Auteur : agecanonix Date : 14 août21, 00:06 Message : Dans ce fil, j'espère vous apporter un certain nombre d'éléments bibliques qui vous montreront que Dieu a véritablement un plan qui a commencé à être expliqué il y a plusieurs millénaires et qui s'est déroulé sans aucun échec.
Nous verrons les premières prophéties , puis celles qui ont jalonné la réalisation de ce plan, nous comprendrons le rôle de la nation israélite , en quoi elle constituait en elle-même une prophétie vivante et agissante. Nous verrons toutes les prophéties qui ont validé que Jésus de Nazareth soit bien le messie.
Et enfin, chose la plus extraordinaire, nous étudierons ce que la bible nous dit sur l'avenir à travers les prophéties calées sur le futur, prophétie annoncées par Jésus mais aussi par d'autres écrivains bibliques.
Comme vous le verrez, ce sujet va susciter des oppositions insultantes et virulentes, voir vulgaires comme le message suivant de Estra qui nous montre toute l'étendue de ses préférences . Pour ceux qui souhaitent ne pas se polluer l'esprit avec ces insultes et vulgarités, je vais faire en sorte que chacune de mes réponses reprennent, par spoiler ou par résumé, tout ce qui aura été expliqué auparavant. Vous aurez ainsi, en permanence dans le dernier message, la totalité de l'explication proposée depuis le début.
J'espère que vous serez nombreux à suivre cette explication.
J'essaierais, puisque j'ai une certaine expérience des objections qui ne manqueront pas d'être formulées avec plus ou moins de respect, d'y répondre par anticipation ou lorsqu'elles me viendront à l'esprit au fur et à mesure de l'explication.
Je ne me donne pas de calendrier précis, j'écrirais quand je pourrais le faire, mais comme déjà dit, le fait que mon dernier message reprendra toute l'explication depuis le début vous permettra de ne pas être obligé de vous palucher* tout le fil, ce qui pourra prendre beaucoup de temps, pour retrouver ma dernière intervention absolument complète.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
a suivre...
Auteur : Estrabolio Date : 14 août21, 00:43 Message :
agecanonix a écrit : 14 août21, 00:06vous permettra de ne pas être obligé de vous palucher tout le fil
Il est quand même plus que surprenant qu'un 'Témoin de Jéhovah' qui normalement fait attention au langage employé utilise ainsi systématiquement un verbe qui signifie "se masturber" en argot ! https://www.cnrtl.fr/definition/se%20palucher
Personnellement, je n'ai jamais connu de Témoin de Jéhovah utilisant de tels mots en privé et, à fortiori, lorsqu'il s'agit de témoigner du message de la Bible !
Pour ma part, bien qu'incroyant, je n'utilise pas ce genre de vocabulaire, je manque sans doute de culture.....
Auteur : MonstreLePuissant Date : 14 août21, 01:42 Message : On aura droit au plan de Dieu selon Agecanonix, avec beaucoup de mensonges à la clé. J'en rigole déjà !
Le plan de Dieu a pris du plomb dans l'aile, puisque la fin était déjà pour le premier siècle. Sauf, que, toutes les prophéties sur le retour imminent de Jésus ont avorté, et 2000 ans plus tard, toujours rien ! Dieu est en vacances dans les Pléïades. C'est là que notre bon vieux C.T. Russell savait que Dieu habitait.
Admirez par vous même, là où Dieu habite :
A suivre...
Auteur : Estrabolio Date : 14 août21, 02:20 Message :
agecanonix a écrit : 14 août21, 00:06Comme vous le verrez, ce sujet va susciter des oppositions insultantes et virulentes, voir vulgaires comme le message suivant de Estra qui nous montre toute l'étendue de ses préférences .
Incroyable de mauvaise foi !
C'est justement parce que je ne connais pas ce mot que je suis allé voir la définition sur le dictionnaire qu'au passage Agécanonix cite régulièrement et que j'ai trouvé cette définition :https://www.cnrtl.fr/definition/se%20palucher
Donc, comme tout un ensemble de mots familiers voire vulgaires, ce mot a trait à la sexualité. Les Témoins de Jéhovah n'utilisent justement pas de mots vulgaires même lorsqu'ils sont passés dans le langage courant comme, par exemple le mot de Cambronne.
Je ne crois pas un instant qu'un Témoin de Jéhovah emploie de tels mots en prédication, en tout cas, pour ma part, comme je l'ai déjà dit, je n'ai jamais vu cela ni en prédication, ni dans le privé !
Les Témoins de Jéhovah s'efforcent au contraire d'avoir toujours un langage ne risquant d'une aucune façon de choquer les autres à commencer par leurs compagnons dans la foi et à fortiori les personnes non TJ!
Personnellement, personne dans mon entourage proche ou lointain n'a jamais utilisé ce mot devant moi. Nous ne fréquentons apparemment pas les mêmes milieux et pourtant le mien est modeste !
Encore une fois, plutôt que de reconnaître que ce mot était pour le moins déplacé, Agécanonix préfère dire à peu près "c'est celui qui dit qui y est"...... Lamentable....
Bon, à part ça, comme d'habitude et comme l'a déjà montré Papy, nous avons droit aux classiques expressions de manipulation "comme nous le savons" "pas de doute" "c'est" qui ont pour but de présenter des affirmations personnelles comme des vérités absolues.
Auteur : agecanonix Date : 14 août21, 03:19 Message : Je laisse Estra avec ses problèmes de vulgarité.
Je trouve quand même révélateur que notre ami, sur un mot qui comporte un sens noble et un sens vulgaire, ne connaisse que le vulgaire et que je sois obligé de lui faire une leçon assez basique sur ce sujet.
Alors, celui qui le dit, et donc celui qui n'utilise ce mot qu'avec le seul sens vulgaire qu'il lui connaisse, soit celui qui l'y est, ça me semble logique.
Vous pouvez apprécier le niveau atteint par Estra.
Je place sous spoiler le texte déjà publié pour poursuivre ensuite l'explication.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
SUITE:
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
a suivre pour découvrir cette seconde promesse.
Auteur : Estrabolio Date : 14 août21, 03:34 Message :
agecanonix a écrit : 14 août21, 03:19
Je laisse Estra avec ses problèmes de vulgarité.
Je trouve quand même révélateur que notre ami, sur un mot qui comporte un sens noble et un sens vulgaire, ne connaisse que le vulgaire et que je sois obligé de lui faire une leçon assez basique sur ce sujet.
Un sens noble ????
Qu'est ce qu'il ne faut pas lire !
A quand son entrée dans le dictionnaire de l'Académie Française ?
Eh non, je ne connaissais ni un sens, ni l'autre parce que je ne fréquente apparemment pas les mêmes milieux qu'Agécanonix et que mon dictionnaire de référence n'est pas "l'internaute" !
Le dictionnaire que j'utilise toujours ne connaît même pas le sens prétendument noble de ce mot ! https://www.cnrtl.fr/definition/se%20palucher
quant au Littré il ne connaît même pas le mot, c'est dire !
Eh oui, Agécanonix est pleinement du monde, il en connaît donc tous les usages, ce qui n'est pas mon cas et j'en suis très heureux
agecanonix a écrit : 14 août21, 00:06La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Eh oui, c'est la plus importante de la Bible mais il n'y a que les Témoins de Jéhovah pour s'en être aperçu !
C'est la plus importante de la Bible mais ni Jésus, ni Paul, ni Pierre n'ont trouvé utile de parler de cette prophétie !
Quant à Jean, il n'en parle pas non plus si ce n'est dans le livre très symbolique de l'Apocalypse où on retrouve le serpent originel et la femme.
Heureusement qu'il y a les Témoins de Jéhovah pour tout comprendre et tout éclairer !
Auteur : agecanonix Date : 14 août21, 07:06 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
a suivre...
Auteur : Arké Date : 14 août21, 12:33 Message : agecanonix a écrit : ↑14 août 2021, 06:06
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
"Il" ? Si vous n'êtes même pas capable de faire un copier-coler sans en inverser le sujet, ça commence plutôt mal.
Donc il s'agit en fait de ceci :
Genèse3.15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
Ensuite, Marie n'a jamais eu la Lune sous ses pieds ! Donc il ne s'agit pas d'une femme humaine mais d'une épouse du Christ, c'est à dire de son église.
N'est-ce pas le rôle du Diable que de venir nous mettre à l'épreuve afin de nous cribler comme du froment ?
L'intelligence du Diable est supérieure à celle des hommes car Lui a gardé des connaissances acquises durant son règne.
Alors que nous, nous sommes redémarrés à chaque naissance et le disque mou (cerveau) est vierge de tout souvenir.
Le seul moyen pour l'homme d'écraser la tête du serpent, est de lire et d'apprendre la parole de Dieu qui seule pourra nous permettre de ne pas tomber en tentation.
Alors franchement, pour ma part, l'histoire que nous prépare agecanonix, ne me semble pas très attrayante.
De plus son langage est malvenu pour un enseignant du Seigneur.
Et il en est fier !
Auteur : MonstreLePuissant Date : 14 août21, 15:12 Message : Qui donc est la postérité du serpent et qui est la postérité de la femme ?
Le serpent a t-il eu des petits serpenteaux ? Et la femme a t-elle eu des enfants ?
Auteur : agecanonix Date : 14 août21, 21:08 Message : Et bien nous disons au revoir à Arké qui nous quitte et probablement à Estra qui a du mal à oublier le seul sens qu'il connaissait à un mot pourtant familier et tout à fait honorable, en France, quand on n'a pas eu l'habitude de l'utiliser à tort et à travers.
Dictionnaire Robert : Se palucher qqch., faire qqch. de pénible manuellement, sans l'intervention d'un système d'automatisation. Se palucher le tri des colis.
Dictionairedela zone : Faire un travail pénible.
Dictionnaire de l'internaute : Etre contraint de faire une tâche désagréable. Exemple : Devoir se palucher un livre.
Wiltionnaire : Devoir s’occuper d’une tâche désagréable, prendre en main, subir. → voir se farcir .Ouais, c’est encore moi qui vais me palucher le sale boulot.
Le dictionnaire.com : (Populaire) Devoir s’occuper d’une tâche désagréable, prendre en main, subir. → voir se farcir
Dicocitation : De paluche, la main... saisir au clavier, Devoir prendre en main, devoir s'occuper, subir...
Vous avez, messieurs, un curieux vocabulaire pour que la définition qui vous vienne immédiatement à l'esprit soit aussi "crade".
Pour ma part, et dans ma région, le sens de ce mot que vous retenez n'existe pas et n'est en tout cas pas ou plus en usage.
Fin de l'intermède ..
Auteur : Estrabolio Date : 14 août21, 22:59 Message :
agecanonix a écrit : 14 août21, 21:08
Et bien nous disons au revoir à Arké qui nous quitte et probablement à Estra qui a du mal à oublier le seul sens qu'il connaissait à un mot pourtant familier et tout à fait honorable, en France, quand on n'a pas eu l'habitude de l'utiliser à tort et à travers.
Impressionnant cette malhonnêteté maladive, ce plaisir de salir les autres, de les entraîner dans le bourbier où il se vautre !
J'ai dit que JE NE CONNAISSAIS PAS CE TERME et que j'étais allé voir dans le dictionnaire de langue que, au passage, Agécanonix cite régulièrement ici !
Alors non, je ne lis pas le "dictionnaire de la zone" ni les "wiktionnaire" et autre "linternaute" désolé, j'ai l'habitude d'utiliser le portail du CNRTL qui est très détaillé et très intéressant.
Encore une fois, j'ai toujours connu les Témoins de Jéhovah veillant à n'utiliser aucun mot ayant une origine ordurière, vulgaire etc. j'ai par exemple été repris par un ancien avant d'être baptisé parce que j'avais employé chez lui, en privé "ras le bol" !
D'autre part, les Témoins de Jéhovah n'emploient pas non plus le registre de langage familier lorsqu'ils prêchent.
Je vois mal des TJ dire à une porte "bon allez, on se tire, à la revoyure" ou "c'est à vous les mioches ?" "il est chouette votre cabot" "elle en jette votre caisse" ou encore "je viens de ... c'est à 3 bornes d'ici"...
Bref, fin de la parenthèse de toute façon, je ne veux plus parler de cette personne, désormais lorsque je commenterai quoi que ce soit sur ce forum de la part d'un TJ, je dirais "les Témoins de Jéhovah" puisqu'ils représentent ici les Témoins de Jéhovah.
Auteur : agecanonix Date : 15 août21, 08:02 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Je reviens sur une idée que j'ai déjà un peu développée mais qui me semble fondamentale dans cette affaire.
L'histoire de la bible est l'histoire d'une lignée d'hommes d'une même famille, aidés souvent de femmes, qui vont petit à petit vivre leurs vies dans l'histoire mouvementée d'une nation, créée spécialement pour les protéger et pour créer les conditions propices à l'arrivée du dernier d'entre eux.
Les écrivains de l'AT ignorent parfaitement pour la plupart d'entre eux qu'ils écrivent sur cette lignée, qu'ils l'authentifient par leurs écrits.
Prenons le livre de Ruth. Qui sait qui est Ruth, à part que c'est une femme qui a épousé un juif qui est mort et qui a choisi de venir s'installer avec sa belle mère en Israël où elle a profité d'une loi spéciale pour les veuves.
Celui qui écrit cette histoire, cet auteur du NT, que dit-il d'autre sur elle, à part cette histoire ?
Franchement à quoi sert ce livre là ? Une belle histoire tout au plus entre une femme et sa belle-mère puis avec un parent de son mari défunt..
Imaginons qu'un certain nombre d'écrivains se mettent à écrire chacun dans leur coin, chacun son livre. Combien de chance donneriez vous pour que le hasard fasse que tous ces livres racontent chacun l'histoire d'individus différents , sur une période de 2000 années, mais qui au final seront tous de la même famille, de la même lignée.
Regardez Ruth, savez vous qui était Ruth ? C'était l'arrière grand-mère de David, le fameux roi David, c'est à dire qu'elle était elle aussi une ancêtre de Jésus.
Seulement, celui qui écrit le livre de Ruth ne connaît pas Jésus et pour lui cette femme est une femme comme une autre.
Voyez Rahab, la prostituée de Jéricho, c'est la mêre de Boaz, le mari de Ruth. une ancêtre également de Jésus. Or qui en parle dans la bible avant la venue de Jésus ? Seulement Josué.
Quelle chance avait Josué d'expliquer par le plus pur hasard la vie de Rahab alors qu'absolument rien, mais absolument rien, dans sa profession (prostituée) et dans son origine non juive, ne permettait à Josué de deviner que cette femme deviendrait une ancêtre de Jésus.
La première partie de la bible est comme un album de famille, elle retrace la vie d'une lignée d'hommes et de femmes qui ont tous un point commun : sans eux un homme nommé Jésus ne serait pas né.
a suivre...
Auteur : homere Date : 15 août21, 20:55 Message : L'AT propose de nombreuses traditions concernant l’histoire des hébreux, de nombreux textes à l’intérieur de la Bible hébraïque font débuter l’histoire d'Israël comme peuple choisi avec sa rencontre avec Yhwh en Égypte :
"Tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur DIEU : Le jour où j'ai choisi Israël, j'ai fait serment, à main levée, à la descendance de la maison de Jacob, et je me suis fait connaître à eux en Egypte ; je leur ai fait serment à main levée : Je suis le SEIGNEUR (YHWH), votre Dieu" (Ez 20,5)
Des Psaumes comme les 78 ; 106 et 136 relatent l'Histoire d'Israël sans mentionner les Patriarches et lorsque Dieu présente à Moïse le pays vers lequel il doit conduire les Hébreux, ce pays est longuement décrit, mais sans référence aucune à une promesse faite à Abraham, Isaac et Jacob (Ex 3, 8).
Le plan que propose la Watch est une grille de lecture qui ne tient pas compte des différentes traditions qui constituent l'AT, c'est un "roman" qui s'efforce d’harmoniser des traditions qui offrent plusieurs scénarios.
En Ex 6,Dieu se présente à Moïse de la manière suivante : « C’est moi Yhwh. Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme El Shaddaï, mais sous mon nom, “Yhwh”, je ne me suis pas fait connaître d’eux. Puis j’ai établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays de Canaan, pays de leurs migrations, où ils étaient des émigrés. Enfin, j’ai entendu la plainte des fils d’Israël, asservis par les Égyptiens, et je me suis souvenu de mon alliance ».
Dans ce texte on retrouve 2 traditions, : 1) la raison de l’intervention divine en faveur des Hébreux opprimés en Égypte est, selon Ex 6, 4-5, le souvenir de Yhwh de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, exactement comme en Ex 2, 24 ; 2) MAIS l’affirmation des versets 2-3 renvoie explicitement à Gn 17, où Yhwh se présente, en effet, à Abraham comme El Shaddaï et NON comme Yhwh. C'est seulement à seulement à Moïse et à Israël que Dieu s'est fait conniatre sous son vrai nom de Yhwh.
Dans l'AT l’histoire des origines se constitue de l’histoire des Patriarches (Gn 12-36) et de celle de Moïse et de l’Exode, par moment ces traditions s'entrelacent.
Nous avons ici une illustration d'un biais cognitif : le biais de confirmation de thèse qui consiste à ne considérer que les éléments allant dans le sens de ses convictions.
En effet, les Témoins de Jéhovah considèrent qu'il est formidable que les histoires de la lignée menant à David, puis à Jésus ait été consignées ainsi alors que les écrivains bibliques ne pouvaient pas savoir que ces personnes feraient partie un jour de la même lignée.
Oui mais voila, quelqu'un qui voit les choses de manière pragmatique et non partisane considérera que la généalogie de David ou celle de Jésus ont été faites bien après la rédaction des histoires de leurs présumés ancêtres etc. donc, rien de plus facile que de "construire" une généalogie où on inclut tous les personnages célèbres du passé pour, justement, donner plus de poids et plus de légitimité à la personne concernée.
Et on pourrait d'autant plus penser cela lorsqu'on voit par exemple Rahab devenir sous la plume de Matthieu une ancêtre de David alors qu'elle ne l'est pas dans le livre des Chroniques.
Donc, accepter la généalogie de Jésus est un acte de foi et, en aucun cas, une preuve de l'inspiration de la Bible.
Bonne journée
Auteur : Thomas Date : 15 août21, 21:14 Message : Cher lecteur,
Agécanonix va ici faire un montage improbable et indigeste de dizaines de versets bibliques isolés de leur contexte auquel il va ajouter des pavés de ses propres commentaires pour t'expliquer que ces textes doivent être compris de telle ou telle façon.
Si tu veux réellement comprendre le plan de Dieu, lis-le directement dans la source parfaite, ça te prendra une heure maxi, bien moins que de lire les monologues d'agécanonix, qui ne représente que lui-même.
En dernier ressort, je te propose ce résumé de la Bible en 1000 mots que j'avais posté ici : https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 76&t=67214. Si tu as des questions tu pourras les poser dans ce fil et j'essaierai d'y répondre au mieux.
Auteur : Estrabolio Date : 15 août21, 21:23 Message :
Thomas a écrit : 15 août21, 21:14agécanonix, qui n'est personne
Bonjour Thomas,
Tes propos me choquent et je ne comprends pas comment un croyant, qui plus est chrétien peut ainsi parler de son prochain.
C'est d'un mépris total de dire que quelqu'un n'est personne !
Agécanonix est quelqu'un et il a tout autant le droit de s'exprimer que quiconque et tout autant le droit d'avoir ses idées, ses convictions.
Je suis incroyant mais jamais je nierai le droit à exister de quelqu'un au prétexte qu'il ne pense pas comme moi !
On voit bien là le résultat de votre théologie monothéiste d'une séparation entre élus et maudis, entre sauvés et condamnés !
Une théologie de rejet, d'ostracisme, au final de haine.
A vomir
Auteur : Thomas Date : 15 août21, 21:25 Message :
Estrabolio a écrit : 15 août21, 21:23
Bonjour Thomas,
Tes propos me choquent et je ne comprends pas comment un croyant, qui plus est chrétien peut ainsi parler de son prochain.
C'est d'un mépris total de dire que quelqu'un n'est personne !
Agécanonix est quelqu'un et il a tout autant le droit de s'exprimer que toi ou moi et tout autant le droit d'avoir ses idées, ses convictions.
Je suis incroyant mais jamais je nierais le droit à exister de quelqu'un au prétexte qu'il ne pense pas comme moi !
On voit bien là le résultat de votre théologie d'une séparation entre élus et maudis, entre sauvés et condamnés ! Une théologie de rejet, d'ostracisme, au final de haine.
A vomir
Evidemment ce n'est pas ce que je voulais dire, moi-même je ne suis personne ici, juste un anonyme, comme nous tous... j'ai quand même modifié pour les âmes sensibles
Auteur : agecanonix Date : 15 août21, 23:11 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Je reviens sur une idée que j'ai déjà un peu développée mais qui me semble fondamentale dans cette affaire.
L'histoire de la bible est l'histoire d'une lignée d'hommes d'une même famille, aidés souvent de femmes, qui vont petit à petit vivre leurs vies dans l'histoire mouvementée d'une nation, créée spécialement pour les protéger et pour créer les conditions propices à l'arrivée du dernier d'entre eux.
Les écrivains de l'AT ignorent parfaitement pour la plupart d'entre eux qu'ils écrivent sur cette lignée, qu'ils l'authentifient par leurs écrits.
Prenons le livre de Ruth. Qui sait qui est Ruth, à part que c'est une femme qui a épousé un juif qui est mort et qui a choisi de venir s'installer avec sa belle mère en Israël où elle a profité d'une loi spéciale pour les veuves.
Celui qui écrit cette histoire, cet auteur du NT, que dit-il d'autre sur elle, à part cette histoire ?
Franchement à quoi sert ce livre là ? Une belle histoire tout au plus entre une femme et sa belle-mère puis avec un parent de son mari défunt..
Imaginons qu'un certain nombre d'écrivains se mettent à écrire chacun dans leur coin, chacun son livre. Combien de chance donneriez vous pour que le hasard fasse que tous ces livres racontent chacun l'histoire d'individus différents , sur une période de 2000 années, mais qui au final seront tous de la même famille, de la même lignée.
Regardez Ruth, savez vous qui était Ruth ? C'était l'arrière grand-mère de David, le fameux roi David, c'est à dire qu'elle était elle aussi une ancêtre de Jésus.
Seulement, celui qui écrit le livre de Ruth ne connaît pas Jésus et pour lui cette femme est une femme comme une autre.
Voyez Rahab, la prostituée de Jéricho, c'est la mêre de Boaz, le mari de Ruth. une ancêtre également de Jésus. Or qui en parle dans la bible avant la venue de Jésus ? Seulement Josué.
Quelle chance avait Josué d'expliquer par le plus pur hasard la vie de Rahab alors qu'absolument rien, mais absolument rien, dans sa profession (prostituée) et dans son origine non juive, ne permettait à Josué de deviner que cette femme deviendrait une ancêtre de Jésus.
La première partie de la bible est comme un album de famille, elle retrace la vie d'une lignée d'hommes et de femmes qui ont tous un point commun : sans eux un homme nommé Jésus ne serait pas né.
Voyons la réponse de Estra.
Les évangélistes et notamment Matthieu auraient ils trafiqué l'AT pour le faire coller à l'histoire qu'ils voulaient de Jésus.
Déjà, notons que ce n'est qu'une hypothèse car personne n'apporte la preuve que la chose se soit faite ainsi et personne n'apporte même la preuve qu'on ait accusé les chrétiens de l'avoir fait.
Prenons le cas de Rahab et de Ruth . Pour valider le fait que Jésus soit le messie promis selon l'AT, Matthieu et les autres chrétiens n'avaient absolument aucun besoin de perdre leur temps avec Rahab et Ruth puisqu'aucune prophétie ne mentionne ces deux femmes comme devant jouer un rôle dans cette lignée, tout comme la quasi totalité des femmes de tous les ascendants de jésus qui sont restées anonymes. Et donc, une de plus ou de moins n'y changerait rien.
En fait Matthieu et les autres n'avait qu'une seule chose à prouver : Jésus avait pour ascendant David, et comme nos deux femmes ont vécu avant, raconter leur histoire ne servait à rien.
Donc la théorie du complot concernant ces deux femmes disparait pour 3 raisons.
1) pas besoin de ces femmes pour prouver quoi que ce soit.
2) il suffisait d'établir la filiation jusque David et donc ces femmes n'y ont joué aucun rôle.
3) Quand vous bricolez l'histoire, il faut que cela vous serve et que ça se voit dans une de vos démonstrations qui auraient absolument besoin du renseignement trafiqué: or ici, à part Matthieu, qui cite ces femmes ? Aucun bénéfice argumentaire n'est exploité.
De plus, ça n'explique pas pour quelle raison un livre de la bible a été dédié à l'histoire de Ruth. Des histoires comme celle là, il y en avait des centaines, voir des milliers à cette époque là, qu'est ce qui a pu inciter celui qui l'a écrit à passer son temps pour une histoire banale et qui n'apportait rien d'autre au culte de Jéhovah.
Je rappelle que le livre de Ruth comporte 20 fois le nom de Jéhovah ce qui en fait sans conteste un livre dit "religieux" et avec un but "religieux", or, seule l'histoire de Ruth y est contée sans aucun autre renseignement cultuel.
Lisez la conclusion de Ruth, elle confirme son but :
Voici la descendance de Pérez : Pérez fut père de Hèzrôn. Hèzrôn fut père de Ram. Ram fut père d’Aminadab. Aminadab fut père de Nashôn. Nashôn fut père de Salmôn. Salmôn fut père de Boaz. Boaz fut père d’Obed. Obed fut père de Jessé. Jessé fut père de David.
Le but de cette histoire était donc bien de démontrer la filiation entre Pérez et David pour un cas particulier. En effet, Obed, fils de Ruth et de Boaz est né d'un mariage léviratique, c'est à dire qu'il a été compté officiellement comme étant le fils de Elimélek, le premier mari de Ruth.
Mais dans la généalogie de la postérité promise, la filiation qui comptait était biologique. Il fallait donc qu'un livre vienne régler ce problème apparent qui aurait pu gêner la bonne compréhension de la lignée ainsi protégée.
Cela confirme que quelqu'un protégeait cette lignée et apportait, par des livres bibliques, toutes les rectifications indispensables à l'établissement du droit légal pour l'individu (ou les individus) qui constituerait le dernier maillon de la chaine.
Je sais que le phénomène de la théorie du complot est à la mode, mais là, il va falloir trouver autre chose.
a suivre...
Estra : j'ai apprécié ton intervention avec Thomas. Merci.
Auteur : Estrabolio Date : 16 août21, 00:02 Message :
agecanonix a écrit : 15 août21, 23:11Les évangélistes et notamment Matthieu auraient ils trafiqué l'AT pour le faire coller à l'histoire qu'ils voulaient de Jésus.
Chacun pourra relire mon commentaire et constater que je n'ai JAMAIS dit que Matthieu avait trafiqué l'Ancien Testament !
L'Ancien Testament chrétien est semblable à celui qu'ont les juifs, les chrétiens n'ont rien trafiqué des textes anciens !
Nous sommes donc là dans une inversion totale des choses car ce sont les Témoins de Jéhovah qui sont en pleine théorie du complot( imaginant un complot pour faire disparaître le Nom de Dieu de tous les manuscrits du NT, un complot pour les faire taire et/ou disparaître etc.) et ici à inventer des accusations imaginaires....
Bref, je me suis contenté de dire que lorsqu'on veut parler de quelque chose, il faut prendre tous les facteurs en compte et pas seulement ceux qui vont dans son sens et de mentionner une hypothèse qui n'avait pas été prise en compte : les généalogies ayant été faites à posteriori, on peut légitimement envisager le fait qu'on ait pu adapter ces généalogies aux besoins de la démonstration.
Alors, quel aurait été l'intérêt de Matthieu et de Luc (puisque, je le rappelle, ils sont les deux seuls dans le NT à faire une généalogie) de mentionner des personnes dans la lignée de Jésus et, plus précisément, quel aurait été l'intérêt de Matthieu d'ajouter Rahab dans les ancêtres de Jésus puisqu'il est le seul à le faire dans la Bible (AT+NT) ?
L'intérêt est multiple
1) cela permet de montrer que tout l'AT tourne autour de la venue de Jésus
2) cela va dans le sens de la doctrine chrétienne de la rédemption du pécheur, Rahab étant l'exemple parfait de la personne revenant de sa mauvaise voie
3) cela renforce l'universalité du message biblique car Rahab (comme Ruth) est l'image de l'étrangère, non juive et païenne qui se retrouve faire partie du peuple de Dieu
4) enfin, inclure des personnages qui ont fait la preuve d'une grande foi dans une généalogie renforce la légitimité de cette lignée.
Auteur : agecanonix Date : 16 août21, 00:43 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Je reviens sur une idée que j'ai déjà un peu développée mais qui me semble fondamentale dans cette affaire.
L'histoire de la bible est l'histoire d'une lignée d'hommes d'une même famille, aidés souvent de femmes, qui vont petit à petit vivre leurs vies dans l'histoire mouvementée d'une nation, créée spécialement pour les protéger et pour créer les conditions propices à l'arrivée du dernier d'entre eux.
Les écrivains de l'AT ignorent parfaitement pour la plupart d'entre eux qu'ils écrivent sur cette lignée, qu'ils l'authentifient par leurs écrits.
Prenons le livre de Ruth. Qui sait qui est Ruth, à part que c'est une femme qui a épousé un juif qui est mort et qui a choisi de venir s'installer avec sa belle mère en Israël où elle a profité d'une loi spéciale pour les veuves.
Celui qui écrit cette histoire, cet auteur du NT, que dit-il d'autre sur elle, à part cette histoire ?
Franchement à quoi sert ce livre là ? Une belle histoire tout au plus entre une femme et sa belle-mère puis avec un parent de son mari défunt..
Imaginons qu'un certain nombre d'écrivains se mettent à écrire chacun dans leur coin, chacun son livre. Combien de chance donneriez vous pour que le hasard fasse que tous ces livres racontent chacun l'histoire d'individus différents , sur une période de 2000 années, mais qui au final seront tous de la même famille, de la même lignée.
Regardez Ruth, savez vous qui était Ruth ? C'était l'arrière grand-mère de David, le fameux roi David, c'est à dire qu'elle était elle aussi une ancêtre de Jésus.
Seulement, celui qui écrit le livre de Ruth ne connaît pas Jésus et pour lui cette femme est une femme comme une autre.
Voyez Rahab, la prostituée de Jéricho, c'est la mêre de Boaz, le mari de Ruth. une ancêtre également de Jésus. Or qui en parle dans la bible avant la venue de Jésus ? Seulement Josué.
Quelle chance avait Josué d'expliquer par le plus pur hasard la vie de Rahab alors qu'absolument rien, mais absolument rien, dans sa profession (prostituée) et dans son origine non juive, ne permettait à Josué de deviner que cette femme deviendrait une ancêtre de Jésus.
La première partie de la bible est comme un album de famille, elle retrace la vie d'une lignée d'hommes et de femmes qui ont tous un point commun : sans eux un homme nommé Jésus ne serait pas né.
Voyons la réponse de Estra.
Les évangélistes et notamment Matthieu auraient ils trafiqué l'AT pour le faire coller à l'histoire qu'ils voulaient de Jésus.
Déjà, notons que ce n'est qu'une hypothèse car personne n'apporte la preuve que la chose se soit faite ainsi et personne n'apporte même la preuve qu'on ait accusé les chrétiens de l'avoir fait.
Prenons le cas de Rahab et de Ruth . Pour valider le fait que Jésus soit le messie promis selon l'AT, Matthieu et les autres chrétiens n'avaient absolument aucun besoin de perdre leur temps avec Rahab et Ruth puisqu'aucune prophétie ne mentionne ces deux femmes comme devant jouer un rôle dans cette lignée, tout comme la quasi totalité des femmes de tous les ascendants de jésus qui sont restées anonymes. Et donc, une de plus ou de moins n'y changerait rien.
En fait Matthieu et les autres n'avait qu'une seule chose à prouver : Jésus avait pour ascendant David, et comme nos deux femmes ont vécu avant, raconter leur histoire ne servait à rien.
Donc la théorie du complot concernant ces deux femmes disparait pour 3 raisons.
1) pas besoin de ces femmes pour prouver quoi que ce soit.
2) il suffisait d'établir la filiation jusque David et donc ces femmes n'y ont joué aucun rôle.
3) Quand vous bricolez l'histoire, il faut que cela vous serve et que ça se voit dans une de vos démonstrations qui auraient absolument besoin du renseignement trafiqué: or ici, à part Matthieu, qui cite ces femmes ? Aucun bénéfice argumentaire n'est exploité.
De plus, ça n'explique pas pour quelle raison un livre de la bible a été dédié à l'histoire de Ruth. Des histoires comme celle là, il y en avait des centaines, voir des milliers à cette époque là, qu'est ce qui a pu inciter celui qui l'a écrit à passer son temps pour une histoire banale et qui n'apportait rien d'autre au culte de Jéhovah.
Je rappelle que le livre de Ruth comporte 20 fois le nom de Jéhovah ce qui en fait sans conteste un livre dit "religieux" et avec un but "religieux", or, seule l'histoire de Ruth y est contée sans aucun autre renseignement cultuel.
Lisez la conclusion de Ruth, elle confirme son but :
Voici la descendance de Pérez : Pérez fut père de Hèzrôn. Hèzrôn fut père de Ram. Ram fut père d’Aminadab. Aminadab fut père de Nashôn. Nashôn fut père de Salmôn. Salmôn fut père de Boaz. Boaz fut père d’Obed. Obed fut père de Jessé. Jessé fut père de David.
Le but de cette histoire était donc bien de démontrer la filiation entre Pérez et David pour un cas particulier. En effet, Obed, fils de Ruth et de Boaz est né d'un mariage léviratique, c'est à dire qu'il a été compté officiellement comme étant le fils de Kiliôn, le premier mari de Ruth.
Mais dans la généalogie de la postérité promise, la filiation qui comptait était biologique. Il fallait donc qu'un livre vienne régler ce problème apparent qui aurait pu gêner la bonne compréhension de la lignée ainsi protégée.
Cela confirme que quelqu'un protégeait cette lignée et apportait, par des livres bibliques, toutes les rectifications indispensables à l'établissement du droit légal pour l'individu (ou les individus) qui constituerait le dernier maillon de la chaine.
Je sais que le phénomène de la théorie du complot est à la mode, mais là, il va falloir trouver autre chose.
Estra a écrit :Alors, quel aurait été l'intérêt de Matthieu et de Luc (puisque, je le rappelle, ils sont les deux seuls dans le NT à faire une généalogie) de mentionner des personnes dans la lignée de Jésus et, plus précisément, quel aurait été l'intérêt de Matthieu d'ajouter Rahab dans les ancêtres de Jésus puisqu'il est le seul à le faire dans la Bible (AT+NT) ?
L'intérêt est multiple
1) cela permet de montrer que tout l'AT tourne autour de la venue de Jésus
2) cela va dans le sens de la doctrine chrétienne de la rédemption du pécheur, Rahab étant l'exemple parfait de la personne revenant de sa mauvaise voie
3) cela renforce l'universalité du message biblique car Rahab (comme Ruth) est l'image de l'étrangère, non juive et païenne qui se retrouve faire partie du peuple de Dieu
4) enfin, inclure des personnages qui ont fait la preuve d'une grande foi dans une généalogie renforce la légitimité de cette lignée.
Je remarque que ton seul argument est la présence de Rahab dans la liste de Matthieu.
Retirons ce nom, et qu'observons nous ?
1) cela permet de montrer que tout l'AT tourne quand même autour de la venue de Jésus.. Je suis d'ailleurs très loin d'avoir fini la démonstration qui est arrêtée en ce moment à Juda.
2) La doctrine chrétienne de la rédemption n'a jamais, dans une démonstration, cité Ruth par exemple.
3) L'universalité du message biblique n'a pas été exploité avec Ruth car aucun chrétien ne la citera dans ce type de démonstration. Tu supposes ici l'intention de Matthieu, mais ça reste ton analyse sans aucun support pour la démontrer.
4) quand à inclure des personnages de foi dans une généalogie, c'est contre productif si le monde juif, aussi averti sur la généalogie du roi David que Matthieu, avait découvert le mensonge. Or, je le répète, personne, dans le monde juif, ne critiquera cette généalogie de Matthieu.
Je rappelle que ces deux femmes sont des ascendantes très proches de David. Matthieu s'attaquait ici à un élément hyper connu des docteurs de la loi qui n'auraient pas laissé passer l'erreur..
a suivre...
Estra : j'ai apprécié ton intervention avec Thomas. Merci.
Auteur : gadou_bis Date : 16 août21, 01:07 Message :
agecanonix a écrit : 14 août21, 00:06
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie
Ce n'est pas la toute première prophétie, par exemple:
"Dieu dit que la lumière soit" (gen 1,3) est déjà l'annonce de l'arrivée du messie (ref: Jean 1,5)
"il souffla dans ses narines une respiration de vie" (gen 2,7) est déjà l'annonce de l'envoi du saint-Esprit
"il s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair" (gen 2,24) c'est déjà l'annonce du Christ et de l'église (Ephésiens 5,25)
Il est quand même très important de constater que le plan divin précède la faute, et même la création, de l'être humain.
Auteur : homere Date : 16 août21, 01:12 Message :
a écrit :1) cela permet de montrer que tout l'AT tourne quand même autour de la venue de Jésus.. Je suis d'ailleurs très loin d'avoir fini la démonstration qui est arrêtée en ce moment à Juda.
Votre affirmation est gratuite, c'est au contraire, les auteurs chrétiens qui ont fait une lecture chrétienne de l'AT.
Notons concernant Gn 49,10 ("Le sceptre ne sera pas retiré à Juda, ni le bâton de commandement qui est entre ses jambes, jusqu'à ce que vienne Shilo et que les peuples lui obéissent"), le commentaire de la NBS :
Shilo : le sens de ce mot reste mystérieux ; au prix de diverses modifications du texte hébreu traditionnel, on a compris celui à qui il (le bâton de commandement ?) appartient (on trouve une expression comparable en Ez 21.32) ; celui qui doit être envoyé ; le pacifique ; le dominateur ; son chef ; un cadeau pour lui. Certains comprennent l’ensemble de la phrase différemment : jusqu’à ce qu’il vienne à Silo ; jusqu’à ce que le tribut lui soit apporté. Cette phrase reçoit traditionnellement une interprétation royale ou messianique.
Le texte hébreu de Genèse 49,10 est incompréhensible en l'état (le phénomène est loin d'être rare!) et les exégètes se perdent en conjectures pour deviner ce qu'il pouvait bien porter à l'origine. Encore un texte en tout cas qu'aucun auteur du NT n'a eu l'idée d'appliquer à Jésus, bien qu'il ait été appliqué au messie dans la tradition juive.
Un autre exemple, l'épître aux Hébreux ne se réfère absolument pas au messianisme davidique. Le faire serait d'ailleurs ruineux pour sa "logique" allégorique. Si le Christ est roi et prêtre selon l'ordre de Melchisédeq, prêtre selon l'ordre de Melchisédeq et non d'Aaron, il est aussi roi selon l'ordre de Melchisédeq et non de David. Tout l'argument s'effondrerait dans le cas contraire.
Auteur : Estrabolio Date : 16 août21, 01:21 Message :
agecanonix a écrit : 16 août21, 00:43Je rappelle que ces deux femmes sont des ascendantes très proches de David. Matthieu s'attaquait ici à un élément hyper connu des docteurs de la loi qui n'auraient pas laissé passer l'erreur..
Pourquoi ai-je parlé en particulier de Rahab ? Tout simplement parce que Rahab n'est pas dans la généalogie de David selon le livre des chroniques. Donc, contrairement à ce qui est affirmé ici, non, aucun docteur de la Loi n'aurait pu accepter la généalogie faite par Matthieu.
D'autre part, encore une fois, je n'ai JAMAIS dit que Matthieu ou Luc avaient trafiqué l'Ancien Testament, j'ai dit qu'une généalogie pouvait être en partie inventée.
Au niveau d'un pays, on appelle ça créer un roman national, on rattache à l'histoire du pays des personnages, des récits plus ou moins imaginaires pour mettre en avant l'unité nationale, sa solidité, sa longévité.
Les évangélistes ne cessent de légitimer Jésus à travers des citations de l'Ancien Testament et la généalogie est aussi ici pour légitimer Jésus, la preuve, c'est ce sur quoi s'appuie ce fil !
agecanonix a écrit : 16 août21, 00:43Des histoires comme celle là, il y en avait des centaines, voir des milliers à cette époque là, qu'est ce qui a pu inciter celui qui l'a écrit à passer son temps pour une histoire banale et qui n'apportait rien d'autre au culte de Jéhovah.
Revenons donc à Ruth, est ce que son histoire est banale ?
En aucun cas pour plusieurs raisons :
1) la Loi interdisait le mariage entre un hébreu et les étrangers comme les moabites “ Tu ne devras pas t’allier par mariage avec elles. Ta fille, tu ne devras pas la donner à son fils ; et sa fille, tu ne devras pas la prendre pour ton fils. ” (Deutéronome 7:3, 4)TMN
2) les moabites ne pouvaient pas supporter les hébreux donc cela devait être rare que des hébreux aillent vivre chez les moabites et soient suffisamment intégrés pour épouser leurs filles !
Voici d'ailleurs ce que déclare l'encyclopédie biblique des Témoins de Jéhovah "Malgré tout, à de rares exceptions près, telles que Ruth et Yithma, un homme fort du roi David (Ru 1:4, 16, 17 ; 1Ch 11:26, 46), les Moabites manifestèrent une inimitié profonde envers Israël." https://www.jw.org/finder?wtlocale=F&do ... hare&par=6
3) le livre même de Ruth montre, à travers l'exemple de sa belle soeur Orpah, que la réaction normale aurait été plutôt de rester au pays et dans le culte de sa famille plutôt que de suivre sa belle mère pour aller épouser un pays et une foi étrangère.
L'histoire de Ruth est donc tout sauf banale et ça, toute personne connaissant un peu l'histoire biblique le sait !
Ruth incarne, avec Rahab, l'étranger qui abandonne ses dieux pour adorer le Dieu d'Israël et suivre Sa loi, il est donc logique qu'un livre ait mis en avant cet exemple qu'était Ruth.
Auteur : Thomas Date : 16 août21, 01:34 Message : gadou_bis, inutile de te fatiguer...
Pour agécanonix, comme pour les TJ en général, le plan de Dieu ne tourne pas autour de Sa réconciliation avec les humains, par le moyen de l'oeuvre de rédemption et d'expiation du Christ. Pour eux le plan se résume au "ROYAUME DE DIEU". Mais attention, ils ont leur définition bien à eux de ce que doit être ce Royaume.
Pour les Témoins de Jéhovah, ce Royaume est un gouvernement composé de Jésus et de 144000 Témoins de Jéhovah. C'est un Royaume de type "club privé" dans lequel on n'entre pas, mais auquel il faut se soumettre. Un Royaume qui tourne autour du petit nombril de leur organisation. Car pour devenir "citoyens" de ce Royaume, il faut "coopérer" avec ces 144000 Témoins de Jéhovah spécialement choisis par Dieu, notamment en obéissant aux instructions des dirigeants de leur organisation et en acceptant sans broncher tous leurs enseignements. Un parfait système sectaire bien huilé.
Voila la véritable teneur du message qu'agécanonix va diluer à souhait dans ses multiples interventions à rallonge. Tout ça est un peu moche, bien éloigné en tout cas de la beauté de l'évangile biblique tel que prêché par les apôtres.
Auteur : Estrabolio Date : 16 août21, 02:58 Message :
agecanonix a écrit : 15 août21, 08:02Seulement, celui qui écrit le livre de Ruth ne connaît pas Jésus et pour lui cette femme est une femme comme une autre.
Petit détail oublié dans cette démonstration, c'est que l'auteur du livre de Ruth n'est autre que Samuel, celui qui a oint David comme roi donc non, pour l'auteur de ce livre, Ruth n'était pas une femme comme une autre mais l'arrière grand mère de celui qu'il venait de oindre roi et cela est confirmé par la fin du livre de Ruth qui précise bien son rapport avec David !
Le livre de Ruth est un petit récit qui vient s'insérer dans l'histoire qu'écrit Samuel de Juges au premier livre qui porte son nom "1 Samuel".
Maintenant, je voudrais insister sur le raisonnement circulaire de certains croyants voici ce qu'on peut lire dans l'encyclopédie biblique des Témoins de Jéhovah :
"L’historicité du livre de Ruth est confirmée par la généalogie de Jésus Christ établie par Matthieu, laquelle inclut Boaz, Ruth et Obed dans son ascendance"
Donc, l'historicité du livre de Ruth est confirmée par la généalogie donnée par Matthieu celle-ci étant confirmée par.... le livre de Ruth.
Bref.
Auteur : agecanonix Date : 16 août21, 05:46 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
A suivre ..
Auteur : Estrabolio Date : 16 août21, 09:21 Message : Vous voyez c'est intéressant parce que ce fil met en évidence la façon de percevoir le monde des Témoins de Jéhovah.
Vous pouvez reprendre mes posts, je n'ai jamais dit que les évangiles étaient faux, que les généalogies étaient fausses, non, je me suis simplement contenté de dire qu'on ne pouvait imposer ça comme une vérité absolue, démontrable.
Pour faire simple, c'est un acte de foi, une croyance.
Il n'y a rien d'honorable ou de déshonorant à croire, c'est un choix personnel.
Là où il y a un problème, c'est lorsqu'on cherche à imposer aux autres sa croyance comme étant une vérité absolue incontestable et où, pour le démontrer on va jusqu'à tricher un peu voire carrément mentir pour prouver qu'on a raison.
Ce n'est absolument pas une question de croire ou de ne pas croire, être chrétien, musulman, athée etc. non, c'est une question de savoir reconnaître ce qui est du domaine de la croyance et ce qui est du domaine du fait.
Or, et tout le monde peut le constater ici, pour les Témoins de Jéhovah, il y a UNE vérité, LA vérité, la leur et toute personne qui pense différemment est simplement une personne qui ne connaît pas la vérité c'est aussi simple que ça.
On est donc dans un extrémisme semblable à celui de l'Opus Deï ou des islamistes.
Mon but n'est donc pas, comme on cherche ici à le faire croire de dire que la généalogie de Matthieu est fausse, mon but est simplement de montrer que c'est une croyance et que, donc, que c'est un point de vue personnel et que personne ne peut imposer cela comme la seule vision des choses possibles, comme LA vérité.
Ajouté 34 minutes 30 secondes après :
Thomas a écrit : 15 août21, 21:25 moi-même je ne suis personne ici, juste un anonyme, comme nous tous... j'ai quand même modifié pour les âmes sensibles
Thomas, il y a des choses qu'on peut dire pour soi même et pas pour les autres.
Je peux dire "quel imbécile je suis", "je ne suis rien" "je ne vaux rien aujourd'hui pour ceci ou cela" mais si je le dis à quelqu'un d'autre, ce sera totalement différent et blessant.
Suis-je une âme sensible ? Peut être, en tout cas je prends ça comme un compliment
Bonne nuit à toi et à tous.
Auteur : agecanonix Date : 16 août21, 11:05 Message :
Estrabolio a écrit : 16 août21, 09:21
Vous voyez c'est intéressant parce que ce fil met en évidence la façon de percevoir le monde des Témoins de Jéhovah.
Vous pouvez reprendre mes posts, je n'ai jamais dit que les évangiles étaient faux, que les généalogies étaient fausses, non, je me suis simplement contenté de dire qu'on ne pouvait imposer ça comme une vérité absolue, démontrable.
Pour faire simple, c'est un acte de foi, une croyance.
Il n'y a rien d'honorable ou de déshonorant à croire, c'est un choix personnel.
En fait, nous penons ici Estrabolio en flagrant délit de faire ce qu'il reproche aux croyants et à moi particulièrement.
Analysez bien son propos quand il dit : je me suis simplement contenté de dire qu'on ne pouvait imposer ça comme une vérité absolue, démontrable.
Seulement, nous avons là SA vérité à lui, et que fait il, si ce n'est tenter de nous l'imposer ?
Qui parle d'imposer de mon côté ? Je propose une lecture de la bible. Je la présente avec logique, méthode sur un thème que je n'ai pas inventé puisque la promesse de la postérité est connue de tout le monde.
Je donne donc aux lecteurs les clés d'une lecture sur un thème. Après le lecteur fait ce qu'il veut et il n'a pas besoin d'Estra pour se débrouiller comme un adulte responsable.
Seulement toi Estra, tu n'es pas honnête, tu fais la leçon à thomas alors que tu mènes une vendetta à mon encontre depuis des semaines. Tout le monde s'en est rendu compte.. Tu as touché le fond et je suis persuadé que tu le sais, seulement tu ne te maîtrises plus..
Auteur : homere Date : 16 août21, 20:31 Message : Jacob relu par Osée
Jacob le tricheur
On peut diviser Os 12 en trois strophes poétiques (le rythme ternaire est très typique de la poésie du Nord) qui scandent le temps en trois moments : le présent (vv. 1-7), avec des verbes exprimant des actions inachevées, pas encore accomplies, ouvertes ; puis le passé (vv. 8-11), avec des verbes exprimant des actions totalement accomplies, sur lesquelles on ne peut revenir ; et enfin le futur (vv. 12-15), avec à nouveau des verbes d’actions inaccomplies.
On retrouve l’importance, comme dans le cycle de Jacob, du mot et du thème de la tromperie (mirmah, qui exprime le mensonge volontaire, parfois la violence, le fait de donner exprès du faux à son interlocuteur) ; il apparaît au début, au milieu et à la fin du chapitre (vv. 1, 8 et 15) : « Éphraïm m’entoure de mensonge et la maison d’Israël d’imposture » (v. 1) ; « Canaan a dans la main une balance trompeuse, il aime à frauder » (v. 8) ; « Éphraïm a fait à Dieu une peine amère [ou trompeuse] » (v. 15). La crise politique du présent est exprimée avec ces mots très forts. Éphraïm pervertit la réalité, il l’enveloppe, la ficelle de mensonge. La tension arrive à son paroxysme au verset 8 : la « balance trompeuse » est l’expression maximum de l’injustice, signe de l’horreur sociale au Proche-Orient ancien. Et la juxtaposition, à la fin de ce verset, des deux verbes « frauder » et « aimer » montre à quels extrêmes en est arrivée cette société.
Dans le cycle de Jacob, nous l’avons évoqué plus haut, ce mot-clé de « tromper-tromperie » apparaît à trois reprises (Gn 27,35 ; 29,26 et 34,13), il représente un axe fort de la première structuration du cycle de Jacob autour de l’ancêtre comme trickster, personnage rusé, truqueur, transgresseur de lois et de frontières, que l’on trouve dans beaucoup de récits mythologiques (il procède par farces, tricheries et magie pour changer le cours des évènements, arriver à ses fins et changer de statut ; cf. Ulysse dans l’Odyssée, Renart le goupil ou, en Afrique noire, l’Enfant malin).
La crise politique, mise en évidence par le prophète dans la première partie de son discours, lui permet de poser à nouveau la question des origines et de tenter de se débarrasser de ce personnage encombrant en en faisant une critique en règle et en lui substituant un autre modèle.
Au verset 7, l’affirmation : « Toi donc tu reviendras chez ton Dieu : garde la fidélité et la droiture » s’oppose aux dénonciations du verset 1 : la fidélité et la droiture sont le contraire de l’imposture et du mensonge et, pour donner tout son poids à l’imposture, le discours du prophète va accumuler les exemples tirés des aventures de l’ancêtre Israël ; ce dernier n’est pas présenté comme un modèle, bien au contraire.
Au verset 10, au cœur de la strophe centrale, une formule d’auto-présentation divine introduit une relecture du passé (v. 9), sur lequel il est impossible de revenir. Mais Yhwh propose un autre passé, une autre légende d’origine pour le peuple du Nord, située en Égypte et soulignant l’intervention des prophètes. Alors qu’Éphraïm* « multipliait » les mensonges et les violences (v. 3), Yhwh « multipliait » les visions et les prophètes (v. 11). Cette autre origine ne doit plus être cherchée dans la généalogie, comme l’a fait Jacob qui a accepté d’être esclave pour avoir une descendance et a travaillé comme serviteur pour s’assurer une lignée par des femmes. Il s’agit donc d’abandonner l’ancêtre et de regarder devant, avec les prophètes.
Auteur : Estrabolio Date : 16 août21, 20:36 Message : Bonjour à tous,
Comme tout le monde peut le voir, on ne sort pas des classiques de la manipulation de ces sectes de tout poil avec l'éternelle victimisation !
C'est un peu triste d'en arriver à des moyens comme ça et de ne pas être capable de débattre sans crier à l'attaque personnelle, sans hurler à la persécution....mais bon.
Je reviens sur une méthode classique des intégristes de toute espèce : reprocher aux autres ce qu'on fait soit même.
Méthode du niveau d'argumentation de l'enfant disant "c'est c'lui qui dit qui y est".
Alors non, il ne s'agit en aucun cas d'imposer sa vision des choses (d'ailleurs laquelle, je n'ai pas dit ce que je pensais) mais de reconnaître, au contraire, que plusieurs visions sont possibles et que celui qui pense différemment n'est pas un dégénéré pour autant !
Prenons l'exemple de ce fil, il y a des personnes
-qui croient que tout a été harmonisé pour amener l'arrivée de Jésus,
-d'autres qui croient que tout a été écrit après coup,
-d'autres croient qu'une partie a pu être écrite après coup
-et d'autres enfin n'ont aucun avis sur la question.
Et qu'on ne vienne pas me parler de chrétiens ou non chrétiens, de croyants ou non croyants car, justement, la majorité des non-croyants seront plutôt dans la dernière catégorie : celle de ceux qui n'ont pas d'avis sur ce sujet.
Quant aux chrétiens, la majorité d'entre eux estiment qu'il ne faut pas prendre la Bible au pied de la lettre et n'ont aucune difficulté à envisager l'idée que tel ou tel passage soit une construction humaine.
Donc mon but n'est pas de m'en prendre à une personne, pas plus que d'affirmer que les généalogies sont fausses puisque ce serait là aussi une forme de croyance personne ne pouvant apporter la preuve que les généalogies sont fausses pas plus qu'exactes puisque les registres ont été détruits en 70.
Non, mon but est de dénoncer ceux qui présentent une croyance comme une vérité absolue et comme la seule opinion possible sur le sujet.
Je m'insurge donc contre ces ayatollah, cette dictature de la pensée et je dénonce les mensonges tel que celui de dire que pour l'auteur du livre de Ruth, cette femme n'avait rien de particulier alors que l'auteur lui même écrit qu'elle est une ascendante de David !
Il a été parlé sur ce fil de théorie du complot eh bien justement, les complotistes s'appuient toujours sur le même principe, ils vous disent ce qu'est, pour eux, la vérité, présentent leur opinion comme la seule possible et valable et ensuite vous donne des éléments pour, soi disant, que vous fassiez vos propres recherches.
En réalité, c'est exactement comme si quelqu'un vous disait "prends des bonbons de n'importe quelle couleur, comme tu veux.... mais les rouges sont les meilleurs" alors évidemment, si vous ne prenez que des rouges, vous trouverez effectivement qu'ils sont les meilleurs puisque vous n'aurez pas gouté les autres.
Il y a une autre voie, c'est de simplement reconnaître le droit à chacun d'avoir son opinion et que son opinion peut être aussi bonne que la notre.
Par exemple, encore une fois, je n'ai pas remis en cause ici le fait de croire aux généalogies, j'ai simplement montré qu'il était possible d'envisager les choses autrement.
Seulement voila, pour les gens obtus et sectaires, dire qu'il est possible de penser autrement est immédiatement considéré comme une attaque personnelle, une négation de leur croyance !
Mais si je dis qu'on peut goûter d'autres bonbons que les rouges, je ne remets pas en cause le fait que certains préfèrent les rouges, je ne prétends pas non plus que les rouges ne sont pas bons ou moins bons je dit simplement qu'il est possible de préférer d'autres ou de ne pas aimer les bonbons tout simplement
Bonne journée avec ou sans bonbons
Auteur : agecanonix Date : 16 août21, 23:29 Message : Il y a, d'une façon ou d'une autre, une seule et même vérité.
Ce dont discute Estra, c'est d'autre chose.
Dieu existe il ? C'est oui ou c'est non, mais factuellement, ce n'est pas peut-être.
Est il notre créateur ? C'est oui ou non, mais toujours factuellement, ce n'est pas peut-être .
A t'il un plan pour sortir l'humanité de l'impasse où elle s'est mise ? C'est oui ou non, ce n'est pas peut-être .
La discussion où se place Estra , c'est uniquement de savoir s'il est possible d'avoir la réponse à chacune de ces questions.
Ainsi Estra vient sur ce sujet en préjugeant dès le départ de la réponse dont la résolution est à peine engagée. J'ai en effet le souhait de vous donner à connaître un certain nombre de faits difficilement explicables par le simple hasard .
Et l'un de ces faits est " le prophétisme" de l'Ancien Testament qui agit comme une clé, et sa résolution dans le nouveau testament qui fait office de serrure.
La clé fait elle fonctionner la serrure et est-elle suffisamment compliquée pour qu'on ne puisse pas dire qu'elle ferait fonctionner n'importe quelle serrure ?.
Quand au chapitre sur la victimisation, si Estra n'avait pas l'habitude de me citer nommément pour me traiter de menteur, d'hypocrite et de préjuger de mon honnêteté, peut-être serait il crédible ?
il existe des vérités absolues, comme les axiomes en mathématiques qui ne souffrent d'aucune contestation connue ou crédible.
Le fait de se dire qu'on ne peut pas savoir, ou être certain de quelque chose est contraire aux faits car cela existe autour de nous et personne ne le conteste.
Le plus endurci des agnostiques ne remettra jamais en doute les axiomes mathématiques suivant :
Deux points distincts quelconques du plan déterminent une et une seule droite;
Un segment de droite peut être prolongé indéfiniment en une ligne droite;
Etant donné un segment de droite quelconque, un cercle peut être tracé en prenant ce segment comme rayon et l’une de ses extrémités comme centre;
Tous les angles droits sont congruents;
Dans un plan, par un point hors d’une droite, il existe une et une seule droite parallèle à cette droite
Et à partir de ces axiomes, tous les théorèmes mathématiques sont aussi crédibles que ces axiomes car ils en sont la conséquence logique et obligatoire.
C'est pour cette raison que je propose au lecteur une réflexion sur un phénomène extrêmement exceptionnel et inaccessible aux humains : la capacité de décider l'avenir et de l'annoncer.
On va me dire que c'est impossible. Tout comme il était impossible de voler, de parler à quelqu'un en orbite autour de la terre, etc.... jusqu'à ce que la preuve soit établie que c'est possible.
Mais qui est logique: celui qui dit, à peine le sujet engagé, que le prophétisme est impossible, par axiome pour le coup, ou celui qui dit : vérifions !!
Et qui est honnête ? Celui qui dira, par axiome, que si j'essais de vous convaincre j'agis de façon sectaire, extrémistes tout en affirmant la main sur le cœur que j'ai droit de le croire, mais surtout pas de vous dire pourquoi je le crois.
Vous voyez, un agnostique peut être sectaire lui aussi en érigeant son point de vue comme la règle, et le point de vue adverse comme une faute, en employant à chaque fois ce qui fait office de point god win renouvelé , les mots "extrémiste" et "secte", histoire de vous faire peur sans en avoir l'air.
Auteur : Estrabolio Date : 17 août21, 00:11 Message : Eh oui, voila toute la subtilité des Témoins de Jéhovah, c'est noir ou blanc !
Pas une seconde ils n'envisagent que quelqu'un puisse ne pas avoir de réponse à une question ou qu'il ne sache pas trancher entre deux options, non, c'est blanc ou noir, point barre, circulez, y a rien à voir.
Soit vous dites "amen" à tout ce que disent les Témoins de Jéhovah et vous êtes potentiellement bon,
Soit vous émettez un doute sur le moindre de leurs enseignements et là vous êtes un méchant.
Ah la vie serait tellement plus simple, on vous sert un plat et on vous demande "alors, c'est délicieux ou à vomir ?"
On vous présente une tenue "vous adorez ou vous détestez ?"
On vous présente quelqu'un "c'est votre ami ou votre ennemi ?".....
On vous demande de regarder par la fenêtre "il fait bon ou mauvais ? "
Eh bien non, heureusement la vie a beaucoup plus de nuances que ça parce que les sujets qu'on peut trancher par oui ou non sont relativement rares.
Allez, un exemple aussi bête qu'un aliment "toxique ou comestible" on pourrait dire "là, c'est forcément l'un ou l'autre" eh bien non, certains aliments vont être toxique cru mais comestible cuit, ou alors toxique en grande quantité mais comestible à toute petite dose ou toxique pour certaines personnes et pas pour d'autres..... bref, là encore, il y a souvent de la nuance à mettre.
Alors, si je peux apporter un peu de nuance à un discours dogmatique je le fais tout simplement
Auteur : agecanonix Date : 17 août21, 00:11 Message : Je vais laisser Estra à ses réflexions.. Nous oublions le sujet avec toutes ces distractions philosophiques.
Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
A suivre ..
Auteur : Estrabolio Date : 17 août21, 00:16 Message :
a écrit : 16 août21, 23:29Mais qui est logique: celui qui dit, à peine le sujet engagé, que le prophétisme est impossible, par axiome pour le coup, ou celui qui dit : vérifions !!
Encore une technique utilisée très largement par les Témoins de Jéhovah : le crime imaginaire pour se mettre en valeur !
Est ce que quelqu'un a affirmé ici que le prophétisme était impossible ? Est ce que quelqu'un a seulement suggéré cela ?
Absolument pas !
C'est de la pure invention, le crime imaginaire pour se faire passer pour une victime, un saint martyrisé etc.
C'est la même technique que l'enfant qui voit que les choses ne tournent pas à son avantage et qui dit "de toute façon personne ne m'aime"
Auteur : papy Date : 17 août21, 00:27 Message :
agecanonix a écrit : 16 août21, 23:29
Dieu existe il ? C'est oui ou c'est non, mais factuellement, ce n'est pas peut-être.
Est il notre créateur ? C'est oui ou non, mais toujours factuellement, ce n'est pas peut-être .
A t'il un plan pour sortir l'humanité de l'impasse où elle s'est mise ? C'est oui ou non, ce n'est pas peut-être .
La Bible est-elle la parole de Dieu ? c'est oui ou c'est non ?
Pour Agé ça dépend de ce qui lui convient dans le texte !
Auteur : agecanonix Date : 17 août21, 00:47 Message : Nous allons laisser Estra chouiner dans son coin et l'inciter à une réflexion : tu n'es pas le centre du monde, quand j'écris quelque chose ce n'est pas forcément sur toi..
Tu verras, la vie sera belle après..
Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
A suivre ..
Auteur : MonstreLePuissant Date : 17 août21, 00:56 Message :
papy a écrit : 17 août21, 00:27
La Bible est-elle la parole de Dieu ? c'est oui ou c'est non ?
Pour Agé ça dépend de ce qui lui convient dans le texte !
Ca c'est bien vrai ! LA Bible n'est la parole de Dieu que quand ça l'arrange. Sinon, Paul ne sait pas, Jésus non plus, mais lui oui !
C'est quand même à mourir de rire cette histoire !
Et là il nous présente sa vision du plan de Dieu, que la Bible contredit. Mais peu importe, puisqu'il est le seul à avoir compris le plan de Dieu.
Auteur : agecanonix Date : 17 août21, 02:58 Message : Nous allons laisser Estra chouiner dans son coin et l'inciter à une réflexion : tu n'es pas le centre du monde, quand j'écris quelque chose ce n'est pas forcément sur toi..
Tu verras, la vie sera belle après..
Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
A suivre ..
Auteur : Estrabolio Date : 17 août21, 03:44 Message :
a écrit : 17 août21, 00:11Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
Eh bien si, justement, c'était le cas et les égyptiens avaient des registres permettant de remonter sur plus de 3000 ans d'histoire dynastique et on retrouve la même chose en Chine, en Amérique.... c'est tout à fait logique puisque dans une société patriarcale il faut justifier de son ascendance ce d'autant plus lorsqu'on mêle à ça le sacré et que donc, la généalogie raccroche la famille régnante au divin.
L'originalité de la généalogie biblique réside plutôt dans le fait qu'elle ne concerne dans un premier temps que de simples chefs de familles (ou tribus) et qu'il n'y a donc pas de lignée royale, le premier roi apparaissant bien après.
En cela elle est vraiment originale.
MonstreLePuissant a écrit : 17 août21, 00:56Et là il nous présente sa vision du plan de Dieu, que la Bible contredit. Mais peu importe, puisqu'il est le seul à avoir compris le plan de Dieu.
Oui MLP, sur à peu près tous les sujets, les Témoins de Jéhovah affirment être les seuls à avoir compris et évidemment c'est quasiment tout le temps différemment des autres.
Car, et on le voit très bien dans les mouvements complotistes et sectaires, c'est une chose aussi essentielle que le vent à l'éolienne, il faut avoir un discours original pour que l'adepte ait le sentiment d'être en dehors de la masse, dans une sorte d'élite éclairée.
Alors on cultive l'originalité dans le moindre détail, évidemment dans la pensée mais aussi avec un vocabulaire propre, des codes particuliers, un double langage....
C'est passionnant de décoder tous ces mécanismes.
Petit raté pour les Témoins de Jéhovah avec tous les noms d'origine remis dans leur avant dernière version de la Bible, là, ils ont été obligés de faire marche arrière, à trop faire original, on arrive parfois à perdre les gens....
Auteur : agecanonix Date : 17 août21, 03:54 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
a suivre,
Auteur : gadou_bis Date : 17 août21, 11:36 Message :
agecanonix a écrit : 17 août21, 03:54Je vous propose Esaie 53.
Ce texte est d'autant plus pertinent que nous en avons une version dans un rouleau daté d'avant la naissance de Jésus-Christ.
Auteur : agecanonix Date : 18 août21, 02:47 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
a suivre..
Auteur : homere Date : 18 août21, 02:49 Message : C'est un beau roman, c'est une belle histoire ....
Auteur : Thomas Date : 18 août21, 03:35 Message : Jusqu'ici je pense que tous les chrétiens du monde seront d'accord avec agécanonix. C'est quand on arrivera au Nouveau Testament que ça va se gâter . Je guette
Auteur : MonstreLePuissant Date : 18 août21, 04:57 Message : Si Agecanonix a du talent pour se raconter des histoires, il n'en a pas autant pour raconter des histoires.
Auteur : agecanonix Date : 18 août21, 05:39 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
Résumons ce qui se trouve dans le spoiler.
Depuis l'Eden, Dieu a prévu qu'une postérité viendrait régler définitivement le sort des hommes et de Satan, soit en les bénissant, soit en les éliminant.
Il va choisir Abraham, puis Isaac, Jacob, Juda, David pour porter cette descendance.
Il indique que cette descendance régnera sur la terre mais qu'auparavant, dans une première venue, elle donnera sa vie en portant sur elle la condamnation qui pèse sur tous les hommes à cause de leurs péchés.
Il va même jusqu'à donner le moyen de connaître en quelle année cette descendance recevra l'onction qui fera d'elle le messie attendu.
Le risque de cette prophétie : qu'aucun individu ne se lève au moment annoncé. L'avantage : une authentification de l'individu quasi certaine surtout s'il est bien légitimement un descendant de David et donc d'Abraham et s'il réalise les très nombreuses prophéties assez précises comme celle d'Esaïe 53 que nous avons étudiée.
a suivre..
Auteur : homere Date : 18 août21, 20:22 Message : Après l'exil, l'espérance messianique ne trouve plus de formules qui puissent rivaliser en grandeur avec celles rencontrées jusqu'à présent. Il y a certes un climat messianique dans les espoirs qu'Aggée et Zacharie concentrent sur Zorobabel, mais à côté de ce prince surgit, presque comme un rival, la figure du grand prêtre {Za 3, 9-10. Cfr Jr 33, 14-24). En d'autres textes postexiliques, l'attention paraît se porter vers un prophète médiateur {Ml 3, 23 ; Si 47, 10-11). Le roi messianique réapparaît toutefois, mais sous un Jour nouveau, reflet des conditions nouvelles, en Za 9, 9-10. Ce serait là la dernière mention vétérotestamentaire certaine du roi-messie, car Dn 9, 25 vise plutôt un grand prêtre et le Fils d'homme de Dn 7, 13-14 n'est pas à identifier sans plus avec le messie. https://www.nrt.be/docs/articles/1968/90-1/1411-
Auteur : agecanonix Date : 18 août21, 21:20 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
Résumons ce qui se trouve dans le spoiler.
Depuis l'Eden, Dieu a prévu qu'une postérité viendrait régler définitivement le sort des hommes et de Satan, soit en les bénissant, soit en les éliminant.
Il va choisir Abraham, puis Isaac, Jacob, Juda, David pour porter cette descendance.
Il indique que cette descendance régnera sur la terre mais qu'auparavant, dans une première venue, elle donnera sa vie en portant sur elle la condamnation qui pèse sur tous les hommes à cause de leurs péchés.
Il va même jusqu'à donner le moyen de connaître en quelle année cette descendance recevra l'onction qui fera d'elle le messie attendu.
Le risque de cette prophétie : qu'aucun individu ne se lève au moment annoncé. L'avantage : une authentification de l'individu quasi certaine surtout s'il est bien légitimement un descendant de David et donc d'Abraham et s'il réalise les très nombreuses prophéties assez précises comme celle d'Esaïe 53 que nous avons étudiée.
Préparons maintenant l'explication qui concerne le nouveau testament.
Par exemple, l'alliance faite à Abraham: une ou plusieurs.
Genèse 12:7:
Et Jéhovah apparut à Abram et lui dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. »
Genèse 13:14 : « Lève les yeux, s’il te plaît, et de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et vers le sud, vers l’est et vers l’ouest, car tout le pays que tu vois, je te le donnerai en propriété permanente, à toi et à ta descendance. Et je rendrai tes descendants aussi nombreux que les grains de poussière de la terre, de sorte que si on pouvait compter les grains de poussière de la terre, alors tes descendants pourraient être comptés.
Genèse 15:5: Puis Dieu le fit sortir et lui dit : « S’il te plaît, regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux. » Et il ajouta : « Ainsi deviendra ta descendance
Genèse 15:18 Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, des Hittites, des Perizites, des Refaïm, des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Genèse 17:7. « Je respecterai l’alliance qui existe entre moi et toi, et qui concerne aussi tes descendants tout au long de leurs générations. C’est une alliance éternelle pour être ton Dieu et celui de ta descendance. 8 À toi et à tes descendants, je donnerai en propriété permanente le pays dans lequel tu as vécu en étranger, tout le pays de Canaan ; et je serai leur Dieu. »
Genèse 21:12 Alors Dieu dit à Abraham : « Ne te fâche pas à cause de ce que Sara te dit au sujet du garçon et de ton esclave. Écoute-la, car ce qui sera appelé ta descendance viendra par Isaac. 13 Quant au fils de ton esclave, je le ferai devenir une nation lui aussi, car il est ta descendance. »
Genèse 22:16: « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Genèse 26:3: . Je tiendrai le serment que j’ai fait à ton père, Abraham : “Je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et je donnerai tous ces pays à tes descendants. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction”, parce qu’Abraham a écouté ma voix, qu’il a continué de faire ce que j’attendais de lui et d’obéir à mes ordres, à mes ordonnances et à mes lois. »
En fait, il apparaît que plusieurs promesses ont été faites à Abraham.
La première concernait l'ampleur de sa descendance : aussi nombreuse que les grains de poussière.
La seconde concernait le lieu où sa descendance habiterait : la terre promise.
La troisième, à part, concernait l'action opérée par un de ses descendants.
Jusqu'au chapitre 21, les promesses concernent donc le nombre et le lieu de résidence de la descendance d'Abraham, aucune allusion à une action de cette descendance pour le reste des nations. On apprend seulement que la descendance sera nombreuse et qu'elle vivra en terre promise.
A partir du chapitre 22, l'alliance s'étoffe. Dieu y ajoute un élément capital et indépendant des autres, la bénédiction des nations grâce à un élément de sa descendance.
Pourquoi le chapitre 22 ? Parce que c'est à ce moment là que Dieu se rend compte d'une chose et il le dit :« Ne fais pas de mal au garçon, ne lui fais rien, car maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
C'est donc suite à cet acte d'une immense confiance en Dieu que celui-ci décide que la postérité promise en Eden passera bien par cet homme. Jusque là aucune promesse de ce niveau n'avait été formulée.
Ce qui démontre que nous avons ici des promesses différentes c'est que si Dieu n'avait pas ajouté la dernière qui concernait la bénédiction des nations, les deux autres se seraient quand même accomplies puisque la dernière n'était pas indispensable aux deux premières et que pour Dieu une promesse est une promesse.
Le dernière promesse, incontestablement la plus importante, est sensiblement différente des deux premières et doit donc être considérée à part :
Au lieu d'expliquer ce que recevra cette descendance, un pays et une population immense, elle vient expliquer ce qu'un de ses individu fera pour les autres, les nations.
Les deux premières promesses donnent donc les conditions d'existence de cette descendance multiple, la troisième vient expliquer pour quelle raison Dieu a besoin de cette descendance, l'un d'entre eux aura une mission.
Je devance une objection. Ce n'est pas parce que Dieu répète les deux promesses déjà formulées depuis des années à Abraham au chapitre 22 et qu'il y ajoute une troisième que nous n'avons ici qu'une seule promesse.
En examinant la façon dont Paul, notamment, parlera des promesses faites à Abraham, il faudra absolument bien repérer de quelle promesse il parle car en cas de confusion dans les promesses, toutes nos explications seront erronées.
Par exemple en Galates 3:16:
Or les promesses ont été dites à l’adresse d’Abraham et de sa descendance. Il n’est pas dit « et à tes descendants », dans le sens de beaucoup, mais « et à ta descendance », dans le sens d’un seul descendant, qui est Christ
Vous remarquez ici que Paul a parfaitement compris cette notion d'alliances multiples et différentes. En effet, il insiste ici sur les caractéristique d'une seule alliance et il l'identifie à celle qui dit " à ta descendance" en indiquant qu'il s'agit d'un seul homme Jésus.
En s'exprimant ainsi, alors que les deux premières alliances étaient sans le moindre doute à l'intention de millions de descendants, Paul distingue bien volontairement une alliance des deux autres plus générale .
C'est évidemment cette alliance là qui intéressera surtout les chrétiens.
J'ajoute une réflexion sur le moment où Dieu décide l'alliance qui mènera à Christ. C'est en observant Abraham qui accepte de sacrifier son fils que Dieu est convaincu par sa foi. Quand on y pense, c'est bien un fils commun à Abraham et à Dieu qui mourra au premier siècle. On comprends mieux toute la force de ce moment et de cet événement qui s'est passé à l'endroit même où le temple sera construit 1000 ans plus tard.
Petit point de réflexion. L'explication qui précède considère la bible, toute la bible, comme inspirée de Dieu. Elle considère doc comme vraies toutes les infos que les écrivains donnent sur eux et sur l'époque de la rédaction de leur écrit.
Ainsi, si Michée dit qu'il a écrit son livre à l'époque d'Ezéchias, nous considérerons qu'il a raison.
Si certains d'entre vous souhaite contredire cette donnée qui préside à ce fil, je les encourage, pour éviter le hors sujet, à ouvrir une autre discussion sur ce thème.
Pour ma part, le sujet est déjà trop vaste en soi pour que j'engage une discussion interminable sur cet autre sujet.
a suivre..
Auteur : gadou_bis Date : 18 août21, 23:14 Message :
agecanonix a écrit : 18 août21, 21:20C'est évidemment cette alliance là qui intéressera surtout les chrétiens.
Petit point de réflexion. L'explication qui précède considère la bible, toute la bible, comme inspirée de Dieu. Elle considère doc comme vraies toutes les infos que les écrivains donnent sur eux et sur l'époque de la rédaction de leur écrit.
Et donc voici un texte inspiré qui montre qu'une des promesses avant le chapitre 22 s'adresse aux chrétiens et non pas aux descendants physiques d'Abraham.
Galates 4,21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n’entendez-vous pas ce que dit la Loi ? 22 Par exemple, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils, un par la servante+ et un par la femme libre+ ; 23 mais celui de la servante est né de façon naturelle*+ alors que celui de la femme libre est né grâce à une promesse+. 24 Ces évènements ont une signification symbolique : ces femmes représentent deux alliances ; l’une d’elles, celle du mont Sinaï+, donne naissance à des enfants pour l’esclavage, et elle est comme Agar. 25 Agar représente le Sinaï+, une montagne en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est esclave avec ses enfants. 26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle notre mère.
Voilà ce qu'explique l'apôtre inspiré dans ce passage:
La promesse faite à Abraham concernant Isaac n'est pas le peuple d'Israël, mais c'est le peuple des rachetés, les chrétiens, le peuple d'en haut, ceux qui vivent selon l'Esprit et non selon la chair, les hommes libres.
Les israëlites qui observent la loi restent les enfants d'Agar, les gens d'en bas, les esclaves, comme tous ceux qui n'aiment pas le ciel.
Et quand à la promesse de l'héritage du pays, même Abraham avait mieux compris la promesse que les TJ:
Hébreux 11,9 "Par la foi, il a habité en étranger dans la terre de la promesse comme dans une terre étrangère+, et il a habité sous des tentes+ avec Isaac et Jacob, les héritiers avec lui de la même promesse+. 10 Car il attendait la ville ayant de vraies fondations, ville dont Dieu est le concepteur* et le bâtisseur+.
"
Abraham avait bien compris que la promesse de Dieu concernait la Jérusalem d'en haut, et pas celle d'en bas. Que c'était la promesse des choses divines et non pas celle des choses terrestres.
Auteur : homere Date : 18 août21, 23:29 Message : Ga 4, 21 ss :
"Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous pas la loi ? Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la servante et un de la femme libre. Mais celui de la servante est né selon la chair, et celui de la femme libre du fait de la promesse. Il y a là une allégorie ; car ces femmes sont deux alliances. L'une, celle du mont Sinaï, fait naître pour l'esclavage : c'est Hagar — or Hagar, c'est le mont Sinaï en Arabie — et elle correspond à la Jérusalem de maintenant, car elle est dans l'esclavage avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est notre mère. En effet, il est écrit : Sois en fête, femme stérile, toi qui n'as pas d'enfants ! Eclate en cris de joie, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'accouchement ! Car les enfants de la délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari."
Un commentaire :
"Quelles sont ces alliances ? Celle représentée par Agar est clairement l’alliance du Sinaï et elle aboutit, dit Paul, à l’esclavage : « L’une, celle du Mont Sinaï, enfante pour l’esclavage : c’est Agar – Agar, c’est le Mont Sinaï en Arabie – et elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans l’esclavage avec ses enfants. » Dans la Genèse, Agar a un statut d’esclave ; de ce fait, son fils naît esclave, lui aussi. À terme, l’une et l’autre seront renvoyés. Or, il en est de même de l’alliance du Sinaï. Paul a déjà affirmé qu’Israël, au temps de la loi, malgré son statut de peuple de Dieu, avait une situation assimilable à celle d’un esclave : il n’avait pas accès à l’héritage et sa vie était gérée par « des tuteurs et administrateurs » (Ga 4.1-3). Or puisque, grâce à l’œuvre du Christ, l’héritage est désormais accessible au « fils », chercher à l’obtenir par la loi revient à se placer dans une situation d’asservissement ne donnant pas accès à l’héritage. Une fois le Christ venu, la Torah – l’ancienne alliance – ne peut donc plus enfanter que pour l’esclavage." https://larevuereformee.net/articlerr/n ... ni-modifie
L'opposition Esaü / Jacob n'est évoquée qu'en Romains 9, pas en Galates. Et là l'accent est différent puisqu'il s'agit de jumeaux de la même mère et du même père, il n'est donc pas question d'en faire des "types" catégoriels comme ceux de l'esclave et de l'homme ou de la femme libres (Hagar-Ismaël / Sara-Isaac), il s'agit au contraire de faire ressortir le caractère absolument gratuit (ou libre, ou arbitraire) de l'élection divine, qui n'a ni motif ni raison hors d'elle-même...
l'épître aux Galates dissocie autant que possible la "loi" de (<=> et) "Dieu": celle-ci n'a été qu'"ajoutée", par des "anges" et un "médiateur" (chap. 3), autrement dit "Dieu" n'y est pas impliqué comme il l'est dans sa "promesse".
Auteur : Estrabolio Date : 19 août21, 00:19 Message :
a écrit : 18 août21, 02:47Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Bonjour à tous,
Lorsqu'on prend une prophétie biblique, il est logique de s'appuyer sur les valeurs de la Bible, c'est d'ailleurs pour cela que les Témoins de Jéhovah prennent la notion d'un jour pour une année qui est biblique.
Mais, car il y a un mais, il faut prendre toutes les valeurs bibliques et pas s'arrêter en chemin.
Est ce que l'année biblique est la même que la notre ?
Vérifions en Apocalypse 12: 6Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
"14Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps"
Nous voyons ici que 3 ans et demi (1 temps +2 temps + la moitié d'un temps) sont égaux à 1260 jours ce qui nous fait l'année biblique à 360 jours. (1260:3.5)
Donc maintenant que nous avons la valeur de l'année biblique, il nous faut la convertir en bonnes vieilles années solaires, celles que nous utilisons.
On prend donc les 483 années de 360 jours, ce qui nous donne 173 880 jours que l'on divise par 364,25 pour obtenir le nombre de nos années solaires ce qui nous donne 477.36 ans autrement dit 477 ans et un peu plus de 4 mois.
Donc si on reprend - 455 et qu'on ajoute nos 477 ans et un peu plus de 4 mois cela nous donne 21 de notre ère ou 31 de notre ère avec l'hypothèse -445.(et non pas 11 comme je l'avais marqué avant réédition, merci à Gadou pour son attention )
Voila la différence entre le concordisme qui consiste à chercher à faire coïncider des textes avec des évènements qu'on connaît et l'étude sérieuse des textes bibliques.
Tout le monde peut vérifier que je n'ai fait que suivre à la lettre les valeurs de la Bible.
Auteur : gadou_bis Date : 19 août21, 01:44 Message :
Estrabolio a écrit : 19 août21, 00:19
Donc si on reprend - 455 et qu'on ajoute nos 477 ans et un peu plus de 4 mois cela nous donne 21 de notre ère ou 11 de notre ère avec l'hypothèse -445.
Avec -445 ça donne bien 32 et non pas 11, tu as raté un truc...
Auteur : homere Date : 19 août21, 02:38 Message : LES SOIXANTE-DIX « SEMAINES » :
Commentaire du chapitre IX, versets 20 à 27, du livre de Daniel
« Il a été fixé soixante-dix septénaires sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser la perversité et mettre un terme au péché, pour absoudre la faute et amener la justice éternelle, pour sceller vision et prophète et pour oindre un Saint des Saints.
Sache donc et comprends : Depuis le surgissement d’une parole en vue de la reconstruction de Jérusalem, jusqu'à un messie-chef, il y aura sept septénaires. Pendant soixante-deux septénaires, places et fossés seront rebâtis, mais dans la détresse des temps. Et après soixante-deux septénaires, un oint sera retranché, mais non pas pour lui-même. »
Daniel IX, 24-26.
La plupart des commentateurs chrétiens ont compris « le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie » (version Segond), comme correspondant à la 20e année du règne d’Artaxerxés I, dit Longuemain, c’est-à-dire 445 av. J.-C. Il s’agirait alors du décret dont parle Néhémie (II, 8) et par lequel le roi de Perse aurait autorisé les Juifs à rebâtir Jérusalem. C’est le terme hébreu shâbhoua, littéralement « semaine » que la version TOB a rendu par « septénaire ». Le contexte nous autorise à penser qu’il s’agit bien en effet de « semaines d’années », soit de périodes de sept ans. Le cas échéant, le texte n’offrirait aucun sens. Les sept septénaires dont il est question, correspondent donc à 49 ans (7 x 7 ans) et les soixante-deux autres à 434 ans (62 x 7 ans). Si l’on part de l’année retenue plus haut de 445 av. J.-C. et qu’on y ajoute 49 et 434 ans, on arrive ainsi à la date présumée de 39 apr. J.-C. soit à peu près celle de la mort de Jésus (on n’en connaît pas l’année exacte). Or, le texte dit précisément qu’un oint, c’est-à-dire un messie (hébreu : mâshiah), « sera retranché » à ce moment-là.
Développement étonnant mais sans réelle valeur. Cette chronologie « arrangée » a en effet le défaut de ne pas partir de la bonne date. D’autre part si le total 49 + 434 semble bien correspondre à quelque chose, la date de 396 av. J.-C. (445 - 49) - première étape de calcul - supposée être celle où apparaît un « messie-chef » et ou « places et fossés » commencent à être « rebâtis » ne correspond historiquement à rien du tout (1). Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que l’auteur du livre écrit ces lignes à la fin de l’année 164 av. J.-C. Il parle d’événements qu’il a vécus ou dont il a eu connaissance. Ces « prophéties » faites après coup, se limitent à la période précédant la rédaction du rouleau.
En réalité le messie, l’ « oint », dont il est question, a toutes les raisons d’être le grand prêtre Onias III assassiné en 171 av. J.-C. par son rival Ménélas (2). Le titre de messie (mâshiah) était en effet traditionnellement accordé aux grands prêtres, aux rois israélites, et même parfois aux souverains alliés comme Cyrus, roi des Mèdes et des Perses (Esaïe XLV, 1). Il signifie simplement « oint », c’est-à-dire, celui qui a reçu l’onction d’huile. Dans le Psaume CV, 15 il désigne tous les prophètes : « Ne touchez pas à mes messies » et dans le livre d’Habacuc (III,13), ainsi que dans les Psaumes (XXVIII, 8) il est même étendu à l’ensemble de la communauté d’Israël. De fait, si l’on remonte de 434 ans en arrière (62 septénaires à partir de cet assassinat), on arrive très logiquement à l’année 605 av. J.-C. (434 + 171), qui est exactement celle de l’invasion de Juda par Nabuchodonosor et de la première déportation (3) ...
Auteur : Estrabolio Date : 19 août21, 04:00 Message :
gadou_bis a écrit : 19 août21, 01:44
Avec -445 ça donne bien 32 et non pas 11, tu as raté un truc...
Bonjour Gadou,
Tu as raison, j'ai enlevé au lieu d'ajouter
Merci de me l'avoir signalé. Je vais corriger.
Par contre, c'est 31 puisqu'il n'y a pas d'année 0, on passe de -1 à 1
Bonne fin de journée
Auteur : agecanonix Date : 19 août21, 08:36 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
Résumons ce qui se trouve dans le spoiler.
Depuis l'Eden, Dieu a prévu qu'une postérité viendrait régler définitivement le sort des hommes et de Satan, soit en les bénissant, soit en les éliminant.
Il va choisir Abraham, puis Isaac, Jacob, Juda, David pour porter cette descendance.
Il indique que cette descendance régnera sur la terre mais qu'auparavant, dans une première venue, elle donnera sa vie en portant sur elle la condamnation qui pèse sur tous les hommes à cause de leurs péchés.
Il va même jusqu'à donner le moyen de connaître en quelle année cette descendance recevra l'onction qui fera d'elle le messie attendu.
Le risque de cette prophétie : qu'aucun individu ne se lève au moment annoncé. L'avantage : une authentification de l'individu quasi certaine surtout s'il est bien légitimement un descendant de David et donc d'Abraham et s'il réalise les très nombreuses prophéties assez précises comme celle d'Esaïe 53 que nous avons étudiée.
Préparons maintenant l'explication qui concerne le nouveau testament.
Par exemple, l'alliance faite à Abraham: une ou plusieurs.
Genèse 12:7:
Et Jéhovah apparut à Abram et lui dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. »
Genèse 13:14 : « Lève les yeux, s’il te plaît, et de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et vers le sud, vers l’est et vers l’ouest, car tout le pays que tu vois, je te le donnerai en propriété permanente, à toi et à ta descendance. Et je rendrai tes descendants aussi nombreux que les grains de poussière de la terre, de sorte que si on pouvait compter les grains de poussière de la terre, alors tes descendants pourraient être comptés.
Genèse 15:5: Puis Dieu le fit sortir et lui dit : « S’il te plaît, regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux. » Et il ajouta : « Ainsi deviendra ta descendance
Genèse 15:18 Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, des Hittites, des Perizites, des Refaïm, des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Genèse 17:7. « Je respecterai l’alliance qui existe entre moi et toi, et qui concerne aussi tes descendants tout au long de leurs générations. C’est une alliance éternelle pour être ton Dieu et celui de ta descendance. 8 À toi et à tes descendants, je donnerai en propriété permanente le pays dans lequel tu as vécu en étranger, tout le pays de Canaan ; et je serai leur Dieu. »
Genèse 21:12 Alors Dieu dit à Abraham : « Ne te fâche pas à cause de ce que Sara te dit au sujet du garçon et de ton esclave. Écoute-la, car ce qui sera appelé ta descendance viendra par Isaac. 13 Quant au fils de ton esclave, je le ferai devenir une nation lui aussi, car il est ta descendance. »
Genèse 22:16: « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Genèse 26:3: . Je tiendrai le serment que j’ai fait à ton père, Abraham : “Je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et je donnerai tous ces pays à tes descendants. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction”, parce qu’Abraham a écouté ma voix, qu’il a continué de faire ce que j’attendais de lui et d’obéir à mes ordres, à mes ordonnances et à mes lois. »
En fait, il apparaît que plusieurs promesses ont été faites à Abraham.
La première concernait l'ampleur de sa descendance : aussi nombreuse que les grains de poussière.
La seconde concernait le lieu où sa descendance habiterait : la terre promise.
La troisième, à part, concernait l'action opérée par un de ses descendants.
Jusqu'au chapitre 21, les promesses concernent donc le nombre et le lieu de résidence de la descendance d'Abraham, aucune allusion à une action de cette descendance pour le reste des nations. On apprend seulement que la descendance sera nombreuse et qu'elle vivra en terre promise.
A partir du chapitre 22, l'alliance s'étoffe. Dieu y ajoute un élément capital et indépendant des autres, la bénédiction des nations grâce à un élément de sa descendance.
Pourquoi le chapitre 22 ? Parce que c'est à ce moment là que Dieu se rend compte d'une chose et il le dit :« Ne fais pas de mal au garçon, ne lui fais rien, car maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
C'est donc suite à cet acte d'une immense confiance en Dieu que celui-ci décide que la postérité promise en Eden passera bien par cet homme. Jusque là aucune promesse de ce niveau n'avait été formulée.
Ce qui démontre que nous avons ici des promesses différentes c'est que si Dieu n'avait pas ajouté la dernière qui concernait la bénédiction des nations, les deux autres se seraient quand même accomplies puisque la dernière n'était pas indispensable aux deux premières et que pour Dieu une promesse est une promesse.
Le dernière promesse, incontestablement la plus importante, est sensiblement différente des deux premières et doit donc être considérée à part :
Au lieu d'expliquer ce que recevra cette descendance, un pays et une population immense, elle vient expliquer ce qu'un de ses individu fera pour les autres, les nations.
Les deux premières promesses donnent donc les conditions d'existence de cette descendance multiple, la troisième vient expliquer pour quelle raison Dieu a besoin de cette descendance, l'un d'entre eux aura une mission.
Je devance une objection. Ce n'est pas parce que Dieu répète les deux promesses déjà formulées depuis des années à Abraham au chapitre 22 et qu'il y ajoute une troisième que nous n'avons ici qu'une seule promesse.
En examinant la façon dont Paul, notamment, parlera des promesses faites à Abraham, il faudra absolument bien repérer de quelle promesse il parle car en cas de confusion dans les promesses, toutes nos explications seront erronées.
Par exemple en Galates 3:16:
Or les promesses ont été dites à l’adresse d’Abraham et de sa descendance. Il n’est pas dit « et à tes descendants », dans le sens de beaucoup, mais « et à ta descendance », dans le sens d’un seul descendant, qui est Christ
Vous remarquez ici que Paul a parfaitement compris cette notion d'alliances multiples et différentes. En effet, il insiste ici sur les caractéristique d'une seule alliance et il l'identifie à celle qui dit " à ta descendance" en indiquant qu'il s'agit d'un seul homme Jésus.
En s'exprimant ainsi, alors que les deux premières alliances étaient sans le moindre doute à l'intention de millions de descendants, Paul distingue bien volontairement une alliance des deux autres plus générale .
C'est évidemment cette alliance là qui intéressera surtout les chrétiens.
J'ajoute une réflexion sur le moment où Dieu décide l'alliance qui mènera à Christ. C'est en observant Abraham qui accepte de sacrifier son fils que Dieu est convaincu par sa foi. Quand on y pense, c'est bien un fils commun à Abraham et à Dieu qui mourra au premier siècle. On comprends mieux toute la force de ce moment et de cet événement qui s'est passé à l'endroit même où le temple sera construit 1000 ans plus tard.
Puisque nous avons cité Galates 3, intéressons nous plus en détail à cette explication de Paul.
Vous savez bien que ce sont ceux qui sont attachés à la foi qui sont fils d’Abraham. Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi.
L'erreur serait de penser que Paul fait référence ici à Genèse 22 et à la descendance d'Abraham qui devrait permettre la bénédiction de toutes les nations.
Ainsi, en se trompant de promesse, et en lisant la dernière phrase Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi Beaucoup pense avoir ici une explication de Genèse 22.
Or, ce n'est pas cette promesse là qui intéresse Paul dans ce texte. Notez bien la citation qu'il fait de Genèse 12:3, (répétée en Genèse 18:18 ) bien avant Genèse 22.
(Genèse 12:3) Je bénirai ceux qui te bénissent, et je maudirai celui qui appelle le mal sur toi. Et vraiment, toutes les familles du sol seront bénies par ton moyen. »
Ici, le moyen cité par Dieu est Abraham puisque la promesse de Genèse 22 ne serait établie que des années plus tard.
Il y a donc une première promesse qui indique que tous les hommes de foi, des nations ou du peuple juif, seront bénis avec Abraham. Mais cette promesse n'est pas celle qui explique qu'un descendant d'Abraham sera chargé de réaliser une bénédiction.
Lisez bien. La première promesse met Abraham comme vecteur de la bénédiction : Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham et la seconde promesse met Jésus comme vecteur : Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Confondre ces deux promesses, même si elles ont des points communs, c'est commettre une lourde erreur de compréhension.
Puis Paul explique que le salut ne peut venir par la Loi mais par la foi. Il ajoute :
Christ nous a rachetés, nous libérant ainsi de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place ; il est écrit en effet : « Maudit est tout homme pendu à un poteau. » 14 Cela a eu lieu afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations par le moyen de Christ Jésus et que, grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis.
Cette fois-ci Paul mentionne Jésus et explique de quelle manière il va permettre la bénédiction des nations. Il va prendre sur lui la malédiction par sa mort.
Notez comment Paul établit une différence entre les nations et les chrétiens ayant reçu l'esprit saint, les oints.
Il dit : afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations .
Vous remarquez ? Les nations.
Puis parlant des oints il dit : et que grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis
Cette fois ci il dit "nous"? Il ne s'inclut donc pas dans "les nations".
Littéralement Paul dit Les nations et Nous. Eux et Nous.. Aux nations la bénédiction et à nous l'esprit saint.
Ainsi Paul différencie les deux groupes. S'il avait pensé que les nations seraient comme ceux que Paul appelle "nous", il aurait écrit:
afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur tous, les nations et nous.
Après avoir ensuite, au verset 16, fait cette fois ci référence à la promesse de Genèse 22, incluant un descendant unique à Abraham, Jésus, Paul aborde les versets 26 à 29.
En fait, par le moyen de votre foi en Christ Jésus, vous êtes tous fils de Dieu. 27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme, car vous êtes tous un en union avec Christ Jésus. 29 De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse
Vous vous souvenez que nous venons de voir que Paul indiquait que les chrétiens oints, qu'il appelait par le pronom "nous" allaient recevoir l'esprit saint grâce à leur foi, et bien il s'adresse à eux en utilisant le pronom "vous".
Que leur dit-il: vous êtes vraiment la descendance d’Abraham
Et pour quelle raison leur dit-il cela ? Parce qu'il vient de leur dire : Il n’y a ni Juif ni Grec. En d'autres termes il vient de leur dire : vous n'êtes plus compté parmi les nations. Vous faites partie de la descendance d'Abraham, descendance qui ne se désigne plus en terme de "nations".
Pourtant Paul ne nie pas que les nations existent, mais plus pour les chrétiens oints.
Cependant nous avons lu que seul Jésus est la descendance d'Abraham au verset 16. Une contradiction ?
Pas du tout, car Paul introduit une nuance capitale en disant : vous appartenez à Christ
Paul a donné plus tôt la raison de cette affirmation au verset 13 : Christ nous a rachetés.. Ainsi, l'achat d'un individu par Jésus le verse immédiatement dans l'ensemble composé de la descendance d'Abraham, quand bien même celui qui est racheté appartenait avant aux nations.
Nous retrouvons cette conversion en révélation.
Rév 5:
Et ils chantaient un chant nouveau, qui disait : « Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été tué et avec ton sang tu as acheté pour Dieu des gens de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils doivent être rois et gouverner la terre. »
Nous retrouvons ici la trame de l'explication de Paul.
Jésus est mort et avec son sang il a acheté des gens de toutes les nations. Ils appartiennent donc à Jésus qui les destine à gouverner la terre, et donc les nations.
Rév 7 complète :
« Ne faites pas de mal à la terre ni à la mer ni aux arbres jusqu’à ce que nous ayons scellé au front les esclaves de notre Dieu. »
Et j’ai entendu le nombre de ceux qui ont été scellés : 144 000, scellés de toutes les tribus des fils d’Israël :
Dieu intervient ici pour s'assurer que tous ses esclaves fidèles, et donc des chrétiens scellés, oints, seront au complet.
Or, remarquez leur nationalité : des fils d’Israël
Ce texte est souvent incompris.
On veut y trouver l'origine de ces esclaves alors que Rév 5 nous donne la solution : ils ne sont pas venus des 12 tribus d'Israël, ils le sont devenus. Et qu'est ce qu'un fils d'Israël si ce n'est un descendant d'Abraham ?
Ils ont suivi le processus de Galates 3. En étant achetés par Jésus, ils deviennent la descendance d'Abraham, il change donc de nationalité et intègre la descendance promise par le biais de leur propriétaire, Jésus.
Rév 14
Puis j’ai vu, et regardez ! l’Agneau debout sur le mont Sion, et avec lui 144 000 ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. 2 J’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit d’un torrent et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent à la harpe. 3 Et ils chantent ce qui semble être un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, à part les 144 000, qui ont été achetés de la terre. 4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ils ont été achetés parmi les humains comme premiers fruits pour Dieu et pour l’Agneau, 5 et il ne s’est pas trouvé de tromperie dans leur bouche ; ils sont sans tache.
Voici un descriptif des mêmes individus, les 144000.
Vous remarquez la formule grecque très significative : Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille
Cette formule est restrictive, elle indique qu'ils sont les seuls. Remarquez qu'ils ont bien été achetés de la terre, ils appartiennent à Jésus qui les offre à son père.
Notez aussi la référence aux offrandes des premiers fruits. Quand un Israelite offrait un tel sacrifice, il choisissait les meilleurs de ses premiers fruits et les offrait à Dieu. Tout le reste de la récolte n'était évidemment pas offert à Dieu. on comprend ainsi que ces chrétiens oints sont les seuls à suivre Jésus comme premiers fruits.
Evidemment il va de soi que Rév 5 fait bien référence aux 144000 des autres versets cités sinon il faudrait expliquer que Jésus a acheté deux groupes différents de chrétiens puisque l'idée de l'achat de ces humains apparaît dans 2 des textes.
a suivre et peut-être à corriger, à la marge.
A Estrabolio. Je t'encourage a bien réfléchir sur ton calcul car tu as commis une grosse erreur. Un peu curieux de ta part car elle est assez facile à repérer.
Je te laisse quelques jours..
Auteur : gadou_bis Date : 19 août21, 11:27 Message :
agecanonix a écrit : 19 août21, 08:36
Notez comment Paul établit une différence entre les nations et les chrétiens ayant reçu l'esprit saint, les oints.
Il dit : afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations .
Vous remarquez ? Les nations.
Puis parlant des oints il dit : et que grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis
Cette fois ci il dit "nous"? Il ne s'inclut donc pas dans "les nations".
Evidement, Paul est juif enfant d'Abraham par le corps, il ne peut se mettre parmis les nations.
Mais ce sonT bien les nations qui reçoivent l'Esprit-Saint
Romains 15,16 "la faveur imméritée qui m’a été donnée par Dieu 16 d’être ministre* de Christ Jésus pour les nations+. J’accomplis la sainte œuvre de la bonne nouvelle de Dieu+, pour que ces nations soient une offrande approuvée, sanctifiée* par de l’esprit saint."
Mais lisons romains 4 et nous verrons que les oints sont inclus dans la première promesse.
17 (Cela correspond à ce qui est écrit : « Je t’ai établi père de beaucoup de nations+. ») Cela a eu lieu en présence de Dieu, celui en qui il avait foi, celui qui rend la vie aux morts et qui parle des choses qui ne sont pas encore comme si elles étaient déjà*. 18 Alors qu’il n’avait pas de raison d’espérer, mais s’appuyant cependant sur l’espérance, il a eu foi qu’il deviendrait le père de beaucoup de nations, comme cela avait été dit : « Ainsi sera ta descendance+. »
On parle donc de la première promesse et non pas de celle de genèse 22
23 Cependant, les mots « cela fut porté à son compte » n’ont pas été écrits seulement pour lui+, 24 mais aussi pour nous, au compte de qui cela sera porté, parce que nous croyons à celui qui a ressuscité* Jésus notre Seigneur+. 25 Jésus a été livré à la mort pour nos fautes+ et il a été ressuscité pour que nous soyons déclarés justes+.
De plus il est évident que ceux qui ne sont pas oint ne sont ni croyants ni sauvés:
Romains 8: "Car ceux qui vivent selon la chair fixent leur pensée sur les choses de la chair+, mais ceux qui vivent selon l’esprit fixent leur pensée sur les choses de l’esprit+. 6 En effet, fixer sa pensée sur la chair mène à la mort+, mais fixer sa pensée sur l’esprit mène à la vie et à la paix+ ; 7 parce que fixer sa pensée sur la chair mène à l’hostilité contre Dieu+, car la chair n’est pas soumise à la loi de Dieu, et d’ailleurs, elle ne peut pas l’être. 8 Ceux donc qui vivent selon la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
9 Cependant, vous vivez, non pas selon la chair, mais selon l’esprit+, si vraiment l’esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ, il n’appartient pas à Christ. 10 Mais si Christ est en union avec vous+, le corps est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11 Si donc l’esprit de celui qui a ressuscité* Jésus habite en vous, celui qui a ressuscité Christ Jésus+ rendra aussi la vie à vos corps mortels+ grâce à son esprit qui habite en vous."
En affirmant ne pas être oint tu te condamnes toi-même à la mort éternelle.
Auteur : agecanonix Date : 19 août21, 20:39 Message : Gadou. Tu as pourtant dans ces textes la solution que pourtant tu ne vois pas.
Tu fais la même erreur que beaucoup, tu mélanges deux promesses qui se ressemblent mais qui sont pourtant différentes.
1) La promesse sur la descendance nombreuse d'Abraham grâce à Abraham.
2) la promesse sur un descendant d'Abraham grâce à ce descendant.
Je sais qu'elles ont des points communs, "Abraham" et le mot "descendance", mais elles sont pourtant bien différentes car pour l'une Abraham est le moyen (par ton moyen ta descendance sera nombreuse) et pour l'autre c'est un de ses descendants qui est le moyen ( par ton descendant se béniront les nations ).
En fait, Dieu indique que Abraham est le père de ceux qui ont foi et qu'il aura beaucoup de fils, juifs et non juifs dans la première promesse.
Par contre, la seconde promesse indique que c'est par un seul de ses descendants que les nations seront bénies.
La première indique donc qui seront les enfants d'Abraham, des gens de foi du monde entier, de toutes les nations.
La seconde, qui lui est différente, indique comment Dieu y parviendra, par un seul de ses descendants.
Si Dieu avait voulu une seule promesse, il n'en aurait fait qu'une seule, et surtout, note bien, s'il a fait la première promesse (et donc sans pouvoir l'annuler) et qu'il a attendu des dizaines d'années pour faire la seconde promesse, c'est sans le moindre doute que la seconde promesse est très différente de la première.
Recherche bien dans le texte pour quelle raison précise Dieu décide de faire cette autre promesse ce jour là en l'ajoutant à celle qu'il a déjà faite depuis longtemps. Genèse 22:12 "maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu"
C'est comme un patron qui t'embauche et te donne la clé de son bureau , puis qui attend des dizaines d'années pour tester ton honnêteté pour être certain que tu es comme il veut que tu sois, ce qui le décide à te donner la clé du coffre, la main de sa fille et ton nom sur son testament.
Tu imagines bien que si Dieu a attendu que Abraham offre son fils en sacrifice, c'est que jusque là les promesses qu'il lui avait faite étaient importantes, certes, mais sans doute très différente en importance que la dernière, et surtout que le monde n'aurait pas été changé sans celle-ci. Dieu aurait choisi quelqu'un d'autre.
Voir que Dieu se répète simplement après l'épisode de Genèse 22, c'est passer à côté du saint secret.
Comme d'habitude, par ailleurs, tu es muet sur les textes de Révélation que j'ai proposé en démonstration. Je dis cela pour nos lecteurs.
Je reviendrais sur ce sujet et nous verrons les textes que tu as utilisés.
J'ai 5 minutes et je te réponds sur Romains 4
(Cela correspond à ce qui est écrit : « Je t’ai établi père de beaucoup de nations+. ») Cela a eu lieu en présence de Dieu, celui en qui il avait foi, celui qui rend la vie aux morts et qui parle des choses qui ne sont pas encore comme si elles étaient déjà*. 18 Alors qu’il n’avait pas de raison d’espérer, mais s’appuyant cependant sur l’espérance, il a eu foi qu’il deviendrait le père de beaucoup de nations, comme cela avait été dit : « Ainsi sera ta descendance+. »
La question qui se pose est donc de savoir de quelle promesse il est question.
La première phrase répond. C'est la première promesse qui concerne Abraham.
Et donc il ne s'agit pas de Genèse 22 qui est focalisé sur le descendant d'Abraham qui réalisera en grand la première promesse d'Abraham.
Je le répète : 1ère promesse : Abraham est le moyen. 2ème promesse : Jésus, le descendant est le moyen de la bénédiction des nations.
Deux promesses dont la seconde a besoin de la première mais dont la première pouvait se faire sans la seconde puisque Dieu aurait pu choisir une autre voie qu'Abraham s'il avait été déçu le jour de Genèse 22.
Bon cette fois ci je te laisse. A plus tard.
Auteur : gadou_bis Date : 19 août21, 21:15 Message :
agecanonix a écrit : 19 août21, 20:39
tu mélanges deux promesses qui se ressemblent mais qui sont pourtant différentes.
Ma réponse concernait la distinction que tu fais entre les oints et les croyants.
il est évident pour tous ceux qui ne sont pas sous la coupe de l'EFA qur les croyants sont les oints.
Les passages que j'ai cité montrent amplement que si aujourd'hui tu n'es pas un oint alors c'est que tu n'es pas un croyant.
agecanonix a écrit : 19 août21, 20:39
Comme d'habitude, par ailleurs, tu es muet sur les textes de Révélation que j'ai proposé en démonstration. Je dis cela pour nos lecteurs.
J'ai très précidement répondu: Paul fait partie des enfants d'Abraham et non pas des nations, mais il s'adresse précisement aux nations. Et c'est aux nations qu'il propose la foi accompagnée de l'Esprit Saint.
Ajoutant même que ceux qui ne reçoivent pas l'Esprit Saint ne sont pas des chrétiens.
Quand à la distinction Juif/nation Paul précise qu'elle disparaît en Christ EXACTEMENT de la même manière que la distinction Homme/Femme.
Il est donc évident que si tu dis qu'elle a disparu pour les oints, tu affirme aussi que leur genre a disparu !!
Auteur : abcis Date : 19 août21, 21:27 Message : Ce qui me choque ,si cette histoire est vrai, c'est que le Dieu d'Abraham capable de" sonder le coeur et les reins" demande a celui ci de tuer son fils pour savoir si il a vraiment la foi ,et que ce père s'execute sans broncher sans essayer de négocier avec Dieu comme il le fait pour son neveu Lot.
j'en conclu que ce Dieu ne vaut pas mieux que les Dieux payens de l'époque .
Auteur : gadou_bis Date : 19 août21, 21:36 Message :
abcis a écrit : 19 août21, 21:27
Ce qui me choque ,si cette histoire est vrai, c'est que le Dieu d'Abraham capable de" sonder le coeur et les reins" demande a celui ci de tuer son fils pour savoir si il a vraiment la foi ,et que ce père s'execute sans broncher sans essayer de négocier avec Dieu comme il le fait pour son neveu Lot.
j'en conclu que ce Dieu ne vaut pas mieux que les Dieux payens de l'époque .
Si tu admets que l'histoire est vrai:
1) Le dieu d'Abraham lui apparaît et lui promet beaucoup de descendants, alors qu'il n'en a pas un seul et qu'il a plus de 80 ans.
2) Ce dieu vient le voir en personne et lui affirme que l'année d'après il aura un fils avec Sara, à ce moment ils sont âgés respectivement de 99ans et 90 ans.
3) Ce fils est effectivement né.
4) Ce même dieu vient le voir pour lui demander de lui offrir son fils.
Le texte indique:
- Abraham croyait que son dieu ressusciterait son fils. Remarque bien que c'est un fils né miraculeusement.
- Son dieu ne lui a pas permis de le tuer. Ne vois-tu pas une différence avec les autres dieux ?
Ceci prouve une chose: ta conclusion précède de loin ton argumentaire, c'est un manque d'honnêteté intellectuelle.
Par contre, si tu dis que cette histoire est clairement impossible: là c'est de l'honnêteté intellectuelle !
Auteur : agecanonix Date : 20 août21, 00:37 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
Résumons ce qui se trouve dans le spoiler.
Depuis l'Eden, Dieu a prévu qu'une postérité viendrait régler définitivement le sort des hommes et de Satan, soit en les bénissant, soit en les éliminant.
Il va choisir Abraham, puis Isaac, Jacob, Juda, David pour porter cette descendance.
Il indique que cette descendance régnera sur la terre mais qu'auparavant, dans une première venue, elle donnera sa vie en portant sur elle la condamnation qui pèse sur tous les hommes à cause de leurs péchés.
Il va même jusqu'à donner le moyen de connaître en quelle année cette descendance recevra l'onction qui fera d'elle le messie attendu.
Le risque de cette prophétie : qu'aucun individu ne se lève au moment annoncé. L'avantage : une authentification de l'individu quasi certaine surtout s'il est bien légitimement un descendant de David et donc d'Abraham et s'il réalise les très nombreuses prophéties assez précises comme celle d'Esaïe 53 que nous avons étudiée.
Préparons maintenant l'explication qui concerne le nouveau testament.
Par exemple, l'alliance faite à Abraham: une ou plusieurs.
Genèse 12:7:
Et Jéhovah apparut à Abram et lui dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. »
Genèse 13:14 : « Lève les yeux, s’il te plaît, et de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et vers le sud, vers l’est et vers l’ouest, car tout le pays que tu vois, je te le donnerai en propriété permanente, à toi et à ta descendance. Et je rendrai tes descendants aussi nombreux que les grains de poussière de la terre, de sorte que si on pouvait compter les grains de poussière de la terre, alors tes descendants pourraient être comptés.
Genèse 15:5: Puis Dieu le fit sortir et lui dit : « S’il te plaît, regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux. » Et il ajouta : « Ainsi deviendra ta descendance
Genèse 15:18 Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, des Hittites, des Perizites, des Refaïm, des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Genèse 17:7. « Je respecterai l’alliance qui existe entre moi et toi, et qui concerne aussi tes descendants tout au long de leurs générations. C’est une alliance éternelle pour être ton Dieu et celui de ta descendance. 8 À toi et à tes descendants, je donnerai en propriété permanente le pays dans lequel tu as vécu en étranger, tout le pays de Canaan ; et je serai leur Dieu. »
Genèse 21:12 Alors Dieu dit à Abraham : « Ne te fâche pas à cause de ce que Sara te dit au sujet du garçon et de ton esclave. Écoute-la, car ce qui sera appelé ta descendance viendra par Isaac. 13 Quant au fils de ton esclave, je le ferai devenir une nation lui aussi, car il est ta descendance. »
Genèse 22:16: « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Genèse 26:3: . Je tiendrai le serment que j’ai fait à ton père, Abraham : “Je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et je donnerai tous ces pays à tes descendants. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction”, parce qu’Abraham a écouté ma voix, qu’il a continué de faire ce que j’attendais de lui et d’obéir à mes ordres, à mes ordonnances et à mes lois. »
En fait, il apparaît que plusieurs promesses ont été faites à Abraham.
La première concernait l'ampleur de sa descendance : aussi nombreuse que les grains de poussière.
La seconde concernait le lieu où sa descendance habiterait : la terre promise.
La troisième, à part, concernait l'action opérée par un de ses descendants.
Jusqu'au chapitre 21, les promesses concernent donc le nombre et le lieu de résidence de la descendance d'Abraham, aucune allusion à une action de cette descendance pour le reste des nations. On apprend seulement que la descendance sera nombreuse et qu'elle vivra en terre promise.
A partir du chapitre 22, l'alliance s'étoffe. Dieu y ajoute un élément capital et indépendant des autres, la bénédiction des nations grâce à un élément de sa descendance.
Pourquoi le chapitre 22 ? Parce que c'est à ce moment là que Dieu se rend compte d'une chose et il le dit :« Ne fais pas de mal au garçon, ne lui fais rien, car maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
C'est donc suite à cet acte d'une immense confiance en Dieu que celui-ci décide que la postérité promise en Eden passera bien par cet homme. Jusque là aucune promesse de ce niveau n'avait été formulée.
Ce qui démontre que nous avons ici des promesses différentes c'est que si Dieu n'avait pas ajouté la dernière qui concernait la bénédiction des nations, les deux autres se seraient quand même accomplies puisque la dernière n'était pas indispensable aux deux premières et que pour Dieu une promesse est une promesse.
Le dernière promesse, incontestablement la plus importante, est sensiblement différente des deux premières et doit donc être considérée à part :
Au lieu d'expliquer ce que recevra cette descendance, un pays et une population immense, elle vient expliquer ce qu'un de ses individu fera pour les autres, les nations.
Les deux premières promesses donnent donc les conditions d'existence de cette descendance multiple, la troisième vient expliquer pour quelle raison Dieu a besoin de cette descendance, l'un d'entre eux aura une mission.
Je devance une objection. Ce n'est pas parce que Dieu répète les deux promesses déjà formulées depuis des années à Abraham au chapitre 22 et qu'il y ajoute une troisième que nous n'avons ici qu'une seule promesse.
En examinant la façon dont Paul, notamment, parlera des promesses faites à Abraham, il faudra absolument bien repérer de quelle promesse il parle car en cas de confusion dans les promesses, toutes nos explications seront erronées.
Par exemple en Galates 3:16:
Or les promesses ont été dites à l’adresse d’Abraham et de sa descendance. Il n’est pas dit « et à tes descendants », dans le sens de beaucoup, mais « et à ta descendance », dans le sens d’un seul descendant, qui est Christ
Vous remarquez ici que Paul a parfaitement compris cette notion d'alliances multiples et différentes. En effet, il insiste ici sur les caractéristique d'une seule alliance et il l'identifie à celle qui dit " à ta descendance" en indiquant qu'il s'agit d'un seul homme Jésus.
En s'exprimant ainsi, alors que les deux premières alliances étaient sans le moindre doute à l'intention de millions de descendants, Paul distingue bien volontairement une alliance des deux autres plus générale .
C'est évidemment cette alliance là qui intéressera surtout les chrétiens.
J'ajoute une réflexion sur le moment où Dieu décide l'alliance qui mènera à Christ. C'est en observant Abraham qui accepte de sacrifier son fils que Dieu est convaincu par sa foi. Quand on y pense, c'est bien un fils commun à Abraham et à Dieu qui mourra au premier siècle. On comprends mieux toute la force de ce moment et de cet événement qui s'est passé à l'endroit même où le temple sera construit 1000 ans plus tard.
Puisque nous avons cité Galates 3, intéressons nous plus en détail à cette explication de Paul.
Vous savez bien que ce sont ceux qui sont attachés à la foi qui sont fils d’Abraham. Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi.
L'erreur serait de penser que Paul fait référence ici à Genèse 22 et à la descendance d'Abraham qui devrait permettre la bénédiction de toutes les nations.
Ainsi, en se trompant de promesse, et en lisant la dernière phrase Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi Beaucoup pense avoir ici une explication de Genèse 22.
Or, ce n'est pas cette promesse là qui intéresse Paul dans ce texte. Notez bien la citation qu'il fait de Genèse 12:3, (répétée en Genèse 18:18 ) bien avant Genèse 22.
(Genèse 12:3) Je bénirai ceux qui te bénissent, et je maudirai celui qui appelle le mal sur toi. Et vraiment, toutes les familles du sol seront bénies par ton moyen. »
Ici, le moyen cité par Dieu est Abraham puisque la promesse de Genèse 22 ne serait établie que des années plus tard.
Il y a donc une première promesse qui indique que tous les hommes de foi, des nations ou du peuple juif, seront bénis avec Abraham. Mais cette promesse n'est pas celle qui explique qu'un descendant d'Abraham sera chargé de réaliser une bénédiction.
Lisez bien. La première promesse met Abraham comme vecteur de la bénédiction : Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham et la seconde promesse met Jésus comme vecteur : Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Confondre ces deux promesses, même si elles ont des points communs, c'est commettre une lourde erreur de compréhension.
Puis Paul explique que le salut ne peut venir par la Loi mais par la foi. Il ajoute :
Christ nous a rachetés, nous libérant ainsi de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place ; il est écrit en effet : « Maudit est tout homme pendu à un poteau. » 14 Cela a eu lieu afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations par le moyen de Christ Jésus et que, grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis.
Cette fois-ci Paul mentionne Jésus et explique de quelle manière il va permettre la bénédiction des nations. Il va prendre sur lui la malédiction par sa mort.
Notez comment Paul établit une différence entre les nations et les chrétiens ayant reçu l'esprit saint, les oints.
Il dit : afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations .
Vous remarquez ? Les nations.
Puis parlant des oints il dit : et que grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis
Cette fois ci il dit "nous"? Il ne s'inclut donc pas dans "les nations".
Littéralement Paul dit Les nations et Nous. Eux et Nous.. Aux nations la bénédiction et à nous l'esprit saint.
Ainsi Paul différencie les deux groupes. S'il avait pensé que les nations seraient comme ceux que Paul appelle "nous", il aurait écrit:
afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur tous, les nations et nous.
Après avoir ensuite, au verset 16, fait cette fois ci référence à la promesse de Genèse 22, incluant un descendant unique à Abraham, Jésus, Paul aborde les versets 26 à 29.
En fait, par le moyen de votre foi en Christ Jésus, vous êtes tous fils de Dieu. 27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme, car vous êtes tous un en union avec Christ Jésus. 29 De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse
Vous vous souvenez que nous venons de voir que Paul indiquait que les chrétiens oints, qu'il appelait par le pronom "nous" allaient recevoir l'esprit saint grâce à leur foi, et bien il s'adresse à eux en utilisant le pronom "vous".
Que leur dit-il: vous êtes vraiment la descendance d’Abraham
Et pour quelle raison leur dit-il cela ? Parce qu'il vient de leur dire : Il n’y a ni Juif ni Grec. En d'autres termes il vient de leur dire : vous n'êtes plus compté parmi les nations. Vous faites partie de la descendance d'Abraham, descendance qui ne se désigne plus en terme de "nations".
Pourtant Paul ne nie pas que les nations existent, mais plus pour les chrétiens oints.
Cependant nous avons lu que seul Jésus est la descendance d'Abraham au verset 16. Une contradiction ?
Pas du tout, car Paul introduit une nuance capitale en disant : vous appartenez à Christ
Paul a donné plus tôt la raison de cette affirmation au verset 13 : Christ nous a rachetés.. Ainsi, l'achat d'un individu par Jésus le verse immédiatement dans l'ensemble composé de la descendance d'Abraham, quand bien même celui qui est racheté appartenait avant aux nations.
Nous retrouvons cette conversion en révélation.
Rév 5:
Et ils chantaient un chant nouveau, qui disait : « Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été tué et avec ton sang tu as acheté pour Dieu des gens de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils doivent être rois et gouverner la terre. »
Nous retrouvons ici la trame de l'explication de Paul.
Jésus est mort et avec son sang il a acheté des gens de toutes les nations. Ils appartiennent donc à Jésus qui les destine à gouverner la terre, et donc les nations.
Rév 7 complète :
« Ne faites pas de mal à la terre ni à la mer ni aux arbres jusqu’à ce que nous ayons scellé au front les esclaves de notre Dieu. »
Et j’ai entendu le nombre de ceux qui ont été scellés : 144 000, scellés de toutes les tribus des fils d’Israël :
Dieu intervient ici pour s'assurer que tous ses esclaves fidèles, et donc des chrétiens scellés, oints, seront au complet.
Or, remarquez leur nationalité : des fils d’Israël
Ce texte est souvent incompris.
On veut y trouver l'origine de ces esclaves alors que Rév 5 nous donne la solution : ils ne sont pas venus des 12 tribus d'Israël, ils le sont devenus. Et qu'est ce qu'un fils d'Israël si ce n'est un descendant d'Abraham ?
Ils ont suivi le processus de Galates 3. En étant achetés par Jésus, ils deviennent la descendance d'Abraham, il change donc de nationalité et intègre la descendance promise par le biais de leur propriétaire, Jésus.
Rév 14
Puis j’ai vu, et regardez ! l’Agneau debout sur le mont Sion, et avec lui 144 000 ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. 2 J’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit d’un torrent et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent à la harpe. 3 Et ils chantent ce qui semble être un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, à part les 144 000, qui ont été achetés de la terre. 4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ils ont été achetés parmi les humains comme premiers fruits pour Dieu et pour l’Agneau, 5 et il ne s’est pas trouvé de tromperie dans leur bouche ; ils sont sans tache.
Voici un descriptif des mêmes individus, les 144000.
Vous remarquez la formule grecque très significative : Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille
Cette formule est restrictive, elle indique qu'ils sont les seuls. Remarquez qu'ils ont bien été achetés de la terre, ils appartiennent à Jésus qui les offre à son père.
Notez aussi la référence aux offrandes des premiers fruits. Quand un Israelite offrait un tel sacrifice, il choisissait les meilleurs de ses premiers fruits et les offrait à Dieu. Tout le reste de la récolte n'était évidemment pas offert à Dieu. on comprend ainsi que ces chrétiens oints sont les seuls à suivre Jésus comme premiers fruits.
Evidemment il va de soi que Rév 5 fait bien référence aux 144000 des autres versets cités sinon il faudrait expliquer que Jésus a acheté deux groupes différents de chrétiens puisque l'idée de l'achat de ces humains apparaît dans 2 des textes.
Que vais je donc essayer de prouver à partir de mantenant.
Que nous avons deux promesses, deux prophéties qui se chevauchent sans pour autant être les mêmes.
La première annonçait à Abraham que par son moyen, des humains qui se réclameraient de la même foi que lui seraient considérés, à cause de cela, comme ses descendants "spirituels", qu'ils soient juifs ou issus des nations.
Parmi eux les frères du Christ, les oints, mais notez bien la différence, pas Jésus. Je vois mal Jésus avoir comme exemple la foi d'un humain, fut-il d'une foi exceptionnelle. C'est quand même le fils de Dieu.
Faites comme moi une recherche. Dans le NT vous remarquerez que Jésus, s'il se dit descendant d'Abraham, généalogiquement, ne le dit absolument pas dans le sens de Galates 3:7.
Vous savez bien que ce sont ceux qui sont attachés à la foi qui sont fils d’Abraham. 8 Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » 9 Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi.
Jésus ne peut donc être inclus dans cette promesse liée à la foi car c'est en lui qu'il faut avoir foi pour devenir enfant d'Abraham.
La seconde annonçait à Abraham que l'un de ses descendants, génétiquement, serait celui choisi par Dieu pour apporter la bénédiction aux nations.
Le clé réside dans le fait que les oints, parce qu'ils sont les seuls à appartenir à Jésus, qui les a achetés un à un, sont par ce geste un avec Jésus, une seule personne, et donc partie prenante de la descendance par union avec Christ.
Ainsi les oints et les nations bénies sont descendants spirituels d'Abraham et la filiation tient au fait qu'Abraham est le père de tous ceux qui ont la foi, oints ou pas.
Mais en rajoutant à cette promesse celle qui concerne Jésus et non plus Abraham, Dieu à produit une autre prophétie qui parle absolument d'autre chose. Elle permet d'identifier un descendant seulement et son rôle dans le plan de Dieu.
a suivre et peut-être à corriger, à la marge.
Estrabolio a écrit : 19 août21, 00:19
Bonjour à tous,
Lorsqu'on prend une prophétie biblique, il est logique de s'appuyer sur les valeurs de la Bible, c'est d'ailleurs pour cela que les Témoins de Jéhovah prennent la notion d'un jour pour une année qui est biblique.
Mais, car il y a un mais, il faut prendre toutes les valeurs bibliques et pas s'arrêter en chemin.
Est ce que l'année biblique est la même que la notre ?
Vérifions en Apocalypse 12: 6Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours.
"14Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps"
Nous voyons ici que 3 ans et demi (1 temps +2 temps + la moitié d'un temps) sont égaux à 1260 jours ce qui nous fait l'année biblique à 360 jours. (1260:3.5)
Donc maintenant que nous avons la valeur de l'année biblique, il nous faut la convertir en bonnes vieilles années solaires, celles que nous utilisons.
On prend donc les 483 années de 360 jours, ce qui nous donne 173 880 jours que l'on divise par 364,25 pour obtenir le nombre de nos années solaires ce qui nous donne 477.36 ans autrement dit 477 ans et un peu plus de 4 mois.
Donc si on reprend - 455 et qu'on ajoute nos 477 ans et un peu plus de 4 mois cela nous donne 21 de notre ère ou 31 de notre ère avec l'hypothèse -445.(et non pas 11 comme je l'avais marqué avant réédition, merci à Gadou pour son attention )
Voila la différence entre le concordisme qui consiste à chercher à faire coïncider des textes avec des évènements qu'on connaît et l'étude sérieuse des textes bibliques.
Tout le monde peut vérifier que je n'ai fait que suivre à la lettre les valeurs de la Bible.
Soyons plus pragmatique.
Daniel cite 69 semaines d'années et nous arrivons donc à 483 années.
Tu penses donc que tous les ans il y aurait eu un décalage de presque 11 jours pour créer à la fin une différence de quelques années, ce qui annulerait toute la valeur de cette prophétie.
Tout cela parce qu'une année lunaire dure moins longtemps qu'une année solaire, ce qui est vrai.
Une année lunaire fait à peu de chose près 355 jours.
Tu ne penses pas que les gens avaient compris aussi le problème et qu'il n'auraient pas remarqué que l'hiver, à force, connaissait de forte chaleur et vice et versa pour l'été. Car avec un tel décalage permanent, le 1er janvier serait un jour de canicule chez nous à intervalle régulier.
Alors , pour que tous les 19 ans, il y ait bien eu 19 années lunaires et 19 années solaires, on ajoutait régulièrement un mois qui s'appelait Véadar, mot qui signifie 2ème Adar, Adar étant le nom du dernier mois lunaire de l'année.
Et donc, ce rattrapage tous les 2 ou 3 ans permettait d'harmoniser les calendriers lunaires et solaires.
Nos 483 ans lunaires ont donc bien correspondu à 483 années solaires.
Estra a écrit :Tout le monde peut vérifier que je n'ai fait que suivre à la lettre les valeurs de la Bible.
C'est ça, tout le monde a bien vérifier, mais autre chose !!
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 01:24 Message : Comme tout le monde peut le remarquer, les Témoins de Jéhovah ne se servent de la Bible que lorsque ça les arrange et sinon ils se réfugient derrière des notions du monde, de la science etc.
C'est par exemple ce qui s'est passé avec leur compréhension des jours de la Genèse qui ont vu leur longueur augmenter au fur et à mesure de l'avancée de la science, ainsi, pendant très longtemps, ils ont enseigné qu'un jour de Création durait 7000 ans mais bon, je fais du hors sujet.
Revenons à nos moutons. Comme le reconnaissent les Témoins de Jéhovah eux mêmes, la Bible a son propre calendrier qui est une année de 12 mois de 30 jours, c'est cette notion qu'on retrouve à l'époque de Noé en Genèse 7 et c'est cette même notion qu'on retrouve dans l'Apocalypse ou Révélation comme je l'ai montré.
Les Témoins de Jéhovah respectent donc cette règle pour calculer le nombre de jours de la prophétie mais lorsqu'il s'agit de compter les années auxquels correspondent les jours, là ils rebasculent en années solaires !
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'en basculant en années solaires ils arrivent à un résultat qu'ils ne pouvaient pas obtenir en gardant la règle biblique tout simplement !
Donc à un moment, il faut être logique, on ne peut pas utiliser des règles différentes suivant ses besoins !
La Bible ne parle pas de jours intercalaires ou de mois intercalaires. La notion de Ve-adar (1 mois supplémentaire tous les 3 ans) n'apparait qu'au 4ème siècle avant notre ère.
Au passage, nous avons ici un magnifique anachronisme puisqu'on nous parle pour une prophétie de Daniel censée avoir été écrite au 6ème siècle avant notre ère d'une règle qui n'apparaîtra que 2 siècles plus tard et d'une règle qui ne sera toujours pas reconnue dans la Bible 5 siècles plus tard (Apocalypse).
Encore une fois, j'ai mis les versets bibliques chacun peut vérifier ce que dit réellement la Bible.
Au passage, concernant la Bible qu'on nous présente ici comme reconnue par les Témoins de Jéhovah comme la Parole de Dieu inspirée, c'est faux puisque les Témoins de Jéhovah considèrent que la Bible a été frelatée et qu'on a effacé des centaines de fois le Nom de Dieu dans les manuscrits les plus anciens.
Ce faisant, ils remettent en cause le fait que ce soit la Parole de Dieu inspirée et nous étant parvenue comme elle a été donnée.
Mais là encore, les Témoins de Jéhovah adaptent leurs règles :
quand ça leur convient le texte n'a pu subir aucune modification,
quand ça ne leur convient pas, le texte a été trafiqué.....
Les Témoins de Jéhovah considèrent que la prophétie des 70 semaines de livre biblique de Daniel annonce la venue du Christ en 29 de notre ère. Pour que la prophétie arrive à cette date exacte, ces derniers doivent déplacer le début de règne du roi perse Artaxerxès en -475 de notre ère et non pas en -465 comme la chronologie historique communément admise le place. La 20ème année de règne est le point de départ des 70 semaines d'années selon eux, et ils la placent en -455 et non en -445, qui ferait arriver le Christ en 39 de notre ère, en contradiction avec tous les évangiles. L'enjeu est donc de taille, soit la Bible par le livre de Daniel a annoncé la venue du Christ, soit elle ne l'a pas fait, et son caractère prophétique en sort diminué.
Les Témoins tentent de justifier ce déplacement par une période de co-régence de 10 années entre Darius I et son fils Xerxés. Xerxès étant le père d'Artaxerxès cela décale d'autant le début de règne de Artaxerxès, les arguments présentés par ces derniers ont déjà été débuggé par Carl Olof Jonnson :
L'autre " évidence solide " présentée dans le dictionnaire biblique jéhoviste à l'appui de la co-régence est du même ordre, comme par exemple les bas-reliefs trouvés à Persepolis, qu’Herzfeld identifia en 1932 comme une indication d’une co-régence de Xerxès avec Darius. (perspicacité 2, p. 559) Cette interprétation est depuis lors écartée par les chercheurs modernes. Le fait même que le prince couronné est décrit comme se tenant derrière le trône prouve qu'il n'est pas un roi ni un co-régent, mais un successeur désigné. En second lieu, aucun nom n'est trouvé sur ce bas-relief, et conclure que l'homme sur le trône est Darius et que le prince couronné est Xerxès n'est rien moins qu’une simple conjecture. J. M. Cook, dans son travail sur l'histoire de Perse, avance l’idée que le prince couronné est Artobazanes, le fils le plus âgé de Darius. (Cook, l'empire persan, New York 1983, p. 75) d'autres chercheurs modernes, tels qu'A. B. Tilia et von Gall, ont avancé l’idée que le roi ne peut pas être Darius mais doit être Xerxès, et que le prince couronné est, donc, le fils de Xerxès! (Cook, p. 242, ftn. 24).
Auteur : MonstreLePuissant Date : 20 août21, 02:26 Message : Les TJ se moquent bien de ce que l'histoire dit, à partir du moment où ça ne les arrangent pas, c'est eux qui ont raison, et les historiens et archéologues qui ont tort. C'est toujours comme ça ! De ce côté là, ils se considèrent comme infaillibles puisqu'ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs, même si on la leur met sous le nez.
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 04:30 Message :
MonstreLePuissant a écrit : 20 août21, 02:26 c'est eux qui ont raison, et les historiens et archéologues qui ont tort.
Sans oublier les biblistes, les spécialistes de langues anciennes etc.
Mais, à la limite, que quelqu'un croit ce qu'il veut, pourquoi pas, ce n'est pas un problème s'il considère cela comme un acte de foi.
Le problème avec les Témoins de Jéhovah c'est qu'ils ne se placent pas sur le plan de la foi mais qu'ils se placent sur le même plan que la science (tout comme les créationnistes) ils prétendent que leur vision des choses a la même valeur que des études scientifiques sur tel ou tel sujet.
On le voit bien sur ce fil, à aucun moment il a été dit "nous croyons que", non, c'est à chaque fois des affirmations comme s'il était impossible que ce soit autrement.
C'est d'ailleurs là une énorme différence avec le Pasteur Russel qui, lui, disait en permanence "nous pensons que" "nous croyons que" "si nous ne nous trompons pas " etc.
Auteur : agecanonix Date : 20 août21, 05:17 Message :date de la 20ème année d'Artaxercès. -455 .
Témoignages des sources grecques. Un événement de l’histoire grecque permet de déterminer quand Artaxerxès commença à régner. Thémistocle, homme d’État et héros militaire grec, tomba en disgrâce aux yeux de ses compatriotes et trouva refuge en Perse. D’après l’historien grec Thucydide (I, CXXXVII, 3), renommé pour son exactitude, à ce moment-là Thémistocle “ adressa une lettre au roi Artaxerxès, fils de Xerxès, qui régnait depuis peu ”. Dans Vies de Plutarque (Thémistocle, 27, 1), on lit : “ Thucydide et Charon de Lampsaque disent que Xerxès alors était mort et que ce fut son fils que Thémistocle alla trouver. ” Charon était un sujet perse qui vécut le changement de règne de Xerxès à Artaxerxès. D’après les témoignages de Thucydide et de Charon de Lampsaque, on constate que, quand Thémistocle arriva en Perse, Artaxerxès venait de commencer à régner.
On peut établir le moment où Artaxerxès commença à régner en remontant le temps à partir de la mort de Thémistocle. Tous les ouvrages de référence ne s’accordent pas sur la date de sa mort. Toutefois, l’historien Diodore de Sicile (Bibliothèque historique de Diodore de Sicile, traduit par F. Hoefer, Paris, 1846, XI, LIV ; XI, LVIII) fait état de sa mort dans le récit d’événements qui survinrent, “ Praxierge étant archonte d’Athènes ”. Praxierge fut archonte à Athènes en 471/470 av. n. è. (Greek and Roman Chronology, par Alan Samuel, Munich, 1972, p. 206.) D’après Thucydide, après son arrivée en Perse Thémistocle étudia la langue pendant un an pour préparer son entretien avec Artaxerxès. Ensuite, le roi lui permit de s’établir en Perse avec de nombreux honneurs. Si Thémistocle mourut en 471/470, il ne dut pas s’installer en Perse après 472 et il dut arriver un an plus tôt, en 473. À ce moment-là, Artaxerxès “ régnait depuis peu ”.
À propos de l’époque où Xerxès mourut et où Artaxerxès monta sur le trône, M. de Koutorga a écrit : “ Nous avons vu que, d’après la chronologie de Thucydide, Xerxès mourut vers la fin de l’année 475 avant Jésus-Christ, et que, selon le même historien, Thémistocle est arrivé dans l’Asie Mineure peu de temps après l’avènement au trône d’Artaxerce Longue-main. ” — Mémoires présentés par divers savants à l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres de l’Institut de France, Ire série, t. VI, IIe partie, Paris, 1864, p. 147.
Appuyant encore cette idée, E. Levesque a fait remarquer ce qui suit : “ Il faut donc, conformément à la Chronique alexandrine, placer la mort de Xerxès en 475 après onze ans de règne. L’historien Justin, III, 1, vient confirmer cette chronique et les affirmations de Thucydide. D’après lui, à l’époque du meurtre de Xerxès, Artaxerxès, son fils, n’était qu’un enfant, puer [un garçon] ; ce qui est vrai si Xerxès est mort en 475 : Artaxerxès avait alors 16 ans, tandis qu’en 465 il aurait eu vingt-six ans, ce qui ne justifie plus l’expression de Justin. D’après cette chronologie, Artaxerxès ayant commencé à régner en 475, la 20e année de son règne se trouve être 455 et non pas 445 comme on le dit assez communément. ” — Revue apologétique, Paris, vol. 68, 1939, p. 94.
Si Darius mourut en 486 av. n. è. et Xerxès en 475, comment expliquer que des documents anciens attribuent à Xerxès un règne de 21 ans ? Il est bien connu qu’un roi et son fils peuvent exercer ensemble une double royauté, ou cosouveraineté. Si ce fut le cas de Darius et de Xerxès, les historiens pouvaient compter les années du règne de Xerxès soit à partir du début d’un règne simultané avec son père, soit à partir de la mort de son père. Si Xerxès régna 10 ans avec son père et 11 ans seul, certaines sources pouvaient lui attribuer 21 ans de règne, et d’autres 11 ans.
Il existe de bonnes raisons de penser que Xerxès et son père Darius régnèrent simultanément. L’historien grec Hérodote (VII, 3) déclare : “ Darius, ayant reconnu que ce qu’il [Xerxès] disait [à propos de la royauté] était juste, le désigna pour être roi. À ce qu’il me semble, même sans ce conseil, Xerxès aurait régné. ” Cela indique que Xerxès fut établi roi au cours du règne de son père Darius.
Témoignages des sources perses. Un règne simultané de Xerxès avec Darius est particulièrement évident sur les bas-reliefs perses mis au jour. On a découvert à Persépolis plusieurs bas-reliefs qui représentent Xerxès debout derrière le trône de son père, habillé de la même façon que lui et ayant la tête au même niveau. C’est inhabituel, car d’ordinaire la tête du roi dépassait toutes les autres. Dans A New Inscription of Xerxes From Persepolis (par Ernst Herzfeld, 1932), on lit que les inscriptions comme les édifices trouvés à Persépolis donnent à penser à une cosouveraineté de Xerxès avec son père Darius. E. Herzfeld a écrit à la page 8 de son livre : “ La teneur particulière des inscriptions de Xerxès à Persépolis, dont la plupart ne font pas de distinction entre ses activités et celles de son père, et le lien, tout aussi particulier, entre leurs édifices, qu’il est impossible d’attribuer soit à Darius, soit à Xerxès personnellement, ont toujours donné à penser à une sorte de vice-royauté de Xerxès. En outre, deux sculptures de Persépolis illustrent cette relation. ” En rapport avec une de ces sculptures, E. Herzfeld a fait cette remarque : “ Darius est représenté, revêtu de tous les attributs royaux, intronisé sur une haute estrade-divan soutenue par des représentants des différentes nations de son empire. Derrière lui sur le relief, c’est-à-dire en réalité à sa droite, se tient Xerxès avec les mêmes attributs royaux, la main gauche posée sur le haut dossier du trône. Ce geste évoque clairement davantage qu’une simple succession ; il implique une cosouveraineté. ”
Quant à dater les reliefs qui représentent ainsi Darius et Xerxès, Ann Farkas déclare dans Achaemenid Sculpture (Istanbul, 1974, p. 53) que “ les reliefs furent peut-être installés dans le Trésor au cours de la construction de la première addition, 494/493-492/491 av. J.-C. ; cela aurait été le moment le plus opportun pour déplacer des blocs de pierre aussi peu maniables. Mais quelle que soit la date où on les installa dans le Trésor, ces sculptures furent peut-être gravées dans les années 490 ”.
Témoignages des sources babyloniennes. On a trouvé à Babylone des témoignages indiquant que Xerxès commença à régner avec son père dans les années 490 av. n. è. Des fouilles entreprises dans cette ville ont mis au jour un palais destiné à Xerxès et achevé en 496. À ce sujet, A. Olmstead a écrit dans History of the Persian Empire (p. 215) : “ Le 23 octobre 498, nous apprenons que la maison du fils du roi [c’est-à-dire du fils de Darius, Xerxès] était en construction à Babylone ; nul doute qu’il s’agit du palais de Darius dans la partie centrale que nous avons déjà décrite. Deux ans plus tard [en 496], dans un document d’affaires provenant de Borsippa, à proximité, il est dit que le ‘ nouveau palais ’ était déjà terminé. ”
Deux tablettes d’argile hors du commun apportent peut-être un témoignage supplémentaire à la cosouveraineté de Xerxès avec Darius. L’une est un texte commercial concernant la location d’un bâtiment l’année d’accession de Xerxès. Cette tablette est datée du premier mois de l’année, Nisan (A Catalogue of the Late Babylonian Tablets in the Bodleian Library, Oxford, par R. Thompson, Londres, 1927, p. 13, tablette désignée par A. 124). Une autre tablette porte la date “ mois d’Ab(?), année d’accession de Xerxès ”. Détail à remarquer, cette dernière tablette n’attribue pas à Xerxès le titre de “ roi de Babylone, roi des pays ”, qui était courant à l’époque. — Neubabylonische Rechts- und Verwaltungsurkunden übersetzt und erläutert, par M. San Nicolò et A. Ungnad, Leipzig, 1934, vol. I, partie 4, p. 544, tablette no 634, désignée par VAT 4397.
Ces deux tablettes sont étonnantes. Habituellement, l’année d’accession d’un roi commence après la mort de son prédécesseur. Cependant, il y a lieu de croire que le prédécesseur de Xerxès (Darius) vécut jusqu’au septième mois de sa dernière année, alors que ces deux documents remontant à l’année d’accession de Xerxès portent des dates antérieures au septième mois (l’une parle du premier mois, l’autre du cinquième). Par conséquent, ces documents n’ont pas trait à une période d’accession de Xerxès qui suivit la mort de son père, mais désignent une année d’accession durant son règne simultané avec Darius. Si cette année d’accession fut 496 av. n. è., année où fut terminé le palais destiné à Xerxès à Babylone, sa première année de vice-royauté débuta en Nisan suivant, en 495, et sa 21e et dernière année commença en 475. Dans ce cas, le règne de Xerxès inclut 10 ans de domination avec Darius (de 496 à 486) et 11 ans de règne seul (de 486 à 475).
Par ailleurs, les historiens admettent à l’unanimité que la première année de règne de Darius II commença au printemps 423 av. n. è. Une tablette babylonienne indique que durant son année d’accession Darius II était déjà sur le trône le 4e jour du 11e mois, c’est-à-dire le 13 février 423 (Babylonian Chronology, 626 B.C.–A.D. 75, par R. Parker et W. Dubberstein, 1971, p. 18). Cependant, deux tablettes montrent qu’Artaxerxès continua à régner après le 11e mois, le 4e jour, de sa 41e année. L’une est datée du 11e mois, 17e jour, de sa 41e année (p. 18). L’autre est datée du 12e mois de sa 41e année (Old Testament and Semitic Studies, par Harper, Brown et Moore, 1908, vol. 1, p. 304, tablette no 12, désignée par CBM 5505). En conséquence, Artaxerxès n’eut pas de successeur dans sa 41e année de règne, mais régna l’année entière. Cela indique qu’Artaxerxès dut régner plus de 41 ans et donc qu’on ne doit pas calculer que sa première année de règne débuta en 464 av. n. è.
On trouve un témoignage qu’Artaxerxès Longue-Main régna au-delà de sa 41e année dans un document commercial provenant de Borsippa, qui est daté de la 50e année d’Artaxerxès (Catalogue of the Babylonian Tablets in the British Museum, vol. VII : tablettes de Sippar 2, par E. Leichty et A. Grayson, 1987, p. 153 ; tablette désignée par B. M. 65494). Une des tablettes faisant le lien entre la fin du règne d’Artaxerxès et le début du règne de Darius II porte la date suivante : “ 51e année, année d’accession, 12e mois, jour 20, Darius, roi des pays. ” (The Babylonian Expedition of the University of Pennsylvania, Series A: Cuneiform Texts, vol. VIII, Part I, par Albert Clay, 1908, p. 34, 83, et planche 57, tablette no 127, désignée par CBM 12803). Puisque la première année de règne de Darius II fut 423 av. n. è., la 51e année d’Artaxerxès fut 424 et sa première année de règne 474.
Par conséquent, les témoignages des sources grecques, perses et babyloniennes indiquent que l’année d’accession d’Artaxerxès fut 475 av. n. è. et que sa première année de règne fut 474. Cela situe la 20e année d’Artaxerxès, à partir de laquelle courent les 70 semaines de Daniel 9:24, en 455. Si, en s’appuyant sur Daniel 9:25, on décompte 69 semaines d’années (483 ans) de 455, on arrive à une année importante pour l’arrivée de Messie le Guide.
Estrabolio nous fait de l'Estrabolio.
Il est venu tout guilleret pour nous expliquer que Daniel était un rigolo de première qui aurait oublié qu'une année lunaire était plus courte qu'un année solaire .
Seulement Daniel, à plus ample informé, vit à Babylone jusque sa mort, maîtrise assez bien les us et coutumes de ce pays et sait parfaitement que l'habitude était prise de rajouter des jours à l'année lunaire pour la faire coïncider à l'année solaire.
Car elle est là l'information qui manquait à Estra. Comme nous sommes en présence de populations qui étaient plutôt portées sur l'agriculture, voir le 1 décembre lunaire coïncider à force avec le 1 Juillet solaire faisait plutôt désordre.
Et donc les hébreux, qui venaient de l'Egypte, ont forcément adopté leur technique de rattrapage.
Plus tard, bien plus tard, ils opteront pour le 13ème mois ajouté tous les 3 ans.
Seulement, quelque soit la solution, et grâce au rattrapage systématique, 483 années lunaires équivalaient à 483 années solaires.
Égypte et Babylone. Dans l’ancienne Égypte, l’année comptait 12 mois de 30 jours, auxquels on ajoutait 5 jours pour la faire concorder avec l’année solaire. Quant aux Babyloniens, ils s’en tenaient à l’année lunaire ; toutefois, certaines années, ils ajoutaient un 13e mois appelé “ Véadar ”, de façon que les saisons coïncident avec les mois qui leur correspondaient habituellement. Une telle année est dite luni-solaire ou embolismique ; bien sûr, cette année est soit plus courte, soit plus longue que l’année solaire vraie, selon que l’année lunaire comprend 12 ou 13 mois.
Bon, je suis désolé que les témoins aient encore raison sur ce coup là, et pas seulement eux puisque pas mal d'autres confessions ont la même lecture que les TJ.
Je rappelle que Daniel parle bien finalement en "années" et que nous avons démontré que depuis l'Egypte ancienne jusqu'au IVè siècle en passant par Babylone, un système de rattrapage était institué pour que finalement une année lunaire vale une année solaire sur une moyenne rapportée à une période de 3 ans .
la preuve que les Israelites, avant Daniel, bien avant, opéraient un rattrapage se trouve, notamment, en Exode 23:16.
Tu célébreras aussi la fête de la Moisson des premiers produits de ton travail, de ce que tu sèmes dans les champs ; puis la fête de la Récolte, à la fin de l’année, quand tu rentreras des champs le produit de tes travaux
On nous apprend que la fête des récoltes avait lieu à la fin de l'année.
Réfléchissez un instant.
Si cette année votre moisson a lieu le 31 Août par exemple, à la fin de l'année donc, d'après ce texte, alors avec une année lunaire non rattrapée, dans 10 ans votre fin d'année aura lieu le 10 juin date où le texte dit que vous célébrerez la fête des récoltes.
Vous avez compris, si Dieu dit que la fête aura lieu à la fin de l'année, au moment des récoltes, c'est qu'un rattrapage a permis d'avoir l'air moins ridicule avec ce texte.. et surtout que les récoltes aient toujours lieu à la fin de l'année. D'où le rattrapage..
Le reste de la gueguerre anti TJ de Estra est hors sujet.
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 07:35 Message : Admirez la technique d'une rare perfidie et profondément malhonnête !
Je n'ai JAMAIS attaqué Daniel, j'ai seulement critiqué l'attitude des Témoins de Jéhovah mais, comme toujours, les Témoins de Jéhovah cherchent systématiquement à faire croire que c'est à la Bible, à tel ou tel écrivain biblique, à Dieu etc. qu'on s'en prend pour faire oublier que c'est eux qui sont visés.
Et regardez la tactique, lorsque les Témoins de Jéhovah sont incapables de se défendre grâce à la Bible puisqu'ils la contredisent, ils en appellent au monde (qui, rappelons-le pour eux est le monde de Satan) pour se sauver !
Mais ils peuvent tourner dans tous les sens,
.soit pour Daniel une année fait 360 jours et alors il faut compter toujours 360 jours,
soit une année c'est 360 jours plus quelques jours ou 360 jours avec un mois supplémentaire ajouté tous les 3 ans ce qui équivaut à une année solaire et alors il faut toujours compter en année solaire.
Les Témoins de Jéhovah considèrent que Daniel parle d'années de 360 jours dans sa prophétie mais d'années solaires lorsqu'on convertit les jours en années ! C'est totalement malhonnête et, encore une fois, tout cela n'est fait que dans un but, faire coïncider une prophétie avec la réalisation qu'ils veulent.
Comme l'a dit Homère et comme l'ont démontré des biblistes, il peut s'agir de quelque chose qui s'est réalisé à cette époque mais là, évidemment, les Témoins de Jéhovah rejettent l'avis des biblistes et autres spécialistes car ils font partie du monde de Satan.
Là aussi, les Témoins de Jéhovah font preuve d'une rare malhonnêteté, ils ne reconnaissent les spécialistes, scientifiques etc. que lorsque ceux ci leur donne raison.
Bref, chacun a les éléments pour juger par lui même. Vous remarquerez tout de même que malgré tout ce qui dit, je ne me suis appuyé pour ma part, que sur la Bible
Auteur : agecanonix Date : 20 août21, 07:43 Message : En lisant la réponse de Estra, j'ai eu honte pour lui.. Personne ne viendra l'aider en plus car tout a été dit, démontré, prouvé.
il va s'empêtrer dans ses propres approximations et tenter de nous dire que Daniel ignorait qu'une vraie année faisait 365 jours.
Seulement, si depuis Moise nous savons que tous les peuples qui avaient un calendrier lunaire avaient compris qu'il leur fallait un rattrapage pour coller à l'année solaire, c'est qu'évidemment ils savaient que la vraie année était solaire.
Je ne vais pas tirer sur une ambulance et je fais confiance, cher lecteur, à votre intelligence pour comprendre cette notion plutôt basique digne du cm2..
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 08:09 Message : Encore une fois, si Daniel parlait d'années de 365,25 jours alors pourquoi les Témoins de Jéhovah emploient-ils des années de 360 jours lorsqu'ils parlent de la prophétie de Daniel 4 des 7 temps ?
Tout simplement parce que ce sont des gens malhonnêtes qui se servent tantôt d'une règle, tantôt d'une autre.
Encore une fois,
soit Daniel parle d'années de 365,25jours,
soit il parle d'années de 360 jours.
Tout autre sujet : connaissez-vous la différence entre moi et les Témoins de Jéhovah ?
C'est que je ne me permets jamais le moindre commentaire sur l'intelligence ou le niveau d'étude de mon interlocuteur mais pour eux, tous les moyens sont bons !
Vous pouvez lire les commentaires des Témoins de Jéhovah sur ce fil, c'est régulier, ils portent des jugements permanents sur l'intelligence du lecteur ou de l'intervenant !
Bonne soirée à tous
Auteur : agecanonix Date : 20 août21, 08:45 Message :
Estrabolio a écrit : 20 août21, 08:09
Encore une fois, si Daniel parlait d'années de 365,25 jours alors pourquoi les Témoins de Jéhovah emploient-ils des années de 360 jours lorsqu'ils parlent de la prophétie de Daniel 4 des 7 temps ?
Tout simplement parce que ce sont des gens malhonnêtes qui se servent tantôt d'une règle, tantôt d'une autre.
Encore une fois,
soit Daniel parle d'années de 365,25jours,
soit il parle d'années de 360 jours.
Tout autre sujet : connaissez-vous la différence entre moi et les Témoins de Jéhovah ?
C'est que je ne me permets jamais le moindre commentaire sur l'intelligence ou le niveau d'étude de mon interlocuteur mais pour eux, tous les moyens sont bons !
Vous pouvez lire les commentaires des Témoins de Jéhovah sur ce fil, c'est régulier, ils portent des jugements permanents sur l'intelligence du lecteur ou de l'intervenant !
Bonne soirée à tous
Tu es désespérant. Les hébreux avaient une année de 360 jours avec 12 mois de 30 jours. Et exceptionnellement, ils ajoutaient 5 jours.
Quand tu demandais donc à un hébreu combien de jours comptait un mois, ils te disaient 30 jours. Les 5 jours n'étaient pas un mois mais un ajout.
Quand aux 7 temps ce n'est pas compliqué. En révélation on a le nombre de jours correspondant à 3 temps 1/2.
Soit 1260 jours.
Comme Daniel parle de 7 temps, on multiplie par 2 les 1260 jours et on les convertit en années comme le fait souvent Daniel.
Ce qui est important dans ce calcul, ce n'est pas le temps. Le mot temps signifie une "période" servant d'unité de mesure.
Ainsi le texte de Daniel aurait pu dire :
Que son cœur soit changé et qu’il ne soit plus un cœur d’humain mais un cœur d’animal, et que sept périodes passent sur lui
Et Révélation aurait pu dire :
Mais les deux ailes d’un grand aigle ont été données à la femme pour qu’elle puisse s’envoler vers le désert, jusqu’à l’endroit qui avait été préparé pour elle et où elle doit être nourrie pendant une période et une période et la moitié d’une période, loin du serpent Et la femme s’est enfuie dans le désert, où Dieu lui a préparé un endroit où elle sera nourrie pendant 1 260 jours
Et là on dirait : comme 1260 jours correspondent à 3,5 périodes, alors 7 périodes font 2520 jours .
En fait, dans ce calcul, rien n'est laissé sans maîtrise, tu es obligé de dire que 7 temps font 2520 jours.
Dieu t'impose le résultat.
En Daniel 9 on a un texte qui te dit que dans 483 ans Messie apparaîtra, or, une année, pour les juifs aussi, faisait 365 jours. Ils l'avaient parfaitement compris.
Et donc comme nous qui avons des mois de 28, 29,30 et 31 jours pour faire en sorte d'arriver à 365 jours, les juifs du passé avaient 12 mois de 30 jours + une rallonge de 5 jours pour faire 365. Une rallonge, pas un mois.
Estra. Tu te plains et tu n'arrêtes pas de dire qu'on est méchant avec toi. Tu veux que je te fasse un résumé de ce que tu as dit personnellement sur moi, en citant mon pseudo ? Tu veux que je te rappelle les gentillesses que tu as écrites sur mon compte ?
Alors, sois un grand garçon.
Et excuses moi mais lorsque, comme ici, tu nous balances des affirmations à deux balles et qu'en plus tu accuses tous les témoins de Jéhovah des pires défauts, je me dois de souligner la faiblesse, pour ne pas dire la bêtise, de ton raisonnement.
Il va te falloir vivre avec ça : tu n'es pas le centre du monde et tu n'as pas toujours raison.
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 23:06 Message : Bonjour à tous,
Chacun peut vérifier par lui même que je me suis appuyé uniquement sur la Bible,
Chacun peut vérifier que je n'ai jamais attaqué Daniel de quelque manière que ce soit contrairement aux accusations mensongères qui ont été portées contre moi
Chacun peut vérifier que les Témoins de Jéhovah utilisent tantôt une méthode, tantôt l'autre.
Ceci étant dit, je reviens sur le concordisme car les Témoins de Jéhovah reconnaissent eux mêmes ce concordisme en disant que s'ils s'étaient trompés, cela ne correspondrait pas à tel ou tel évènement.
Eh bien, regardez, dans le texte ci-dessous, il est prouvé par A+B que Daniel parle de Napoléon !
Si, si, c'est possible et je suis certain qu'on pourrait faire correspondre des passages de Daniel à toutes les époques de notre histoire.
Pour l'anecdote, le texte copié ci-dessous a été publié par le Pasteur Russel reconnu par les Témoins de Jéhovah comme Fondateur de leur mouvement.
Voici donc cet article (que je mets en caché car très long) étudiant la prophétie de Daniel 11 :18 à 45
Ceux qui prétendent que le verset 31 se rapporte à Antiochus Epiphane, veulent aussi que les versets à partir du 18 e jusqu'à la fin du chapitre aient trait aux conflits et luttes qui eurent lieu entre Séleucus Philopater, Antiochus Épiphane et Ptolémée Philométor ; c'est d'ailleurs ainsi que les Juifs avaient évidemment coutume de l'appliquer. Ces derniers en poursuivant cette interprétation en Dan. 12, auraient donc eu d'excellentes bases pour attendre une délivrance très prochaine par le Messie ; nous lisons, en effet, qu'au temps de la naissance de notre Seigneur tout le peuple était dans l'attente du Messie, espérant être délivré par lui du joug romain. Quant à nous, qui comprenons ce qu'est la véritable « abomination », nous divergeons de leur interprétation à partir du verset 18 jusqu'à la fin du chapitre ; pour nous cette fin de chapitre décrit les principaux personnages historiques qui se sont succédé jusqu'à la papauté, l'identifie et passe à la fin de son pouvoir persécuteur et marque avec force détails un des plus remarquables personnages de l'histoire, Napoléon Bonaparte.
On se demandera peut-être pourquoi le mode de présentation de la prophétie change à partir du verset 18 et se borne à effleurer simplement les grands faits de l'histoire. Nous répondons que cela rentre dans la méthode de Dieu de sceller et de cacher la prophétie. De plus, tout dans la prophétie était arrangé de manière à ne pas être une pierre d'achoppement pour Israël au premier avènement. Si la minutie et le détail de vingt siècles avaient été développés comme l'est cette prophétie contenue dans les versets 3 à 17 de ce chapitre, cela eût été long, ennuyeux, incompréhensible et aurait permis aux Juifs et l'Église primitive de se rendre compte de la longueur de la période qui devait encore s'écouler jusqu'à l'établissement du Royaume, et cela, Dieu ne voulait pas le permettre.
Reprenons la prophétie. Nous comprenons que les versets 17 à 19 ont trait à l'époque et aux incidents dans lesquels figuraient Marc Antoine et Cléopâtre, lorsque Antoine tomba et que l'Égypte, le Roi du Midi, fut absorbée par l'Empire romain. Nous appliquons le verset 20 à César Auguste, réputé pour les lourds impôts qu'il préleva systématiquement sur les nations tributaires, et dont les exactions des impôts en Judée sont signalées dans l'Écriture en rapport avec la naissance de notre Seigneur (Luc 2 : 1 ). Il est dit : « Un édit parut de César Auguste ordonnant le recensement de tous les habitants de la terre ». Cette déclaration s'harmonise parfaitement avec la description de Daniel : « il s'en élèvera un à sa place qui fera passer l'exacteur par la gloire du royaume ». La dernière partie de la description est vraiment bien adaptée, car le règne de César Auguste est noté dans l'histoire comme la plus glorieuse période du grand empire romain ; il est appelé l'âge d'or de Rome.
Voici une autre traduction du verset 20 « Il s'en élèvera un à sa place qui fera passer l'exacteur de taxes dans le glorieux pays du royaume ». Cette désignation semble se rapporter à la Palestine spécialement, et est en parfait accord avec la description de Luc. Ces deux variantes sont correctes, car ce fut bien la glorieuse époque de l'empire romain, et les percepteurs d'impôts passaient par la Palestine, le pays glorieux du royaume. Remarquons en outre que César Auguste fut le premier souverain qui établit dans le monde un système d'impôts.
La prophétie dit encore de ce souverain « en quelques jours il sera brisé, non par colère, ni par guerre ». Or, on dit que César Auguste mourut d'une mort paisible, alors que son prédécesseur et ses sept successeurs sur le trône impérial périrent de mort violente. Il mourut peu d'années après être arrivé à l'apogée de sa puissance et après avoir ordonné à « l'exacteur d'impôts de passer dans le glorieux pays du royaume ».
Le verset 21 décrit de façon exacte Tibère César, le successeur d’Auguste. Un homme méprisé s'élèvera à sa place, auquel on ne donnera pas l'honneur du royaume ; mais il entrera paisiblement et prendra possession du royaume par des flatteries ». Remarquons ici comment l'histoire de Tibère confirme la prophétie ci-dessus :
L'historien White dit : « Tibère monta sur le trône à 56 ans, manifestant une grande répugnance à assumer de tels devoirs... Dès que tout obstacle fut écarté de son chemin ce tyran donna libre cours à ses passions cruelles et sensuelles ».
L'historien Willard dit : « Au début, Tibère dissimula et parut gouverner avec modération, mais il ne tarda pas à jeter le masque... Le sénat auquel il transféra tous les droits politiques du peuple était tombé dans l'avilissement et sanctionnait servilement tous ses actes, lui offrant l'encens de ses flatteries continuelles pendant qu'il remplissait les rues de sang. Ce fut sous le règne de cet homme profondément perverti, que notre Seigneur Jésus-Christ fut crucifié en Judée ».
Ces descriptions correspondent exactement à celle de la prophétie, et sont en outre confirmées par le verset 22 qui dit : « Les troupes [ de ses adversaires ] venues comme un torrent, seront submergées devant lui et seront brisées, aussi bien que le Prince de l'Alliance ». Cette dernière déclaration semble se rapporter sans équivoque à notre Seigneur Jésus qui, selon l'histoire, fut crucifié sous Tibère par son représentant Pilate, gouverneur romain de la Judée, et par des soldats romains.
« Dès qu'il se sera associé à lui [ le Sénat le reconnaissant comme empereur ] il agira avec fraude ; il montera et sera fort avec peu de gens ». [ Tibère organisa la garde prétorienne forte de 10.000 hommes au début, puis doublée plus tard. Ce petit noyau de troupes formant la garde impériale, était continuellement Rome et sous son autorité. Il terrorisa le peuple et le sénat, abolit les élections populaires, les assemblées, etc.]. « En pleine paix, il entrera dans les lieux les plus riches de la province, et il fera ce que ses pères et les pères de ses pères n'ont pas fait ; il leur distribuera du butin, des dépouilles et des richesses et il tramera ses desseins contre les places fortes, et cela pour un temps ». Versets 23, 24-D.
Auguste et ses successeurs cherchèrent à maintenir pacifiquement leur domination sur les pays conquis, plutôt que de poursuivre de nouvelles conquêtes. Dans ce dessein, ils partageaient ces pays conquis et désignaient des gouverneurs locaux ayant dignité et autorité ; ces derniers conservaient leur position honorée aussi longtemps qu'ils maintenaient l'ordre dans leur province, restaient fidèles aux Césars et levaient les impôts avec diligence. On ne cherchait plus, comme au début, à piller et à dépouiller le monde pour emmener ses dépouilles à Rome. Par cette politique habile et prudente, en tramant ainsi ses desseins. Rome domina alors le monde plus complètement et avec un plus grand prestige qu'au temps où ses armées parcouraient incessamment les provinces.
Si la prophétie est entrée dans certains détails précis, spécialement à l'égard d'Auguste et de Tibère ce fut dans un but déterminé, pour bien marquer la période pendant laquelle l'empire universel passa de la Grèce à Rome des quatre généraux d'Alexandre le Grand ( représentés par les quatre cornes du « bouc » grec mentionné dans Daniel 8 : 8 ) à l'empire romain lequel à cette époque et antérieurement, était une partie de la Grèce. La prophétie (*), [ La division entre ces quatre est nettement indiquée en Daniel 8 : 8 et 11 : 4,5. ] comme l'histoire, a nettement marqué les quatre généraux d'Alexandre qui lui succédèrent.
L'historien dit : (**) [ Willard's Universal History, page 100 ] « L'empire [grec] était maintenant divisé en quatre royaumes, répartis entre les quatre généraux qui formaient la ligue. Ptolémée devint roi d'Égypte, Séleucus obtint la Syrie et la Haute Asie, Lysimaque reçut la Thrace et l'Asie Mineure jusqu'au Taurus ; Cassandre enfin prit la Macédoine ».
Dans ce partage l'Italie était placée sous l'administration de Cassandre, laquelle était la division septentrionale, désignée par l'expression « Roi du Nord tandis que l'Égypte était la division méridionale désignée par l'expression « Roi du Midi ». L'influence de Rome s'éleva graduellement et, province par province, les territoires autrefois occupés par Séleucus, Lysimaque et Cassandre passèrent aux mains de Rome qui était une partie de la division septentrionale. l'Égypte seule, la division méridionale, restait en dehors. Au temps de Cléopâtre, d’Antoine et de César Auguste l'Égypte ( le Roi du Midi ) tomba sous le pouvoir romain ( le Roi du Nord ). Cette conquête fut due en partie au fait que le père de Cléopâtre à sa mort, ses enfants étant en bas-âge, laissa le royaume sous la protection du Sénat romain et en parti, à la défaite de Marc-Antoine par Auguste. Il est vrai que, pendant un certain temps, Ie « Roi du Midi » ( l'Égypte ) fut presque aussi puissant que le « Roi du Nord » ( Rome ). Les historiens disent, que l'Égypte était la plus grande nation commerciale d'alors, qu'elle comptait « 33.000 villes », et ses revenus annuels se montaient à 14.800 talents d'argent soit environ 7 milliards de francs.
Lorsque nous saisissons le sens et le but de la prophétie, nous ne devrions pas espérer obtenir des rapports détaillés sur les monarques de ces royaumes, mais par « Roi du Nord » nous devrions comprendre le représentant de l'empire romain, et par « Roi du Midi », un représentant du royaume égyptien. Après cette explication, reprenons la prophétie au verset 25 : « A la tête d'une grande armée il [Rome] emploiera sa force et son ardeur contre le Roi du Midi [Égypte]. Et le Roi du Midi s'engagera dans la guerre avec une armée nombreuse et très puissante ; mais il ne résistera pas, car on méditera contre lui de mauvais desseins ».
Depuis la conquête de l'Égypte par César Auguste, en l'an 30 av. J. C., il n'y eut aucune hostilité entre les deux pays jusqu'à ce que vers 269 après J.-C. la reine Zénobie, une descendante de Cléopâtre, reprit le pouvoir et l’exerçât. Son règne fut bref, Aurélien l'empereur romain l'ayant vaincue en l'année 272. L'historien déclare : « La Syrie, l'Égypte et l'Asie Mineure reconnurent la souveraineté de Zénobie, reine de Palmyre. Mais cette dernière eut à faire face aux forces supérieures de l'empire et à l'habileté consommée du premier capitaine de l'époque. Aurélien écrivit d'elle : « Le peuple romain parle avec dédain de la guerre que je fais à une femme. Il ignore à la fois le caractère et la renommée de Zénobie. Il est impossible de dépeindre toute la puissance de ses préparatifs de guerre et son courage désespéré ». Firmus, l'allié de Zénobie en Égypte, fut rapidement vaincu et mis à mort, et Aurélien revint à Rome couvert d'honneurs et de richesses, selon la description du verset 28 de la prophétie : « Il retournera dans son pays avec de grandes richesses; il sera, dans son cœur, hostile à l'alliance sainte, il agira par ses exploits [ variés ], puis retournera dans son pays.
Comme preuves des richesses qu'il accumula, notons un extrait du récit de Gibbon sur sa marche triomphale à travers les rues de Rome :
La richesse de l'Asie, Ies armes et les enseignes des nations conquises, la vaisselle magnifique et la garde-robe somptueuse de la reine de Syrie étaient disposées dans une symétrie parfaite ou bien dans un désordre artistique... La belle Zénobie était chargée de chaînes d'or, un esclave portait la chaîne d'or qui entourait son cou et elle défaillait sous le poids accablant des joyaux. Elle marchait à pied devant le char superbe dans lequel elle avait espéré autrefois franchir victorieuse les portes de Rome ».
Au sujet de la déclaration du prophète, à savoir qu'à son retour Aurélien serait dans son cœur hostile à l'alliance sainte [ le christianisme ], l'historien Mosheim déclara :
« Pendant quatre ans, Aurélien, qui était très idolâtre et détestait cordialement les chrétiens, ne les persécuta cependant pas. Mais dans la cinquième année de son règne, sous l'influence soit de sa propre superstition, soit de celle des autres, il se prépara à les persécuter. L'influence exercée sur Aurélien par les prêtres païens et les admirateurs des dieux était telle que ses persécutions auraient été pires que les précédentes, s'il avait vécu, surtout avec les dispositions cruelles et féroces qu'étaient les siennes. Mais avant que ses nouveaux édits eussent atteint toutes les provinces, il fut assassiné ; et il n'y eut donc que peu de chrétiens qui souffrirent pour leur piété sous son règne. » (*)[ History of Christianity, Vol. 11, Page 101 ].
Comme la prophétie l'indique, c'est après son retour de son expédition victorieuse qu'Aurélien fut animé de l'esprit de persécution contre les chrétiens. Il était un adorateur du soleil, et il attribua à cet astre sa victoire sur Zénobie. Immédiatement après la bataille, il se rendit au temple magnifique dédié au soleil pour le remercier de ses faveurs. Comme les chrétiens jugeaient le soleil indigne d'être adoré, il est à présumer que leur refus de participer à cette adoration provoqua chez lui cette soudaine, et violente opposition.
Verset 26 : « Ceux qui mangeaient des mets délicats le briseront et son armée débordera, et beaucoup de gens seront tués. » Aurélien fut assassiné par ses propres généraux ; son armée fut victorieuse, bien qu'il y eût beaucoup de soldats tués.
Le verset 27 ne s'applique pas à Rome et à l'Égypte, mais aux deux rois ou pouvoirs existant dans l'empire romain, — le pouvoir impérial qui mourait graduellement, et le pouvoir clérical qui se formait peu à peu et manifestait son ambition. Chacun de ces pouvoirs se servait de l'autre pour satisfaire son ambition égoïste tout, en niant de semblables desseins. Nous lisons : « Ces deux rois auront à cœur de faire du mal, et diront des mensonges à une même table. Mais il ne viendra pas, [ alors ], car la fin sera encore pour le temps déterminé ». Ou, pour exprimer la pensée plus clairement, une certaine période de 1.260 années avait été fixée par Dieu comme étant la durée de la puissance persécutrice de la papauté ; c'est pourquoi ou alliance du clergé avec le pouvoir civil « ne » pouvait « pas prospérer » alors, parce que si les 1.260 années avaient commencé à cette date, la fin serait survenue trop tôt ; la chose fut donc différée, retardée et réalisée graduellement par l'effondrement progressif de l'empire en Italie. L'histoire ecclésiastique nous montre les intrigues des évêques chrétiens pour s'emparer du pouvoir dans l'empire romain ; il est évident que les empereurs discutèrent beaucoup la question de savoir s'il serait avantageux pour eux de reconnaître la nouvelle religion. Ce que Constantin fit, à un moment donné plus favorable, avait déjà été longuement étudié par d'autres. Cependant même Constantin fut empêché par le peuple de réaliser de suite et aussi rapidement que désiré, l'union des pouvoirs de l'Église et de l'État.
Nous considérons les versets 29 et 30 comme une parenthèse, disposée pour cacher le sens de la prophète pendant un certain temps, en rompant l'ordre de la narration ; nous croyons qu'ils ont trait à un conflit bien postérieur entre les pouvoirs représentant l'empire romain et l'Égypte. Aucun conflit postérieur entre eux ne surgirait, excepté un, et ce serait jute au « temps marqué », le temps de la fin, 1799. Pour cette raison, nous ne reprendrons l'examen de ces versets qu'après avoir considéré cette dernière lutte entre eux, telle qu'elle est détaillée aux versets 40 à 45.
Le verset 31 se rattache à la pensée du verset 27, et nous reconnaissons qu'il a trait à celui des deux pouvoirs de l'empire romain qui l'emporta, la Papauté. Après avoir marqué l'histoire au moyen de dirigeants individuels remarquables jusqu'à Aurélien, et nous avoir présentés aux deux pouvoirs rivaux — le pouvoir civil et le pouvoir ecclésiastique — qui surgirent peu après le précédent, il nous est montré ensuite la prédominance de la papauté, son caractère et son oeuvre dans ses rapports avec la vérité divine et l'Église, — ce système étant représenté sous la figure d'un roi ou pouvoir, sans tenir compte de ses papes ou chefs divers et changeants. Nous savons que, dans le conflit entre les pouvoirs civil et religieux, la papauté l'emporta ; la prophétie dit « des forces se tiendront là de sa part [ « des puissants sortiront de son sein » — traduction de Young ] et profaneront le sanctuaire, la forteresse et ôteront le [ sacrifice ] continuel, et elles PLACERONT l'abomination qui cause la désolation. »
Nous interprétons ceci dans le sens que des « puissants » surgirent à un moment donné, qu'ils souillèrent les principes fondamentaux du pouvoir civil et aussi ceux de la vraie religion, bien que ni l'Église ni le pouvoir civil ne réussirent à être complètement absorbés l'un par l'autre, comme cela parut probable une fois. « Le sanctuaire, la forteresse », les droits sacrés de l'autorité civile que pour le moment Dieu avait confiés aux nations, aux royaumes de ce monde furent sapés par ceux qui, dans l'Église, avaient soif de domination présente et cherchaient, par tous les moyens, à accaparer le pouvoir civil afin de favoriser leurs intrigues cléricales. Le sanctuaire de Dieu ( son habitation sacrée, l’Église ) fut souillé et avili par les efforts persistants de ces « puissants qui cherchaient à partager le pouvoir avec les autorités civiles, à croître en nombre et à dominer sur le peuple. Tels furent Ires débuts de la Papauté qui cherchait à arriver au pouvoir comme empire sacerdotal.
Nous ne pouvons nous étonner que ces « puissants » entêtés, n'ayant tenu aucun compte du plan de Dieu qui prévoit notre soumission présente aux « autorités existantes » ( lesquelles sont ordonnées de Dieu pour notre épreuve actuelle et notre préparation à l'exaltation future au pouvoir, à la gloire et à la domination du monde ), et ayant décidé de régner, si possible avant le temps de Dieu, se trouvèrent tellement en désaccord avec le plan de Dieu qu'ils perdirent l'essence même, la valeur intrinsèque de la vérité, et n'en retinrent que la forme, l'apparence extérieure. Un pas des plus décisifs de l'apostasie consista à « ôter le sacrifice continuel ». Ce fut là le point culminant de la dégénérescence doctrinale sous la forme des doctrines romaines de la transsubstantiation et du sacrifice de la messe que nous ne faisons que nommer ici, nous réservant de les examiner dans un autre chapitre, à propos d'une autre prophétie. A cause de l'introduction de cette erreur fatale et blasphématoire, Dieu appelle le système une abomination ; et son élévation au pouvoir qui allait suivre est désignée dans la prophétie par l'expression « placer l'abomination qui cause la désolation ». La papauté a véritablement mérité ce nom, son influence a été dégradante et destructive au plus haut degré, comme l'atteste l'histoire de l'« âge des ténèbres » dont nous avons donné quelques aperçus dans le Volume précédent.
Verset 32 : « Et par de douces paroles il entraînera à l'impiété ceux qui agissent méchamment à égard de l'alliance ». Les membres de l'Église qui ne vécurent pas selon leur alliance avec le Seigneur, succombèrent facilement aux flatteries, aux honneurs, aux titres que leur offrit la hiérarchie papale lorsqu'elle commença à s'élever en influence. Mais quoique beaucoup eussent succombé aux erreurs, tous ne tombèrent point, car nous lisons encore dans ce verset 32 : « Mais le peuple qui connaît son Dieu sera fort et agira, et les sages du peuple enseigneront la multitude ». Nous voyons ici l'Église séparée en deux classes désignées dans Daniel 8 : 11-14 par les noms le sanctuaire et l'armée ; ceux qui formaient cette dernière classe avaient été séduits par les distinctions honorifiques du monde, ils avaient violé leur alliance avec Dieu ; ceux qui formaient l'autre classe, furent fortifiés par les persécutions auxquelles leur fidélité à Dieu les exposa. Dans cette dernière classe, quelques-uns comprirent la situation et enseignèrent aux fidèles que, selon les Écritures, l'Antichrist ou !'homme du péché se développerait par une grande apostasie dans l'Église.
Ceux qui abandonnèrent l'alliance acquirent le nombre et la puissance, et s'associèrent à l'empire quant aux quelques fidèles, ils furent persécutés pourchassés, emprisonnés, torturés et mis à mort sous des centaines de formes odieuses. L'histoire atteste toutes ces choses que le prophète avait déjà prédites au verset 33 « et ils tomberont par l'épée, par la flamme, par la captivité et par le pillage, plusieurs jours », [ Le verset 34 et une partie au verset 35 sont une autre parenthèse ] « jusqu'au Temps de la Fin ; car elle n'arrivera qu'au temps [ futur ] marqué ». La durée de cette période de persécutions n'est pas indiqués ici ; il était dit qu'elle serait terminée au Temps de la Fin. D'autres passages des Écritures nous apprennent que cette période devait durer 1.260 ans qui prirent fin en 1799, date signalée d'une manière frappante par Daniel, par l'auteur de l’Apocalypse aussi bien que dans l'histoire.
Versets 34 et 35 : « Et quand ils tomberont, ils seront secourus avec un peu de secours ». La période complète de la puissance persécutrice ( la Papauté ), 1.260 années, ne devait prendre fin qu'en 1799. Avant sa fin, Dieu accorda un peu de secours ; par le mouvement de la Réformation qui, bien qu'amenant au début une recrudescence de persécution, finit par procurer quelque soutien et quelque protection à ceux qui tombèrent victimes de leur fidélité à la Parole de Dieu. La Réformation empêcha la vérité d'être complètement extirpée du monde. Mais hélas ! avec le « petit secours » les « flatteurs » réapparurent. Aussitôt que la persécution diminua, l'adversaire Satan, eut recours aux mêmes stratagèmes par lesquels il avait réussi auparavant à corrompre et à dégrader l'Église, pour maîtriser maintenant les mouvements de réforme. Des rois et des princes distribuèrent des honneurs et des titres aux protestants, et s’unirent au protestantisme. Cet état de choses conduisit à de tristes résultats, et à l'abandon de l'alliance comme nous le lisons : « Plusieurs se joindront à eux par des flatteries. Et d'entre les sages [ les conducteurs, réformateurs, instructeurs, etc., qui avaient été capables d'en instruire beaucoup sur les erreurs de la Papauté ] il en tombera pour les éprouver [ les rares fidèles ], et pour les purifier et pour les blanchir ».
En suivant plus loin la prophétie, nous trouvons que de même que les versets précédents décrivent expressément les personnalités en vue qui prirent part au transfert du pouvoir à la Grèce, puis à Rome, ensuite la formation, la croissance graduelle, habile et dissimulée de la Papauté qui devint une puissance, naissant au sein de la Rome civile, ainsi est-il logique qu'en arrivant au point où la domination papale fut brisée (*) [ Il est exact de dire que la domination papale disparut au commencement du XIXè siècle ; car, après la Révolution française, l'autorité de Rome sur les souverains, les royaumes ( et me son propre territoire en Italie ), ne fut plus que nominale. On doit rappeler aussi que jusque là, la France avait été parmi toutes les nations, la plus fidèle et la plus obéissante à l'autorité papale : ses rois, ses princes, ses nobles et son peuple avaient organisé des croisades, soutenu des guerres, etc., afin d'obéir à l’ordre du pape, et ils avaient été si loyaux qu'ils ne permirent à aucun protestant de vivre sur le sol français après le massacre de la nuit de la Saint-Barthélemy, Aucune autre nation, par conséquent, n'aurait pu frapper la Papauté d'un coup aussi terrible et aussi destructeur que celui de la France. ], la prophétie mette en relief Napoléon, le personnage principal associé à ce changement, et cela non par une description de sa personnalité, mais de ses caractéristiques particulières, exactement de la même manière qu'Auguste et Tibère César avaient été indiqués. C'est cette description que nous trouvons et la carrière de Napoléon Bonaparte y correspond exactement. Les versets 31 à 35 décrivent la Papauté, ses erreurs et ses abominations, et la Réformation et son « petit secours » qu'elle apporta, son échec partiel par le fait des flatteries, et ces versets amènent au « Temps de la Fin », et nous montrent que, malgré le petit secours qu'elle apporta, plusieurs succomberaient encore sous les persécutions jusqu'au Temps de la Fin. Tel fut bien le cas ; la terrible Inquisition ravagea tous les pays soumis à la Papauté, l'Espagne, la France, etc., jusqu'à ce qu'elle fût effectivement brisée par Napoléon.
Les versets suivants dépeignent Napoléon, l'instrument employé par la Providence pour briser la puissance de la Papauté, pour commencer la série de tourments qui ne finira plus qu'à sa destruction, laquelle aura lieu lorsque « le Seigneur l'anéantira par le brillant éclat de sa présence » 2 Thess. 2 : 8.
La description prophétique de la carrière publique de Napoléon, reconnu de son propre jour comme « l'homme du destin », est si nette que nous pouvons, d'après elle, déterminer avec assurance le « temps marqué ». Cette méthode de fixation d'une date est correcte ; et si nous montrons que les événements mentionnés ici dans la prophétie, cadrent avec la carrière de Napoléon dans l'histoire, nous pouvons déterminer la date aussi certainement que nous pourrions le faire avec le commencement du règne de César Auguste, ou de Tibère, ou de Cléopâtre, décrit dans les versets 17, 20 et 21. Dans la carrière de Napoléon, la prophétie marque l'année 1799 comme la fin des 1.260 ans de la domination papale et le commencement de la période appelée le « Temps de la Fin ».
Verset 36 : « Le roi agira selon son bon plaisir et s'exaltera et s'élèvera contre tout Dieu et proférera choses impies contre le dieu des dieux ; et il prospérera jusqu'à ce que l'indignation soit accomplie ; car ce qui est déterminé sera fait ». Napoléon n'était pas un roi, mais ce titre indique simplement un chef d'État puissant. Plus qu'aucun autre homme, peut-être, Napoléon agit selon son bon plaisir ; sa volonté et sa détermination remarquables lui firent vaincre des difficultés presque insurmontables. Dans le passage cité, rappelons-nous que le terme « dieu » signifie « un puissant » ; et dans les Écritures ce terme désigne fréquemment des rois et des chefs d'État tel est le cas de l'expression « dieu des dieux » contenue dans ce verset. (*) [ Voir Études dans les Écritures Vol. 2, chap. 9. ] Ici le mot « dieux » désigne des dirigeants des rois et des princes, et l'expression « dieu des dieux », ou chef des chefs, désigne le pape. La plupart des hommes ont reconnu quelque chef religieux, Napoléon n’en reconnut aucun. Sa volonté, son plan seuls existaient et ce plan était de s'élever au-dessus de tout autre monarque même à l'égard du « dieu des dieux », ( c'est-à-dire le chef des chefs, le pape ) Napoléon se comporta d'une manière étonnante, exigeant de lui l'obéissance comme d'un serviteur et il choqua le monde superstitieux d'alors, aussi bien que la dignité de la hiérarchie papale elle-même. Selon la prophétie, il prospéra jusqu'au moment où il eut accompli sa mission consistant à flageller la papauté et à briser son influence sur les esprits des gens. L'histoire (*) [ Campaigns of Napoléon, pp. 89, 95, 96. ] dit comme preuve à l'appui :
« Les princes laïques, qui avaient conclu des traités avec les Français, les respectèrent de bonne foi et payèrent les contributions qui avaient été stipulées ; le souverain pontife, lui, se rendit coupable des plus déraisonnables violations de ses engagements. Entouré de prêtres qui étaient ses seuls conseillers, le pape recourut à ses anciens artifices et à ses fraudes pieuses ; il fit de grands efforts pour enflammer les esprits des gens contre les Français... Les prêtres prétendirent que le ciel était intervenu, et on affirma positivement que divers miracles avaient été accomplis dans les différentes églises pour défendre la sainte foi catholique de la suprématie papale et montrer la désapprobation céleste à l'égard des Français. Comprenant que la Cour de Rome était aveuglée par son orgueil, et voyant que ses efforts pour la paix seraient inutiles, Bonaparte prit des mesures immédiates pour ramener « Sa Sainteté » à ses sens.
« Il ordonna au général Victor d'envahir les États pontificaux ; les armées du pape furent dispersées comme de la paille par le vent, et ce fut une panique générale dans tous les États ecclésiastiques... Constatant que saint Pierre ne lui avait pas fourni l'aide espérée, Sa « Sainteté » envoya à la hâte des plénipotentiaires à Bonaparte pour implorer la paix. La paix fut obtenue mais à des conditions très humiliantes. Outre les obligations du traité provisoire conclu antérieurement et violé par le Pape, ce dernier fut contraint de céder une partie de son territoire et de payer une somme de 30 millions de livres françaises comme indemnité de rupture ».
— Cette dernière indemnité, ajoutée à celle due antérieurement porta à cent cinquante millions la somme que le Pape paya en or et en argent à la France ; il dut en outre livrer des trésors artistiques de grande valeur, des statues, des tableaux, etc. Un écrivain catholique romain déclare que « l'exécution de ces conditions amena le Pape au bord de la ruine ». Ce traité fut conclu le 19 février 1797.
On pourrait penser que ce renversement sommaire et complet du pouvoir papal suffirait à prouver au monde que les prétendus droits divins du Pape à régner sur les rois, etc., n'étaient que de simples suppositions ; sinon, les événements de l'année suivante confirmèrent la chose. Le général français Berthier entra à Rome, y organisa une République le 15 février 1798, et cinq jours plus tard emmena le Pape prisonnier en France, où il mourut l'année suivante. Depuis ce moment jusqu'à ce jour, la domination exercée par la papauté sur les royaumes de la terre n'a plus été que l'ombre de ce qu'elle était autrefois. Depuis lors, la papauté n'a que rarement fait allusion à son prétendu droit d'introniser ou de détrôner les rois. En fait, le Pape qui monta en 1800 sur le trône pontifical, Pie VII, publia une encyclique dans laquelle il déclara que, selon la doctrine de l'Évangile, tous devaient obéir aux gouvernements établis, ce qui, naturellement, s'appliquait aussi à lui-même.
Verset 37 : « Et il n'aura point égard au dieu [ souverain ] de ses pères, et il n'aura point égard à l'objet du désir des femmes, ni à aucun dieu [ souverain ] ; car il s'agrandira au-dessus de tout » (*).[ Comme la véritable Église est appelée symboliquement l'Épouse de Christ, et comme l'Église de Rome, par le fait de son alliance infidèle avec l'empire terrestre est appelée une prostituée, de même les diverses sectes protestantes sont des « femmes ».]
Non seulement Napoléon ne respecta pas le dieu de ses pères, la Papauté, mais il ne favorisa pas davantage les sectes protestantes, représentées ici sous la figure de femmes. En fait Napoléon ne se laissa jamais diriger que par son ambition personnelle
Verset 38 : « Et à sa place [ au lieu d'aucun de ces dieux ], il honorera le dieu des forteresses [ la puissance ou force militaire ] avec de l'or, et avec de l'argent, et avec des pierres précieuses, et avec des choses désirables, il honorera un dieu que n'ont pas connu ses pères ».
D'autres grands capitaines attribuèrent à certains pouvoirs surnaturels les victoires qu'ils avaient remportées. Alexandre le Grand se rendit dans des temples païens pour y célébrer ses victoires ; les Césars firent de même ; dans la suite, sous la Papauté, les belligérants en présence en appelèrent à Dieu, aux saints, à la Vierge et, aux papes pour obtenir des bénédictions et la victoire ; tout au moins prétendirent-ils accepter la victoire comme un don de Dieu. Napoléon, lui, ne fit rien de pareil ; il attribua tous ses succès à lui-même et à son propre génie. Il se confia dans ses généraux armées, dans ses vaillants soldats, dans ses généraux capables et habiles manœuvriers c'est à eux qu'il adressa ses proclamations. La forme du serment qu'il prêta au « Conseil des Anciens » de France, à son retour d'Égypte, lorsqu'il prit le commandement des armées françaises, montre qu'il se confiait en lui-même et en ses armées. Il ne jura, ni par Dieu, ni par la Bible, ni par le Pape, ni par la France, il dit simplement . « Je le jure - Je le jure en mon propre nom et au nom de mes braves camarades ! » Tout en servant son ambition, il prétendait servir le peuple ; Ies trésors de Rome et des autres pays qu'il dépouilla furent livrés au peuple français dont lui-même, et ses soldats faisaient partie.
Verset 39 : « Et il agira dans les lieux forts des forteresses, avec un dieu étranger : à qui la reconnaîtra, il multipliera la gloire, et il les fera dominer sur la multitude et leur partagera le pays en récompense ».
Napoléon plaça ses amis et ses fidèles généraux à des positions très élevées dans toutes nations d'Europe qu'il avait conquises. Ces positions étaient ses dons ; toutefois elles n'étaient occupées que sous la condition de lui rester fidèle. Elles étaient accordées gratuitement, et cependant elles étaient le prix de la fidélité que Napoléon exigeait en retour. L'Histoire (*) [ Willard's Universal History, p. 452.] dit à ce sujet :
« Les projets ambitieux de Napoléon devinrent plus apparents encore. La Hollande érigée en royaume l'année précédente avait été donnée à son frère Louis Bonaparte ; Naples était maintenant donnée à son frère aîné Joseph Bonaparte, qui reçut le titre de Roi des Deux-Siciles. Plusieurs provinces furent érigées en duchés ou grands fiefs de l'empire et accordées, aux parents de l'empereur et à ses favoris ; sa sœur Pauline devint princesse de Guastalla ; son beau-frère Murat devint grand-duc de Berg et de Clèves, tandis qu'Eugène de Beauharnais, le fils de l’impératrice Joséphine par un premier mariage, fut envoyé comme vice-roi en Italie. Quatorze provinces du sud et de l'ouest de l'Allemagne furent réunies sous le nom de Confédération du Rhin. Elles furent séparées de l'empire germanique, et reconnurent Napoléon comme leur chef, avec le titre de Protecteur... La Suisse tomba aussi sous la domination française, Napoléon s'étant constitué son Médiateur ».
La politique de Napoléon l'amena également à créer différents ordres de distinctions honorifiques pour ses officiers et ses soldats : par exemple « la Légion d' Honneur », « l'Ordre de la Couronne de Fer », etc., etc.
La prophétie nous ayant fourni les données nécessaires pour reconnaître la personnalité de Napoléon dont les actes marquèrent le commencement du «Temps de la Fin », nous montre maintenant l'événement particulier de cette époque qui marqua la date exacte du commencement du « Temps de la Fin ». Cet événement se révèle être l'invasion de l'Égypte par Napoléon, laquelle dura un an et presque cinq mois. Napoléon s'embarqua en mai 1798 et rentra en France le 9 octobre 1799 ; cette campagne est décrite brièvement dans les versets 40 à 44.
Verset 40 : « Et au Temps [ fixé ] de la Fin, la roi du midi [ l'Égypte ] heurtera contre lui, et le roi du nord [ l'Angleterre ] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, [ les Mamelucks égyptiens, etc. ] et avec beaucoup de navires [ les forces anglaises étaient constituées par une flotte sous le commandement de l'Amiral Nelson ] et il [ Napoléon ] entrera dans les pays et inondera et passera [ victorieusement ] ».
L'histoire nous apprend que l'armée égyptienne de Mourad Bey « fut repoussée après une lutte acharnée... les succès des Français portèrent la terreur au loin en Asie et en Afrique et les tribus indigènes du pays firent leur soumission au conquérant... Cependant le destin lui préparait un terrible revers ; sa flotte composée de treize vaisseaux de ligne et quelques frégates, fut attaquée par Nelson, l'amiral anglais, dans la rade d'Aboukir ; cette attaque eut lieu le 1er août 1798 et fut conduite avec une furie, une ardeur [« comme une tempête »], qui ne fut jamais dépassée dans une guerre navale ».
Versets 41 à 43 « il viendra dans le pays de beauté [ la Palestine ], et plusieurs [ pays ] tomberont ; mais ceux-ci échapperont de sa main, Edom et Moab, et les principaux des fils d'Ammon. [ Il longea la côte mais n'entra pas dans ces pays et passa au-delà ]. Et il étendra sa main sur les pays et le pays d'Égypte n’ échappera pas. Et il aura sous sa puissance les trésors d'or et d'argent et toutes les choses désirables de l'Égypte, et les Lybiens et les Éthiopiens suivront Ires pas ».
Versets 44 à 45 « Il plantera les tentes de son palais entre la mer et la montagne de sainte beauté ». Cette description se rapporte soit au mont Tabor soit au mont Sinaï qui tous deux peuvent être appelés beaux et saints. Le mont Tabor vit la transfiguration de notre Seigneur, il est certainement glorieux et saint, Pierre l'appelle la « sainte montagne ». Napoléon y fit dresser ses tentes et y livra une de ses plus importantes batailles. Le mont Sinaï est aussi glorieux et saint, car c'est là que fut ratifiée l'Alliance de la Loi entre Dieu et Israël. Napoléon visita aussi cette montagne avec sa garde et en compagnie de son corps scientifique.
« Mais des nouvelles de l'orient et du nord l'effrayeront et il sortira en grande fureur pour exterminer et détruire entièrement beaucoup de gens [ des nations ] ». « Et il arrivera à sa fin et il n'y aura personne pour le secourir ».
Pendant qu'il était en Égypte Bonaparte apprit qu'une nouvelle alliance avait été formée contre la France, c'est pourquoi il rentra aussitôt en France. A ce sujet, l'histoire nous dit : « Des nouvelles d'Europe le poussèrent à abandonner l'Égypte » (*).[ Willard - Universal History, p. 446.] Il laissa le commandement de son armés à Kléber ; il retourna en France hâtivement et en grand secret... Des revers s'étaient abattus sur la France et une seconde coalition s'était formée contre elle : il y avait l'Angleterre, la Russie, Naples, l'Empire ottoman et l'Autriche. La prophétie ne dit-elle pas en effet, que « des nouvelles de l'orient et du nord l'effrayeront et il sortira en grande fureur pour exterminer et détruire entièrement beaucoup de gens [ des nations ] ». « Et il arrivera à sa fin et il n'y aura personne pour le secourir ». Chacun connaît également la fureur et l'acharnement que déploya Napoléon pour détruire les nations de l'Europe ; il sembla même avoir réussi dans ses desseins ambitieux ! Néanmoins, comme le prophète l'avait annoncé, au bout de peu d'années, cet homme, le plus remarquable de son époque, mourut en exil, abandonné par tous.
Comme le verset 40 déclare que cette invasion de l'Égypte se produirait au Temps de la Fin ou, ainsi que le rend la version de Douay, au temps fixé d'avance, ainsi le font les versets 29 et 30 qui se rapportent au même événement et ont été préalablement présentés sous forme de parenthèse. On se souvient que les versets 25 à 28 parlaient d'une première invasion de l'Égypte ; les versets 29 et 30 laissent entendre que la grande invasion suivante de l'Égypte aurait lieu au temps marqué, c'est-à-dire « au Temps de la Fin » dont parlent les versets 40 à 45.
Le verset 29 dit : « Au temps déterminé, il retournera et viendra dans le midi ; mais il n'en sera pas la dernière fois comme la première. » L'invasion de l'Égypte par Napoléon n'aboutit pas aux mêmes résultats que celle des jours de Cléopâtre ou comme celle des jours de sa descendante, la reine Zénobie. Napoléon fut, il est vrai, victorieux en Égypte comme général, mais le résultat de ses victoires, à l'inverse de ses prédécesseurs, fut nul, « car » nous dit le verset 30, « les navires de Kittim [ « des Romains » version Douay (voir Notes Syn. - Cr. - Gl. et V.) ] viendront contre lui ». La flotte anglaise bloqua Napoléon et empêcha sa conquête. Le qualificatif de romains peut parfaitement être appliqué aux navires anglais, car l'Angleterre comme la France avait fait partie de l'ancien empire romain et, en somme, au moment da la campagne d'Égypte, la France faisait la guerre à tous les autres états qui formaient cet empire. « Et il sera découragé et retournera et sera courroucé contre la sainte alliance, et il agira » [v. anglaise : réussira - trad.].
A son retour de l'Égypte, Napoléon cessa de s'opposer violemment à la Papauté et signa même un Concordat avec le pape ; par cet acte, la religion catholique était rétablie en France. Un tel acte était une manifestation dirigée contre la vérité mais il lui semblait voir que, par cette politique, il pourrait plus aisément renverser la République et se faire proclamer empereur ; et c'est en cela qu'il réussit en effet. Cependant cette ligne de conduite ne dura pas ; bientôt après, l'établissement de l'empire, Napoléon s'opposa de nouveau à ce système appelé l'Homme de Péché ; c'est ce que la prophétie indique par les paroles suivantes : « Et il retournera, et portera son attention contre ceux qui abandonnent la sainte « alliance », c'est-à-dire : il commença à élaborer de nouveaux desseins contre l'église apostate de Rome ; il les exécuta et en cela il réussit également.
Le chapitre XI de Daniel retrace donc l'histoire du monde en mettant en relief les principaux caractères ( ou personnages - trad. ), depuis le royaume de Perse jusqu'à la chute de la puissance dominatrice de la Papauté. Cette relation qui s'étend sur une longue période de 24 siècles accomplit un dessein déterminé, celui de marquer l'année du commencement du Temps de la fin, l'an 1799. C'est en cette année-là que prit fin la puissance oppressive de la Papauté qui a duré 1.260 années et le Temps de la Fin commença. Cette même année fut aussi la fin du millénium papal qui commença en l'an 799 lors du couronnement de Charlemagne. L'année 1799 ne fut que le commencement du Temps de la Fin dans les limites duquel tout vestige de ce système disparaîtra.
Nous avons vu en quelques mots aux versets 34 et 35, le déclin de la Réformation et ses causes. L'amour du monde, le désir de posséder le pouvoir, l'influence et l'aisance furent les pièges qui séduisirent d'abord l'église et amenèrent la formation de la Papauté ; et les mêmes causes, les mêmes aspirations empêchèrent la Réformation de continuer sa marche. Luther et ses compagnons dénoncèrent d'abord hardiment, entre autres erreurs de la Papauté, l'union de l'Église et de l'État ; mais après quelques années de vaillante lutte contre l'opposition toute puissante, la Réformation acquit une certaine influence par le nombre de ses adeptes, quand les rois et les princes commencèrent à flatter les réformateurs et les chemins conduisant aux honneurs politiques et sociaux s'ouvrirent à eux et ces derniers ne reconnurent plus du tout les méfaits de l'union de l'église et de l'état qu'ils avaient vus et combattus dans la Papauté. Les églises réformées d'Allemagne, de Suisse et d'ailleurs marchèrent sur les traces de Rome et se montrèrent disposées à favoriser un parti politique, un prince ou un gouvernement et à s'unir même avec lui si ce dernier voulait les reconnaître et les accepter. Dés ce moment-là, quelques conducteurs de marque de la Réformation sortirent du chemin, et au lieu d'être des conducteurs de réforme ils conduisirent leurs troupeaux dans les tentations. C'est ainsi que le mouvement de la Réformation bien commencé, fut grandement mis en échec.
Ceci ne pouvait cependant entraver le plan de Dieu, qui, dans sa sagesse, fit concourir toutes ces choses au bien. Ces événements, tout comme l'erreur de la Papauté, servirent à éprouver à fond les véritables saints afin de faire voir s'ils étaient disciples des hommes ou de Dieu. Tel a été le dessein de ces événements et die ces épreuves pour les fidèles, tout au long des siècles jusqu'à aujourd'hui, « pour les éprouver, les purifier et les blanchir ».
Si nous sommes dans le vrai en plaçant le commencement du Temps de la Fin en 1799, nous devrions nous attendre à ce que la chute dans l'erreur de l'union de l'Église et de l'État cesserait dans une certaine mesure, bien qu'il pourrait se passer de longues années avant la délivrance complète de ce piège du diable. En jetant un coup d’œil en arrière, nous voyons que les faits confirment pleinement notre attente. Depuis cette date, en effet, il y eut des séparations entre des gouvernements et des églises, mais pas de nouvelles unions. Cette date marque en réalité une nouvelle réformation sur une base plus solide. L'influence de la Papauté sur les royaumes de l'Europe avait été si grande auparavant, que les nations craignaient prodigieusement les anathèmes prononcés par le pape et recherchaient au contraire ses bénédictions pour leur prospérité nationale. Lorsque les Protestants se séparèrent de la Papauté, le monde les considéra simplement comme un système moins corrompu substitué à la Papauté, et on rechercha fréquemment, d'une manière analogue, leurs faveurs, leur appui et leurs conseils. Napoléon dédaigna souverainement les bénédictions, comme les anathèmes du pape, et prospéra néanmoins considérablement ; ce fait affaiblit grandement l'autorité de la Papauté sur les gouvernements civils par contre-coup, l'influence des diverses sectes protestantes dans les domaines civil et politique fut amoindrie, et certes elle était devenue forte au cours des deux siècles et demi qui précédèrent.
La nouvelle réformation qui commença au jour de Napoléon, ne fut pas moins décisive que celle inaugurée par Luther et ses collègues, quoique ce ne fût pas un mouvement religieux, ni dû au zèle religieux ; ses auteurs ignoraient d'ailleurs qu'ils accomplissaient une oeuvre, dont le programme avait été marqué dans la prophétie bien des siècles auparavant. Napoléon et ses associés étaient des hommes impies guidés uniquement par leurs propres ambitions égoïstes pour le pouvoir. Mais Dieu, à leur insu, dirigeait leurs actions, les faisant concourir à l'accomplissement de ses propres desseins. Si la réformation que Dieu avait fait naître au début au sein de l'église avait continué son oeuvre si les réformateurs et leurs descendants étaient restés fidèles à la vérité, les grands desseins de Dieu auraient pu être accomplis par leur ministère. Mais lorsqu'ils eurent succombé aux flatteries du monde, Dieu montra qu'il avait d'autres moyens et d'autres voies pour accomplir ses desseins.
L’œuvre de Napoléon et celle de la Révolution française brisèrent l'influence de la superstition religieux humilièrent l'orgueil des aristocraties religieuses hautaines, réveillèrent les peuples à une notion plus nette des pouvoirs et prérogatives de l'homme. La puissance papale, qui avait antérieurement déjà reçu un coup fatal lors de la Réformation et s'en était guérie ( Apoc. 13 : 3 ), fut brisée et perdit sa puissance dominatrice. La période achevée en 1799 et marquée par la campagne d'Égypte de Napoléon, désagrégea la domination papale sur les nations et y mit un terme. A ce moment-là, au temps marqué, au terme des 1260 années de domination, le jugement qui avait été prononcé contre ce système commença et il se poursuivra « pour la détruire et la faire périr jusqu'à la fin ». — Dan. 7 : 26.
Cette date ( 1799 ), marque le début d'une nouvelle ère dans laquelle la liberté de la pensée, la reconnaissance des droits et des privilèges de l'homme, etc., ont amené de rapides et visibles progrès dans l’œuvre qui devait s'accomplir au Temps de la Fin. Nous constatons, par exemple, l'apparition et le travail des diverses Sociétés Bibliques, appelées par Rome des Sociétés Bibliques pestiférées. Rome ne peut entraver leur oeuvre et le livre sacré qu'elle avait autrefois enchaîné, maintenu caché sous le manteau des langues mortes, le livre, dont elle avait interdit la lecture à ses adeptes trompés, est maintenant répandu par millions dans toutes les nations et en toute langue. La Société biblique britannique et étrangère fut fondée en 1804, la Société biblique prussienne de Berlin en 1806, la Société biblique de Philadelphie en 1808, la Société biblique de New-York en 1809, et la Société biblique d'Amérique en 1817. L’œuvre accomplie par ces diverses Sociétés pendant le siècle écoulé est merveilleuse. Chaque année on publie des millions dé Bibles qui sont vendues à bas prix et données aux pauvres par milliers. Il est difficile d'apprécier l'influence mondiale de cette œuvre. Si beaucoup de ce travail est perdu, le résultat général a pourtant, été obtenu, les liens de l'esclavage et de la superstitions dans les domaines politique et ecclésiastique ont été brisés. Son enseignement calme et serein que papes, ecclésiastiques et laïques, rois, généraux et mendiants doivent tous rendre compte de leurs actes à un seul Seigneur, est le plus grand des niveleurs et des égalisateurs.
Quoique le mouvement de réformation religieuse en Europe eût gravement ébranlé l'influence de la Papauté, les églises réformées avaient cependant si bien imité sa politique d'administration de l'état, d'affiliation aux empires terrestres, et ses prétentions à l'autorité cléricale sur le peuple ( à savoir que le « clergé » constitue un gouvernement spécial et divinement désigné dans le monde ), que le premier effet de cette réformation se modifia considérablement et laissa le peuple et les gouvernants civils sous la crainte superstitieuse et la subordination à tout ce qui s'appelle autorité religieuse. Beaucoup des superstitions et de la vénération malsaine du papisme passèrent, lors de la réforme, au sein de plusieurs sectes protestantes. Mais la réforme politique accomplie pendant le dix-neuvième siècle, à partir de 1799, le « Temps de la Fin », est bien une véritable réformation, quoique différant beaucoup de la première. La révolution et l'indépendance des colonies d'Amérique, la fondation heureuse d'une République prospère avec un gouvernement par le peuple et pour le peuple, sans intervention d'une royauté ou d'une politique temporelle cléricale, tout cela était une nouvelle leçon pour les peuples qui se réveillaient après avoir dormi des siècles durant dans l'ignorance de leurs droits accordés par Dieu, ayant supposé qu'Il avait établi l’église pour exercer l'autorité suprême sur la terre et qu'ils étaient tenus d'obéir aux rois et aux empereurs investis dans leurs fonctions par l'église, malgré toutes leurs injustices, et cela parce que l'église, avait déclaré qu'ils étaient choisis par Dieu, par son intermédiaire.
L'Amérique devint un sujet pour les peuples depuis longtemps opprimés et asservis par le clergé. Elle était véritablement la « Liberté éclairant le monde ». Finalement, exaspéré par l'oppression cléricale et par les turpitudes insensées de la royauté, etc. auxquelles vinrent s'ajouter à plusieurs reprises de mauvaises récoltes qui l'appauvrissaient et l'acculaient presque à la famine, le peuple de France se souleva de désespoir et accomplit la plus terrible des révolutions, qui dura quinze ans, de 1789 à 1804.
Les scènes d'anarchie et de violence furent terribles ; elles n'étaient cependant que la conséquence logique, la réaction inévitable, dues au réveil d'un peuple depuis longtemps opprimé qui comprenait enfin son état d'abjection et de dégradation. Les pouvoirs civils et religieux récoltaient la tempête parce que, au nom de Dieu et de la vérité, ils avaient aveuglé et enchaîné des gens pour lesquels Christ était mort, et cela pour satisfaire leur propre ambition.
Dans ces conditions, une telle réaction, provenant d'une telle cause, conduisit directement à l'incrédulité ; subitement, la France devint tout à fait incrédule sous l'influence de Voltaire et de ses associés qui inondèrent le pays de leurs ouvrages dans lesquels ils couvraient de mépris et de ridicule le seul Christianisme que le peuple français connaissait, l'Église apostate de Rome ; ils en firent ressortir les erreurs, les hypocrisies, les immoralités, les cruautés et tous les méfaits, si bien que le peuple français devint aussi enflammé dans son zèle à détruire le catholicisme et toute religion, qu'il avait mis de zèle autrefois à défendre cette religion. Après avoir subi pendant mille ans l'influence déprimante de la papauté, la pauvre France induite en erreur et croyant que son exécrable oppresseur avait été le vrai Christ et non l'Antichrist, répéta les mots de Voltaire :
« A bas l’infâme ! » Tous les efforts déployés pour détruire l'exécrable Antichrist amenèrent les terribles excès de la Révolution française. Ce fut un merveilleux exemple de justice rétributive, lorsqu'on considère en comparaison les effrayants massacres de la Saint-Barthélemy et autres atrocités dont la papauté s'était réjouie.
La France incrédule se souleva avec puissance, elle démolit la Bastille proclama la déclaration des droits de l'homme, exécuta le roi et la reine, puis déclara la guerre à tous les rois et sa sympathie pour tous les révolutionnaires en tout pays. Pendant ces événements, les souverains de l'Europe, remplis de terreur, craignant de voir le mouvement révolutionnaire se propager dans leurs propres états, redoutant une anarchie universelle, formèrent des alliances entre eux et contre, leurs propres sujets qu'ils eurent de la peine à contenir. La France ayant répudié le christianisme, confisqua toutes les immenses propriétés et les énormes revenus de l'Église catholique romaine ainsi que ceux du roi et de la noblesse. Les rues de Paris furent de nouveau inondées de sang, mais c'était celui des prêtres, des nobles et de leurs partisans, au lieu d'être celui des protestants. On évalue à environ 1.022.000 le nombre de ceux qui furent exécutés par toutes sortes de procédés inventés pour la circonstance. Pendant les poursuites et les exécutions, les prêtres furent insultés, en leur rappelant l'attitude des papistes à l'égard des Protestants et leur propre doctrine que « la fin justifie les moyens ». Les révolutionnaires proclamaient que la fin, le but poursuivi, était la liberté humaine, politique et religieuse, et que l'unique et sûr moyen d'y parvenir, était de mettre à mort ceux qui s'y opposaient.
Je n'ai pas pu mettre tout le texte, je mettrais la conclusion de l'article plus tard
Bonne journée à tous
Auteur : Estrabolio Date : 20 août21, 23:06 Message : La suite et fin de l'annonce de Napoléon par Daniel
Comme tous les événements analogues la Révolution française fut une grande calamité qui causa beaucoup de détresse à des millions d'individus ; cependant, comme d'autres malheurs, elle vint partiellement redresser de grandes injustices et comme certains autres événements, elle fut contrôlée par Dieu qui la fit concourir au bien, à l'augmentation de la connaissance et à l'avancement de ses plans, selon les indications de la prophétie. Nous remarquerons en passant que la Révolution française est nettement mentionnée dans l'Apocalypse qui montre clairement que ce règne de la terreur est une image de ce que sera la détresse finale qui vient sur toutes les nations de la « Chrétienté ». L'incrédulité et l'anarchie, ces pestilences qui, de France, se répandirent dans le monde entier, furent grandement favorisées et aidées par les fausses doctrines antiscripturales et les pratiques de la « Chrétienté », représentée, non seulement par la Papauté, mais par l' « Orthodoxie » en général. La Chrétienté nominale a été incapable de guérir cette maladie et ne peut pas davantage détourner sa prochaine crise annoncée par les Écritures comme étant la plus grande détresse qui ait jamais eu lieu sur la terre.
L'influence des incrédules français fut propagée en Europe par les armées de Napoléon, et elle affaiblit considérablement le pouvoir des rois et des prêtres. Mais, lorsque Napoléon, le chef et le représentant de la France incrédule, malmena rudement la Papauté, ce fut le comble, et ce fait contribua plus que tout autre à briser les chaînes de la vénération superstitieuse par laquelle le « clergé » avait pendant si longtemps asservi le « commun peuple ». Mais lorsque l'audacieux Napoléon, non content de mépriser les anathèmes du pape Pie VI, lui infligea des amendes pour avoir violé ses ordres (ceux de Napoléon), et finalement le contraignit même à rendre à la France les territoires pontificaux accordés mille ans auparavant par Charlemagne (dont Napoléon se prétendait le successeur), tout cela ouvrit Ies yeux des peuples aussi bien que des monarques de l'Europe, en leur faisant comprendre la fausseté des prétentions papales à l'autorité. Un autre fait amena aussi un changement considérable dans l'opinion publique à l’égard de l'autorité papale, lorsque Napoléon s'arrogeant le titre et se proclamant Empereur romain et successeur de Charlemagne (*), [ Les grandes guerres de Napoléon eurent pour but de reconstituer cet empire tel qu'il existait, sous Charlemagne.] n'alla pas à Rome pour se faire couronner par le pape, comme le firent Charlemagne et d'autres, mais il ordonna au pape de venir en France pour assister au couronnement. Même alors, le chef victorieux, qui avait plus d'une fois pillé, ruiné, et humilié la papauté, ne voulut pas être couronné par le pape et ainsi recevoir de lui sa dignité impériale et reconnaître par là l'autorité papale, mais il voulut simplement que le pape (Pie VII) fût présent pour sanctionner et reconnaître la cérémonie, et pour bénir la couronne que Napoléon prit alors sur l'autel et plaça lui-même sur sa tête. L'historien déclare « il plaça ensuite le diadème sur la tête de son impératrice, comme pour bien montrer que son autorité provenait de ses propres actions » et mérites, de ses propres succès civils et militaires. Depuis cette date le pape n'a jamais été sollicité par personne pour couronner un empereur romain. Parlant du couronnement de Napoléon, un écrivain catholique romain dit : (**) Chair of St Peter, p. 433.
« A l'inverse de Charlemagne et d'autres monarques qui étaient allés à Rome dans de semblables circonstances Napoléon, dans son arrogance exigea que le saint père vînt à Paris pour le couronnement. Le pape éprouva une répugnance extrême à déroger aux anciens usages. Il considéra même cela comme incompatible avec sa dignité et ses fonctions élevées ».
L'histoire relatant les nombreuses humiliations infligées à la Papauté par Napoléon dit : (*) [Campaigns of Napoléon pp 89, 90]
Un armistice fut conclu [le 23 juin, 1796] avec le Pape [Pie VI] ; les conditions imposées au chef de l'Église, jadis le plus puissant souverain de l'Europe, furent suffisamment humiliantes. La pape qui, jadis, foulait aux pieds les rois, intronisait les souverains et les détrônait disposait à son gré des États et des royaumes et qui, en qualité de souverain pontife, de vicaire du Tout-Puissant sur la terre, s'arrogeait une autorité extraordinaire et régnait sur les autres souverains, dut boire la coupe de l'humiliation jusqu'à la lie. Si le contenu en était amer, c'était pourtant celui-là même que ses prédécesseurs aient si libéralement distribué aux autres. Le pape dut ouvrir ses ports aux vaisseaux français et les fermer à toutes les marines des États en guerre avec la République française ; il dut permettre l'occupation de Bologne et de Ferrare par les troupes françaises, il dut leur livrer la citadelle d'Ancône et donner à la France 100 tableaux, statues, bustes et vases qui devaient être choisis par des commissaires français ainsi que 500 manuscrits (anciens et de grande valeur). Pour combler la mesure, sa sainteté dut payer à la République 21.000.000 de livres françaises, la majeure partie en espèces, ou lingots d'or et d'argent ».
Les conditions de ce traité n'ayant pas été remplies, l'amende infligée fut portée à 50.000.000 de livres et le pape dut céder certains de ses États à la France ; il fut finalement fait prisonnier et emmené en France où il mourut.
Même Pie VII qui avait été rétabli aux honneurs pontificaux, et qui en 1804 avait assisté au couronnement de Napoléon fut plus tard, par décret de Napoléon (1808-1809), dépouillé de tout pouvoir temporel ; les monuments et les trésors artistiques de Rome furent mis sous la protection française. Napoléon déclara : « La donation de territoires consentie au Saint Siège par notre illustre prédécesseur, Charlemagne, sera transféré... Urbino, Ancône, Macerata, seront réunis pour toujours au royaume d'Italie » .
Un écrivain catholique (*) [Chair of St Peter pp. 439, 440.] fait ressortir l'importance de ces faits :
« Aux conditions précédentes, on ajouta que le pape continuerait d'être l'évêque de Rome, d'exercer ses fonctions spirituelles, comme ses prédécesseurs l'avaient fait autrefois, jusqu'au règne de Charlemagne. L'année suivante, enhardi par ses succès militaires, l'empereur résolut d'enlever au pape sa souveraineté maintenant nominale, qui n'était plus que l'ombre même du pouvoir temporel qu'il avait encore conservé dans sa capitale et dans les districts avoisinants. [La Papauté avait exercé cette souveraineté depuis l'an 539 de notre ère, longtemps avant le don de Charlemagne]. En conséquence, Napoléon promulgua un nouveau décret, signé dans le palais des Césars d'Autriche, qui faisait de Rome une ville libre et impériale, dont l'administration civile serait confiée à un conseil nommé alors par l'Empereur ; les monuments et trésors artistiques de la ville seraient, placés sous la protection de la France. En outre, le pape ayant cessé de régner, une pension serait accordée, à sa sainteté ».
A la suite de ces événements, Pie VII lança une bulle d'excommunication contre Napoléon ; ce dernier le fit prisonnier, le fit emmener en France où le pape dut finalement signer le Concordat de Fontainebleau, le 25 janvier 1813 ; cet acte accordait à Napoléon le droit de nommer les évêques et les archevêques sans que le pape pût s'y opposer. De ce fait, Napoléon avait acquis l'autorité d'un pape, ce qu'il désirait depuis longtemps.
Les catholiques romains ont parfaitement remarqué l'importance des événements qui inaugurèrent le dix-neuvième siècle. Ils admettent non seulement toutes les pertes et humiliations subies, mais ils déclarent que le règne millénaire de la papauté (depuis que Charlemagne donna au pape les États pontificaux en l'an 800) fut aboli par Napoléon ; car, depuis ce dernier, la Papauté ne conserve plus que l'ombre du pouvoir. La Papauté prétend que, comme le Royaume de Christ, elle a accompli le règne prédit sur les nations, mentionné en Apoc. 20 : 1-4 ; elle déclare que le temps actuel de tribulations qui est descendu sur elle n'est autre que le « peu de temps » pendant lequel Satan est délié (versets 7 et 9). Seuls ceux qui voient dans la papauté la contrefaçon du véritable Christ édifiée par Satan, et reconnaissent la véritable Église et le véritable règne de Christ, peuvent pleinement comprendre cela.
Le lecteur aura pu se convaincre, par ce qui précède, que la période de la Révolution française et de la puissance de Napoléon fut une période remarquable dans l'histoire de la Papauté ; et l'influence papale qui fut alors brisée n'a jamais été reconquise. Malgré quelques faveurs accordées de temps en temps, ce ne fut que pour peu de temps et elles furent suivies de nouveaux outrages jusqu'à ce qu'en 1870, tout pouvoir temporel des papes cessa de nouveau. Nous croyons qu'elle ne reverra plus jamais sa splendeur passée. Rappelons-nous aussi que ce furent les soldats de Napoléon qui mirent fin aux Inquisitions, aux tortures et exécutions publiques pour cause de convictions religieuses.
La destruction partielle de la domination cléricale et de la superstition a conduit à l'incrédulité ouverte ; par contre, la disparition de la vénération superstitieuse envers des hommes a amené chez les véritables enfants consacrés de Dieu des pensées plus nobles, plus intelligentes ; beaucoup d’hommes n'osaient pas autrefois penser par eux-mêmes, ou étudier par eux-mêmes les Écritures. Cette révolution favorisa donc le développement de la vérité et de la véritable chrétienté en provoquant du zèle pour l'étude de la Bible. Elle fit réellement progresser la bonne oeuvre commencée par la Réformation au temps de Luther car cette dernière avait été grandement entravée par l'ignorance et la servilité des masses ainsi que par l'amour du pouvoir, des situations honorifiques et du bien-être de la part du « clergé ».
Nous avons ainsi montré que 1799 commença la période appelée le Temps de la Fin, pendant laquelle la Papauté doit être détruite pièce par pièce, et que Napoléon lui enleva non seulement les dons de territoires de Charlemagne mille ans après qu'ils eurent été faits mais aussi plus tard la juridiction civile de la Papauté sur Rome ; juridiction qui avait été instituée nominalement par la promulgation du décret de Justinien en l’an 533 de notre ère et, d'une manière effective lors du renversement de la monarchie des Ostrogoths en l'an 539, exactement 1.260 années avant 1799. Cette dernière date fut la limite exacte du temps, des temps et de la moitié d'un temps de sa puissance, comme la prophétie l'indiqua à plusieurs reprises. Quoique, dans une certaine mesure, elle l'ait encore prétendu depuis, la Papauté a perdu tout vestige d'autorité temporelle ou civile ; elle a été entièrement « consumée ». L'Homme du Péché, privé de son pouvoir temporel, maintient ses affirmations et affiche toujours de grandes prétentions, mais, privé de toute puissance civile, il va au-devant d'une destruction absolue dans un temps très rapproché par les coups des masses populaires déchaînées ( agents inconscients et involontaires de Dieu ) selon les claires indications de l'Apocalypse.
Le Temps de la Fin, ou jour de la préparation de Jéhovah, commence, en 1799 et se en 1914 ; il est caractérisé par une grande augmentation de la connaissance si on le compare aux âges passés et doit se terminer par un temps de détresse tel que le monde n'en a jamais connu ; il est néanmoins la préparation conduisant à l'âge béni depuis si longtemps promis, lorsque le véritable Royaume de Dieu, sous la direction du véritable Christ, établira pleinement un ordre gouvernement à l'opposé même de celui de l’Antichrist. Puisque cette période prépare et conduit l'humanité au Royaume, elle mène aussi au grand conflit entre le vieil ordre de choses et le nouvel ordre de choses par lequel ce dernier sera introduit, et quoique le vieil ordre de choses doive disparaître et être remplacé par le nouveau, le changement rencontrera l'opposition violente de toutes les classes sociales privilégiées actuellement. Une révolution universelle en résultera amenant la destruction complète de l'ancien ordre et l'établissement du nouveau.
Toutes les découvertes, inventions et avantages qui établissent la supériorité de notre époque sur les précédentes, ne sont que des éléments concourant en ce jour à la préparation de l’âge millénaire qui commence et dans lequel la véritable, et saine réforme et de rapides et positifs progrès seront la règle générale dans tous Ies domaines, en tout et pour tous.
Auteur : MonstreLePuissant Date : 21 août21, 01:08 Message : Je reprends ici les passages de la fin du document fourni par Estra. Comme vous pouvez le voir, on peut partir de n'importe quel date, ajouter 1260 ou 2520, et parvenir à la date que l'on souhaite. Cette prophétie ayant lamentablement échoué, les TJ sont passé à une autre, en bricolant de la même manière. Résultat ! On connait l'échec de la prophétie de la génération qui ne passerait pas.
a écrit :Nous avons ainsi montré que 1799 commença la période appelée le Temps de la Fin, pendant laquelle la Papauté doit être détruite pièce par pièce, et que Napoléon lui enleva non seulement les dons de territoires de Charlemagne mille ans après qu'ils eurent été faits mais aussi plus tard la juridiction civile de la Papauté sur Rome ; juridiction qui avait été instituée nominalement par la promulgation du décret de Justinien en l’an 533 de notre ère et, d'une manière effective lors du renversement de la monarchie des Ostrogoths en l'an 539, exactement 1.260 années avant 1799. Cette dernière date fut la limite exacte du temps, des temps et de la moitié d'un temps de sa puissance, comme la prophétie l'indiqua à plusieurs reprises.
a écrit :Le Temps de la Fin, ou jour de la préparation de Jéhovah, commence, en 1799 et se termine en 1914 ; il est caractérisé par une grande augmentation de la connaissance si on le compare aux âges passés et doit se terminer par un temps de détresse tel que le monde n'en a jamais connu ;
Auteur : Estrabolio Date : 21 août21, 02:52 Message : Tout à fait MLP c'est un peu comme les complotistes avec leurs anagrammes ou 666, ils arrivent toujours à trouver un moyen de produire ce nombre ou de produire des mots soit disant cachés.
Et, comme les Témoins de Jéhovah, ils sont persuadés d'avoir raison parce qu'ils sont les seuls à avoir compris ça !
Auteur : agecanonix Date : 21 août21, 06:12 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le spoiler ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
La toute première prophétie biblique a été formulée dès le 3ème chapitre du premier livre, la Genèse.
Genèse 3:15. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Il t’écrasera la tête, et tu le blesseras au talon. »
Peu nombreux sont les croyants qui ont entendu parler de cette prophétie, cependant, c'est probablement la plus importante de la bible car elle est formulée en réaction au péché d'Adam qui a introduit la mort pour les humains, sur la terre .
Elle est porteuse d'un espoir car Dieu y projette la mort du serpent, animal symbolisant Satan, et l'existence d'une postérité issue d'une femme.
On ne sait pas si Eve a cru qu'elle était cette femme. Si c'est le cas, elle s'est trompée parce que Dieu nous en donnera plus de détail dans le tout dernier livre de la bible, la Révélation, plus de 4000 ans plus tard.
Une femme était revêtue du soleil, et la lune était sous ses pieds, et elle avait sur la tête une couronne de 12 étoiles (...) Un autre signe est apparu dans le ciel. Regardez ! Un grand dragon couleur de feu, avec sept têtes et dix cornes, et un diadème sur chaque tête ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel, et il les a jetées sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui était sur le point d’accoucher, prêt à dévorer son enfant lorsqu’elle accoucherait
Nous remarquons une femme et un dragon. Mais qui est le dragon ?
Le texte ajoute : le grand dragon, le serpent originel, celui qu’on appelle Diable et Satan
Pas de doute, le serpent bouge encore, fin du Ier siècle, à l'époque de Jean.
Comme nous savons que la Révélation est une prophétie annonçant le jour du Seigneur et donc sa parousie suivie de la fin du monde actuel, nous en déduisons que Genèse 3:15 a une portée bien plus importante que le simple fait qu'une femme écrase la tête d'un serpent.. C'est le sort de Satan qui est annoncé ici et l'apparition d'une postérité qui aurait la force, le droit et la capacité de mettre fin à sa vie.
Qui a ce droit : Romains 16:20
De son côté, le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds
Voilà qui confirme que cette prophétie de Genèse est bien autre chose qu'une simple condamnation verbale d'un Dieu déçu par l'attitude de ses enfants. Elle résume la bible.
La question va donc être pour nous de suivre le fil rouge de cette postérité et comment Dieu la préservée, préparée, protégée et instruite pour sa mission pendant les 6000 années qui nous séparent de Genèse 3:15.
Vous avez compris suite au premier message ci-dessus, que nous allons rechercher une postérité, une famille, une lignée qui va miraculeusement survivre pendant au moins 4000 années pour être facilement identifiable lorsque l'ensembe de l'explication la concernant sera enfin disponible.
C'est pour moi une des plus belles preuves d'inspiration de la bible que de constater, comme vous le ferez, que la bible toute entière a été, comme qui dirait, mobilisée pour suivre la vie des membres d'une seule lignée humaine qui allait commencer lorsque Dieu en désignerait le point de départ, l'individu tête de liste d'un miracle.
Et oui, un miracle car à plusieurs reprises, cette lignée a failli disparaître, à une certaine occasion il ne restait plus qu'un enfant pour assurer la continuité du plan. Autant dire, puisque c'est Dieu qui était à la manœuvre, qu'il ne pouvait absolument rien arriver à cet enfant, du moins jusqu'à ce qu'il ait lui-même un enfant mâle qui prendrait le relai.
Qui a donc commencé cette lignée. Incontestablement, c'est Abraham. C'est l'homme de l'ancien testament, plus que Moise qui pourtant dirigera la nation entière d'Israel.
Abraham est l'homme de la promesse et si vous cherchez le lien avec notre sujet sur le plan de Dieu, en voici un:
Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, 20 des Hittites, des Perizites, des Refaïm, 21 des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Si vous vous demandez de quel pays il s'agit, vous avez ici le nom des habitants qui occupaient le pays d'Israël avant que les 12 tribus d'Israël ne s'y installent après leur sortie d'Egypte.
Par exemple, Jébus était le nom de la cité qui deviendra Jérusalem plus tard.
Mais cette promesse faite à Abraham allait être suivie d'une autre, infiniment plus importante et qui nous concerne au premier degré. Cette promesse créera les conditions de l'existence de la nation antique d'Israel et même de l'existence du Christianisme.
Si Dieu n'avait pas fait cette autre promesse à Abraham, jamais Jésus n'aurait vu même le jour et le mot "chrétien" n'existerait pas, si tant est que nous serions encore en vie.
Quelle est donc cette promesse ?
Genèse 12:1 Et Jéhovah se mit à dire à Abram : “ Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai ; je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; oui, je rendrai grand ton nom ; et montre-toi une bénédiction. Oui, je bénirai ceux qui te bénissent, et qui appelle le mal sur toi, je le maudirai, et par ton moyen se béniront à coup sûr toutes les familles du sol. ”
La voici dans une première formulation avant qu'Abraham ne quitte la ville d'Our sur l'ordre de Jéhovah.
Genèse 18:18: Abraham, en effet, va vraiment devenir une nation grande et forte ; oui, par son moyen se béniront toutes les nations de la terre
La voici reformulée au moment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Genèse 22:15 :‘ Oui, je jure par moi-même ’, c’est là ce que déclare Jéhovah, ‘ que, puisque tu as fait cette chose et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai à coup sûr et je multiplierai à coup sûr ta semence comme les étoiles des cieux et comme les grains de sable qui sont sur le bord de la mer ; et ta semence prendra possession de la porte de ses ennemis. Et par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre, parce que tu as écouté ma voix. ’ ”
La voilà enfin validée par un serment prononcé par Dieu.
Et à chaque fois, la même promesse : par le moyen de ta semence se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
On peut remarquer ce qui n'est pas une coïncidence. Abraham, sur l'ordre de Dieu, a voulu sacrifier son fils.
Dieu, évidemment, n'a pas voulu que l'action aille à son terme et il l'a stoppée rapidement. Seulement il a su à ce moment là qu'Abraham lui était fidèle et qu'il lui faisait confiance dans sa capacité à ressusciter son fils.
Nous ne pouvons pas y voir autre chose qu'une référence au fait que Dieu, de son côté, irait jusqu'au bout en sacrifiant son fils, aussi appelé "son unique", pour permettre la bénédiction des nations. Jean 1:14.
Ainsi, il y a là plus qu'un simple épisode. La colline où a lieu cette scène, ce sacrifice, est celle sur laquelle sera construit le temple, plus de 1000 ans plus tard, le lieu où symboliquement le fils de Dieu offrira sa vie. C'est donc sur le site futur de Jérusalem également.
Genèse 22:1.. II Chron 3:1.
La lecture de cette promesse nous montre également sa portée : se béniront à coup sûr toutes les nations de la terre
Alors que Dieu est en train de choisir le Père de la nation d'Israël, une nation qui se verra mettre complètement à part de toutes les nations, alors qu'il instituera des lois préservant la spécificité de cette nation, lui interdisant littéralement tout contact autres que commerciaux avec les autres nations, le projet de Dieu, le coup d'après, est résolument au bénéfice de toutes les nations et non pas d'une seule.
Abraham est donc le premier de cette longue liste d'humains qui participent à l'aventure du plan de Dieu.
C'est vers 1900 avant JC qu'Abraham reçoit cette promesse qui concerne sa descendance. La lignée passera par Isaac puis par Jacob qui verra son nom changé en "Israël".
Nous le savons, Israël aura 12 fils et une fille.
Voici ce qu'au soir de sa vie, Israël va dire à son fils Juda.
« Toi, Juda, tu recevras des louanges de tes frères. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père s’inclineront devant toi. Juda est un lionceau. Tu remonteras après avoir dévoré ta proie, mon fils. Il s’est couché, il s’est étendu comme un lion. Et qui ose faire lever un lion ? Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds jusqu’à ce que Shilo vienne. Tous les peuples devront lui obéir
On pense que ce nom signifie “ Celui à qui il est, Celui à qui il appartient ".
On retrouve cette idée dans le texte : Le sceptre ne s’écartera pas de Juda et le bâton de commandement restera entre ses pieds. Mais on pourrait arguer qu'il ne s'agirait que d'un règne sur une seule nation si Jacob n'avait pas ajouté : Tous les peuples devront lui obéir.
Nous complétons donc notre connaissance de la promesse faite par Dieu concernant une postérité : elle passera par Abraham, par Isaac, par Jacob et enfin par Juda , elle permettra de bénir toutes les nations et leurs peuples obéiront à la postérité en question.
C'est donc d'une domination sur toutes les nations dont il est question dans la promesse faite à Abraham.
Mieux, le mot "sceptre" a été utilisé par Jacob, cette domination sera donc un royaume et comme c'est Dieu qui l'aura préparé, annoncé, prophétisé et protégé, il s'agira du ROYAUME DE DIEU..
Vous le verrez, cette idée fera son chemin à travers toute la bible en passant par Jésus pour finir avec Jean.
Ainsi, nous sommes arrivés à comprendre que la postérité d'Abraham passerait par Juda.
Mais qui après Juda ?
(Psaumes 89:2) « J’ai conclu une alliance avec celui que j’ai choisi ; j’ai juré à mon serviteur David : “J’établirai solidement ta descendance pour toujours, je consoliderai ton trône durant toutes les générations.” »
(Isaïe 11:1) Une petite branche sortira de la souche de Jessé et une pousse issue de ses racines produira du fruit.
(Isaïe 11:10) Ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples. Les nations se tourneront vers lui pour être guidées, et son lieu de repos deviendra glorieux.
(Isaïe 53:2) Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui.
(Jérémie 23:5) « Écoutez !, déclare Jéhovah. Un jour viendra où je ferai apparaître pour David une jeune pousse qui sera juste. Un roi régnera et fera preuve de perspicacité ; il fera respecter le droit et la justice dans le pays.
(Jérémie 33:15) À cette époque-là et en ce temps-là, je ferai germer pour David une jeune pousse qui sera juste, et qui fera régner le droit et la justice dans le pays.
(Révélation 5:5) Mais l’un des anciens m’a dit : « Ne pleure plus. Regarde ! Le Lion de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu ; il peut donc ouvrir le rouleau et ses sept sceaux. »
David constitue bien un des éléments essentiel de la lignée menant à Christ.
Il le sera d'autant plus que David va s'asseoir symboliquement sur le trône de Jéhovah.
Il dira en 1 Chron 28. Et parmi tous mes fils (car Jéhovah m’a donné beaucoup de fils), il a choisi Salomon pour s’asseoir sur le trône de Jéhovah et régner sur Israël
Une étape vient d'être franchie. La lignée issue d'Abraham accède à la fonction de Roi pour Jéhovah et au service de Jéhovah.
Le sceptre est entre les mains de cette descendance et il le restera jusqu'à la fin de la royauté sur ce petit pays.
Par contre, le droit légal de prétendre au trône n'est pas perdu. C'est la raison pour laquelle beaucoup appelleront Jésus par l'expression " fils de David", lui reconnaissant ce droit.
Voici comment Jéhovah fera allusion à ce droit lorsqu'il frappera le dernier roi d'Israël.
« Mais ton jour est arrivé, ô toi l’homme blessé à mort, chef méchant d’Israël.(...) “Retire le turban et enlève la couronne.(...) Et elle n’appartiendra à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je le lui donnerai.”
Les chrétiens connaissaient la généalogie de Jésus, ils s'en servaient pour expliquer que Jésus avait le droit légal de devenir roi sur Israël. Si les chrétiens comme Matthieu ou Luc ont eu accès à la généalogie de Jésus, c'est parce que c'était possible à l'époque.
Ainsi l'AT permettait de justifier une filiation d'Abraham à Zorobabel et donc jusqu'au VIème siècle avant JC, et les archives généalogiques juives permettaient de trouver le reste de l'arbre généalogique de Jésus , soit 10 générations jusque Joseph.
Ces archives, conservées à Jérusalem ont été brulées en 70 avec toute la ville mais elles étaient accessibles jusque là à Matthieu et à Luc.
Je rappelle que je m'adresse aux chrétiens de ce forum et non pas aux athées ou aux agnostiques. Un chrétien croit donc ce que les évangiles expliquent. Ainsi, voici les paroles de l'ange à destination de Joseph.
Mais après qu’il eut réfléchi à cela, voyez, l’ange de Jéhovah lui apparut dans un rêve et lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre ta femme
Voici une autre référence du NT qui valide l'idée que Jésus est bien fils de David avec le droit de régner.
Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : « S’il te plaît, sauve ! Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ! Béni est le royaume qui vient, le royaume de notre père David ! Sauve, s’il te plaît, là-haut dans les hauteurs ! »
Ce que nous allons découvrir en étudiant l'AT, c'est bien un plan qui annonçait qu'une descendance particulière allait avoir une mission et une destin hors du commun.
Quand Dieu s'adresse à Abraham, à Jacob, à Juda ou à David, il ne le fait pas dans des termes voilés, cachés, à double sens, ou symboliques. C'est tout le contraire, ces promesses sont franches, directes. Aux uns Dieu dit que toutes les nations de la terre seront bénies par leur descendance, aux autres il précise que leur descendance régnera pour y parvenir.
Le prophétisme hébreu ne pose pas la question de son interprétation, mais celui de sa réalisation. Y aura t'il un messie, un shilo, un roi, un descendant d'Abraham qui réalisera l'ensemble de ces promesse sur sa seule personne , ou sera-ce un échec.
La vraie question est là ? Et celle qui concerne le christianisme est la suivante : Jésus a t'il coché toutes les cases pour correspondre à la descendance attendue d'Abraham.
Si oui, alors cela valide l'inspiration divine de l'ensemble de la bible, de l'AT pour avoir prophétisé avec justesse sur Jésus et du NT pour avoir témoigné sur la magnifique réalisation des promesses de Dieu à travers 1 seul homme unique et remarquable.
Nous verrons la prochaine fois en quoi le prophétisme hébreu a annoncé à l'avance jusqu'à des détails infimes et incontrôlables de la vie de Jésus sans même que les chrétiens les remarquent tous et n'en tirent donc profit consciemment pour défendre leur foi.
La meilleure prophétie, la plus crédible, est souvent celle dont on n'a même pas eu conscience qu'elle se réalisait sur le moment .
Alors, comment expliquer que l'AT soit de façon aussi évidente l'histoire d'une famille, d'Abraham à Jésus.
Vous imaginez la somme de hasard nécessaire pour qu'une promesse faite à un vieille homme, 1943 ans avant Jésus, puisse être accompagnée de toutes les traces de ce que deviendra cette lignée généalogique sans qu'aucun des maillons ne soit perdu ou inconnu.
Imaginez la hauteur du défi.
Car c'est bien beau d'écrire une telle promesse, mais ensuite, sur 1943 années, il faut suivre la famille, il faut des écrivains pour relayer la nouvelle, il faut qu'on ne perde pas la lignée de vue, il faut même qu'elle ne disparaisse pas. De plus, on voit mal cette lignée ne plus croire en YHWH, le Dieu de cette promesse .
Si on trouvait à la pelle, dans le monde, des généalogies qui remontent aussi loin, avec l'histoire extrêmement précise de beaucoup de leurs maillons, on pourrait arguer que c'est normal, mais là, ce n'est pas le cas.
C'est déjà miraculeux que cette généalogie ait été accompagnée par de nombreux écrivains qui ignorent pour la plupart que le bonhomme ou la femme dont ils expliquent la vie sont des maillons importants de cette lignée.
D'autant qu'il était déjà rarissime que l'on écrive à l'époque, mais savoir qu'en plus on écrivait, en l'ignorant, sur la même famille, c'est quasiment miraculeux.
Et n'oublions pas qu'écrire c'est déjà extraordinaire dans ces conditions là, mais que ces livres n'aient pas disparus au cours d'une époque très mouvementée ou l'incendie était l'arme de prédilection des conquérants, c'est miraculeux.
Michée a prophétisé sur Jésus , de façon extrêmement précise.
Et toi, ô Bethléem Éfrata, celle qui est trop petite pour être parmi les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui sera chef en Israël, dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours d’autrefois
Michée, évidemment, comme tout l'AT, a été écrit bien avant la naissance de Jésus. Les chrétiens n'ont donc pas pu écrire ce texte rétrospectivement. Michée indique lui-même l'époque de la rédaction de ce livre : à l’époque de Jotam, d’Achaz et d’Ézéchias
Ce texte fait état d'un village, un tout petit village, qui doit voir naître un individu qui sera chef en Israël.
On pourrait arguer qu'il pourrait ne s'agir que d'un homme un peu plus puissant que les autres, mais le texte ajoute un détail : son origine remonte aux temps anciens.
Ce renseignement emporte tout le débat car ce texte se présente bien comme une prophétie, écrite au VIIe siècle avant notre ère et qui présente l'individu en question, le chef, comme antérieur même à la date de la réalisation de la prophétie. Il ne peut donc s'agir d'un simple humain. Cette prophétie est donc messianique.
Nous sommes, à l'époque de Michée, à la veille de la destruction totale des villes et villages d'Israël par Nebucadnezar, roi de Babylone. Pendant 70 ans, la question se posera vraiment, pour les juifs, de savoir si Jérusalem serait reconstruite.
Imaginez donc ce village, ce hameau de Bethléem Éfrata.
Ce qui caractérise souvent le prophétisme hébreu, c'est l'improbabilité de ses annonces. Dire que Bethléem Éfrata accueillera un jour le Messie, la veille de la destruction totale du royaume de Juda , c'est accumuler contre cette prophétie toutes les improbabilités possibles.
Qui mettrait aujourd'hui un Kcopec pour croire que dans quelques siècles, un petit village de 20 maisons en Afghanistan, verra naitre son futur président de la république.
Si vous comprenez cet exemple, vous savez contre quoi se heurtait le prophétisme messianique.
J'ajoute un détail. Pour quelle raison Michée a t'il besoin de citer Bethléem Éfrata comme cela, au milieu d'un texte qui ne l'attend pas, qui n'a pas besoin de ce détail pour être compris, au contraire même car ce verset est complètement hors sujet avec le contexte.
Psaume22
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (...) Ne reste pas loin de moi, car le malheur est proche et je n’ai personne d’autre pour me secourir. (...) Ils ouvrent la bouche toute grande contre moi, comme un lion rugissant qui déchire sa proie. Je suis répandu comme de l’eau ; tous mes os sont démis. Mon cœur est devenu comme de la cire ; il fond au-dedans de moi. Ma force s’est desséchée comme un tesson de poterie ; ma langue colle à mes gencives ; tu me fais descendre dans la poussière de la mort. Car des chiens m’entourent ; comme une bande de malfaiteurs ils se rapprochent de moi, comme un lion ils s’attaquent à mes mains et à mes pieds. Je peux compter tous mes os.
Ils me regardent et me fixent des yeux. Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes habits. Mais toi, ô Jéhovah, ne reste pas loin ! Tu es ma force ; viens vite à mon secours
Ce Psaume est de David. Ecrit environ 1000 ans avant Jésus. Or David n'a pas connu cette expérience.
On connaît bien sa vie et, si elle a été mouvementée, il n'a jamais pu dire à Dieu qu'il l'avait abandonné à ce triste sort.
Evidemment, si vous connaissez l'histoire de Jésus, vous reconnaissez beaucoup de détails qui l'ont concerné.
1) Ce qu'il dit en mourant.
2) L'hostilité de ceux qui entouraient le lieu du supplice.
3) Ses mains et ses pieds torturés par la mise sur le poteau.
4) Ses vêtements tirés au sort.
5) La préservation de tous ses os.
6) Sa foi en Dieu jusqu'au bout.
7) Les sensations physiques de son agonie.
Nous apprenons également une caractéristique du prophétisme messianique.
En effet, s'il annonce que le Messie attendu sera un jour un monarque qui dominera la terre pour toujours, ce prophétisme énonce cependant que ce descendant d'Abraham subira une mort horrible lors de sa première intervention sur la terre.
Daniel, autre prophète avait émis la même prophétie plus de 5 siècles avant Jésus : Daniel 9.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
Je reviendrais sur Daniel plus tard. Je vous propose Esaie 53.
Qui a eu foi dans ce qu’il a entendu de nous ? Et le bras de Jéhovah, à qui a-t-il été révélé ? Il s’élèvera comme une jeune pousse devant lui, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Son aspect ne sera ni majestueux ni splendide ; et son apparence ne nous attirera pas à lui. Il était méprisé, et les hommes le fuyaient, cet homme qui était destiné aux douleurs et qui connaissait bien la maladie. C’était comme si son visage nous était caché.
Il était méprisé et ne comptait pas à nos yeux. Oui, il s’est chargé de nos maladies et il a porté nos douleurs. Mais nous, nous pensions qu’il était accablé, frappé par Dieu et affligé. Cependant, il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos fautes. Il a subi la punition pour que nous soyons en paix, et grâce à ses blessures, nous avons été guéris.
Comme des brebis, nous avons tous erré, chacun a suivi son propre chemin, et Jéhovah a fait retomber sur lui notre faute à tous. Opprimé, il s’est laissé affliger et il n’a pas ouvert la bouche.
Comme un mouton mené à l’abattage, comme une brebis qui reste silencieuse devant ses tondeurs, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé à cause de l’oppression et d’un jugement injuste.
Qui donc s’intéressera aux détails de sa génération ? Car il a été retranché du pays des vivants. Il a été frappé à cause de la transgression de mon peuple. Et bien qu’il n’ait rien fait de mal, bien qu’il n’y ait pas eu de tromperie dans sa bouche, il a reçu une tombe près des méchants ; à sa mort, il a été enterré avec les riches.
Mais c’était la volonté de Jéhovah de l’écraser, et il a permis qu’il souffre. Si tu présentes sa vie en sacrifice de réparation,
il verra sa descendance, il prolongera ses jours, et par son intermédiaire la volonté de Jéhovah s’accomplira. Après avoir tant souffert, il sera comblé par ce qu’il verra. Par le moyen de sa connaissance, mon serviteur, oui le juste, fera que beaucoup seront tenus pour justes et il portera leurs fautes. C’est pourquoi je lui attribuerai une part parmi la multitude, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il a répandu sa vie jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les transgresseurs ; il a porté les péchés de beaucoup et il a intercédé en faveur des transgresseurs.
Ce texte est certe long mais, franchement (je parle ici à ceux qui savent encore ce que veut dire être franc) nous avons l'impression de lire un texte écrit au premier siècle. Or nous sommes 8 siècles avant JC .
Voici les détails que nous pouvons trouver dans ce texte .
1) Jésus sera un homme simple, issu d'une famille modeste.
2) Il sera détesté par beaucoup.
3) Il sera destiné à mourir pour les autres.
4) Lui-même n'aura commis aucune faute.
5)Il sera tué et enterré dans la tombe d'un riche.
6) C'est Dieu qui aura voulu sa mort.
7) La volonté de Dieu se fera par son intermédiaire.
8) Beaucoup seront considérés comme justes grâce à son sacrifice.
9) Il sera récompensé pour son obéissance en devenant un puissant.
10) Il ressuscitera.
11) Il ne répondra pas aux insultes.
12) Il a été transpercé.
13) Ses disciples ont erré à sa mort
Cette dernière constatation qui annonce la résurrection de ce juste qui meurt pour les fautes des autres, à leur place, élimine tout autre explication qui aurait concerné un simple mortel. Il ne peut ici s'agir que de Jésus, le fils de Dieu.
C'est là où le prophétisme hébreu est remarquable, il ne va pas dans le sens logique d'une entreprise humaine qui, elle, construirait à son héros un avenir immédiatement radieux et glorieux.
Ici, le Messie attendu, car il s'agit bien du Messie, doit d'abord venir et, apparemment, subir un échec cuisant : une mort de paria, abandonné de tous, dans le déshonneur, la honte, tel un malfaiteur de la pire espèce.
Pour la logique humaine on pourrait se dire : tout cela pour ça..
Voici donc écrit, dans l'AT, des siècles avant que Jésus ne l'apprenne à ses disciples, l'histoire d'un homme choisi par Dieu pour une mission qui fera de lui un Roi, dominant toute la terre, et qui pourtant, à son apparition, va être rejeté par le peuple qui devait l'accueillir. L'idée même de sa résurrection et de sa future parousie apparaît de façon subliminale dans ces textes car comment dominer toutes les nations quand on est mis à mort immédiatement. Il lui faudrait donc ressusciter pour revenir ensuite dominer la terre.
Je vais aborder maintenant une spectaculaire prophétie que Daniel a reçu de Jéhovah.
Elle se trouve au chapitre 9 de son livre :
« Une période de 70 semaines a été fixée pour ton peuple et pour ta ville sainte, afin de mettre un terme à la transgression, de supprimer le péché, de pardonner la faute, d’instaurer une justice éternelle, de sceller la vision et la prophétie, et d’oindre le Saint des Saints.
Tu dois savoir et comprendre que, depuis l’ordre de rétablir et de rebâtir Jérusalem jusqu’au Messie, le Guide, il y aura 7 semaines, et aussi 62 semaines. Elle sera rétablie et rebâtie, avec une place publique et un fossé, mais ce sera dans une période de détresse. « Et après les 62 semaines, le Messie sera retranché, avec rien pour lui-même.
« Et l’armée d’un guide qui arrive détruira la ville et le lieu saint. Et sa fin viendra par l’inondation. Et jusqu’à la fin, il y aura la guerre ; ce qui est décidé, ce sont des dévastations. « Et il maintiendra l’alliance en vigueur pour la multitude pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser les sacrifices et les offrandes.
« Et sur l’aile des choses répugnantes, il y aura celui qui cause la dévastation ; et jusqu’à ce qu’il y ait extermination, ce qui a été décidé sera déversé aussi sur celui qui est dévasté. »
Résumons et simplifions ce texte sans le dénaturer.
Un total de 70 semaines, soit 490 jours a été décidé pour le peuple d'Israël et sa ville sainte. Le but : supprimer le péché et oindre le Saint des Saints.
7 semaines + 62 semaines, soit 69 semaines ou 483 jours séparent la date du décret ordonnant la reconstruction de Jérusalem de l'apparition du Messie. Après la fin des 483 jours, Messie sera mis à mort sans rien avoir obtenu de concret.
La ville ira vers une nouvelle destruction alors que l'alliance entre Dieu et cette nation durera encore 7 jours, la 70ème semaine du calcul total.
Il est donc nécessaire de connaître la date du fameux décret qui permet la lecture de cette prophétie.
C'est là que nous trouvons une nouvelle preuve du caractère exceptionnel de la bible car Daniel ne donne pas le moyen de connaître cette date puisqu'il l'ignore. Cette date est encore future quand Daniel écrit . Nous sommes donc en présence d'une prophétie qui a besoin qu'un autre écrivain biblique, totalement différent de Daniel vienne apporter la clé indispensable à son déchiffrement.
Cela suppose donc beaucoup de choses. Que Daniel ait écrit une prophétie sans même pouvoir la comprendre et qu'un autre écrivain biblique apporte un renseignement sans même savoir qu'il était la clé de compréhension de ce qu'un autre que lui avait écrit.
Voici donc la clé : Néhémie 2
Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès (...) : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent
Si Néhémie n'avait pas pris la peine d'écrire la première phrase, dans la 20e année du règne du roi , Artaxerxès alors le chapitre 9 de Daniel qui rapporte sa prophétie serait inexploitable.
Deux écrivains pour une seule prophétie et aucun d'entre eux n'était capable de la comprendre.
Alors à quelle année correspond la 20ème année du roi Artaxerxés ? Les historiens retiennent deux dates possibles pour cette 20ème année: -445 ou -455 .
Prenons donc l'hypothèse -455. La prophétie a parlé de 483 jours jusqu'au Messie ce qui ferait 1 année et 4 mois pour que le Messie apparaisse. Or, aucun Messie n'apparaît en -453 ou -452.
Alors, serait ce un échec ? Tentons une dernière approche et mettons 1 jour pour une année. Cela donnerait 483 années à déduire de -455. Cela nous amène à l'an 29; (attention il n'y a pas d'année 0)
Lisons donc Luc 3.
Dans la 15e année du règne de Tibère César (...) Or, quand tout le peuple eut été baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit et l’esprit saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix venant du ciel dit : « Tu es mon Fils, le bien-aimé ; tu as mon approbation.
Ainsi, la 15ème année du règne de Tibère, qui a accédé au trône en 14 de notre ère, Jésus se fait baptiser par Jean Baptiste.
La voix de Dieu se fait entendre pour indiquer qu'il le choisissait pour la mission. Il devient le Messie, officiellement, ce jour là soit en l'année (14+15 ) 29 de notre ère, 483 années et donc 69 semaines d'années après l'ordre d'Artaxerxés de rebâtir Jérusalem.
Le texte de Daniel indiquait qu'après la 69ème semaine, le Messie serait retranché et il l'est effectivement en l'an 33 soit donc "après" la semaine 69 et non pas "à la fin" de cette semaine.
Il nous reste la 70ème dont Daniel indiquait qu'à sa moitié le sacrifice et l'offrande cesseraient.
Ainsi, 3 années et demi plus tard, en 33 de notre ère, il ne serait plus nécessaire de pratiquer des sacrifices et des offrandes à Dieu.
Or ces procédures n'avaient qu'un seul but : obtenir le pardon des péchés.
On comprend donc la raison de la fin de ces services opérés dans le temple en 33 puisque Jésus a donné sa vie définitivement cette année là pour les péchés et ansi les anciens rites de la loi de Moise sont devenus inutiles.
Reste la "fin de l'alliance" à la fin de la 70ème semaine, soit en 36 de notre ère. Les témoins de Jéhovah pensent que la baptême et l'onction de l'esprit du premier non israélite, Corneille, un romain, scelle la fin de l'alliance qui offrait à l'Israelite l'exclusivité de la relation avec Dieu.
A partir de Corneille, les non juifs peuvent devenir chrétiens, et ils seront nombreux.
Avouez que c'est quand même assez bluffant cette précision dans la prophétie. Remarquez aussi que pour Daniel aussi, comme pour Esaïe, le Messie va d'abord venir pour mourir...
Résumons ce qui se trouve dans le spoiler.
Depuis l'Eden, Dieu a prévu qu'une postérité viendrait régler définitivement le sort des hommes et de Satan, soit en les bénissant, soit en les éliminant.
Il va choisir Abraham, puis Isaac, Jacob, Juda, David pour porter cette descendance.
Il indique que cette descendance régnera sur la terre mais qu'auparavant, dans une première venue, elle donnera sa vie en portant sur elle la condamnation qui pèse sur tous les hommes à cause de leurs péchés.
Il va même jusqu'à donner le moyen de connaître en quelle année cette descendance recevra l'onction qui fera d'elle le messie attendu.
Le risque de cette prophétie : qu'aucun individu ne se lève au moment annoncé. L'avantage : une authentification de l'individu quasi certaine surtout s'il est bien légitimement un descendant de David et donc d'Abraham et s'il réalise les très nombreuses prophéties assez précises comme celle d'Esaïe 53 que nous avons étudiée.
Préparons maintenant l'explication qui concerne le nouveau testament.
Par exemple, l'alliance faite à Abraham: une ou plusieurs.
Genèse 12:7:
Et Jéhovah apparut à Abram et lui dit : « Je donnerai ce pays à ta descendance. »
Genèse 13:14 : « Lève les yeux, s’il te plaît, et de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et vers le sud, vers l’est et vers l’ouest, car tout le pays que tu vois, je te le donnerai en propriété permanente, à toi et à ta descendance. Et je rendrai tes descendants aussi nombreux que les grains de poussière de la terre, de sorte que si on pouvait compter les grains de poussière de la terre, alors tes descendants pourraient être comptés.
Genèse 15:5: Puis Dieu le fit sortir et lui dit : « S’il te plaît, regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux. » Et il ajouta : « Ainsi deviendra ta descendance
Genèse 15:18 Ce jour-là, Jéhovah conclut une alliance avec Abram, en disant : « À ta descendance je donnerai ce pays, du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate : le pays des Kénites, des Kenizites, des Kadmonites, des Hittites, des Perizites, des Refaïm, des Amorites, des Cananéens, des Guirgashites et des Jébuséens. »
Genèse 17:7. « Je respecterai l’alliance qui existe entre moi et toi, et qui concerne aussi tes descendants tout au long de leurs générations. C’est une alliance éternelle pour être ton Dieu et celui de ta descendance. 8 À toi et à tes descendants, je donnerai en propriété permanente le pays dans lequel tu as vécu en étranger, tout le pays de Canaan ; et je serai leur Dieu. »
Genèse 21:12 Alors Dieu dit à Abraham : « Ne te fâche pas à cause de ce que Sara te dit au sujet du garçon et de ton esclave. Écoute-la, car ce qui sera appelé ta descendance viendra par Isaac. 13 Quant au fils de ton esclave, je le ferai devenir une nation lui aussi, car il est ta descendance. »
Genèse 22:16: « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Genèse 26:3: . Je tiendrai le serment que j’ai fait à ton père, Abraham : “Je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et je donnerai tous ces pays à tes descendants. Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction”, parce qu’Abraham a écouté ma voix, qu’il a continué de faire ce que j’attendais de lui et d’obéir à mes ordres, à mes ordonnances et à mes lois. »
En fait, il apparaît que plusieurs promesses ont été faites à Abraham.
La première concernait l'ampleur de sa descendance : aussi nombreuse que les grains de poussière.
La seconde concernait le lieu où sa descendance habiterait : la terre promise.
La troisième, à part, concernait l'action opérée par un de ses descendants.
Jusqu'au chapitre 21, les promesses concernent donc le nombre et le lieu de résidence de la descendance d'Abraham, aucune allusion à une action de cette descendance pour le reste des nations. On apprend seulement que la descendance sera nombreuse et qu'elle vivra en terre promise.
A partir du chapitre 22, l'alliance s'étoffe. Dieu y ajoute un élément capital et indépendant des autres, la bénédiction des nations grâce à un élément de sa descendance.
Pourquoi le chapitre 22 ? Parce que c'est à ce moment là que Dieu se rend compte d'une chose et il le dit :« Ne fais pas de mal au garçon, ne lui fais rien, car maintenant je sais vraiment que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
C'est donc suite à cet acte d'une immense confiance en Dieu que celui-ci décide que la postérité promise en Eden passera bien par cet homme. Jusque là aucune promesse de ce niveau n'avait été formulée.
Ce qui démontre que nous avons ici des promesses différentes c'est que si Dieu n'avait pas ajouté la dernière qui concernait la bénédiction des nations, les deux autres se seraient quand même accomplies puisque la dernière n'était pas indispensable aux deux premières et que pour Dieu une promesse est une promesse.
Le dernière promesse, incontestablement la plus importante, est sensiblement différente des deux premières et doit donc être considérée à part :
Au lieu d'expliquer ce que recevra cette descendance, un pays et une population immense, elle vient expliquer ce qu'un de ses individu fera pour les autres, les nations.
Les deux premières promesses donnent donc les conditions d'existence de cette descendance multiple, la troisième vient expliquer pour quelle raison Dieu a besoin de cette descendance, l'un d'entre eux aura une mission.
Je devance une objection. Ce n'est pas parce que Dieu répète les deux promesses déjà formulées depuis des années à Abraham au chapitre 22 et qu'il y ajoute une troisième que nous n'avons ici qu'une seule promesse.
En examinant la façon dont Paul, notamment, parlera des promesses faites à Abraham, il faudra absolument bien repérer de quelle promesse il parle car en cas de confusion dans les promesses, toutes nos explications seront erronées.
Par exemple en Galates 3:16:
Or les promesses ont été dites à l’adresse d’Abraham et de sa descendance. Il n’est pas dit « et à tes descendants », dans le sens de beaucoup, mais « et à ta descendance », dans le sens d’un seul descendant, qui est Christ
Vous remarquez ici que Paul a parfaitement compris cette notion d'alliances multiples et différentes. En effet, il insiste ici sur les caractéristique d'une seule alliance et il l'identifie à celle qui dit " à ta descendance" en indiquant qu'il s'agit d'un seul homme Jésus.
En s'exprimant ainsi, alors que les deux premières alliances étaient sans le moindre doute à l'intention de millions de descendants, Paul distingue bien volontairement une alliance des deux autres plus générale .
C'est évidemment cette alliance là qui intéressera surtout les chrétiens.
J'ajoute une réflexion sur le moment où Dieu décide l'alliance qui mènera à Christ. C'est en observant Abraham qui accepte de sacrifier son fils que Dieu est convaincu par sa foi. Quand on y pense, c'est bien un fils commun à Abraham et à Dieu qui mourra au premier siècle. On comprends mieux toute la force de ce moment et de cet événement qui s'est passé à l'endroit même où le temple sera construit 1000 ans plus tard.
Puisque nous avons cité Galates 3, intéressons nous plus en détail à cette explication de Paul.
Vous savez bien que ce sont ceux qui sont attachés à la foi qui sont fils d’Abraham. Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi.
L'erreur serait de penser que Paul fait référence ici à Genèse 22 et à la descendance d'Abraham qui devrait permettre la bénédiction de toutes les nations.
Ainsi, en se trompant de promesse, et en lisant la dernière phrase Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi Beaucoup pense avoir ici une explication de Genèse 22.
Or, ce n'est pas cette promesse là qui intéresse Paul dans ce texte. Notez bien la citation qu'il fait de Genèse 12:3, (répétée en Genèse 18:18 ) bien avant Genèse 22.
(Genèse 12:3) Je bénirai ceux qui te bénissent, et je maudirai celui qui appelle le mal sur toi. Et vraiment, toutes les familles du sol seront bénies par ton moyen. »
Ici, le moyen cité par Dieu est Abraham puisque la promesse de Genèse 22 ne serait établie que des années plus tard.
Il y a donc une première promesse qui indique que tous les hommes de foi, des nations ou du peuple juif, seront bénis avec Abraham. Mais cette promesse n'est pas celle qui explique qu'un descendant d'Abraham sera chargé de réaliser une bénédiction.
Lisez bien. La première promesse met Abraham comme vecteur de la bénédiction : Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham et la seconde promesse met Jésus comme vecteur : Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Confondre ces deux promesses, même si elles ont des points communs, c'est commettre une lourde erreur de compréhension.
Puis Paul explique que le salut ne peut venir par la Loi mais par la foi. Il ajoute :
Christ nous a rachetés, nous libérant ainsi de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place ; il est écrit en effet : « Maudit est tout homme pendu à un poteau. » 14 Cela a eu lieu afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations par le moyen de Christ Jésus et que, grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis.
Cette fois-ci Paul mentionne Jésus et explique de quelle manière il va permettre la bénédiction des nations. Il va prendre sur lui la malédiction par sa mort.
Notez comment Paul établit une différence entre les nations et les chrétiens ayant reçu l'esprit saint, les oints.
Il dit : afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur les nations .
Vous remarquez ? Les nations.
Puis parlant des oints il dit : et que grâce à notre foi, nous recevions l’esprit promis
Cette fois ci il dit "nous"? Il ne s'inclut donc pas dans "les nations".
Littéralement Paul dit Les nations et Nous. Eux et Nous.. Aux nations la bénédiction et à nous l'esprit saint.
Ainsi Paul différencie les deux groupes. S'il avait pensé que les nations seraient comme ceux que Paul appelle "nous", il aurait écrit:
afin que la bénédiction d’Abraham vienne sur tous, les nations et nous.
Après avoir ensuite, au verset 16, fait cette fois ci référence à la promesse de Genèse 22, incluant un descendant unique à Abraham, Jésus, Paul aborde les versets 26 à 29.
En fait, par le moyen de votre foi en Christ Jésus, vous êtes tous fils de Dieu. 27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme, car vous êtes tous un en union avec Christ Jésus. 29 De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse
Vous vous souvenez que nous venons de voir que Paul indiquait que les chrétiens oints, qu'il appelait par le pronom "nous" allaient recevoir l'esprit saint grâce à leur foi, et bien il s'adresse à eux en utilisant le pronom "vous".
Que leur dit-il: vous êtes vraiment la descendance d’Abraham
Et pour quelle raison leur dit-il cela ? Parce qu'il vient de leur dire : Il n’y a ni Juif ni Grec. En d'autres termes il vient de leur dire : vous n'êtes plus compté parmi les nations. Vous faites partie de la descendance d'Abraham, descendance qui ne se désigne plus en terme de "nations".
Pourtant Paul ne nie pas que les nations existent, mais plus pour les chrétiens oints.
Cependant nous avons lu que seul Jésus est la descendance d'Abraham au verset 16. Une contradiction ?
Pas du tout, car Paul introduit une nuance capitale en disant : vous appartenez à Christ
Paul a donné plus tôt la raison de cette affirmation au verset 13 : Christ nous a rachetés.. Ainsi, l'achat d'un individu par Jésus le verse immédiatement dans l'ensemble composé de la descendance d'Abraham, quand bien même celui qui est racheté appartenait avant aux nations.
Nous retrouvons cette conversion en révélation.
Rév 5:
Et ils chantaient un chant nouveau, qui disait : « Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été tué et avec ton sang tu as acheté pour Dieu des gens de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu as fait d’eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils doivent être rois et gouverner la terre. »
Nous retrouvons ici la trame de l'explication de Paul.
Jésus est mort et avec son sang il a acheté des gens de toutes les nations. Ils appartiennent donc à Jésus qui les destine à gouverner la terre, et donc les nations.
Rév 7 complète :
« Ne faites pas de mal à la terre ni à la mer ni aux arbres jusqu’à ce que nous ayons scellé au front les esclaves de notre Dieu. »
Et j’ai entendu le nombre de ceux qui ont été scellés : 144 000, scellés de toutes les tribus des fils d’Israël :
Dieu intervient ici pour s'assurer que tous ses esclaves fidèles, et donc des chrétiens scellés, oints, seront au complet.
Or, remarquez leur nationalité : des fils d’Israël
Ce texte est souvent incompris.
On veut y trouver l'origine de ces esclaves alors que Rév 5 nous donne la solution : ils ne sont pas venus des 12 tribus d'Israël, ils le sont devenus. Et qu'est ce qu'un fils d'Israël si ce n'est un descendant d'Abraham ?
Ils ont suivi le processus de Galates 3. En étant achetés par Jésus, ils deviennent la descendance d'Abraham, il change donc de nationalité et intègre la descendance promise par le biais de leur propriétaire, Jésus.
Rév 14
Puis j’ai vu, et regardez ! l’Agneau debout sur le mont Sion, et avec lui 144 000 ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. 2 J’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit d’un torrent et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent à la harpe. 3 Et ils chantent ce qui semble être un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, à part les 144 000, qui ont été achetés de la terre. 4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ils ont été achetés parmi les humains comme premiers fruits pour Dieu et pour l’Agneau, 5 et il ne s’est pas trouvé de tromperie dans leur bouche ; ils sont sans tache.
Voici un descriptif des mêmes individus, les 144000.
Vous remarquez la formule grecque très significative : Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille
Cette formule est restrictive, elle indique qu'ils sont les seuls. Remarquez qu'ils ont bien été achetés de la terre, ils appartiennent à Jésus qui les offre à son père.
Notez aussi la référence aux offrandes des premiers fruits. Quand un Israelite offrait un tel sacrifice, il choisissait les meilleurs de ses premiers fruits et les offrait à Dieu. Tout le reste de la récolte n'était évidemment pas offert à Dieu. on comprend ainsi que ces chrétiens oints sont les seuls à suivre Jésus comme premiers fruits.
Evidemment il va de soi que Rév 5 fait bien référence aux 144000 des autres versets cités sinon il faudrait expliquer que Jésus a acheté deux groupes différents de chrétiens puisque l'idée de l'achat de ces humains apparaît dans 2 des textes.
Que vais je donc essayer de prouver à partir de mantenant.
Que nous avons deux promesses, deux prophéties qui se chevauchent sans pour autant être les mêmes.
La première annonçait à Abraham que par son moyen, des humains qui se réclameraient de la même foi que lui seraient considérés, à cause de cela, comme ses descendants "spirituels", qu'ils soient juifs ou issus des nations.
Parmi eux les frères du Christ, les oints, mais notez bien la différence, pas Jésus. Je vois mal Jésus avoir comme exemple la foi d'un humain, fut-il d'une foi exceptionnelle. C'est quand même le fils de Dieu.
Faites comme moi une recherche. Dans le NT vous remarquerez que Jésus, s'il se dit descendant d'Abraham, généalogiquement, ne le dit absolument pas dans le sens de Galates 3:7.
Vous savez bien que ce sont ceux qui sont attachés à la foi qui sont fils d’Abraham. 8 Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » 9 Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi.
Jésus ne peut donc être inclus dans cette promesse liée à la foi car c'est en lui qu'il faut avoir foi pour devenir enfant d'Abraham.
La seconde annonçait à Abraham que l'un de ses descendants, génétiquement, serait celui choisi par Dieu pour apporter la bénédiction aux nations.
Le clé réside dans le fait que les oints, parce qu'ils sont les seuls à appartenir à Jésus, qui les a achetés un à un, sont par ce geste un avec Jésus, une seule personne, et donc partie prenante de la descendance par union avec Christ.
Ainsi les oints et les nations bénies sont descendants spirituels d'Abraham et la filiation tient au fait qu'Abraham est le père de tous ceux qui ont la foi, oints ou pas.
Mais en rajoutant à cette promesse celle qui concerne Jésus et non plus Abraham, Dieu à produit une autre prophétie qui parle absolument d'autre chose. Elle permet d'identifier un descendant seulement et son rôle dans le plan de Dieu.
Intéressons nous maintenant de plus près à la promesse de Genèse 22.
Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.” »
Ainsi, en bon français nous avons un texte qui nous indique que la descendance d'Abraham permettra la bénédiction des nations.
Paul, en Galates 3:16 a insisté pour préciser que le mot "descendance" était au singulier et qu'il ne s'agissait que d'un personnage au départ: Jésus.
Seulement, il a ajouté ceci au verset 29:
De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse.
Une descendance héritière d'une promesse. Le mot grec traduit par héritier induit une notion de partage, comme si ces chrétiens allaient partager avec Jésus une mission.
Et cette mission serait de permettre la bénédiction des nations. On comprend ainsi pour quelle raison Paul vient de dire à ces chrétiens qu'ils ne sont plus grecs ou juifs, puisqu'ils ont achetés par Jésus pour devenir la descendance d'Abraham qui va bénir les nations.
Intéressons nous maintenant aux nations dans un livre qui affirme être la Révélation de ce qui doit arriver.
Si nous faisons une recherche sur le mot "nations", nous observons une forme de progression dans le temps du sort des nations.
Le mot "nations" apparaît 19 fois dans ce livre.
Le premier texte est à destination de chrétiens oints
Et au vainqueur, à celui qui se conforme à mes actions jusqu’à la fin, je donnerai pouvoir sur les nations, et il les mènera avec un bâton de fer
On entrevoie ici que les chrétiens oints mèneront une action sur les nations dont on ne sait pas encore si elle sera bienveillante ou non.
Puis vient la description de la grande foule.
Après cela, j’ai vu, et regardez ! une grande foule que personne ne pouvait compter, des gens de toutes nations et tribus et peuples et langues (...) Et sans cesse ils criaient d’une voix forte : « Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. »
Ainsi, des gens des nations reconnaissent avoir été bénis par Jésus. Sans nul doute une réalisation de Genèse 22.
Puis viennent quelques textes qui ne mettent pas les nations dans une situation avantageuse.
Mais les nations se sont mises en colère, et toi-même tu t’es mis en colère
Visiblement tous les humains composant les nations ne seront pas très réceptifs aux actions de Dieu et de Jésus.
Et elle a donné naissance à un garçon, oui à un fils, qui va mener toutes les nations avec un bâton de fer
Très interessant ce texte car rappelez vous, le premier texte que nous avons cité disait la même chose des chrétiens oints vainqueurs. il les mènera avec un bâton de fer
Voilà qui nous confirme que Jésus ne sera pas le seul à mener les nations avec un bâton de fer.
Il nous suffit maintenant de démontrer que cette action est une bénédiction car dès lors où nous l'aurons fait, il n'y aura plus de doute sur le fait que les chrétiens oints, et eux seuls, agissent avec le descendant d'Abraham pour permettre la bénédiction des nations.
« Grandes et prodigieuses sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes manières d’agir, Roi d’éternité. 4 Jéhovah, qui pourrait ne pas te craindre et ne pas glorifier ton nom ? Car toi seul tu es fidèle ! Car toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes décrets justes ont été révélés. »
Très beau texte prophétique qui nous annonce que les nations finiront par comprendre la justice de Dieu au point de l'adorer. Nul doute que le bâton de fer n'était pas un instrument de torture mais une forme de justice incorruptible sinon comment expliquer ce revirement annoncé des nations.
Et de sa bouche sort une longue épée aiguisée pour frapper les nations, et il les mènera avec un bâton de fer
Par contre, le texte précédent était vraiment prophétique car visiblement, ici, les nations sont en mauvaise posture. Là encore la baguette de fer nous rappelle la justice implacable de Jésus.
Et il l’a jeté dans l’abîme, qu’il a fermé et scellé au-dessus de lui, afin qu’il n’égare plus les nations jusqu’à la fin des 1 000 ans
Ici aussi un texte qui nous apprend que tous les humains ne sont pas morts précédemment et qu'ils sont suffisamment nombreux pour constituer encore des nations.
Autre élément intéressant, le fait que Dieu les protège de Satan, plutôt un geste de bonne volonté.
Dès la fin des 1 000 ans, Satan sera libéré de sa prison, 8 et il sortira pour égarer les nations qui sont aux quatre coins de la terre, oui Gog et Magog ; il les rassemblera pour la guerre. Leur nombre est comme le sable de la mer.
Nous sommes à la fin des 1000 ans et beaucoup d'humains vont suivre Satan. Evidemment ce sera la fin pour eux.
Je n’ai pas vu de temple dans la ville, car Jéhovah Dieu le Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau. 23 Et elle n’a pas besoin du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine, et sa lampe c’est l’Agneau. 24 Et les nations marcheront guidées par sa lumière
Visiblement tout va mieux pour ces nations là.
Des deux côtés du fleuve, il y avait des arbres de vie qui produisaient 12 récoltes de fruits, donnant leurs fruits chaque mois. Et les feuilles des arbres étaient pour la guérison des nations
Définitivement, ces nations sont bénies et guéries pour toujours.
Quelles leçons tirer de cette analyse.
Déjà que le mot "nations" ne désigne pas 100% des humains à chaque fois car on observe que des nations disparaissent et que dans les versets suivant elles sont toujours présentes avec donc d'autres humains.
On les voit combattre contre Dieu, égarées par Satan, et un peu plus tard elles sont dans la ville à obtenir la vie éternelle.
On retrouve cette notion dans la promesses faites à Abraham quand Dieu dit que la descendance apportera une bénédiction aux nations. Mais qui croit que tous les humains seront sauvés. En tout cas pas le rédacteur et l'inspirateur de la Révélation.
Ce que je tiens à faire remarquer c'est qu'en Révélation les oints ne sont jamais intégrés à la notion de nations.
Par exemple, beaucoup savent que la Jérusalem céleste est une image de la congrégation chrétienne, l'épouse du Christ . Cette épouse est constitué de chrétiens appelés et donc nés de nouveau.
Or les nations ne sont jamais assimilées à cette ville, jamais. Elles en profitent seulement car les arbres de vie sont une production de la ville et donc dans un cadre englobant les chrétiens oints.
Nous l'avons donc sous les yeux la réalisation de Genèse 22.
Jésus et ceux qu'il a acheté , la ville sainte céleste, permettent aux nations de guérir et donc de recevoir une bénédiction liée à la vie éternelle.
La postérité d'Abraham est donc constituée de Jésus + les 144000 et ils permettront ensemble la bénédiction des nations, bien indépendantes d'eux.
Petite remarque à Estra. Tu t'es trompé de prophétie. Celle dont nous parlons est au chapitre 9.
Auteur : Estrabolio Date : 21 août21, 08:40 Message : Le problème avec les gens qui interprètent les prophéties c'est qu'ils oublient facilement ce qui leur déplait ou ce qui ne convient pas à leur petite cuisine personnelle.
C'est particulièrement vrai pour l'Apocalypse ou Révélation où beaucoup, et en particulier les Témoins de Jéhovah classent comme "symbolique" tout ce qui les dérange et comme "littéral" ce qui les arrange.
Ainsi si nous lisons Apocalypse 13, nous lisons "7Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. 8Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé." "15Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît quetous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués."
Comme nous le voyons ici clairement, il y a deux catégories de personnes : celles qui adorent la bête et celles qui ne l'adorent pas et sont tuées !
Alors, comme cela ne convient pas aux Témoins de Jéhovah, eh bien ils ont décidé tout bonnement que les personnes étaient tuées "symboliquement".
C'est tellement pratique, on s'adapte, on modifie une date, une durée, le sens des mots au gré de ses envies et ensuite on dit suivre la Bible !
C'est d'une profonde malhonnêteté.
Petite précision, je ne me suis pas trompé de prophétie, j'ai juste voulu montré qu'on pouvait voir n'importe quoi dans une prophétie et l'appliquer a à peu près n'importe quelle époque !
Bonne soirée
Auteur : agecanonix Date : 21 août21, 20:39 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le lien ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
Quelle est donc la croyance des témoins de Jéhovah ?
Que Dieu, dès le péché d'Adam, a prévu la venue de son fils.
Il a demandé à Abraham de se mettre à sa disposition en lui promettant une première chose : une descendance nombreuse et la possession de la terre promise.
Puis face à un geste d'une foi authentique de la part d'Abraham, le sacrifice de son fils Isaac, Dieu a promis que le Messie serait un descendant d'Abraham avec pour mission la bénédiction des nations.
Paul a identifié ce fils à Jésus. Mais il a ajouté que pour les besoins de sa mission Jésus achetait des gens de toutes les nations, qui perdaient cette nationalité à ce moment là pour entrer au service de la descendance promise d'Abraham.
C'est avec tous ces chrétiens qu'il achète, au nombre de 144000, que Jésus va assurer la bénédiction des nations, ou, pour être plus juste, des gens des nations qui auront foi dans ces dispositions de Dieu.
Ainsi, il y a bien d'un côté ceux qui sont achetés par Jésus, et qui reçoivent l'esprit saint, et de l'autre côté les gens des nations, qui restent des nations, et donc qui restent sur la terre, pour être bénis par Jésus et ses frères..
Ainsi, l'appel céleste, l'onction de l'esprit saint, le fait de naître de nouveau n'est pas l'apanage de tous les individus qui seront sauvés. La preuve : Jésus a parlé de son ami Jean Baptiste en des termes très élogieux tout en disant qu'il ne serait pas avec lui dans son royaume.
Notez que la promesse faite à Abraham, la première, lui promet une descendance extrêmement nombreuses et le fait qu'elle héritera de la terre promise.. Il ne faudrait pas oublier trop vite cette aspect capital de cette promesse: la terre promise surtout quand on explique que la première partie, la descendance nombreuse, concerne des millions de chrétiens.
Je rappelle aussi que le nombre d'individu qui se proclament à tort ou à raison "nés de nouveau" n'est pas très élevé . Or les descendants bénis d'Abraham, les hommes de foi, sont décrits comme étant aussi nombreux que la poussière du sol.
Il y a donc une seconde espérance.
Pour les chrétiens:
Jésus connaissait la prophétie de Daniel dont se moque Estra, car ne vous y trompez pas, ce ne sont pas les TJ qui sont attaqués dans ses messages mais le fait de croire que ces prophéties sont authentiques.
Sinon, réfléchissez bien, si c'était seulement l'interprétation TJ qui ennuyait Estra, il en proposerait une plus crédible et non pas sa farce avec Napoléon.
Si donc vous êtes chrétiens lisez ce texte de Mat 4:15: qui rappelle un enseignement de Jésus.
« Quand donc vous verrez que la chose répugnante qui cause la dévastation — celle dont le prophète Daniel a parlé — est dans un lieu saint (que le lecteur fasse preuve de discernement), 16 que ceux qui sont en Judée se mettent à fuir vers les montagnes.
Nous avons ici la réalisation la plus consensuelle de cette prophétie de Mat 24. Jésus y prévient ses disciples que Jérusalem sera détruite en l'an 70, quelques années plus tard.
Or, il vient de citer précisément la prophétie de Daniel dont se moque Estra et il situe avec précision l'événement dont il parlait dans la chronologie de cette prophétie de Daniel.
Visiblement, il n'y a rien de risible dans cette prophétie pour Jésus qui applique Daniel 11:31 à ce qui va arriver dramatiquement quelques années plus tard.
Daniel 11:31: Des armées envoyées par lui se lèveront ; on profanera le sanctuaire, la forteresse, et on enlèvera le sacrifice régulier. « Et la chose répugnante qui cause la dévastation sera mise en place.
Attention. Se moquer de la bible, en la ridiculisant, peut très vite devenir grave. Je ne pense pas que Jésus aurait apprécié qu'un individu vienne se moquer et présenter une interprétation ridicule d'une prophétie à laquelle il (Jésus) croyait sans le moindre doute et dont il nous donnait la preuve formelle qu'elle devait être prise au sérieux.
Concernant la remarque de Estra sur Rév 13.
Je lui pose une énigme : il veut que toutes les nations soient condamnées à la vraie mort à partir de ce chapitre 13.
Alors, pour quelle raison :
1) Dieu, au chapitre 19, et donc après les événements de Rév 13, décide t'il de neutraliser Satan pendant 1000 ans dans le but clairement expliqué d'en protéger les nations ?
2) Jean, dans le tout dernier chapitre de Révélation, quand tout est fini, Satan éliminé, Dieu et Jésus reconnus par tous pour ce qu'ils ont, observons nous les nations en train d'être guéries.
Que font ici des nations, plutôt bien vues de Dieu, si Estra a raison et que tout le monde est mort depuis longtemps ?
Alors les TJ sont comme tout le monde, quand on leur dit que quelqu'un est mort et qu'ils le voient vivants et bien portants, à tous points de vue, un peu plus tard, ils se disent :
il doit y avoir quelque chose à comprendre en plus pour résoudre cette impossibilité.
Or nous savons que la mort, pour Dieu, peut être symbolique. En d'autres termes, des humains peuvent porter en eux, bien que vivants, leur propre mort définitive s'ils commettent le péché impardonnable, ou sans aller jusque là, s'ils continuent d'agir d'une certaine façon comme par exemple, porter volontairement le signe de la bête sur leur front.
Je rappelle la réflexion du père du fils prodigue quand celui-ci revient : Car mon fils que voici était mort, mais il est revenu à la vie ; il était perdu, mais le voilà retrouvé.”
Voila qui nous permet de comprendre qu'être mort peut avoir un sens symbolique.
De toutes façons, Entre Rév 13 , Rév 20 et Rév 22 que j'ai cités, il y a forcément un ou plusieurs des textes qui sont symboliques. Seulement l'hypothèse de Estra annule complètement les 3 chapitres les plus importants de ce livre car c'est précisément dans ces chapitres que la bénédiction d'Abraham trouve sa réalisation.
Car, enfin, si la promesse de bénédiction des nations faites à Abraham, c'est la mort de tous les gens des nations de Rév 13, nous aurions un cuisant échec de la descendance, Jésus. D'où le sens forcément symbolique.
Auteur : Estrabolio Date : 21 août21, 21:10 Message : Bonjour à tous,
Encore une fois, vous voyez là le comportement classique des Témoins de Jéhovah : diffamer à tout va tout ce qui n'a pas l'étiquette JW.
Chacun pourra constater que je n'ai jamais dans ce fil ni attaqué la Bible, ni attaqué Daniel !
C'est de la pure diffamation mais qui s'en étonnera ?
S'il y a bien des gens qui se moquent de la Bible, qui se moquent de Daniel et des prophéties ce sont bien les Témoins de Jéhovah dont le seul but est de faire que les prophéties les glorifient eux et les désignent comme les seuls tenants de la vraie foi.
Mais ne vous méprenez pas, les insultes et les provocations n'ont qu'un seul but : ne pas répondre aux objections, faire diversion pour mieux vendre sa soupe infame qui est à la Bible ce qu'est le pâté à l'alouette de la fable où la terrine aux alouettes est faite avec un cheval pour une alouette
La Bible n'est pour les Témoins de Jéhovah qu'un assaisonnement pour faire avaler leurs dogmes.
Alors, revenons sur l'attitude des Témoins de Jéhovah vis à vis de la Bible, que disent-ils ?
Que Satan a fait en sorte que la Bible soit modifiée et que les copistes effacent le Nom de Dieu de tous les manuscrits du Nouveau Testament ! https://www.jw.org/finder?wtlocale=F&do ... are&par=16
Vous rendez-vous compte de ce que ces prétendus chrétiens affirment ?
Que Dieu n'est pas assez puissant pour protéger et Sa parole et Son nom ! Et ça ose parler de respect pour Dieu et la Bible après ça !
Quand à Daniel comme pour tous les prophètes en général, ils tordent les textes dans un sens, dans un autre, changent les dates présumées de départ, décident que tel nombre doit être pris de manière littérale, tel autre de manière symbolique, ajoutent, retranchent, trichent sur la traduction dans un seul but, arriver à faire dire aux prophéties que seuls les Témoins de Jéhovah pourront avoir le salut lors du grand jour de la colère de Dieu !
Un petit aperçu de leur façon de respecter Daniel : https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 5#p1394195
Alors ne soyez pas dupes, ne vous laissez pas avoir par ces gesticulations, allez voir les textes cités dans leur contexte et dans d'autres traductions, utilisez des concordances et vous pourrez ainsi vous faire votre propre idée sur les "démonstrations" jéhovistes.
Bonne journée
Auteur : papy Date : 21 août21, 21:42 Message :
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
Sinon, réfléchissez bien, si c'était seulement l'interprétation TJ qui ennuyait Estra, il en proposerait une plus crédible et non pas sa farce avec Napoléon.
Agé n'est même pas conscient que c'est le fondateur de sa secte qui a mijoté cette farce sur Napoléon.
Auteur : agecanonix Date : 21 août21, 21:53 Message :
Estrabolio a écrit : 21 août21, 21:10
Bonjour à tous,
Encore une fois, vous voyez là le comportement classique des Témoins de Jéhovah : diffamer à tout va tout ce qui n'a pas l'étiquette JW.
Chacun pourra constater que je n'ai jamais dans ce fil ni attaqué la Bible, ni attaqué Daniel !
C'est de la pure diffamation mais qui s'en étonnera ?
S'il y a bien des gens qui se moquent de la Bible, qui se moquent de Daniel et des prophéties ce sont bien les Témoins de Jéhovah dont le seul but est de faire que les prophéties les glorifient eux et les désignent comme les seuls tenants de la vraie foi.
Mais ne vous méprenez pas, les insultes et les provocations n'ont qu'un seul but : ne pas répondre aux objections, faire diversion pour mieux vendre sa soupe infame qui est à la Bible ce qu'est le pâté à l'alouette de la fable où la terrine aux alouettes est faite avec un cheval pour une alouette
La Bible n'est pour les Témoins de Jéhovah qu'un assaisonnement pour faire avaler leurs dogmes.
Alors, revenons sur l'attitude des Témoins de Jéhovah vis à vis de la Bible, que disent-ils ?
Que Satan a fait en sorte que la Bible soit modifiée et que les copistes effacent le Nom de Dieu de tous les manuscrits du Nouveau Testament ! https://www.jw.org/finder?wtlocale=F&do ... are&par=16
Vous rendez-vous compte de ce que ces prétendus chrétiens affirment ?
Que Dieu n'est pas assez puissant pour protéger et Sa parole et Son nom ! Et ça ose parler de respect pour Dieu et la Bible après ça !
Quand à Daniel comme pour tous les prophètes en général, ils tordent les textes dans un sens, dans un autre, changent les dates présumées de départ, décident que tel nombre doit être pris de manière littérale, tel autre de manière symbolique, ajoutent, retranchent, trichent sur la traduction dans un seul but, arriver à faire dire aux prophéties que seuls les Témoins de Jéhovah pourront avoir le salut lors du grand jour de la colère de Dieu !
Un petit aperçu de leur façon de respecter Daniel : https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 5#p1394195
Alors ne soyez pas dupes, ne vous laissez pas avoir par ces gesticulations, allez voir les textes cités dans leur contexte et dans d'autres traductions, utilisez des concordances et vous pourrez ainsi vous faire votre propre idée sur les "démonstrations" jéhovistes.
Bonne journée
Bien, nous avons eu le discours habituel de Estra, le contre feu.
Dès lors où vous n'êtes pas d'accord avec lui, vous l'attaquez, vous le diffamez, vous êtes le méchant.
De son côté, remarquez le bien, (j'ai surligné son texte en rouge) il y va de toutes ses forces contre les témoins de Jéhovah, qu'il juge tous et sans distinction , mais par contre, qu'un TJ lui répondre et c'est intolérable.
Maintenant, relisez son texte . Quel rapport avec le sujet ? En quoi sa gue-guerre d'ego avec les TJ est elle intéressante ici et surtout dans le sujet.
Je rappelle ma démarche : je vous propose, bible en main, la lecture des TJ sur un thème particulier, le plan de Dieu.
Quand quelqu'un n'est pas d'accord, à votre avis, quelle est la meilleure réponse à produire ?
Celle d'Estra qui m'attaque personnellement à travers son expession "les témoins de Jéhovah", comme si personne ne comprenait que c'est moi sa cible.
Ou celle de gadou qui propose d'autres textes et apporte une contradiction constructive .
En plus Estra affirme que je ne réponds pas à ses arguments . ( surligné en vert dans sa réponse ). Lisez le message qui précède celui d'Estra et vos pourrez vérifier.
Par contre, je suis d'accord avec Estra sur un point.
EStra a écrit :Alors ne soyez pas dupes, ne vous laissez pas avoir par ces gesticulations, allez voir les textes cités dans leur contexte et dans d'autres traductions, utilisez des concordances et vous pourrez ainsi vous faire votre propre idée sur les "démonstrations"
Oui, cher lecteur, allez voir les textes dans leur contexte, et dans d'autres traductions, j'utilise pour ma part la Segond, la Crampon, la TOB, l'interlinéaire Segond, l'interlinéaire Diaglott, la Version roi Jacques, la TMN bien sur, et plusieurs autres disponibles sur internet chez Lexologos par exemple.
Une petite réflexion. quand vous êtes certain de votre conception d'une vérité, vous énervez vous comme le fait Estra depuis plusieurs messages avec ses réponses hors sujet sur tous les TJ ?
Ou alors vous dites vous que vous allez développer calmement votre point de vue, avec beaucoup de détails et de textes bibliques car finalement, la colère, l'énervement, la dispute ne servent à rien et en tout cas sont bien moins efficaces qu'une bonne démonstration ?
Remarquez aussi une chose. Je suis calme. Je maintiens mon cap sereinement.
Et pour finir, n'avez vous jamais remarqué que la colère, l'attaque personnelle ou collective sont souvent les indices que l'on n'a plus que cela à objecter. Comme un mauvais joueur qui sait qu'il va perdre et qui renverse l'échiquier pour ne pas l'admettre.
Je sais, Estra va encore commencer sa réponse comme ceci : Encore une fois, vous voyez là le comportement classique des Témoins de Jéhovah.. C'est sa phrase en ce moment..
Vous voyez, je peux aussi prophétiser !!!
Je vais donc continuer "mon petit bonhomme de chemin" (expression de chez moi, non vulgaire bien sur ) et vous apporter tous les textes qui viennent valider la lecture des témoins de Jéhovah. Et croyez moi, ce n'est pas un crime malgré ce que certains en pensent.
Auteur : Estrabolio Date : 21 août21, 22:45 Message : J'ai posté ceci un peu plus haut :
Apocalypse 13, nous lisons "7Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. 8Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé." "15Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués."
Ce texte n'étant pas en accord avec la doctrine jéhoviste, eh bien, il faut l'annuler.
Comme ils ne peuvent pas aller jusqu'à le supprimer de la Bible, ils décrètent que c'est une mort symbolique et vont chercher aux quatre coins de la Bible des versets pour contredire ce passage.
Mais si on poursuit la lecture, que voyons-nous ?
"16Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 17et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom."
Que ce soit symbolique ou pas, on voit ici que Jean emploie les mots "tous" et "personne", il n'y a donc aucune ambiguïté, il ne reste plus à ce moment là que des adorateurs de la bête, il y a donc bien eu disparition des saints !
Cela, tous les chrétiens le comprennent mais les Témoins de Jéhovah eux, maintiennent qu'une foule innombrable restera en vie et ne recevra pas la marque de la bête, que tout cela est symbolique.
Si on en revient à la prophétie de Daniel 9, regardons les deux derniers versets
"26Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. 27Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur."
Tout d'abord, nous notons qu'il est dit "UN" oint et non "L" oint ce qui est surprenant s'il s'agit du Christ.
Ensuite, on nous dit que c'est cet oint qui va faire cesser le sacrifice et l'offrande mais regardez bien le texte, ce n'est pas l'oint dont vient de parler Daniel mais du peuple d'envahisseur.
C'est d'ailleurs très cohérent, ce peuple arrive comme une inondation, cause la dévastation qui ira jusqu'à la destruction de la ville et du temple et l'arrêt des sacrifices.
Et Daniel conclut que, finalement, la ruine frappera l'envahisseur.
Or, dans l'interprétation qui nous est donnée sur ce fil, la destruction de la ville a t'elle eu lieu dans cette semaine d'année ?
Absolument pas, elle a eu lieu bien plus tard en 70.
La ruine a t'elle fondu sur l'envahisseur ?
Absolument pas, l'armée romaine est rentrée victorieuse à Rome, un arc de Triomphe sera d'ailleurs par la suite dressé pour la victoire de Titus, quant à Titus, il deviendra finalement empereur et mourra dix ans plus tard.
On voit donc que cette interprétation ne respecte pas la prophétie de Daniel, elle prend ce qui l'arrange et laisse le reste.
C'est tout simplement malhonnête.
J'ai édité par erreur le message et j'ai donc réédité pour remettre le message d'origine.... fatigué.....
Je rappelle ma démarche : je vous propose, bible en main, la lecture des TJ sur un thème particulier, le plan de Dieu.
Russell aussi connaissait le " divin plan des ages " ,il a même dû l'expliquer en 3 volumes
Auteur : Estrabolio Date : 21 août21, 22:54 Message :
papy a écrit : 21 août21, 21:42
Agé n'est même pas conscient que c'est le fondateur de sa secte qui a mijoté cette farce sur Napoléon.
Oui Papy, c'est un comble de parler de farce alors qu'il s'agit d'une étude très poussée de la prophétie par le pasteur Russel.
D'ailleurs, toute personne ayant jeté un oeil au texte que j'ai posté verra que c'est d'un tout autre niveau d'analyse que celle qui est faite dans les publications de JW.....
Je ne vois pas en quoi l'interprétation de la prophétie par Russel serait plus une farce que quelque autre interprétation !
Bonne journée
Auteur : MonstreLePuissant Date : 22 août21, 00:25 Message : Quand on connaît l'interprétation de la génération de 1914, on se demande qui peut prendre au sérieux les interprétations bibliques de la WT.
Agecanonix nous propose le "plan de Dieu", en oubliant de dire que ce plan a échoué en 1914, en 1925, en 1975, et qu'il est toujours en échec puisque la génération de 1914 est largement passée selon toutes les définitions précédentes. Sans oublier que selon le plan de Dieu, des millions de gens vivants en 1925 ne devaient jamais mourir.
C'était chaque fois "le plan de Dieu" révélée aux TJ seulement.
Bref ! Ne croyez pas un traître mot du plan de Dieu des TJ. C'est leur plan à eux, imaginé dans le seul but d'attirer le chaland.
Auteur : Estrabolio Date : 22 août21, 00:47 Message :
MonstreLePuissant a écrit : 22 août21, 00:25Bref ! Ne croyez pas un traître mot du plan de Dieu des TJ. C'est leur plan à eux, imaginé dans le seul but d'attirer le chaland.
Tout à fait et il ne s'agit en aucun cas d'une question de personnes mais de dénoncer une imposture théologique apocalyptique et mortifère.
Lorsque des gens reconnaissant ne recevoir aucune consigne de Dieu demandent une obéissance totale et inconditionnelle de leurs coreligionnaires et qu'ils conditionnent les chances d'un éventuel salut à cette soumission totale, on peut clairement parler de dérive sectaire.
Auteur : gadou_bis Date : 22 août21, 03:57 Message :
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
pour les besoins de sa mission Jésus achetait des gens de toutes les nations, qui perdaient cette nationalité à ce moment là pour entrer au service de la descendance promise d'Abraham.
J'aimerais bien savoir à quel moment une personne qui n'est pas rachetée par Jésus peut-être sauvée de quoi que ce soit ?
Si tu en fais pas partie des rachetés, tu fais partie des perdu.
Je te rappelle ce que tu as encore oublié: (galates 3,8-14) "l'écriture, prévoyant que Dieu justifierait les nations sur le principe de la foi, a d'avance annoncé la bonne nouvelle à Abraham: "En toi toutes les nations seront bénies". De sorte que ceux qui sont sur le principe de la foi sont bénis avec le croyant Abraham. Car ...Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ...afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux nations dans le Christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis."
Tout ceux qui ont la foi d'Abraham sont rachetés par le sang de christ et reçoivent l'Esprit-Saint promis.
Ceux qui n'ont pas l'Esprit, ne sont pas rachetés, et n'ont jamais eut la foi d'Abraham !
Hebraux 11,8 "Par la foi, Abraham, ...attendait la cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est l'architecte et le créateur."
Celui qui a refusé cette attente d'Abraham, ne peux pas non plus arguer de sa foi.
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
C'est avec tous ces chrétiens qu'il achète, au nombre de 144000, que Jésus va assurer la bénédiction des nations, ou, pour être plus juste, des gens des nations qui auront foi dans ces dispositions de Dieu.
Ainsi, il y a bien d'un côté ceux qui sont achetés par Jésus, et qui reçoivent l'esprit saint, et de l'autre côté les gens des nations, qui restent des nations, et donc qui restent sur la terre, pour être bénis par Jésus et ses frères..
Apocalypse 7,9 "Après ces choses, je vis: et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l'Agneau, ... Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation, et ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. C'est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit dans son temple; "
Evidement ce sont les rachetés: (1 Pierre 1,19)
"sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite qui vous avait été enseignée par vos pères, non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,...en sorte que votre foi et votre espérance fussent en Dieu."
Ceux donc qui ne sont pas des rachetés par le sang de Christ, resteront loin de Dieu car ils n'ont jamais eu la foi.
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
Ainsi, l'appel céleste, l'onction de l'esprit saint, le fait de naître de nouveau n'est pas l'apanage de tous les individus qui seront sauvés. La preuve : Jésus a parlé de son ami Jean Baptiste en des termes très élogieux tout en disant qu'il ne serait pas avec lui dans son royaume.
Il a dit qu'Abraham serait dans le royaume avec tous les prophètes : Luc 13,28 " vous verrez Abraham et Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, mais vous, jetés dehors."
Or Jean est le plus gands des prophètes selon Jésus: Matthieu 11,11 " En vérité, je vous dis: parmi ceux qui sont nés de femme, il n'en a été suscité aucun de plus grand que Jean le baptiseur; mais le moindre dans le royaume des cieux est plus grand que lui."
Contrairement à ce que t'a fait croire l'EFA: Jésus ne dit pas que Jean ne sera pas dans son royaume, mais qu'il n'y est pas encore au moment où il parle.
Par contre, il y sera plus tard en tant que prophète.
Et j'espère de toutmon coeur que tu seras avec lui a lieu d'être jeté dehors.
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
Notez que la promesse faite à Abraham, la première, lui promet une descendance extrêmement nombreuses et le fait qu'elle héritera de la terre promise.. Il ne faudrait pas oublier trop vite cette aspect capital de cette promesse: la terre promise surtout quand on explique que la première partie, la descendance nombreuse, concerne des millions de chrétiens.
Et quelle est cette terre promise ?
Très simple: Matthieu 5,5 " bienheureux les débonnaires, car c'est eux qui hériteront de la terre; "
Jésus parle à ses disciples, ceux qui vont recevoir l'Esprit promis, évidement.
Et quelle est cette terre promise sinon le royaume de Dieu ?
La cité qui a les fondement, comme l'avait si bien compris Abraham (Hébreux 11)
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
Je rappelle aussi que le nombre d'individu qui se proclament à tort ou à raison "nés de nouveau" n'est pas très élevé .
Ils sont plus nombreux que tout les TJ réunis, je te rappelle: tous les protestants et évangéliques et la pluspart des catho.
agecanonix a écrit : 21 août21, 20:39
être mort peut avoir un sens symbolique.
Ha !! Tu progresses !
Auteur : agecanonix Date : 22 août21, 08:30 Message : Poursuivons notre recherche . Dans le lien ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
Quelle est donc la croyance des témoins de Jéhovah ?
Dans le spoiler ci-dessous, la suite de l'explication.
Que Dieu, dès le péché d'Adam, a prévu la venue de son fils.
Il a demandé à Abraham de se mettre à sa disposition en lui promettant une première chose : une descendance nombreuse et la possession de la terre promise.
Puis face à un geste d'une foi authentique de la part d'Abraham, le sacrifice de son fils Isaac, Dieu a promis que le Messie serait un descendant d'Abraham avec pour mission la bénédiction des nations.
Paul a identifié ce fils à Jésus. Mais il a ajouté que pour les besoins de sa mission Jésus achetait des gens de toutes les nations, qui perdaient cette nationalité à ce moment là pour entrer au service de la descendance promise d'Abraham.
C'est avec tous ces chrétiens qu'il achète, au nombre de 144000, que Jésus va assurer la bénédiction des nations, ou, pour être plus juste, des gens des nations qui auront foi dans ces dispositions de Dieu.
Ainsi, il y a bien d'un côté ceux qui sont achetés par Jésus, et qui reçoivent l'esprit saint, et de l'autre côté les gens des nations, qui restent des nations, et donc qui restent sur la terre, pour être bénis par Jésus et ses frères..
Ainsi, l'appel céleste, l'onction de l'esprit saint, le fait de naître de nouveau n'est pas l'apanage de tous les individus qui seront sauvés. La preuve : Jésus a parlé de son ami Jean Baptiste en des termes très élogieux tout en disant qu'il ne serait pas avec lui dans son royaume.
Notez que la promesse faite à Abraham, la première, lui promet une descendance extrêmement nombreuses et le fait qu'elle héritera de la terre promise.. Il ne faudrait pas oublier trop vite cette aspect capital de cette promesse: la terre promise surtout quand on explique que la première partie, la descendance nombreuse, concerne des millions de chrétiens.
Je rappelle aussi que le nombre d'individu qui se proclament à tort ou à raison "nés de nouveau" n'est pas très élevé . Or les descendants bénis d'Abraham, les hommes de foi, sont décrits comme étant aussi nombreux que la poussière du sol.
Il y a donc une seconde espérance.
Pour répondre à gadou.
Voici le plan : Dieu veut d'abord rassembler la postérité d'Abraham (Jésus + oints) dont la mission consistera à bénir les nations.
Jusque Jésus, la nation d'Israël devient le terreau qui va mener à Christ, puis Jésus arrive, paie la rançon et accueille ceux que Dieu choisit comme oints ou appelés. Ils seront avec lui la descendance d'Abraham.
Il doit y en avoir 144000 selon la Révélation.
Ce n'est que lorsque ce nombre sera atteint, scellé dit Rév 7, que l'ensemble des achetés de la terre se retrouvera au ciel avec Jésus.
Leur mission : Rév 5. Gouverner la terre et donc les nations. Combien de temps : Rév 20: 1000 ans.
L'espérance des nations est terrestre. Tous les morts non oints en font partie, mais aussi tous les chrétiens qui acceptent la vérité au temps de la fin alors que les 144000 sont déjà au complet.
Dans la bible, il n'existe pas de nations, au pluriel, au ciel. Or le dernier livre de la bible parle bien de la guérison des nations. Elles existent donc toujours sur terre à ce moment là (réponse à Estra) car des nations guéries restent des nations et donc restent sur la terre.
Les oints ou appelés affirment qu'ils seront toujours avec Jésus, au ciel. Cependant de qui parle Dieu dans ce texte ?
Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : « Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu. »
Analysons déjà la première phrase. La tente de Dieu avec les humains et il habitera avec eux.
Cette prophétie a une petite sœur, presque identique. Esaie 25
Il engloutira la mort pour toujours ; oui, le Souverain Seigneur Jéhovah essuiera les larmes de tous les visages. Il effacera de toute la terre l’humiliation de son peuple, car Jéhovah lui-même l’a dit.
Vous remarquez comme moi que la mort disparaît aussi dans ce texte, ce n'est donc pas une prophétie qui ne concernait que la nation d'Israël de l'époque.
Remarquez également la référence très appuyée sur la terre, cadre de ces événements annoncés.
Il n'existe pas d'humains au ciel. Un humain est un habitant de la terre. Or Rév 21 indique bien que Dieu sera avec les humains.
Un humain qui va au ciel ne reste plus humain mais devient un esprit. 1Cor 15. « Le premier homme, Adam, devint un être vivant. » Le dernier Adam est devenu un esprit (...) , nous serons aussi à l’image de celui qui est céleste.(...) la chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu
Ce qui est donc promis en Esaie 25 et en Rév 21 se déroulera bien sur la terre. D'ailleurs on y annonce la disparition de la mort, or, elle n'existe que sur terre.
La promesse faite à Abraham se comprend donc ainsi: Jésus et 144000 achetés de la terre vont, pendant les 1000 ans de leur règne sur la terre, amener les humains, autrement dit les nations, vers la bénédiction de Rév 21.
Pour ma part, mon espérance est terrestre et j'en suis tout à fait satisfait. Etre oint est un choix de Dieu, pas un du. Ce n'est pas non plus une preuve d'une meilleure spiritualité , relisez ce que Jésus a dit sur Jean Baptiste pour vous en convaincre.
Gadou. Médites sur hébreux 2:5. La traduction que je t'en fais est la meilleure : Car ce n’est pas à des anges qu’il a soumis la terre habitée à venir, dont nous parlons.
Tu notes ? Soumis. Pas détruit. La terre a un avenir sous la direction de Jésus.
Réfléchis également à ce texte : 1 cor 15:23-28
Mais chacun selon cet ordre : comme prémices, Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ durant sa présence. Puis, à la fin, il remettra le Royaume à son Dieu et Père après avoir réduit à rien tout gouvernement et tout pouvoir et puissance. Il faut en effet qu’il règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tout ennemi sous ses pieds. Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien. Car Dieu « a soumis toutes choses sous ses pieds ». Mais lorsqu’il est dit que toutes choses ont été soumises, il est évident que cela n’inclut pas celui qui lui a soumis toutes choses. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra aussi à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous
Déjà le sens du mot soumettre quand il est dit : le Fils lui-même se soumettra aussi à celui qui lui a soumis toutes choses
Ainsi la soumission n'est pas une punition, pas plus ici qu'en hébreux 2:5.
Poses toi les bonnes questions sur 1 Cor 15:23-28.
Le texte commence par ceci : comme prémices, Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ durant sa présence.
Paul parle ici de la résurrection et, après celle de Jésus, il indique qu'aura lieu, pendant la parousie, la résurrection de ceux qui appartiennent à Christ.
Ca ne te rappelle rien l'expression " ceux qui appartiennent à Christ" ?
Galates 3:29.29
De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse.
Ainsi, ceux qui ressuscitent durant la parousie de Jésus sont avec Jésus, la descendance d'Abraham.
Tu es d'accord avec moi que sur eux la mort ne peut plus agir. Un oint, dès qu'il est ressuscité ne peut plus mourir. Il a la vie éternelle au ciel.
Rév 20: C’est là la première résurrection. 6 Heureux et saints tous ceux qui ont part à la première résurrection ; sur eux, la deuxième mort n’a pas de pouvoir
Seulement le texte de 1 Cor 15 ne s'arrête pas là.
Or, il le devrait dans ton hypothèse. Suis bien le raisonnement.
Paul écrit ensuite que Jésus va régner jusqu’à ce que Dieu ait mis tout ennemi sous ses pieds. Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien.
Ainsi, il y a encore des gens qui ont besoin que Jésus viennent vaincre la mort pour eux et il lui faudra du temps pour y parvenir puisqu'il va régner 1000 ans et que le texte dit que ce n'est qu'à la fin que la mort sera vaincue, 1000 ans donc après que le dernier oint aura rejoint le ciel auprès de Jésus pour régner avec lui.
S'il n'y a pas là une démonstration par A+B qu'il existe deux espérances, je ne sais pas ce qu'il te faut.
En d'autres termes, la mort, dans ton hypothèse, n'a plus besoin d'être vaincue après la résurrection des oints, juste avant les 1000 ans, elle l'est déjà pour eux tous, or ce n'est que 1000 ans plus tard que la mort disparaît, démontrant que des humains seront encore mortels jusqu'à ce moment là.
Rév 20:14. Et la mort et la Tombe ont été jetées dans le lac de feu
Si donc Jésus va se battre pour vaincre ensuite la mort, c'est que des humains autres que les oints, déjà sauvés, ont encore besoin de cette victoire pour eux. Cela démontre aussi que les 1000 ans seront un combat de Jésus contre la mort et donc pour le bonheur et le salut des humains qui le voudront sur la terre.
Ces humains sont les nations. Et comment sont elles sauvées de la mort ?
Rév 22:1. Et l’ange m’a montré un fleuve, le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau et coulait au milieu de la rue principale de la ville. Des deux côtés du fleuve, il y avait des arbres de vie qui produisaient 12 récoltes de fruits, donnant leurs fruits chaque mois. Et les feuilles des arbres étaient pour la guérison des nations
Et la boucle est bouclée.
Estra.. J'explique ici ce que les TJ croient sincèrement. L'emploi du mot "malhonnête" est déplacé, et insultant autant qu'injuste.
Auteur : MonstreLePuissant Date : 22 août21, 09:43 Message : C'est la démonstration qui est malhonnête, comme la démonstration de la génération élastique de 1914. Et ce n'est pas comme si les TJ n'étaient pas experts en malhonnêteté intellectuelle.
Ajouté 5 minutes 17 secondes après :
Agecanonix a écrit :Dans la bible, il n'existe pas de nations au ciel.
(1 Pierre 2:1) Vous au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière
Auteur : agecanonix Date : 22 août21, 10:33 Message : Je réponds à Estra, mais franchement, il aurait du le trouver tout seul...
Rév 13:
J’ai vu qu’une de ses têtes semblait avoir été mortellement blessée, mais sa blessure mortelle s’était guérie, et toute la terre a suivi la bête sauvage avec admiration. Et ils ont adoré le dragon parce qu’il a donné le pouvoir à la bête sauvage, et ils ont adoré la bête sauvage, en disant : « Qui est comparable à la bête sauvage, et qui peut la combattre ? » On lui a donné une gueule qui prononçait des paroles orgueilleuses et proférait des blasphèmes, et on lui a donné le pouvoir d’agir pendant 42 mois. Et elle a ouvert la gueule pour blasphémer contre Dieu : elle blasphème son nom et le lieu où il habite, oui ceux qui habitent dans le ciel. Il lui a été permis de faire la guerre aux saints et de les vaincre, et on lui a donné pouvoir sur toute tribu, et peuple, et langue, et nation. Et les tous les habitants de la terre l’adoreront. Depuis la fondation du monde, le nom d’aucun d’eux n’a été écrit dans le rouleau de vie de l’Agneau qui a été tué
Jean nous parle ici d'une première bête.
Tous les habitants de la terre, la totalité donc, adoreront ils cette bête ?
C'est l'hypothèse d'Estra et probablement de MLP qui lui a soufflée.
Déjà le mot "vaincre" ne signifie pas tuer, en grec . il s'agit de "l'emporter sur quelqu'un" ou d'être "victorieux".
Observez la chronologie et suivez le raisonnement qui va suivre .
Puis j’ai vu une autre bête sauvage monter de la terre. Elle avait deux cornes comme celles d’un agneau, mais elle s’est mise à parler comme un dragon. Elle exerce tout le pouvoir de la première bête sauvage sous les yeux de celle-ci. Et elle amène la terre et ses habitants à adorer la première bête sauvage, qui a guéri de sa blessure mortelle. Et elle accomplit de grands signes, faisant même descendre sur la terre du feu du ciel, sous les yeux des humains.
Nous observons l'apparition d'une autre bête, après les événements précédents (la victoire sur les saints et tous les habitants de la terre qui adorent la première bête), autre bête qui va mettre en place une image de la première bête qui aura une mission qui nous intéresse.
Par les signes qu’il lui est permis d’accomplir sous les yeux de la bête sauvage, elle égare les habitants de la terre, tout en leur disant de faire une image de la bête sauvage qui a reçu le coup d’épée mais qui a repris vie. Et il lui a été permis d’insuffler la vie à l’image de la bête sauvage, afin que l’image de la bête sauvage parle et fasse aussi tuer tous ceux qui refusent d’adorer l’image de la bête sauvage.
Nous avons notre réponse ici.
Si la première bête avait réussi à ce qu'il n'y ait plus personne qui lui résiste sur la terre, il n'aurait pas été nécessaire d'insuffler la vie à l'image de la bête, avec pour mission de faire tuer tous ceux qui refusent de l'adorer .
C'est donc qu'à la fin du verset 8, il y a encore des humains qui lui résistent puisque la bête sauvage se voit contrainte de créer l'image de la bête avec pour mission de les tuer.
Or, la suite du texte ne dit certainement pas qu'elle y parvient. La preuve ? Quelques versets plus loin nous lisons:
Rév 14:6: Et j’ai vu un autre ange qui volait au milieu du ciel, et il avait une bonne nouvelle éternelle à annoncer aux habitants de la terre.
Une bonne nouvelle pour les habitants de la terre. Or, rappelez vous ce que Rév 13:8 a dit concernant certains habitants de la terre:
Et les habitants de la terre l’adoreront. Depuis la fondation du monde, le nom d’aucun d’eux n’a été écrit dans le rouleau de vie de l’Agneau qui a été tué
Ainsi, si l'ange doit effectivement apporter une bonne nouvelle aux habitants de la terre, ce n'est certainement pas à ceux à qui le verset 8 promet la seconde mort.
Il faut donc nécessairement que l'Ange ait à apporter cette bonne nouvelle à des humains qui n'auront pas adoré la bête ou son image.
MLP.
J'ai dit que dans la bible on ne parlait pas des nations au ciel.. au pluriel. Evidemment que les 144000 sont l'Israël de Dieu. Mais ça, ça fait une nation, une seulement.
Auteur : gadou_bis Date : 22 août21, 11:54 Message :
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Voici le plan : Dieu veut d'abord rassembler la postérité d'Abraham (Jésus + oints) dont la mission consistera à bénir les nations.
Jusque Jésus, la nation d'Israël devient le terreau qui va mener à Christ, puis Jésus arrive, paie la rançon et accueille ceux que Dieu choisit comme oints ou appelés. Ils seront avec lui la descendance d'Abraham.
Il doit y en avoir 144000 selon la Révélation.
Cela c'est ce que dit le CC.
Mais lisons ce qui est écrit dans la bible: Galates 3,13-16 " Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ... afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux nations dans le Christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis.
... Or c'est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas: "et aux semences", comme parlant de plusieurs; mais comme parlant d'un seul:-"et à ta semence", qui est Christ."
Donc le CC ment car c'est uniquement Jésus la semence qui apporte la bénédiction aux nations.
Puisque seul Jésus est devenu malédition pour nous.
Et il ment doublement parceque cette bénédiction c'est précisément L'Esprit promis.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Ce n'est que lorsque ce nombre sera atteint, scellé dit Rév 7, que l'ensemble des achetés de la terre se retrouvera au ciel avec Jésus.
Lisons le texte de rev 7,3: ", je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents de la terre...Et je vis un autre ange montant de l'orient, ayant le sceau du Dieu vivant; et il cria à haute voix aux quatre anges...Ne nuisez pas à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons scellé au front les esclaves de notre Dieu."
Donc les scellés sont bien sur la terre à ce moment là.
Rev 7,9 "Après ces choses, je vis: et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de longues robes blanches et ayant des palmes dans leurs mains....ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. "
Ceux la, les nations sont devant le trône, et ce sont les rachetés par le sang de l'Agneau.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Leur mission : Rév 5. Gouverner la terre et donc les nations. Combien de temps : Rév 20: 1000 ans.
Lisons donc rev 5: "Et ils chantent un cantique nouveau, disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation et tu les as faits rois et sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre
C'est l'exacte description de la grande foule du chapitre 7 !!
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
L'espérance des nations est terrestre. Tous les morts non oints en font partie, mais aussi tous les chrétiens qui acceptent la vérité au temps de la fin alors que les 144000 sont déjà au complet.
Et lisons le chapitre 20 "et ils vécurent et régnèrent avec le Christ mille ans: le reste des morts ne vécut pas jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis"
Donc tous ceux qui ressuscitent règnent, les autres ne ressuscite pas tant que les mille ans ne sont pas accompli.
C'est parfaitement clair.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Dans la bible, il n'existe pas de nations au ciel. Or le dernier livre de la bible parle bien de la guérison des nations. Elles existent donc toujours sur terre à ce moment là (réponse à Estra) car des nations guéries restent des nations et donc restent sur la terre.
Lisons alors le texte:
Rev 21 "je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et la mer n'est plus. Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d'auprès de Dieu...je ne vis pas de temple en elle; car le *Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et l'Agneau, en sont le temple. Et la cité n'a pas besoin du soleil ni de la lune, pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'a illuminée, et l'Agneau est sa lampe. Et les nations marcheront par sa lumière ... Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là, était l'arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois; et les feuilles de l'arbre sont pour la guérison des nations. Et il n'y aura plus de malédiction; et le trône de Dieu et de l'Agneau sera en elle;
Un nouveau ciel et une nouvelle terre où Dieu vie avec les hommes, le plan de genèse est enfin réalisé, le ciel est sur la terre.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30Il n'existe pas d'humains au ciel.
Encore un mensongedu CC.
Lisons un texte:
Ephésiens 2:6 "et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus,"
Malheureusement pour lui, le CC ne sait pas où est le ciel.
Le ciel n'est pas l'espace où se trouve les étoiles, le ciel c'est la demeurre de Dieu, et les chrétiens peuvent y entrer librement.
Le CC ne sait pas non plus ce qu'est un homme. Ils confondent le corps avec l'être humain lui-même.
Mais l'écriture est claire à ce sujet: "Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux. 2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d'avoir revêtu notre domicile qui est du ciel," (2 cor 5,1)
Notre corps d'aujourd'hui est une simple habitation terrestre. Mais nous avons au ciel un bien plus belle habitation, c'est le nouveau corps qui nous est préparé.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Un humain qui va au ciel ne reste plus humain mais devient un esprit. 1Cor 15. « Le premier homme, Adam, devint un être vivant. » Le dernier Adam est devenu un esprit (...) , nous serons aussi à l’image de celui qui est céleste.(...) la chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu
Le royaume de Dieu n'est-ce pas précisement sur la terre ? N'est-ce pas 'héritage promis à Abraham: si, bien sûr. Jésus n'a prêché que ça.
Il est impossible d'hériter du royaume sans avoir reçu l'Esprit Saint, sans avoir un corps tout neuf, non salit par le péché.
Voilà ce que le CC n'a toujours pas compris.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30Pour ma part, mon espérance est terrestre et j'en suis tout à fait satisfait.
Lisons Philippiens 3,18 "Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix du Christ, dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. Car notre bourgeoisie est dans les cieux, d'où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, "
Serais-tu un ennemi de la croix du Christ ?
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Etre oint est un choix de Dieu, pas un du.
Le choix de Dieu se portent sur tous ceux qui croient: "Il vint chez soi; et les siens ne l'ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom; lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." (Jean 1,12)
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Si donc Jésus va se battre pour vaincre ensuite la mort, c'est que des humains autres que les oints, déjà sauvés, ont encore besoin de cette victoire pour eux.
Alors, je te rappelle apocalypse 20: " ils vécurent et régnèrent avec le Christ mille ans: le reste des morts ne vécut pas jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis"
Il y a beaucoup de morts avant ces mille ans, mais seuls les saints ressuscitent, et ils ressuscitent pour régner. Aucun autre ne ressuscite. Si donc ton espérence ce sont ces milles ans, je te souhaite de ne pas mourrir avant, comme tat de TJ.
agecanonix a écrit : 22 août21, 08:30
Ces humains sont les nations. Et comment sont elles sauvées de la mort ?
Rév 22:1. Et l’ange m’a montré un fleuve, le fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau et coulait au milieu de la rue principale de la ville. Des deux côtés du fleuve, il y avait des arbres de vie qui produisaient 12 récoltes de fruits, donnant leurs fruits chaque mois. Et les feuilles des arbres étaient pour la guérison des nations
Et la boucle est bouclée.
Apocalypse 22 se situe après que la mort ait été jeté dans l'étang de feu, il se situe sur la nouvelle terre je te rappelle. Relis donc la révélation au lieu de mélanger les phases.
Auteur : agecanonix Date : 22 août21, 17:40 Message : Tout cela je le sais gadou mais dès le premier texte tu te trompes.
Il me suffit de le démontrer et tout le reste tombe comme un château de carte.
De plus, ta façon de répondre ne permet pas d'avancer. Il faut poser un texte, et l'étudier à fond.
Ici tu survoles en fonction de mes commentaires que tu tronçonnes en petits morceaux, hors de leur contexte, ce qui ne mène à rien car souvent, en plus, tu n'as pas compris ce que j'ai écrit..
Tu cites donc Galates 3.
" Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ... afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux nations dans le Christ Jésus, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis.
... Or c'est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas: "et aux semences", comme parlant de plusieurs; mais comme parlant d'un seul:-"et à ta semence", qui est Christ."
Nous sommes d'accord, la semence est Jésus.
Mais tu as oublié le verset 29.
De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse.
Et oui, Gadou, Paul ajoute un rectificatif ou plutôt un complément d'information.
La semence, c'est effectivement Jésus, mais il achète des humains qui lui appartiennent donc et qui deviennent avec lui la descendance d'Abraham. Ils intègrent la descendance puisqu'ils ne font qu'un avec Jésus. Un seul et donc 1 semence ..
Lis attentivement 1 Cor 12:
Tout comme le corps est un alors qu’il a beaucoup de membres et que tous les membres, bien que nombreux, forment un seul corps, ainsi également est le Christ. En effet, que nous soyons Juifs ou Grecs, esclaves ou libres, c’est par un seul esprit que nous avons tous été baptisés dans un seul corps, et on nous a tous fait boire un seul esprit (...) 27 Or vous êtes le corps du Christ, et chacun de vous, pris individuellement, en est un membre
Comprends tu qu'il faut jouer "collectif" ici. Paul explique que tous les chrétiens oints sont le corps du Christ, ils sont donc, avec lui, la descendance qui va bénir les nations.
Maintenant, je vais prendre le temps qu'il faut pour t'expliquer pour quelle raison ce texte fait une différence entre ceux qui appartiennent à Jésus, qui font "un" avec lui, un seul corps , et les autres humains qui seront eux aussi bénis.
I Cor 15:23 à 28 commence ainsi en parlant de la résurrection.
Mais chacun selon cet ordre : comme prémices, Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ durant sa présence.
Donc, ceux qui appartiennent à Christ, la même expression qu'en Galates 3:29, seront ressuscités lors de la présence ou "parousie" de Jésus.
La parousie, c'est le moment où il vient et reste présent avant la fin du monde actuel. Lire Mat 24.
Seulement la phrase de 1 Cor 15 est volontairement construite par Paul sur un mode chronologique.
Paul dit : D'abord Jésus, ensuite ceux qui lui appartiennent et puis la fin.
Et nous apprenons ensuite ce que signifie cette fin.
Puis, à la fin, il remettra le Royaume à son Dieu et Père après avoir réduit à rien tout gouvernement et tout pouvoir et puissance. Il faut en effet qu’il règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tout ennemi sous ses pieds. Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien.
Nous apprenons que la fin consiste à remettre le royaume au Dieu et Père de Jésus.
Mais remarque ce qui doit se passer avant la fin : Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien
Qui meure aujourd'hui et depuis Adam ? Les humains, et certainement pas les anges, ni même Satan et ses démons. La mort n'est une ennemie que pour les humains .
Cependant, si "ceux qui appartiennent à Christ" sont ressuscités durant la "parousie" de Jésus, peuvent ils encore mourir ?
Réponds, Gadou ! Peuvent ils encore mourir ?
Car voici ce que nous vous disons par la parole de Jéhovah : que nous les vivants qui survivons jusqu’à la présence du Seigneur, nous ne précéderons en rien ceux qui se sont endormis dans la mort ; 16 parce que le Seigneur lui-même descendra du ciel avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d’abord. 17 Ensuite nous les vivants qui survivons, nous serons, ensemble avec eux, emportés dans des nuages à la rencontre du Seigneur dans les airs ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur
Que nous apprend ce texte :
Que durant la présence ou "parousie" de Jésus ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d'abord et seront rejoints au ciel par ceux qui seront encore vivants sur la terre à ce moment là.
Lis bien tout le texte et particulièrement ce renseignement : nous serons toujours avec le Seigneur
Il semble donc que pour eux, la mort n'est plus une ennemie.
Lis maintenant cet autre texte :
Heureux et saints tous ceux qui ont part à la première résurrection ; sur eux, la deuxième mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les 1 000 ans.
la phrase est assez explicite. C'est bien la première résurrection dont a parlé Paul en 1 Cor 15 lorsqu'il a dit : d'abord Jésus, et ensuite ceux qui lui appartiennent.
Tu me suis jusque là ? . Ne cherche pas à répondre pour l'instant, suis le raisonnement jusqu'au bout.
Donc, ce texte confirme que ces ressuscités là ne pourront plus mourir. C'est assez explicite :sur eux, la deuxième mort n’a pas de pouvoir,
Que savons nous donc maintenant sur 1 Cor 15. Que Jésus ressuscite d'abord et qu'ensuite ceux qui lui appartiennent le font aussi. Mais surtout que l'histoire n'est pas finie.
En effet, Jésus va ensuite régner jusqu'à ce qu'il finisse, en tout dernier, par vaincre la mort.
Voici donc la question à laquelle je t'invite à répondre. Je l'ai mise en grand pour que tu ne la loupes pas.
Si les seuls chrétiens qui sont sauvés sont ceux qui appartiennent à Jésus, les oints de l'esprit, pour sauver qui de la mort Jésus va t'il encore combattre avant de remettre le royaume à son Dieu et Père ?
Autre raisonnement : tu sais que Révélation parle de 1000 années de règne de Jésus. Et tu sais que Paul a dit en 1 Cor 15 que Jésus va régner jusqu'à ce que la mort soit soumise. A moins d'être de mauvaise foi, chacun sait qu'il s'agit du même règne.
De plus, en lisant Rév 20 tu apprends qu'un tribunal va juger les morts à la fin des 1000 ans et que certains subiront la seconde mort alors que d'autres obtiendront la vie éternelle.
Et remarque au passage le verset 14.
Et la mort et la Tombe ont été jetées dans le lac de feu. Le lac de feu représente la deuxième mort. Et tous ceux dont le nom n’était pas écrit dans le livre de vie ont été jetés dans le lac de feu.
Comme tu vois, Jésus soumet la mort à la fin de son règne, comme en 1 Cor 15, en la détruisant.
Nous avons donc bien un lien direct entre 1 Cor 15 et Rév 20 qui nous présentent tous les deux le règne de Jésus, ceux qui lui appartiennent qui ressuscitent au début des 1000 ans, tous les autres morts qui sont jugés soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle, et enfin la mort qui est vaincue et donc qui disparaît après le jugement.
Seulement, ces humains qui reçoivent la vie éternelle à la fin des 1000 ans, après leur jugement, ce ne sont pas des chrétiens qui appartiennent à Jésus, qui eux, sont au ciel depuis plus de 1000 années.
C'est donc pour eux que Jésus va combattre finalement la mort avant de se soumettre à son Dieu et Père.
Et si ce ne sont pas des chrétiens oints, puisque n'oublies pas qu'ils sont jugés et qu'ils ont risqué la mort éternelle, alors ce sont d'autres ressuscités n'ayant pas l'espérance de régner avec Jésus.
Pourquoi ? Parce que Jésus règne 1000 ans et que les oints obtiennent la vie éternelle pour régner avec Jésus. C'est trop tard pour les autres. Il s'agit donc d'une autre espérance.
Je rappelle que vaincre la mort, ce n'est pas tuer les gens, mais au contraire les sauver de la mort. C'est créer les condition pour que la mort ne frappe plus. Si c'était tuer tout le monde, comme l'imagine MLP ce serait un échec de Jésus, il aurait régner pour rien.
Pour comprendre, souhaiter que la science réussisse à vaincre le cancer, ce n'est pas refiler le cancer à tout le monde pour qu'ils en meurent tous, c'est réussir à sauver du cancer un maximum de personnes et qu'ensuite plus personne n'attrape cette maladie.
Si tu pouvais arrêter tes commentaires irrespectueux envers le CC. Ca ne te grandit pas, c'a n'apporte aucun argument et au contraire, ça me donne envie de te mettre en "ignoré".
Ne deviens pas le perroquet d'Estra et des autres, je ne pense pas que nos lecteurs indépendants apprécient cette chasse aux sorcières permanente.
Je ne dis rien sur ta religion, n'est ce pas ? Et pourtant je pourrais !! Je la connais et j'en connais les dérives et les excès. Alors, fais comme moi, considère que tu n'as que moi en face de toi tout comme je discute avec gadou en ce moment et non pas avec tel mouvement protestant dont je ne veux dire ni du bien ni du mal.
Faute de quoi, je ne te répondrais plus.
Auteur : MonstreLePuissant Date : 23 août21, 00:18 Message :
Agecanonix a écrit :La parousie, c'est le moment où il vient et reste présent avant la fin du monde actuel.
Le moment où il est présent où, et où il reste où ? Ce n'est manifestement pas sur terre, et il est venu et est présent au ciel depuis 33 de N.E.
Agecanonix a écrit :Si les seuls chrétiens qui sont sauvés sont ceux qui appartiennent à Jésus, les oints de l'esprit, pour la mort de qui Jésus va t'il encore combattre avant de remettre le royaume à son Dieu et Père ?
Précise ta question ! Jésus doit revenir avec ses anges, faire la guerre aux nations et tout liquider. Après il ne fait plus la guerre.
(Matthieu 13:41, 42) Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils ramasseront hors de son royaume toutes les choses qui font trébucher et ceux qui commettent l’illégalité, 42 et ils les jetteront dans le four de feu. C’est là que seront [leurs] pleurs et [leurs] grincements de dents.
(2 Thessaloniciens 1:6-10) 6 Est pris en compte à ce propos le fait qu’il est juste pour Dieu de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation, 7 mais, à vous qui subissez la tribulation, le soulagement avec nous lors de la révélation du Seigneur Jésus du ciel avec ses anges puissants 8 dans un feu flamboyant, quand il fera venir la vengeance sur ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à la bonne nouvelle concernant notre Seigneur Jésus. 9 Ceux-là subiront la punition judiciaire d’une destruction éternelle de devant le Seigneur et de [devant] la gloire de sa force, 10 à l’époque où il viendra pour être glorifié au sujet de ses saints et pour être, en ce jour-là, regardé avec étonnement au sujet de tous ceux qui ont exercé la foi, parce que le témoignage que nous avons rendu a été accueilli avec foi chez vous.
J'ai une question pour toi : Ceux qui n'appartiennent pas à Christ, à qui appartiennent-ils ?
Auteur : gadou_bis Date : 23 août21, 04:30 Message :
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40
tu as oublié le verset 29.
De plus, puisque vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la descendance d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse.
Et oui, Gadou, Paul ajoute un rectificatif ou plutôt un complément d'information.
Oui, mais ce n'est pas la même promesse, c'est lapromesse d'hériter de la terre.
Je te rappelle les textes:
Genèse 13: "Et l'Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui: Lève tes yeux, et regarde, du lieu où tu es, vers le nord, et vers le midi, et vers l'orient, et vers l'occident; car tout le pays que tu vois, je te le donnerai, et à ta semence, pour toujours;"
C'est la promeese de l'héritage qui est uniquement pour les élus, ,les rachetés, ceux qui ont l'Esprit de Jésus, comme le précise Paul.
Alors que la promesse en genèse 22 est : " certainement je te bénirai, et je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta semence possédera la porte de ses ennemis. 18 Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence, parce que tu as écouté ma voix."
Ici c'est la promesse par rapport au messie qui a détruit l'énnemi et apporté la bénédiction aux nations.
Donc c'est bien toi qui est hors des clous, et je suis désolé mais ta doctrine est dictée par le CC, comme nous l'avons bien vu dans l'autre topic: si tu es en dehors du CC à cause de ta sincérité, tu t'excuse platement contre tes convictions.
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40
La semence, c'est effectivement Jésus, mais il achète des humains qui lui appartiennent donc et qui deviennent avec lui la descendance d'Abraham. Ils intègrent la descendance puisqu'ils ne font qu'un avec Jésus. Un seul et donc 1 semence ...
C'est là que tu te trompe.
Tu fais la même erreur que les trinitaires.
ëtre un avec Christ ce n'est pas être le christ, comme le Christ est un avec son Père, mais il n'est pas son père.
Est si tu n'es pas racheté par Jésus-Christ, alors tu es tout simplement mort dans tes péchés.
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40
Qui meure aujourd'hui et depuis Adam ? Les humains, et certainement pas les anges, ni même Satan et ses démons. La mort n'est une ennemie que pour les humains .
Cependant, si "ceux qui appartiennent à Christ" sont ressuscités durant la "parousie" de Jésus, peuvent ils encore mourir ?
On est d'accord.
Et nombre de rachetés ayant l'Esprit parmis lesquel Pierre et Paul, sont mort.
Pourtant ils avaient la vie éternelle, car ils étaient des rachetés.
Ceux-ci ressusciteront, parcequ'il ont la vie éternelle, mais les autres:
Rev 20,5 " le reste des morts ne vécut pas jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis."
Ton espérence est vaine, soit tu fais partie des saints et tu vivras, soit tu n'en fait pas partie, et si tu meurs tu ne verra pas le règne. Comme des milliers de TJ sont morts.
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d'abord et seront rejoints au ciel par ceux qui seront encore vivants sur la terre à ce moment là.
Lis bien tout le texte et particulièrement ce renseignement : nous serons toujours avec le Seigneur
Oui, avec le Seigneur.
Mais où est le Seigneur ?
Sur la terre: il est le roi dans son royaume avec ses saints.
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40
Si les seuls chrétiens qui sont sauvés sont ceux qui appartiennent à Jésus, les oints de l'esprit, pour sauver qui de la mort Jésus va t'il encore combattre avant de remettre le royaume à son Dieu et Père ?
Lors de la venu de Jésus il y aura trois catégories de personnes encore n vie:
- des croyants
- des gens qui ont refusé le salut offert par Jésus, (j'espère que tu n'en es pas)
- des gens qui n'ont pas encore ni accepté ni refusé.
Ce sont ces derniers qui vivront lors du règne de Jésus et de ses saints.
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40
Je ne dis rien sur ta religion, n'est ce pas ? Et pourtant je pourrais !! Je la connais et j'en connais les dérives et les excès. Alors, fais comme moi, considère que tu n'as que moi en face de toi tout comme je discute avec gadou en ce moment et non pas avec tel mouvement protestant dont je ne veux dire ni du bien ni du mal.
Tu ne connais rien de ma "religion" tu es inapable de dire à quel mouvement j'appartiens, sinon que je suis un disciple de Jésus.
Mais moi je t'ai vu te renier toi-même à cause d'un texte du CC: dont acte !
Auteur : agecanonix Date : 23 août21, 06:22 Message :
gadou_bis a écrit : 23 août21, 04:30
Tu ne connais rien de ma "religion" tu es inapable de dire à quel mouvement j'appartiens, sinon que je suis un disciple de Jésus.
Mais moi je t'ai vu te renier toi-même à cause d'un texte du CC: dont acte !
Tu n'as pas pu t'empêcher de dire une méchanceté.
Fin de la discussion avec toi. Je t'avais prévenu.
Ajouté 1 heure 2 minutes 26 secondes après :
Poursuivons notre recherche . Dans le lien ci-dessous, les premières explications sur ce sujet.
Quelle est donc la croyance des témoins de Jéhovah ?
Dans le spoiler ci-dessous, la suite de l'explication.
Que Dieu, dès le péché d'Adam, a prévu la venue de son fils.
Il a demandé à Abraham de se mettre à sa disposition en lui promettant une première chose : une descendance nombreuse et la possession de la terre promise.
Puis face à un geste d'une foi authentique de la part d'Abraham, le sacrifice de son fils Isaac, Dieu a promis que le Messie serait un descendant d'Abraham avec pour mission la bénédiction des nations.
Paul a identifié ce fils à Jésus. Mais il a ajouté que pour les besoins de sa mission Jésus achetait des gens de toutes les nations, qui perdaient cette nationalité à ce moment là pour entrer au service de la descendance promise d'Abraham.
C'est avec tous ces chrétiens qu'il achète, au nombre de 144000, que Jésus va assurer la bénédiction des nations, ou, pour être plus juste, des gens des nations qui auront foi dans ces dispositions de Dieu.
Ainsi, il y a bien d'un côté ceux qui sont achetés par Jésus, et qui reçoivent l'esprit saint, et de l'autre côté les gens des nations, qui restent des nations, et donc qui restent sur la terre, pour être bénis par Jésus et ses frères..
Ainsi, l'appel céleste, l'onction de l'esprit saint, le fait de naître de nouveau n'est pas l'apanage de tous les individus qui seront sauvés. La preuve : Jésus a parlé de son ami Jean Baptiste en des termes très élogieux tout en disant qu'il ne serait pas avec lui dans son royaume.
Notez que la promesse faite à Abraham, la première, lui promet une descendance extrêmement nombreuses et le fait qu'elle héritera de la terre promise.. Il ne faudrait pas oublier trop vite cette aspect capital de cette promesse: la terre promise surtout quand on explique que la première partie, la descendance nombreuse, concerne des millions de chrétiens.
Je rappelle aussi que le nombre d'individu qui se proclament à tort ou à raison "nés de nouveau" n'est pas très élevé . Or les descendants bénis d'Abraham, les hommes de foi, sont décrits comme étant aussi nombreux que la poussière du sol.
Auteur : Estrabolio Date : 23 août21, 07:33 Message :
agecanonix a écrit : 22 août21, 17:40dès le premier texte tu te trompes.
Il me suffit de le démontrer et tout le reste tombe comme un château de carte.
De plus, ta façon de répondre ne permet pas d'avancer.....
Ici tu survoles ...en plus, tu n'as pas compris ce que j'ai écrit..
Maintenant, je vais prendre le temps qu'il faut pour t'expliquer
Réponds, Gadou !....
Lis bien ....
Lis maintenant ....
Tu me suis jusque là ? . Ne cherche pas à répondre pour l'instant, suis le raisonnement jusqu'au bout..
Voici donc la question à laquelle je t'invite à répondre. Je l'ai mise en grand pour que tu ne la loupes pas.
Bonsoir,
Voici juste quelques extraits d'un commentaire. Instructif non ?
Vous pouvez regarder sur ce forum, vous ne trouverez que les Témoins de Jéhovah pour avoir une telle attitude condescendante où alternent jugement de valeur sur la capacité de compréhension du lecteur (que ce soit d'ailleurs en bien ou en mal, cela revient au même, le TJ se place comme juge de la capacité de compréhension du lecteur) et pour utiliser quasiment systématiquement l'impératif.
Ce sont des méthodes d'intimidation et de manipulation très largement utilisées par l'organisation des Témoins de Jéhovah et que les adeptes utilisent à leur tour.
Il ne s'agit justement pas d'une attaque personnelle comme cherche toujours à le faire croire Agécanonix, en réalité il est enfermé dans un système de pensée où il est censé avoir LA vérité et il s'installe donc dans la position du professeur devant son élève, distribuant bon ou mauvais point.....
regardez la dernière phrase du dernier commentaire
"Fin de la discussion avec toi. Je t'avais prévenu."
On parle comme ça à un enfant, à un élève, pas à quelqu'un avec qui on échange.
Bonne soirée
Auteur : gadou_bis Date : 23 août21, 10:46 Message :
agecanonix a écrit : 23 août21, 06:22
Tu n'as pas pu t'empêcher de dire une méchanceté.
Chacun peut lire que je n'ai écrit aucune méchanceté, juste une remarque vraie que chacun peut aussi vérifier sur ce forum.
agecanonix a écrit : 23 août21, 06:22
Quelle est donc la croyance des témoins de Jéhovah ?
Paul a identifié ce fils à Jésus. Mais il a ajouté que pour les besoins de sa mission Jésus achetait des gens de toutes les nations, qui perdaient cette nationalité à ce moment là pour entrer au service de la descendance promise d'Abraham.
Ceci est évidement faux: Les français ne deviennent pas juifs.
Il suffit de lire Paul:
Ephésiens 3,1 "moi, Paul, le prisonnier du Christ Jésus pour vous, les nations ...par révélation, le mystère m'a été donné à connaître... savoir que les nations seraient cohéritières et d'un même corps et coparticipantes de sa promesse dans le Christ Jésus, par l'évangile; ...cette grâce a été donnée d'annoncer parmi les nations les richesses insondables du Christ, ... le propos des siècles, lequel il a établi dans le Christ Jésus notre Seigneur,"
Paul résume de façon claire: la promesse de l'héritage est pour les nations qui acceptent Jésus-Christ.
Et il ajoute aussi que lui reste israëlite, et que les nations ne deviennent pas israël, mais qu'elles sont greffées sur le tronc d'Israël qui est Christ:
Romains 11v1-13: "Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Qu'ainsi n'advienne! Car moi aussi je suis Israélite, de la semence d'Abraham, de la tribu de Benjamin. ...Mais par leur chute, le salut parvient aux nations ... Car je parle à vous, nations,"
agecanonix a écrit : 23 août21, 06:22Jésus a parlé de son ami Jean Baptiste en des termes très élogieux tout en disant qu'il ne serait pas avec lui dans son royaume.
Ceci est encore un mensonge que j'ai déjà dénoncé dans cette conversation.
Jésus a affirmé que le plus petit dans le royaume des cieux était plus grand que Jean le baptiseur.
Ce qui signifie qu'au moment où il l'a dit, Jean n'était pas dans le royaume des cieux: logique, Jésus prêchait un royaume à venir.
Mais Jésus à affirmé aux juifs incrédules que tous les prophètes seraient dans sont royaume, plus tard (ref: Luc 13,28)
agecanonix a écrit : 23 août21, 06:22
Notez que la promesse faite à Abraham, la première, lui promet une descendance extrêmement nombreuses et le fait qu'elle héritera de la terre promise.. Il ne faudrait pas oublier trop vite cette aspect capital de cette promesse: la terre promise surtout quand on explique que la première partie, la descendance nombreuse, concerne des millions de chrétiens.
Je rappelle aussi que le nombre d'individu qui se proclament à tort ou à raison "nés de nouveau" n'est pas très élevé . Or les descendants bénis d'Abraham, les hommes de foi, sont décrits comme étant aussi nombreux que la poussière du sol.
En fait la plupart des chrétiens (2 milliards d'individus se déclarent chrétiens) ont bien compris que c'est par la nouvelle naissance qu'on entre dans le royaume de Dieu qui est cette terre promise.
Jean 3,5 "Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te dis: Si quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu."
Les TJ qui ne veulent pas entrer dans royaume de Dieu, ceux qui ne veulent pas vivre avec Jésus, comment peuvent-ils dirent qu'ils l'aiment ?
Auteur : MonstreLePuissant Date : 23 août21, 11:45 Message :
gadou_bis a écrit :Les TJ qui ne veulent pas entrer dans royaume de Dieu, ceux qui ne veulent pas vivre avec Jésus, comment peuvent-ils dirent qu'ils l'aiment ?
Confirmé par :
(Jean 14:23) Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Si Jésus et le Père ne font pas leur demeure chez les TJ (= être habité par l'esprit saint), c'est parce que les TJ n'aiment pas Jésus. C'est clair et net ! Jésus ne peut pas s'être trompé là dessus.
Auteur : San Sanchez Date : 23 août21, 13:21 Message : Le plan de l’Éternel pour l'humanité est assez simple à résumer.
Il sait depuis avant que l'on invente l'écriture, depuis je ne sais pas quand en réalité, que l'humanité allait un jour s'auto-détruire.
Il allait laisser l'espèce humaine disparaitre comme il a laissé les dinosaures disparaitre, certes il est le maitre de l'Univers mais il n'est le dieu que ceux qui l'adorent(les justes).
Or un jour l'humanité a engendré un juste ayant le potentiel de transformer l'humanité, de la rendre bonne.
C'est cela l'alliance. Soyez mon peuple et alors je serais votre dieu. Tel sont ses mots dans la bible.
Cela signifie adorez moi et alors je serais votre dieu. En plus clair soyez bons et alors je serais votre dieu.
L’Éternel n'est pas le dieu des mauvais. C'est peut être la chose la plus importante qu'un humain doit savoir sur lui.
Le plan de Dieu consiste tout simplement a mettre ce roi sur le trône de l'humanité afin que l'humanité devienne bonne.
Quand dans le futur l'humanité sera bonne alors l’Éternel sera son dieu et alors la prophétie sera accomplie et alors son plan aura réussi.
Spoiler: L’Éternel n'échoue jamais.
Auteur : agecanonix Date : 23 août21, 20:07 Message :Sanchez.
J'aime assez bien ta façon de voir les choses, je ne suis pas d'accord avec tout mais je m'y retrouve un peu.
Estra
J'ai la faiblesse d'être convaincu de ce que j'explique, le propre des hommes de foi. Toi tu es agnostique et donc tu n'es sur de rien.
Il va falloir mettre de l'eau dans son vin toi et moi. Je te laisse tranquille et tu acceptes que quelqu'un puisse souhaiter apporter une démonstration la plus logique possible sans pour autant être un méchant manipulateur.
Un agnostique doit accepter l'idée qu'un non agnostique puisse avoir une opinion bien ferme sur n'importe quel sujet.
C'est la liberté de chacun. J'ai mon style et toi le tien. Mais au fond de moi puisque tu ne t'attaques qu'à la forme et non pas au fond, que ton énervement très visible tient au fait que tu sèches un peu sur le sujet.
Gadou.
Tu as encore fait l'impasse sur l'essentiel. J'ai ma conviction et toi la tienne. Discuter ensemble ne sert à rien.
C'est moi qui ait ouvert le sujet sur le plan de Dieu et j'ai encore beaucoup de chose à dire.
Je sais que le sujet est lu par pas mal d'inconnus, ils se feront une idée eux-mêmes mais pour cela je ne peux pas me disperser et répéter 10 fois les mêmes choses rien que pour toi.
Je pense même que certaines interventions ont pour but de "casser" la discussion et la logique de ce que j'explique.. Je connais les méthodes de Estra, papy, MLP et quelques autres quand ils ne maîtrisent pas un sujet qui leur déplait. Ca part dans tous les sens et surtout cela devient hors sujet.
Regarde comment s'y prend Estra. C'est moi qui suis attaqué et non pas les arguments que j'apporte. C'est un signe plutôt positif pour moi car si ma démonstration était bancale, crois moi qu'Estra saurait nous le dire..
Je vais donc reprendre où j'en étais pour développer un aspect captivant de l'AT.
Comment trouve t'on dans l'AT, dans la façon dont Dieu a organisé Israël selon la chair, le plan de Dieu pour l'Israël spirituelle futur.
Comment les 12 tribus, puis celle de Lévi, puis le temple et ses lois sont-ils en eux même une prophétie qui confirme l'analyse des témoins de Jéhovah sur la division du peuple chrétien en deux pôles, une prêtrise royale achetée par Dieu au service d'un peuple composé de nations possédant la terre promise.
Mais aujourd'hui, je pars en randonnée. nous verrons plus tard.
Auteur : gadou_bis Date : 23 août21, 22:18 Message :
agecanonix a écrit : 23 août21, 20:07
Comment trouve t'on dans l'AT, dans la façon dont Dieu a organisé Israël selon la chair, le plan de Dieu pour l'Israël spirituelle futur.
Oui, l'AT explique très bien les 144 000 et la grande foule:
On lit dans rev 7: cent quarante-quatre mille scellés de toute tribu des fils d'Israël:
de la tribu de Juda, douze mille scellés;
de la tribu de Ruben, douze mille;
de la tribu de Gad, douze mille;
de la tribu d'Aser, douze mille;
de la tribu de Nephthali, douze mille;
de la tribu de Manassé, douze mille;
de la tribu de Siméon, douze mille;
de la tribu de Lévi, douze mille;
de la tribu d'Issachar, douze mille;
de la tribu de Zabulon, douze mille;
de la tribu de Joseph, douze mille;
de la tribu de Benjamin, douze mille scellés.
Voici les questions qui se posent à la vue de cette liste:
Où est Dan ?
Où est Ephraïm ? (puisqu'il y a manassé)
On remarque bien que les 144 000 sont de toute les tribus et non pas seulement Lévi.
Ce sont les prophéties qui vont nous révéler cela:
Voici la prophétie de Jacob sur Dan: "Dan sera un serpent sur le chemin, une vipère sur le sentier, qui mord les talons du cheval, et celui qui monte tombe à la renverse." (Gen 49,17)
Voilà pourquoi il en fait pas parte des 144 000.
Mais c'est plus intéressant pour Ephraïm:
Voici la bénédiction de Jacob sur Joseph père d'Ephraïm: "Joseph est une branche qui porte du fruit,...ses rameaux poussent par-dessus la muraille. Les archers l'ont provoqué amèrement, et ont tiré contre lui, et l'ont haï; ...De là est le berger, la pierre d'Israël... Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de mes ancêtres ... elles seront sur la tête de Joseph...celui qui a été mis à part de ses frères." (Gen 49,22-26)
Cette prophétie annonce Jésus-Christ:
- Haï
- mis à part de ses frères
- berger D'Israël
Et nous lisons "il porte des fruits par dessus la muraille", c'est bien Jésus qui a amené la bénédiction aux nations.
Voici la bénédiction pour Ephraïm: (gen 48,17) "Et Joseph vit que son père posait sa main droite sur la tête d'Éphraïm, ...Joseph dit à son père: Pas ainsi, mon père; car celui-ci est le premier-né; mets ta main droite sur sa tête. Et son père refusa, disant: Je le sais, mon fils, je le sais; lui aussi deviendra un peuple, et lui aussi sera grand; toutefois son frère, qui est le plus jeune, sera plus grand que lui, et sa semence sera une plénitude de nations. Et il les bénit ce jour-là, disant: En toi Israël bénira, disant: Dieu te rende tel qu'Éphraïm et que Manassé! Et il mit Éphraïm avant Manassé."
Donc Ephraïm devient une multitude de nation.
Nous lisons en révélation 7: "Après ces choses, je vis: et voici, une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toute nation et tribus et peuples et langues, se tenant devant le trône et devant l'Agneau,"
C'est Ephraïm: la branche par dessus la muraille, la multitude de nation.
Jésus est représenté par Joseph, mais il est fils de Juda.
Jésus n'est pas fils de lévi, ni de la chair, ni spirituellement, comme le montre Paul en hébreux 7v11 "Si donc la perfection était par la sacrificature lévitique, (car c'est en relation avec elle que le peuple a reçu sa loi,) quel besoin était-il encore qu'un autre sacrificateur se levât selon l'ordre de Melchisédec et qui ne fût pas nommé selon l'ordre d'Aaron? Car la sacrificature étant changée, il y a aussi par nécessité un changement de loi. Car celui à l'égard duquel ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont personne n'a été attaché à l'autel; car il est évident que notre Seigneur a surgi de Juda, tribu à l'égard de laquelle Moïse n'a rien dit concernant des sacrificateurs"
L'écriture affirme donc clairement que la sacrificature lévitique est terminée à partir de Jésus pour une autre sacrificature, une sacrificature éternelle.