La possibilité théorique des Libres Choix dans le cadre du Déterminisme Absolu
Posté : 26 déc.24, 07:13
.
Certains ici, comme Dr Jones, ronronladouceur, Mic et d’autres, considèrent que si nous vivons dans un monde entièrement déterministe où chaque effet a une cause, alors le libre arbitre est impossible. Ils pensent qu’un véritable libre arbitre nécessiterait la capacité de faire un choix différent dans une situation donnée. C’est là que je diverge, car cette définition du libre arbitre est biaisée. Elle repose sur une conception irréaliste de ce qu’est la liberté.
Je ne nie pas que nos choix sont influencés, voire complètement déterminés, par des facteurs externes (notre environnement, notre histoire, notre biologie) et internes (nos pensées, nos émotions, nos croyances ainsi que nos spécificités cognitives). Cependant, cela n’empêche pas un libre arbitre authentique. Pourquoi ? Parce que la liberté ne réside pas dans la possibilité de choisir autrement dans une situation identique, mais dans le processus même de choix, et dans la manière dont ce choix reflète qui nous sommes.
Prenons un exemple : si vous choisissez de boire un café au lieu d’un thé, ce choix peut être influencé par votre goût pour le café, votre humeur, ou une habitude. Peut-être même qu’un ensemble de causes vous a conduit à ne pas choisir le thé. Mais est-ce vraiment ce qui définit la liberté ? Pour moi, non. Votre choix est libre s’il exprime vos propres préférences et votre propre volonté, même si ces préférences et cette volonté sont elles-mêmes déterminées par des facteurs antérieurs.
Un point crucial est que, même si un seul choix était effectivement possible dans un monde déterministe, cela ne signifierait pas que vous êtes dépourvu de libre arbitre. Si ce choix découle de vos propres motivations internes, en l’absence de contraintes extérieures, de coercition ou de manipulation, il est le reflet de votre autonomie. Autrement dit, la liberté ne s’évalue pas en fonction du nombre d’options théoriques disponibles, mais en fonction de la manière dont le choix a été fait.
Je conçois que cela peut sembler paradoxal pour certains. Comment peut-on parler de libre arbitre si tout est entièrement déterminé ? C’est parce que la liberté n’est pas incompatible avec un déterminisme même absolu. Ce que je défends ici, c’est une vision compatibiliste : même dans un monde où chaque cause produit un effet, il est possible de faire des choix libres, à condition que ces choix soient une expression de ce que nous-sommes, que ce soit ce que nous avons-nous-mêmes décidés d’être ou hérité de l’extérieur et fait soi.
Ainsi, ce qui compte, ce n’est pas la possibilité d’un autre choix dans un contexte identique, mais plutôt l’authenticité et l’autonomie du processus décisionnel. C’est pourquoi je ne suis pas convaincu par les arguments qui nient le libre arbitre au nom du déterminisme. Ils reposent sur une conception limitée et erronée de ce qu’est la liberté.
Lorsque l’on parle de déterminisme, on évoque souvent les causes extérieures : notre environnement, notre éducation, ou encore les circonstances qui nous entourent. Pourtant, cette vision est incomplète et biaise notre compréhension du libre arbitre. Rien n’est déterminé uniquement de l’extérieur. Nous portons en nous des déterminismes internes, et ceux-ci jouent un rôle fondamental dans nos choix. Ce sont eux qui définissent en grande partie ce que nous sommes, et donc, ce que nous décidons.
Ces déterminismes internes incluent nos pensées, nos émotions, nos valeurs, nos préférences et notre caractère. Ils ne sont pas de simples réactions passives à des influences extérieures ; ils agissent comme des forces déterminantes dans le processus de décision. Lorsque nous faisons un choix, en ce qu’il découle de causes internes, il est le nôtre et celui de nul autre. Personne d’autre ne décide à notre place, à moins d’une manipulation extérieure. Nous sommes toujours, au moins pour une part, les agents de nos propres actions.
Ce que je soutiens ici, c’est que le libre arbitre n’exige pas l’absence de causes ou de déterminismes. L’idée que le libre arbitre serait une sorte de "miracle" où nos décisions surgiraient du néant est une vision erronée. Au contraire, la véritable liberté réside dans le fait que nos choix sont enracinés dans ce que nous sommes profondément, dans nos déterminismes internes. Ces derniers ne sont pas des contraintes qui nous privent de liberté, ils sont au contraire ce qui de chacun de nous s’exprime librement, en ce qu’ils ne sont empêchés par rien en compatibilité avec le reste.
Prenons l’exemple d’un choix simple : choisir entre une boule bleue et une boule rouge. Si, à un moment donné, je choisis la boule bleue, ce choix découle de mes préférences, de mon histoire personnelle, de mes goûts — en bref, de mes déterminismes internes. Peut-être qu’un autre choix n’était pas possible, mais ce n’est pas cela qui compte. Ce qui importe, c’est que ce choix est l’expression de moi-même, de ma personnalité, et non de quelqu’un d’autre ou d’une force extérieure qui m’y aurait contraint.
Certains pensent qu’un choix ne peut être qualifié de libre que s’il aurait pu être différent dans les mêmes conditions. Mais cette exigence est déconnectée de ce qu’est réellement la liberté. Un choix est libre non pas parce qu’il aurait pu être différent, mais parce qu’il reflète la personne qui le fait, son individualité et ses motivations.
Enfin, il est crucial de comprendre que les déterminismes internes sont aussi déterminants que les déterminismes externes. Nous ne sommes pas de simples pions sur un échiquier entièrement mus par des forces extérieures ; nous sommes aussi des agents actifs dans le réseau complexe de causes et d’effets. Nos pensées, nos décisions, nos intentions ne sont pas des épiphénomènes ; elles contribuent à façonner le monde autant qu’elles sont façonnées par lui.
En ce sens, le libre arbitre, loin d’être une illusion, est l’expression authentique de notre être individuel dans un univers déterministe. Oui, nos choix sont déterminés, mais ils sont déterminés par nous, et cela est au cœur même de ce que signifie être libre.
.
Certains ici, comme Dr Jones, ronronladouceur, Mic et d’autres, considèrent que si nous vivons dans un monde entièrement déterministe où chaque effet a une cause, alors le libre arbitre est impossible. Ils pensent qu’un véritable libre arbitre nécessiterait la capacité de faire un choix différent dans une situation donnée. C’est là que je diverge, car cette définition du libre arbitre est biaisée. Elle repose sur une conception irréaliste de ce qu’est la liberté.
Je ne nie pas que nos choix sont influencés, voire complètement déterminés, par des facteurs externes (notre environnement, notre histoire, notre biologie) et internes (nos pensées, nos émotions, nos croyances ainsi que nos spécificités cognitives). Cependant, cela n’empêche pas un libre arbitre authentique. Pourquoi ? Parce que la liberté ne réside pas dans la possibilité de choisir autrement dans une situation identique, mais dans le processus même de choix, et dans la manière dont ce choix reflète qui nous sommes.
Prenons un exemple : si vous choisissez de boire un café au lieu d’un thé, ce choix peut être influencé par votre goût pour le café, votre humeur, ou une habitude. Peut-être même qu’un ensemble de causes vous a conduit à ne pas choisir le thé. Mais est-ce vraiment ce qui définit la liberté ? Pour moi, non. Votre choix est libre s’il exprime vos propres préférences et votre propre volonté, même si ces préférences et cette volonté sont elles-mêmes déterminées par des facteurs antérieurs.
Un point crucial est que, même si un seul choix était effectivement possible dans un monde déterministe, cela ne signifierait pas que vous êtes dépourvu de libre arbitre. Si ce choix découle de vos propres motivations internes, en l’absence de contraintes extérieures, de coercition ou de manipulation, il est le reflet de votre autonomie. Autrement dit, la liberté ne s’évalue pas en fonction du nombre d’options théoriques disponibles, mais en fonction de la manière dont le choix a été fait.
Je conçois que cela peut sembler paradoxal pour certains. Comment peut-on parler de libre arbitre si tout est entièrement déterminé ? C’est parce que la liberté n’est pas incompatible avec un déterminisme même absolu. Ce que je défends ici, c’est une vision compatibiliste : même dans un monde où chaque cause produit un effet, il est possible de faire des choix libres, à condition que ces choix soient une expression de ce que nous-sommes, que ce soit ce que nous avons-nous-mêmes décidés d’être ou hérité de l’extérieur et fait soi.
Ainsi, ce qui compte, ce n’est pas la possibilité d’un autre choix dans un contexte identique, mais plutôt l’authenticité et l’autonomie du processus décisionnel. C’est pourquoi je ne suis pas convaincu par les arguments qui nient le libre arbitre au nom du déterminisme. Ils reposent sur une conception limitée et erronée de ce qu’est la liberté.
Lorsque l’on parle de déterminisme, on évoque souvent les causes extérieures : notre environnement, notre éducation, ou encore les circonstances qui nous entourent. Pourtant, cette vision est incomplète et biaise notre compréhension du libre arbitre. Rien n’est déterminé uniquement de l’extérieur. Nous portons en nous des déterminismes internes, et ceux-ci jouent un rôle fondamental dans nos choix. Ce sont eux qui définissent en grande partie ce que nous sommes, et donc, ce que nous décidons.
Ces déterminismes internes incluent nos pensées, nos émotions, nos valeurs, nos préférences et notre caractère. Ils ne sont pas de simples réactions passives à des influences extérieures ; ils agissent comme des forces déterminantes dans le processus de décision. Lorsque nous faisons un choix, en ce qu’il découle de causes internes, il est le nôtre et celui de nul autre. Personne d’autre ne décide à notre place, à moins d’une manipulation extérieure. Nous sommes toujours, au moins pour une part, les agents de nos propres actions.
Ce que je soutiens ici, c’est que le libre arbitre n’exige pas l’absence de causes ou de déterminismes. L’idée que le libre arbitre serait une sorte de "miracle" où nos décisions surgiraient du néant est une vision erronée. Au contraire, la véritable liberté réside dans le fait que nos choix sont enracinés dans ce que nous sommes profondément, dans nos déterminismes internes. Ces derniers ne sont pas des contraintes qui nous privent de liberté, ils sont au contraire ce qui de chacun de nous s’exprime librement, en ce qu’ils ne sont empêchés par rien en compatibilité avec le reste.
Prenons l’exemple d’un choix simple : choisir entre une boule bleue et une boule rouge. Si, à un moment donné, je choisis la boule bleue, ce choix découle de mes préférences, de mon histoire personnelle, de mes goûts — en bref, de mes déterminismes internes. Peut-être qu’un autre choix n’était pas possible, mais ce n’est pas cela qui compte. Ce qui importe, c’est que ce choix est l’expression de moi-même, de ma personnalité, et non de quelqu’un d’autre ou d’une force extérieure qui m’y aurait contraint.
Certains pensent qu’un choix ne peut être qualifié de libre que s’il aurait pu être différent dans les mêmes conditions. Mais cette exigence est déconnectée de ce qu’est réellement la liberté. Un choix est libre non pas parce qu’il aurait pu être différent, mais parce qu’il reflète la personne qui le fait, son individualité et ses motivations.
Enfin, il est crucial de comprendre que les déterminismes internes sont aussi déterminants que les déterminismes externes. Nous ne sommes pas de simples pions sur un échiquier entièrement mus par des forces extérieures ; nous sommes aussi des agents actifs dans le réseau complexe de causes et d’effets. Nos pensées, nos décisions, nos intentions ne sont pas des épiphénomènes ; elles contribuent à façonner le monde autant qu’elles sont façonnées par lui.
En ce sens, le libre arbitre, loin d’être une illusion, est l’expression authentique de notre être individuel dans un univers déterministe. Oui, nos choix sont déterminés, mais ils sont déterminés par nous, et cela est au cœur même de ce que signifie être libre.
.