'indiquer. L'Envoyé d'Allah ordonna alors à Al-Zubayr de le torturer : « Al-Zubayr se mit à brûler avec un briquet sa poitrine, jusqu'à ce que Kinânah fût sur le point de mourir. Puis l'Envoyé d'Allah le livra à Muhammad b. Masiamah ; celui-ci lui coupa le cou, pour venger son frère Mahmûd b. Masiamah. » C'est la femme de Kinânah, Safiyya, que le Prophète prit comme épouse. Il n'eut pas la patience d'attendre le retour à Médine pour consommer le mariage. Un partisan de Mahomet, resté toute la nuit de noces a veiller, avec son épée, près de leur tente, dira au Prophète : « Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C'est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple. » L'assassinat politique n'est pas sans troubler des musulmans contemporains comme Philippe Aziz, écrivain et journaliste de l'hebdomadaire Le Point (De son vrai nom Azîz Mahjoub, d'une famille tunisienne pieuse, qui a écrit Mahomet, le glaive, l'amour et la foi. Editions Ramsay, 1997.) qui parle de l'assassinat de Kaab Ibn Ashraf.

Salah Stétié, déjà cité, dans son livre sur Mahomet (Aux Editions Pygmalion, en l'an 2000.), a choisi, lui, d'occulter totalement tous les assassinats politiques commis à Médine. Son objectif est de présenter un Islam acceptable pour la mentalité occidentale. Roger Caratini, dans son Mahomet, parle bien du meurtre politique (p. 409). L'auteur de la fameuse Encyclopédie Bordas ne pouvait passer sous silence ce que toutes les biographies du prophète de l'époque abbasside relatent sans aucune gêne. Mais il sait qu'il écrit pour les Occidentaux et cet auteur du Génie de l'Islamisme (Aux Éditions Michel Lafon, 1996.), paraît justifier ce meurtre politique. « A ceux de nos lecteurs que ce récit scandaliserait il est à peine besoin de rappeler... qu'en Gaule depuis la mort de Clovis, en 511, le meurtre politique fleurissait chez les Francs au rythme de plusieurs assassinats par an ! La différence fondamentale entre ces actions sanglantes est importante. Le meurtre mérovingien est une sorte de meurtre successoral, par lequel on écarte un prétendant ou un rival. Le meurtre musulman est stratégique. » En d'autres termes pour Caratini, ce n'est pas Kaab Ibn Ashraf que condamne Mahomet, « c'est un rouage important du système, en l'occurrence un agent de communication et de propagande ». La mort de Kaab fit du bruit, raconte Caratini, et Muhammad ben Masiama l'exécuteur des hautes oeuvres se vanta d'avoir semé la terreur parmi les Juifs de Médine. Le prophète proclama devant ses fidèles :

« tuez tout juif qui tombera en votre pouvoir. »

Dans son livre sur Mahomet (Mahomet, aux Editions du Seuil, 1961), Rodinson parle des assassinats politiques. Ainsi au retour de Badr la rancune du Prophète se déchaîna contre deux prisonniers mecquois qui avaient dirigé contre lui des attaques intellectuelles. Ils s'étaient informés à des sources juives et iraniennes, lui avaient posé des questions difficiles. Ils s'étaient moqués de lui et de ses messages divins. Mahomet ordonna de les exécuter. L'un d'eux lui dit : « Et qui s'occupera de mes garçons Muhammad ? » II répondit : « L'Enfer » ! En fait l'assassinat fait partie des moyens utilisés par Mahomet pour émerger dans cette politique tribale et arriver à être suffisamment puissant pour qu'on ne songe pas à tirer vengeance de lui et de ses fidèles. Des partisans fanatiques entourent le prophète, prêts à exécuter les basses besognes. Mais c'est Mahomet qui « lance le contrat ». Faire peur, si peur que personne n'osera plus rien tenter contre lui, c'est la stratégie du prophète de l'Islam. Mais faire peur seulement quand il faut. Ainsi on lui rapporta des propos insultants tenus par Ibn Ubayy, le chef noble de la tribu arabe des Khazraj, le converti du bout des lèvres qui déteste Mahomet qui n'est pour lui qu'un vil, Omar lui dit : « Ordonne à Abbad Ibn Bishr de le tuer ! » Mahomet répondit :

« Comment cela Omar ? Et les gens diront que Mahomet tue ses compagnons ! » Ibn Ubayy, là-dessus, vint tout nier avec serment à l'appui. Les Médinois le soutinrent et Mahomet passa l'éponge. Plus tard Ibn Ubayy se comporta de telle façon que les Médinois le désapprouvèrent. Alors Mahomet dit à Omar : « Qu'en dis-tu, si je l'avais tué, par Allah, le jour où tu me l'as conseillé, les chefs médinois en auraient tremblé de rage et maintenant si je leur ordonnais de le tuer, ils le tueraient. »

Alors comment s'étonner des assassinats politiques au nom de l'Islam ? Le 29 juin 1992, le président algérien Mohammed Boudiafest assassiné à Annaba par un jeune officier de sa garde de sécurité. Déjà en octobre 1981, il y avait eu l'assassinat d'Anouar al-Sadate. Les deux assassins étaient de jeunes officiers d'élite gagnés aux idées islamistes. L'assassin égyptien s'appelle Khalid al-Istambuli ; l'assassin algérien Lembarek Boumaarafi. L'exemple égyptien a nourri l'imaginaire des militants, d'Alger à Téhéran et d'Istanbul à Djakarta. Khalid al-Istambuli a ses boulevards dans la république islamique d'Iran. Son frère est un orateur très demandé dans les milieux religieux. En 1992, l'essayiste laïque Farag Foda a fini par être assassiné au printemps. Mais en gardant à l'esprit l'exemple du Prophète, on n'est pas surpris par le comportement de ces musulmans qui débarrassent la communauté de ses corrupteurs.

abou rachid

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Ecrit le 31 mai05, 03:06

Message par abou rachid »

CA A PAS DE SOURCES CONTRAIRMENT AU 1ER POSTE !


ALORS APPORTE TES SOURCES , C EST REDIGER PAR QUI !


PARCEQUE EN HAUT(1er poste) , Y EN A DU MONDE DE HAUT RANG AU POINT DE VUE SCIENCE !!!!

AVEC LES SOURCES D AILLEURS !

MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

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Ecrit le 31 mai05, 03:18

Message par Invité »

excuses - source "Mahomet "- A-M Delcambre

marseillais

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Message par marseillais »

source mahotmet :lol: :lol: :lol:

Le christianime fait son devoir de cachage de religion et de confontre la haine des peuples par un peuple élu lucubre.

TeNChiNhaN

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Ecrit le 31 mai05, 07:45

Message par TeNChiNhaN »

Si quelqu'un a de la haine c'est bien toi marseillais, ici il est question d'Islam et de mahomet, et toi tu parles de christianisme, t'as rien à dire ou quoi ?

Ou tu as de la haine pour les chrétiens.

T'aime bcp les confrontations musulman/chrétien.

marseillais

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Message par marseillais »

j'aime aucune haine sauf ceux qui font expré de n'être d'aucune religion et qui vienne ensuite te faire des leçon de ta religion.

TeNChiNhaN

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Ecrit le 31 mai05, 08:06

Message par TeNChiNhaN »

alors explique moi le rapport entre ton message et le sujet ?

je crois yen a aucun, car il n'est pas question de christianisme ici, a part si j'ai rien compris

marseillais

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Ecrit le 31 mai05, 08:09

Message par marseillais »

Delcambre maintenant va sur google et lis!!!!

marseillais

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Ecrit le 31 mai05, 08:19

Message par marseillais »

Anne delcambre est une négationiste elle ni tout elle croit quond vi dans un intrmuros. :lol:

P.S.:elle travail au front national belge chrétiens :wink:


Voici c'est quelque phrse de cette raciste puante et affabulatriste qui ni les camps de contration:
« Mais la grosse différence entre la Belgique et la France , l'énorme différence c'est que même le FNB ( le Front National Belge ) , l'équivalent du Front National français, n'a pas les relents d'antisémitisme que l'on trouve chez certains membres du Front national français . Ce n'est pas moi qui l'affirme. Ce sont les juifs de Belgique qui me l'ont avoué. »

Les juifs ont l'art du déguisement :lol: :lol:

Tu peux aussi la retrouver dans de sites aussi superbe que judeoscope,coranix,libertyvox,FN,et j'en passe

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Ecrit le 31 mai05, 09:28

Message par Invité »

Anne-Marie Delcambre Docteur d'Etat en droit, docteur en civilisation islamique , slamologue et professeur d'arabe à l'université de Paris IV

effectivement , elle a l'air d'etre quelqu'un qui ne sait pas de quoi elle parle :lol:

maaliik

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Ecrit le 02 juin05, 02:06

Message par maaliik »

Torquemada a écrit :Anne-Marie Delcambre Docteur d'Etat en droit, docteur en civilisation islamique , slamologue et professeur d'arabe à l'université de Paris IV

effectivement , elle a l'air d'etre quelqu'un qui ne sait pas de quoi elle parle :lol:
http://www.mariedenazareth.com/1793.0.h ... Uid=0#2073

http://www.religion.qc.ca/Fiches/fiche174.htm

hahaha :o :lol: :o :D

Dauphin

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Message par Dauphin »

Que font ces historiens de la lettre de Muhammad conservée à la bibliothèque du Caire envoyée aux frères de Julanda par l'intermédiaire de ses messagers,'Amr bin al-'As al-Sahmi and Abu Zaid al-Ansari ?

La voici :

« Paix soit sur celui qui suit le chemin droit ! Je vous appelle à l'Islam. Acceptez mon appel, et vous serez indemne. Je suis le messager de Dieu envoyé à l'humanité, et l'annonce sera effectuée sur les mécréants. Si, donc, vous vous identifiez à l'Islam, j'accorderai la puissance sur vous. Mais si vous refusez d'accepter l'Islam, votre puissance disparaîtra, mes chevaux camperont sur l'étendue de votre territoire et nous régnerons en votre royaume. »

Avant de poursuivre, je souhaite dire que l'hégémonie guerrière de l'Islam fut stoppée à 3 reprises :

une première fois à Poitiers par Charles Martel.

une 2ème et 3ème fois, après la conquête de la Hongrie, par Vienne en 1629 et 1683.

Pour ce qui est de l'époque de Muhammad :

- à partir de 622: banditisme organisé par Muhammad depuis Médine (Arabie Saoudite), bataille de Badr où Muhammad et sa clique tuent 70 hommes et ramènent un imposant butin, multiples assassinats politiques contre les adversaires du pseudo prophète, nombreuses attaques de juifs de la région



- 627: extermination par l'armée de Muhammad de la tribu juive des Bann Qurayza (600 à 900 personnes)

- même époque: expulsion des Nadir et leur massacre

- 634: invasion de la Syrie par Abu Bakr, mort de 4,000 personnes défendant leurs terres entre Gaza et Césarée. Campagne de Mésopotamie: 600 monastères détruits, moines tués, arabes monophysites convertis ou tués, extermination de la population d'Elam et notables exécutés à Susa

- 634-638: invasion de Jérusalem avec destruction d'églises, pillages provoquant une famine en 639 faisant des milliers de morts

- en Arménie, massacre de la population d'Euchaita

- Assyrie dévastée, grandes destructions dans la région de Daron, au sud-ouest du lac Van (Turquie), nouvelles exactions en 642 avec massacres et esclavage

- 643: conquête de Tripoli par Amr, pillage, esclavage des femmes et des enfants au profit de l'armée arabe

- 652 à 1276: envoi annuel d'esclaves de la Nubie vers le Caire

- Carthage rasée et habitants exécutés, de même en Anatolie (Turquie), Mésopotamie, Syrie, Iran et Irak

- fin 7ème siècle : conquête de l'Égypte par Amr b. al As, massacre de tous les habitants de Behnesa près de Rayum ainsi qu'à Fayoum, Aboit, Nikin

Source : livre d'Ibn Warraq «pourquoi je ne suis pas musulman» , Editions L'Age d'Homme (1999)

Ibn Waraq : chercheur et islamologue américain d'origine indo-pakistanaise

Chercheur et islamologue, Ibn Warraq est né dans une famille musulmane. Il a grandi dans un pays non arabe qui, depuis, est devenu une république islamique. Il défend un humanisme laïc qu'il aimerait voir inspirer le monde entier. Son livre est une critique raisonnée et très sévère de l'islam. Pour lui, le problème n'est pas l'intégrisme, mais l'islam lui-même qui contient tous les germes du totalitarisme. "Le plus nocif des legs de Muhammad est peut-être d'avoir soutenu que le Coran est la parole même de Dieu, vraie à jamais, faisant ainsi obstacle à tout progrès intellectuel et oblitérant tout espoir de liberté de pensée qui seuls permettraient à l'islam d'entrer dans le XXIème siècle."

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Simplement moi

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Ecrit le 02 juin05, 09:49

Message par Simplement moi »

Au lieu de rigoler bêtement comme souvent j'aimerais que tu apportes pour honnêteté intellectuelle musulmane, n'est-ce pas, des liens sur des DIRES SIMILAIRES venant de la part de "musulmans de bonne volonté"

Car là, tout ce que tu démontres, c'est que les chrétiens ont ou peuvent avoir du respect pour l'Islam. avec des liens CHRETIENS.

Alors j'attends que tu nous fasses voir des liens ou des musulmans disent qu'ils ont ou peuvent avoir du respect pour les chrétiens et les juifs.

Merci. (Juste pour que tu sois crédible...)

PS: pas de versets du Coran ni Hadiths, des textes ACTUELS de personnalités reconnues parmi les musulmans. Merci à nouveau.

Invité

Invité

Ecrit le 02 juin05, 23:21

Message par Invité »

Voilà déjà la 2ème fois que Maalik attaque A.M. Delcambre - sans savoir et ce simplement parce qu'elle rive leur clou aux islamistes sur leur terrain -
:P

Il est tellement ignare qu'il ne sait pas qu'Anne-Marie Delcambre. Docteur d'Etat en droit, docteur en civilisation islamique est professeur d'arabe au lycée Louis-le-Grand à Paris et n'a rien à voir avec le FN

Voilà une petite bonne femme qui leur fout la trouille aux islamistes :lol: .

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