Estra ne comprend pas, ce qui est normal puisque le raisonnement réclame une objectivité minimum.estra2 a écrit : ↑03 juil.22, 08:22 Le principe des généalogies de Jésus est simple et a été pratiqué de tout temps : essayer de rattacher quelqu'un à un ou des personnages illustres du passé.
Dans le cas de Jésus, c'est avant tout le fait de le rattacher à la généalogie de David.
Juste pour rappel, le dernier ascendant célèbre de Jésus était Zorobabel qui avait vécu 500 ans plus tôt.
C'est exactement comme si aujourd'hui, on rattachait la généalogie d'E. Macron à François 1er !
Pour continuer dans l'exemple, on estime qu'il y a environ 130 000 français descendants de François 1er !
Je ne parle même pas du fait d'être le descendant de David ! Le nombre de descendants de David au premier siècle devait être très important vu le nombre de siècles et donc de générations écoulées.
La question n'est pas de s'étonner d'être un descendant de David pour Jésus.
Elle est de trouver la raison pour laquelle des écrivains bien antérieurs à Jésus, de plusieurs siècles, se sont mis à écrire, sans le savoir, sur des ancêtres de Jésus.
Alexandre le grand, par exemple, on connait ses parents, peut-être ses grands parents, mais qui connait la vie de ses ancêtres 17 générations avant.
Qu'est ce qui a poussé l'auteur du livre de Ruth à s'intéresser à cette femme, parfaitement banale dans sa vie, une veuve parmi les veuves, qui s'est remariée à la fin après quelques aventures. En quoi, alors qu'à l'époque l'écriture était rare et les femmes plutôt mises de côté, un individu s'est dit : tiens, je vais raconter l'histoire d'une femme, étrangère en plus, qui va se remarier.
On ignorait, à l'époque que cette femme allait mettre au monde un ancêtre de Jésus et cela ne pouvait donc pas influer sur ce choix.
Je dis que l'AT était tout entier écrit pour raconter l'histoire de la famille de Jésus, depuis Sem, Abraham, Isaac, Jacob, Juda, Boaz, Jesse, David, Salomon, etc, etc alors que Jésus était loin d'être né et donc que son rôle de Messie ne pouvait pas influencer les écrivains de l'AT.
Le hasard, ou autre chose, a bien fait les choses. Curieusement ! ou pas !