Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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algol-x

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 13:08

Message par algol-x »

Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
"A cours d'arguments" vous allez un peu vite, il suffit de lire les échanges. "vous rapportez des propos" pas du tout, je documente le débat, si vous ne supportez pas la contradiction, faites un blog ! :)
Yvon a écrit :c'est maladif chez vous
je vous retourne le propos!

:levitation:
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Karlo

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 13:23

Message par Karlo »

Soka Gakkai est l'une des organisations, avec les témoins de Jéhovah, qui donne le plus de travail aux organismes de prévention des dérives sectaires en France.

Yvon

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 20:39

Message par Yvon »

Entièrement faux !

"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."

Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

algol-x

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 21:16

Message par algol-x »

La soka gakkai et la critique

Témoignage:

Membre de la Soka Gakkai (SG) pendant plus de 50 ans, Junya Yano a quitté le mouvement en 2008 après des difficultés longues et répétées qui l’ont conduit à porter plainte contre l’organisation.

J. Yano a été Secrétaire général du Nouveau Komeito de 1967 à 1986, puis Président de 1986 à 1989. Commentateur politique, il a écrit une série d’articles, publiés dans le journal Bugei Shunju entre 1993 et 1994, dans lesquels il dénonce certaines positions de la SG amalgamant politique et religion. La SG n’a pas admis d’être critiquée : elle a réagi en exerçant des pressions violentes sur J. Yano et sa famille, leur rendant la vie difficile durant 14 années.

En 1994, l’organisation contraint J. Yano à présenter des excuses et à rectifier les articles incriminés lors de leur prise en compte dans un livre qu’il est en train de terminer.

Il s’exécute et l’affaire semble close.

Mais en avril 2005, plus de 10 ans plus tard, J. Yano , toujours membre du mouvement, est convoqué et informé de la colère de la section jeunesse de la SG qui exige son expulsion ; on exige de lui une lettre d’excuses (texte pré-rédigé). Tenant compte de sa longue relation avec le mouvement, il s’exécute. La presse du mouvemement s’en fait l’écho.

Cependant, la section jeunesse ne désarme pas, exige une réunion avec J. Yano, au cours de laquelle des propos violents et des menaces sont proférés à son encontre. Les membres présents essayent de le forcer à arrêter son activité de commentateur politique. On exige de lui qu’il signe un texte préparé.

Le lendemain, trois anciens élus du Komeito se rendent, sans le prévenir, au domicile de J. Yano, le menacent et obtiennent de lui qu’il s’engage à leur donner ses carnets de notes. Plus tard, dans la nuit, ils retournent chez lui et lui confisquent non seulement ses carnets de notes mais aussi des documents personnels. Et, quelques jours plus tard encore, ils se rendent de nouveau au domicile de J. Yano et emmènent tout le reste des documents personnels (carnets et agendas).

Quelques jours plus tard, au cours d’un « entretien », plusieurs membres de la SG redisent à J. Yano la colère de la section jeunesse et l’incitent à faire un don de… 200 à 300 millions de Yen (entre 1,3 et 2 millions d’euros).

D’août à décembre 2005, la SG fait paraître des articles à répétition, diffamant J. Yano.

A partir de mai 2006 des caméras sont installées permettant de surveiller la maison de J. Yano, les membres de la famille sont fréquemment pris en filature et tous se sentent souvent en danger physique.

J. Yano dépose plainte contre X auprès de la police et demande une protection policière.

En décembre 2007, le tribunal local de Tokyo rejette la plainte, considérant qu’il a remis « librement » ses carnets de notes et autres documents.

Entre 2006 et 2008, la SG a maintenue sa pression sur J. Yano avec de nouveaux articles dans la presse du mouvement.

Début 2008, lors d’une conférence au club des correspondants de presse étrangers, J. Yano déclare à nouveau que dans son conflit avec la SG cette dernière a conduit des actions qui ne respectent ni sa personne ni ses droits de citoyen.

En mai de cette même année, il quitte le mouvement et intente un procès en dommages et intérêts contre la SG et sept de ses responsables : il considère que ces derniers ont exercé sur lui et sa famille des pressions pour qu’il abandonne son activité de commentateur politique.

Le tribunal local de Tokyo rejette à nouveau les arguments du plaignant. J. Yano fait appel et gagne en deuxième instance. Enfin, le 1er septembre 2009, la Cour de Cassation (Saikô Saibansho) prononce la non recevabilité du pourvoi engagé par la SG : le jugement en faveur de J. Yano est définitif.

La Soka Gakkai n’aime pas les critiques… même venant d’un adepte fidèle de longue date. Il aura fallu 15 longues années et beaucoup de ténacité pour qu’il retrouve son honneur et sa liberté d’action.

Posté le 30 Décembre 2010

http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvanc ... a-critique

:levitation:
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Yvon

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 23:10

Message par Yvon »

On en a déjà parlé de cette histoire délirante propre au Japon

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 2625_1.htm


C'est bien ce que je disais :

A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage :wink:


Quand à l' unadfi on a vu ce qu'elle vaut , c'est à dire pas grand chose . :non:

un petit rappel :

L'Unadfi ou la "secte anti secte "

Enquête sur la « secte anti-sectes »
Officiellement, l’U.N.A.D.F.I. (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et
de l’Individu) s’est donné pour mission de lutter contre les sectes. Certes, ce combat pourrait
être légitime s’il était mené contre de vraies sectes, c’est-à-dire des organisations qui
mettraient en cause gravement l’équilibre physique et mental de leurs membres ou l’ordre
social et la sécurité publique. De toute évidence, s’il existe de telles sectes, ce qui justifie de
les combattre, elles sont très rares de par le monde et quasi-inexistantes en France à ma
connaissance. L’ U.N.A.D.F.I. ne semble ni indépendante ni objective dans ses jugements,
pas plus que le C.C.M.M (centre contre les manipulations mentales), la Miviludes et les
services de renseignements généraux pour des raisons et des objectifs différents. Comme le
laisseraient croire certains documents qui émanent d’elle, cette association considérerait a
priori que toute organisation dont l’enseignement n’est pas conforme à la foi catholique
serait une secte, sans parler du jésuitisme notoire dont elle fait preuve dans sa croisade
antisectes ainsi que de l’influence dominicaine qui signe nombre des articles de fond de sa
presse antisectes et de son idéologie de base. Les Jésuites et les Dominicains ayant été les fers
de lance de l’Inquisition, il est temps de montrer l’autre visage de la sainte U.N.A.D.F.I, afin
que les fantômes de l’Inquisition ne viennent pas hanter le 21e siècle et prôner la restauration
d’une pensée religieuse unique, ce qui remettrait en cause un droit acquis au fil des siècles au
prix d’une immense souffrance: la liberté de conscience et de croyance. La laïcité
républicaine garantit en effet à tous les citoyens français et européens le libre choix de leurs
croyances et de leurs opinions sans aucune exception. Seul le régime de Vichy a contesté ce
droit en France aux juifs et aux sectes (francs-maçons compris à l’époque) et vous connaissez
la suite.
Le vrai visage de l’A.D.F.I.
D’après « Sectes, religions et libertés publiques » de Christian Paturel (Édition La Pensée
Universelle 1996) la plupart des mouvements « anti-sectes » européens sont des
émanations de l’A.F.F. (American Family Fondation). L’A.D.F.I. (Association de Défense
de la Famille et de l’Individu) figure d’ailleurs fréquemment dans « The Advisor », une
publication de l’A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de
psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark. Au sein de cette structure
internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan. Ces derniers sont des
spécialistes des contrôles du mental humain (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des
techniques de manipulation des foules, du « deprogramming » qui, par des pratiques diverses
et violentes, vise à rétablir la « santé mentale » des individus concernés. Parmi ces
psychiatres: Ted Patrick : ancien psychologue de l’armée américaine, qui a adopté les
méthodes brutales de « deprogramming » pour réinsérer dans le droit chemin les membres des
« sectes » (enlèvement, séquestration, violence…). Dr John Clark: spécialiste du contrôle
mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de
l’Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de
ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les
« nouvelles religions ». Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et
libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles et c’est une
dénonciation courante dans la bouche des responsables de l’ADFI et de la Miviludes. Ses
travaux sont d’ailleurs souvent cités dans les publications de l’A.D.F.I. Margaret Singer :
Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra
que ses rapports de psychiatrie étaient « des jugements de valeurs déguisés sous la forme
d’opinion d’expert ». Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispanoaméricains
pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de
l’A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l’indignation de la
psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du
« deprogramming », il est l’auteur d’un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins
nazis dans les camps de concentration.
La naissance de l’ADFI.
L’A.D.F.I. est née à Rennes en Bretagne en 1974 à l’initiative du Dr Champollion et du
Psychiatre André Badiche. Elle déclare immédiatement son attachement aux théories pseudoscientifiques
des psychiatres américains : John Clark, Margaret Singer et Louis West, visant à
la normalisation de la société qui serait en péril à cause des mouvements sectaires ou des
nouvelles religions. On retrouve dans l’A.D.F.I. les idées qui animaient les mouvements
antisémites et antimaçonniques qui firent les beaux jours du gouvernement de Vichy :
dénonciation d’une minorité occulte qui détiendrait la réalité du pouvoir de la finance et qui
serait à l’origine des malheurs de la société (exemple : la Scientologie). Les sectes ont
remplacé les Juifs et la Franc-maçonnerie est devenue inattaquable à cause de son pouvoir
politique (elle compte plusieurs membres dans les rangs de la Miviludes). L’A.D.F.I. est la
courroie de transmission qui véhicule l’idéologie totalitaire des psychiatres américains
marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de « deprogramming » du Dr Clark, qui sont
similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour
« soigner » les « dissidents ». L’A.D.F.I. tente régulièrement d’imposer ses thèses aux
autorités publiques et aux médias. Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs,
elle est membre de nombreux organismes (la Commission Consultative Nationale des Droits
de l’Homme rattachée au Premier Ministre en France ! ! !). L’A.D.F.I. n’hésite pas à
employer les moyens qu’elle dénonce chez les sectes: désinformation, multiplication de
messages répétitifs, exploitation maximale de tueries dramatiques dans le domaine des sectes
et très suspects quant à la réalité des faits rapportés (Guyana, Waco, le Temple Solaire…). Il
ne faut pas perdre de vue, par exemple, que l’affaire de l’Ordre du temple solaire en France
(dont on entend beaucoup moins parler d’ailleurs) est une tuerie organisée de toutes pièces par
les commandos de la marine française. Ce massacre déguisé en suicide mettait fin à des
années au service d’une fraction dissidente du contre-espionnage français par les membres
dirigeants de l’OTS (ce sujet fera bientôt l’objet d’un autre dossier). Un des acteurs
principaux de cette sinistre affaire fut un psychiatre français, le docteur Jean-Marie Abgrall,
qui exerça préalablement dans l’armée !
L’ ADFI et les milieux catholiques intégristes.
Le siège de l’A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l’abbé Trouslard qui y représente
le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l’abbé Yvon Lemoine, et l’évêque de Tours… A
l’origine, l’A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique
et le mouvement rennais a toujours été fortement soutenu par le clergé local et les milieux
catholiques intégristes rennais. Nous sommes bien placés pour le savoir, croyez-moi, car
nous sommes sur place depuis de nombreuses années. Les avocats de l’UNADFI les plus
extrémistes prêchent leurs thèses antisectes dans les églises Rennaises. Le fondement
pseudo-scientifique de l’A.D.F.I. n’est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la
plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est
rendu crédible, attrayant, voire empreint d’altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité
une idéologie de l’exclusion et de la haine. L’A.D.F.I. s’attaque généralement à des groupes
soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de
démontrer la nocivité et l’extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de
ramener les brebis égarées vers l’enclos déserté de l’Eglise catholique. En fait, elle entre dans
le plan de ré-évangélisation de l’Église. Elle se livre à une véritable Croisade. L’A.D.F.I est
financée par des subventions du Ministère des affaires sociales, du Ministère de la
Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Santé, de l’armée !!!, des fonds spéciaux
émanant du premier ministre et par de nombreuses communes et départements. Un tel
soutien est une hérésie républicaine. Les autres pays européens, par exemple l’Allemagne,
refusent qu’une association de ce type soit financée par l’état. Ce financement est illégal aux
yeux de la communauté européenne et a fait l’objet d’une condamnation. La démarche de
l’A.D.F.I. n’est ni scientifique, ni logique, ni républicaine, ni laïque, ni altruiste, ni
respectueuse des droits de l’homme. Elle est par contre historique, opportuniste et conforme à
une certaine tradition de discrimination religieuse en France. Signalons une étude de Pierre
Barrucand (du CNRS) : « Les sectes anti-sectes », où il critique vivement l’A.D.F.I. Du même
auteur, (P. Barrucand), « Haines d’hier et d’aujourd’hui », campagnes anti-juifs, antifrancmaçons,
anti-sectes. Extrait de « Haines d’hier et d’aujourd’hui » : Quand je vois un
mouvement comme l’A.D.F.I., j’ai l’impression qu’on y rencontre surtout des personnes
qui sont en proie à une obsession, une intoxication. Autrement dit, ils subissent exactement
le phénomène qu’ils croient devoir dénoncer – sans le début d’une preuve – contre un
certain nombre de religions plus ou moins minoritaires. Si manipulation mentale il y a, elle
est le fait de l’A.D.F.I., dont les membres s’intoxiquent mentalement eux-mêmes. Mais ce
qui est absolument stupéfiant, c’est de voir un mouvement confidentiel et quasi secret comme
l’A.D.F.I. être pris au sérieux par certains journalistes, voire certains milieux officiels. Elle est
le pivot central d’une campagne de désinformation. C’est pourquoi cette association est
redoutable et perverse. Elle fonde toute son action, au mieux sur la polémique méchante, au
pire sur la délation et la désinformation. L’A.D.F.I a su se donner une image respectable et est
parvenue à tromper la presse et même parfois les pouvoirs publics. Cette « secte » – au sens le
plus péjoratif du terme – est arrivée ainsi à une certaine puissance, réalisant donc en partie les
fins ténébreuses qu’elle attribue à ceux qu’elle combat, unissant avec habileté le rationalisme
athée de certains et l’intransigeance doctrinale théologique d’autres, et surtout arrivant à se
faire passer comme sérieuse et objective. Dans le cas de l’A.D.F.I., j’ai eu l’impression de
gens qui sont véritablement intoxiqués par leur mythologie et qui vivent dans un univers
complètement fantasmatique. Il est bien évident que ce que je dis ne saurait justifier en aucun
cas les agissements de tel ou tel groupe qui se livrerait à des activités criminelles. Il s’agit
simplement du droit de pratiquer une religion et d’exprimer ses convictions. Il faut que la
presse et les pouvoirs publics deviennent conscients de la vraie nature de l’A.D.F.I Un
permanent de l’A.D.F.I est allé jusqu’à affirmer « qu’un membre d’une secte n’est pas une
personne authentique ».
Par un jugement en date du 12 septembre 1997,
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté l’UNADFI de son action pour diffamation
à l’encontre de Louis Pauwels, écrivain et éditorialiste, aujourd’hui décédé, et du Directeur de
publication du Figaro.
L’association s’était estimée diffamée dans l’article publié dans Le Figaro du 24 octobre 1996
sous le titre « Sectes : l’esprit d’inquisition », par le passage ci-après : « Depuis 1975, se sont
instaurées des associations antisectes qui accusent globalement leurs adversaires de
déstructurer les individus et de menacer les familles. La plus virulente d’entre elles est l’ADFI
(Association pour la Défense de la Famille et de l’Individu). Elle catalyse, sinon promeut des
attaques contre les groupes spirituels non conformes. J’apprends qu’elle s’inspire d’un
courant de la psychiatrie américaine visant à la normalisation de la société par la destruction
des nouvelles religions. Cette guerre contre les sectes réveille l’esprit d’inquisition et
s’apparente dans bien des cas aux procès en sorcellerie où la rumeur tenait lieu de preuve. Il
suffit désormais d’accuser un groupe marginal de captation de la personnalité et manipulation
mentale pour qu’il se trouve rangé au nombre des sectes, et, par là même, mobiliser contre lui
l’opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l’État, et,
sauf exceptions, du soutien sans réflexion des médias ». La Cour a jugé que l’article
traduisait, » de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter
atteinte à la liberté de pensée et d’expression, ainsi qu’un appel à la tolérance dans la légalité.
Or, dans une société démocratique, la manifestation d’un tel point de vue doit, à l’évidence,
pouvoir contribuer, au même titre que d’autres prises de position, au débat public sur le
phénomène sectaire ».
Nous rappelons à ceux qui l’auraient oublié que l’Omnium des Libertés est né dans cette
période et dans ce contexte, en 1996, d’une initiative de Louis Pauwels et de Joël Labruyère
(hé oui, 15 ans déjà).
La FRANCE au banc des accusés.
Après que le Département d’État américain et l’ONU aient condamné la France pour son
attitude vis à vis des minorités spirituelles, l’OSCE épingle la « patrie des droits de l’homme »
pour violation de la liberté religieuse. L’OSCE – Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe – a tenu à Vienne, le 22 mars 1999, une conférence sur le thème de la
liberté de religion en Europe. Y ont participé des délégations de tous les pays de l’OSCE et
plus de 100 organisations religieuses et non gouvernementales. 70 délégations ont pris la
parole dans ce débat consacré au pluralisme religieux et aux violations de la liberté religieuse.
A l’occasion de cette conférence, la Fédération Internationale d’Helsinki pour les Droits de
l’Homme a présenté son rapport « Discrimination religieuse et violations des engagements
d’Helsinki ». Ce rapport montre que des démocraties européennes violent leurs engagements
relatifs à la liberté de religion et à la tolérance religieuse. Voici ce que dit ce rapport de la
situation française : Depuis 1996, une montée de l’intolérance et de la discrimination a été
observée en France à l’égard des nouvelles religions. En janvier 1996, l’Assemblée Nationale
a publié le rapport Guyard, contenant une liste de 172 sectes ou cultes jugés dangereux. Ce
rapport a engendré des articles de presse calomnieux à l’égard des minorités religieuses, a fait
circuler des rumeurs et des informations fausses, et constitue une incitation à l’intolérance
religieuse. Dans ce contexte, une multitude de situations et de formes de persécution virtuelle
se sont développées. Les minorités religieuses ont été publiquement marginalisées et
stigmatisées. Cette attitude a engendré de l’exclusion, des pertes d’emploi, une nette
discrimination religieuse de la part des autorités françaises et une forte montée de
l’intolérance de la part de la société civile à l’égard des gens de tous milieux à cause de leurs
croyances religieuses. Le gouvernement français a établi une « Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes » – la MILS – avec à sa tête Alain Vivien, la figure de proue du
mouvement anti-sectes. L’Omnium des libertés a, à plusieurs reprises, déposé des plaintes à
l’OSCE, sa délégation a pu s’exprimer et être entendu devant cette respectable assemblée.
L’Omnium contribuera grandement à la déconfiture de Vivien et de la MILS par une plainte
déposée devant le procureur de la république de Paris en forme de dénonciation d’abus de
sociaux à l’encontre du couple Vivien, démontré par une enquête de près de deux ans sur les
mouvements occultes de fonds au bénéfice du couple Vivien par le biais du CCMM. Nous
avons renoncé, peut-être à tort, à l’action judiciaire quand la Mils a disparu en même temps
que Vivien et Jospin. La MILS sera remplacée, malheureusement, par la MIVILUDES et
Georges Fenech, ce qui n’est pas mieux mais se terminera mal pour des raisons équivalentes à
celles qui ont fait récemment condamner Charles Pasqua (avec sursis) dans la sombre affaire
du casino d’Annemasse. Paradoxe étonnant, Fenech et Fillion, tous deux catholiques
« militants », ont repris le contrôle de la Miviludes donc de l’action antisectes de l’état
français et ont laissé la présidence de l’UNADFI à Catherine Picard, député socialiste ne se
cachant pas de son trotskisme latent. Cette récupération de la gauche au sein de l’action
gouvernementale va probablement, dans le cas de madame Picard, leur coûter cher par la suite
(voir article suivant sur les barbouzes de l’état).
L’UNADFI, barbouzes de l’état ?
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Modifié en dernier par Yvon le 31 janv.16, 23:50, modifié 1 fois.
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 23:19

Message par algol-x »

Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
On dirait que le disque est rayé! :)

:levitation:
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 31 janv.16, 23:38

Message par Yvon »

Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
algol-x a écrit :On dirait que le disque est rayé! :)
Avec vous c'est sur , 8 ans que vous racontez et colportez les mêmes conneries d'un site à l'autre ,forcément ca tourne en rond :firefirefire:
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 01 févr.16, 00:30

Message par algol-x »

Yvon a écrit :Avec vous c'est sur , 8 ans que vous racontez et colportez les mêmes conneries d'un site à l'autre ,forcément ca tourne en rond
:levitation:

"La Soka Gakkai est une structure pyramidale, avec une bureaucratisation et une multitude de structures qui renforcent le pouvoir du gourou depuis les années 60, M. Ikeda (il faut noter qu’il n’est plus le président nominal de la secte, mais détient de facto le pouvoir réel au sein de la secte).

- une pression financière extrêmement forte sur les adeptes nippons . A l’étranger, la pression est moins forte car la consigne est de gagner une bonne image de marque et de toute façon, avec 8 millions d’adeptes nippons pressurés régulièrement, ils n’ont pas vraiment besoin d’argent. On peut dire que les adeptes nippons financent l’internationalisation de la secte.

- des mécanismes d’emprise sur les adeptes, avec une déréalisation, la construction d’un "isolat culturel" (expression empruntée à "la dérive sectaire" d’Anne Fournier et de Michel Monroi ,PUF), une dépendance totale provoquée et entretenue par des procédés de mobilisation psychologique et par un contrôle de l’espace-temps des adeptes. Une modification de l’éthique et une altération de l’identité des adeptes, à leur insu.

- une doctrine pseudo-religieuse ( manipulation, et dévoiement, de concepts religieux à des fins de pouvoir) qui légitime les activités politiques de la secte, car les objectifs de M. Ikeda et de la Soka Gakkai sont d’ordre purement politique. Il s’agit de devenir le centre de gravité de l’échiquier politique nippon et de la société, et de devenir "la religion mondiale", version pseudo-religieuse de l’ONU .

- un parti politique , le contrôle d’un électorat flottant de6 à 8 millions de bulletins de vote, le contrôle occulte de parlementaires d’autres partis.

- l’infiltration bureaucratique de la Soka Gakkai qui a développé des réseaux secrets au sein de grands ministères, dans les milieux juridiques, dans la police des grandes villes, entre autres.

- une infiltration à l’étranger aussi avec des réseaux secrets dans les ambassades,les organisations internationales.

- une stratégie de cour en direction des leaders d’opinion des différents pays,dans différents domaines politique, culturels, recherche etc..., et une extrême "générosité" envers nombre de personnalités piégées ou achetées.

- une stratégie qui semble, par le biais d’organisations et de mécanismes précis, relever d’ activités de renseignement."

- des structures lui permettant de pénétrer même les milieux les plus fermés. un statut d’ONG des Nations-Unies, un réseau impressionnant de centres de recherche, des musées, associations culturelles, etc... Un Etat dans l’Etat, donc. Ce degré de logistique permet à la Soka Gakkai de passer au politique, c’est-à-dire de prendre en charge le politique. C’est une forme de parasitage,dans la mesure où la majorité des Japonais non membres rejettent cette secte et dénoncent sa stratégie de pouvoir.

http://www.rajf.org/imprimer.php3?id_article=46

:Bye:
Modifié en dernier par algol-x le 01 févr.16, 04:59, modifié 1 fois.
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 01 févr.16, 01:20

Message par Yvon »

C'est ce que je disais vous radotez faute de mieux .

Maintenant vous recherchez encore une fois comme il y a 4 ans dans les poubelles d'internet . Chassez le naturel, il revient au galop . :wink:

Florence Lacroix a vécu au Japon et a fréquenté les milieux anti-Gakkai. Elle est donc revenue avec la vulgate anti-Soka.
Florence Lacroix devenue chef d'entreprise c'est une super référence , et fait autorité en la matière :lol: et on en a déjà parlé :

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 36433.html

Et comme je le disais déjà à l'époque :
Cette thèse ne vaut rien , au regard de la vie réelle des pratiquants comme moi , qui n'ont jamais connut ce qu'il y est mentionné . De plus c'est complètement à charge aucune contre information , aucun témoignage à décharge . C'est une thèse partisane à l'encontre de la Soka gakkai rien de plus . Encore mieux cette thèse a été jugé par un jury qui n'y connaissait rien .

Ce qui m'ammuse également c'est l'intitulé :
Chercheur à l’Université de Paris I - Sorbonne
- Spécialiste des mouvements sectaires
Elle est autant chercheuse et spécialiste que je suis danseuse à l'opéra :lol:
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 01 févr.16, 05:08

Message par algol-x »

suite et fin :)

"Indépendamment des déterminants culturels typiquement nippons qui donnent à la Soka Gakkai son originalité, je crois que lorsqu’une secte a atteint un certain degré de développement en termes financiers et en termes d’adeptes, les objectifs financiers deviennent moins pressants et ce qui devient l’objectif primordial est la conquête du pouvoir. Le dépassement d’un certain degré de logistique débouche sur un passage au politique, à des fins de conquête du pouvoir. En cela, la Soka Gakkai, première secte au monde par sa logistique et le degré de sophistication de sa stratégie, me semble être le prototype des sectes à venir."

http://www.rajf.org/imprimer.php3?id_article=46

:Bye:
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 01 févr.16, 05:34

Message par vic »

algol-x a écrit :suite et fin :)

"Indépendamment des déterminants culturels typiquement nippons qui donnent à la Soka Gakkai son originalité, je crois que lorsqu’une secte a atteint un certain degré de développement en termes financiers et en termes d’adeptes, les objectifs financiers deviennent moins pressants et ce qui devient l’objectif primordial est la conquête du pouvoir. Le dépassement d’un certain degré de logistique débouche sur un passage au politique, à des fins de conquête du pouvoir. En cela, la Soka Gakkai, première secte au monde par sa logistique et le degré de sophistication de sa stratégie, me semble être le prototype des sectes à venir."

http://www.rajf.org/imprimer.php3?id_article=46

:Bye:
Bouddha ne s'est jamais immiscé dans le pouvoir politique , ce qui me dérange dans la philosophie de la sokka gakkaï notamment au japon c'est ce coté politisé et la volonté de mettre le bouddhisme sur la scène politique en infiltrant la population avec des élus et des pressions malsaines sur l'opinion publique .
Et ça c'est très particulier à la sokka gakkaï , les autres courants du bouddhisme séparent bien les choses.
Mais bon comme tu dis ça c'est le nouveau prototype des sectes à venir , la scientologie a beaucoup exploité ce genre de méthode aussi cependant .
Pour moi les gens ont le droit de croire ce qui leur chante mais pas par ces moyens là .
Mais bon j'ai pas un très bon rapport avec les religions qui mélangent politique et religion en général , même quand le pape ou le dalaï lama s'impliquent trop politiquement ça me met parfois mal à l'aise .J'ai horreur de l'islam à cause de ça , parce qu'eux c'est vraiment le pompom là dessus puisque la religion est au sein de l'état carrément .Pour moi trop mélanger politique et religion c'est une matière dangereuse .
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 01 févr.16, 06:38

Message par Yvon »

Je suis aussi pour la séparation de l'église et de l'état :wink:

Le bouddhisme touche tous les aspects de la vie . Les aspects de la vie se sont également tous les aspects de la société dont fait parti la politique .
Le Komeito s'est donné pour but de réformer la société japonaise .
Cependant c'est propre au Japon quoiqu'en France Christine Boutin ultra catho et son Parti chrétien-démocrate (PCD) , c'est pas mal non plus dans le mélange Religion et politique.

Celui qui veut établir la paix dans le monde doit passer par le dialogue, c'est pourquoi les responsables religieux comme le dalai-lama , Daisaku Ikeda , Le pape , s'entretiennent avec les dirigeant politiques de ce monde .
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 02 févr.16, 01:26

Message par algol-x »

Yvon a écrit :"Celui qui veut établir la paix dans le monde doit passer par le dialogue, c'est pourquoi les responsables religieux comme le dalai-lama Daisaku Ikeda , Le pape , s'entretiennent avec les dirigeant politiques de ce monde "


Image

Comme on le voit ici avec le Général Noriéga (!)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_Noriega

:Bye:
Modifié en dernier par algol-x le 02 févr.16, 01:49, modifié 2 fois.
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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 02 févr.16, 01:44

Message par Karlo »

Soka Gakkai c'est avant-tout un business pour ses cadres.

Yvon

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Re: Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.

Ecrit le 02 févr.16, 01:56

Message par Yvon »

:Bye:
Modifié en dernier par kaboo le 02 févr.16, 06:29, modifié 2 fois.
Raison : Merci de cesser de modifier vos messages antérieurs. Cela nuit à la compréhension du sujet.
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