
Zen en guerre
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 03:14Mon propos, c'est qu'il est inexact de dire "que le bouddha a enseigné le canon pâli", ensuite du point de vue de l'histoire des religions, les sutras Mahayana n'ont pas été prêchés par le bouddha!


"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 05:09Qu'il soit bien clair que les méthodes du Bouddha historique ne sont pas la religion bouddhiste. Vous avez des moines bouddhistes et vous avez aussi des laiques. Chacun de ces deux groupes croit qu'il en sait plus que l'autre alors ils propagent des choses sans le moindre scrupule et les gens finissent pas croire n'importe quoi. Ce n'est pas correct de suivre ces portes faussées et voies hérétiques qui mélangent en plus d'autres sources notamment du taoisme et du qigong 氣功。Je vous dis que cela n'a plus rien en rapport avec ce que transmit बुद्ध le Bouddha 釋迦牟尼。
Dans la religion bouddhiste il existe nombre de récits bouddhiques, certainement en connaissez-vous et les attribuez faussement au Bouddha. On a découvert que le "Soutra du Lotus" ou encore celui du "Soutra de Diamant " du ciel n'avait pas les mêmes caractères ni la même signification selon les sources différentes dont elles provenaient. Comment ces soutras que vous récitez sans cesse peuvent-il être différents entre eux, et non historiquement sourcés de ce qu'enseigna तथागत le Tathagata ? N'est-ce pas destiné à influencer le monde des gens ordinaires ?
Nous ne nous préoccupons pas des formes religieuses, c'est pourquoi les bouddhismes ne peuvent, dans leurs grandes diversités diffusées en passant de pays en pays, propager la libération que proposa Bouddha en Inde il y a 2500 ans. Réfléchissez un peu.. La méditation est la partie de la cultivation qui sauve les humains et Bouddha parla de 84 000 écoles, nous en sommes loin ! Pour autant, sauver les humains n'a jamais signifier leur faire courber l'échine pour s'embrigader dans des nationalismes guerriers violents ni d'adhérer dans une secte pour faire comme les autres.
Dans la religion bouddhiste il existe nombre de récits bouddhiques, certainement en connaissez-vous et les attribuez faussement au Bouddha. On a découvert que le "Soutra du Lotus" ou encore celui du "Soutra de Diamant " du ciel n'avait pas les mêmes caractères ni la même signification selon les sources différentes dont elles provenaient. Comment ces soutras que vous récitez sans cesse peuvent-il être différents entre eux, et non historiquement sourcés de ce qu'enseigna तथागत le Tathagata ? N'est-ce pas destiné à influencer le monde des gens ordinaires ?
Nous ne nous préoccupons pas des formes religieuses, c'est pourquoi les bouddhismes ne peuvent, dans leurs grandes diversités diffusées en passant de pays en pays, propager la libération que proposa Bouddha en Inde il y a 2500 ans. Réfléchissez un peu.. La méditation est la partie de la cultivation qui sauve les humains et Bouddha parla de 84 000 écoles, nous en sommes loin ! Pour autant, sauver les humains n'a jamais signifier leur faire courber l'échine pour s'embrigader dans des nationalismes guerriers violents ni d'adhérer dans une secte pour faire comme les autres.
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 05:55Affirmation gratuite et sans fondement , que les Sûtras du Mahyana soient apparus en chine au 1er siècle (Au vus des connaissances actuelles ) ne signifie pas qu'il n'existaient pas auparavant en Inde où ailleurs .algol-x a écrit :Mon propos, c'est qu'il est inexact de dire "que le bouddha a enseigné le canon pâli", ensuite du point de vue de l'histoire des religions, les sutras Mahayana n'ont pas été prêchés par le bouddha!
Quand au sutrâ en général ausssi bien theravadda que mahayana si on se référe strictement aux recherches historiques et scientifiques finallement aucun de peut être crédité d'être authentique et porteur de la parole du Bouddha .
Modifié en dernier par Yvon le 01 mars16, 06:50, modifié 1 fois.

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 06:25Yvon a écrit :Affirmation gratuite et sans fondement , que les Sûtras du Mahyana soient apparus en chine au 1er siècle (Au vus des connaissances actuelles ) ne signifie pas qu'il n'existaient pas auparavant en Inde où ailleurs .
Je vois pas dans mes propos ce qui peut justifier cette réponse, pour rappel, j'ai écrit que selon l'histoire des religions on ne pouvait attribuer les sutras mahayanas à Shakyamuni et non que ces sutras n'existaient pas en Inde!
Les sutras "de la première roue" sont bien plus crédibles quand à leur origine historique que celle des sutras mahayana, dont l'existence est expliquée soit par des légendes fantastiques soit par une transmission secrète dont les historiens pointent les lacunes...yvon a écrit :Quand au sutrâ en général ausssi bien theravadda que mahayana si on se référe strictement aux recherches historiques et scientifiques finallement aucun de peut être crédité d'être authentique et porteur de la parole du Bouddha .
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 06:50Le canon-Pâli transmet-il les enseignements du Bouddha historique ?
Tradition bouddhiste theravadine et recherche scientifique occidentale se démarquent nettement quant à la fidélité du canon-Pâli par rapport aux enseignements du Bouddha historique...
Pour l’école Theravâda, le canon reproduit fidèlement les enseignements du Bouddha, tels qu’ils ont été récitées lors du premier concile de la communauté, quelques semaines après la disparition du Maître. Lors de cette assemblée, plusieurs centaines de disciples, tous parvenus à la Libération – des arahant – auraient approuvé la récitation de deux disciples dont on avait sollicité la mémoire : Ananda aurait rapporté les enseignements doctrinaux, Upali les enseignements disciplinaires, donnant ainsi naissance aux deux premiers ensembles du canon : le Sutta-pitaka ou « Collection des enseignements » et le Vinaya-pitaka ou « Collection de la discipline ». Le troisième ensemble, Abhidhamma-pitaka ou « Collection des enseignements supérieurs », aurait été fixé plusieurs siècles plus tard, durant le règne du roi Asoka, lors d’un autre concile réuni pour régler des débats internes à la communauté : il serait l’œuvre du bhikkhu Moggallana-Tissa, mais celui-ci n’aurait fait que rappeler l’orthodoxie transmise oralement quasiment depuis l’origine, puisque les premiers textes de l’Abhiddhamma seraient l’œuvre de Sariputta, l’un des principaux disciples directs du Bouddha.
La vision des scientifiques est, on s’en doute, très différente... Aucun membre de la communauté scientifique, aujourd’hui, ne croit à la réalité historique du premier concile – en tout cas dans son rôle de fixation de l’ensemble des deux premières Collections ! Que les disciples directs du Bouddha aient ressenti la nécessité de se réunir et de débattre ensemble du contenu essentiel de l’enseignement de leur Maître, oui… mais les récits de ce concile – dont on a de très nombreuses versions, fort différentes selon les écoles – sont beaucoup trop divergents, y compris sur des points fondamentaux, pour qu’il s’agisse d’un souvenir historique réel ! En fait, chaque école donne sa version du concile, qui correspond à sa version du canon – certains affirmant, par exemple, que leur troisième Collection, l’Abhidharma, a été récitée elle aussi, entièrement, lors de ce premier concile !
Du point de vue des études comparatives et philologiques il ressort qu’il a dû exister un premier fonds commun d’enseignements, à la fois doctrinaux et disciplinaires (appelé Dhamma-Vinaya), contenant des formulations très vraisemblablement issues de la bouche même du Bouddha (celui-ci enseigna durant plusieurs décennies et il est tout à fait envisageable qu’il fixa lui-même quelques formulations-types) ou de ses principaux disciples directs... Mais très vite, avec l’expansion de la communauté hors du bassin moyen du Gange – où vécut le Bouddha –, des différences se font jour entre plusieurs courants, avec, notamment, une opposition assez claire entre les moines « résidents » dans les grandes villes du bassin du Gange et les moines « itinérants » dans les nouvelles terres « conquises » plus à l’ouest. Un nouveau pôle s’établit ainsi autour de la ville de Kausambi (où le Bouddha ne s’était jamais rendu), où fleurit un courant qui va prendre son indépendance et qui se caractérise, notamment, par des développements philosophiques que certains finiront par juger hétérodoxes... C’est très vraisemblablement à cette époque que vont se fixer les grands sûtra développés et les premiers Abhidharma. Car des textes aussi célèbres et reconnus que les deux Sermons de Bénarès – qui exposent les Quatre Nobles Vérités et la théorie du « Non-Soi » –, dans leur forme actuelle, n’ont pu être fixés avant au moins un siècle après la disparition du Maître !
Au milieu du IIIe siècle avant notre ère, à l’époque du roi Asoka (environ 150 ans après la disparition du Bouddha), on comptait déjà quatre grands courants distincts au sein de la communauté, chacun disposant de son canon propre, c’est-à-dire : en plus du noyau commun des enseignements Dhamma-Vinaya, d’un ensemble de textes – considérés comme « enseignements du Bouddha » – justifiant ses vues particulières, telles qu’elles seront plus précisément exposées, par la suite, dans un Abhidharma propre à ce courant...
Ces particularismes, tant régionaux qu’idéaux, portent aussi bien sur la doctrine que sur la discipline. On sait que les moines « itinérants » se voulaient plus stricts que n’étaient les « résidents » ; mais, contrairement à ce qui a été longtemps dit, il semble bien qu’ils aient souhaité augmenter le nombre de règles du Vinaya, alors que la tradition (leur tradition…) les montre comme reprochant aux autres de vouloir en diminuer le nombre !
La tradition theravadine de la constitution du canon-Pâli n’est donc représentative que de la seule école Theravâda ! Les autres écoles ont d’autres traditions, différentes, divergentes, voire opposées… et pas moins crédibles – ou pas moins suspectes !
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Histoire-canon-pali
Tradition bouddhiste theravadine et recherche scientifique occidentale se démarquent nettement quant à la fidélité du canon-Pâli par rapport aux enseignements du Bouddha historique...
Pour l’école Theravâda, le canon reproduit fidèlement les enseignements du Bouddha, tels qu’ils ont été récitées lors du premier concile de la communauté, quelques semaines après la disparition du Maître. Lors de cette assemblée, plusieurs centaines de disciples, tous parvenus à la Libération – des arahant – auraient approuvé la récitation de deux disciples dont on avait sollicité la mémoire : Ananda aurait rapporté les enseignements doctrinaux, Upali les enseignements disciplinaires, donnant ainsi naissance aux deux premiers ensembles du canon : le Sutta-pitaka ou « Collection des enseignements » et le Vinaya-pitaka ou « Collection de la discipline ». Le troisième ensemble, Abhidhamma-pitaka ou « Collection des enseignements supérieurs », aurait été fixé plusieurs siècles plus tard, durant le règne du roi Asoka, lors d’un autre concile réuni pour régler des débats internes à la communauté : il serait l’œuvre du bhikkhu Moggallana-Tissa, mais celui-ci n’aurait fait que rappeler l’orthodoxie transmise oralement quasiment depuis l’origine, puisque les premiers textes de l’Abhiddhamma seraient l’œuvre de Sariputta, l’un des principaux disciples directs du Bouddha.
La vision des scientifiques est, on s’en doute, très différente... Aucun membre de la communauté scientifique, aujourd’hui, ne croit à la réalité historique du premier concile – en tout cas dans son rôle de fixation de l’ensemble des deux premières Collections ! Que les disciples directs du Bouddha aient ressenti la nécessité de se réunir et de débattre ensemble du contenu essentiel de l’enseignement de leur Maître, oui… mais les récits de ce concile – dont on a de très nombreuses versions, fort différentes selon les écoles – sont beaucoup trop divergents, y compris sur des points fondamentaux, pour qu’il s’agisse d’un souvenir historique réel ! En fait, chaque école donne sa version du concile, qui correspond à sa version du canon – certains affirmant, par exemple, que leur troisième Collection, l’Abhidharma, a été récitée elle aussi, entièrement, lors de ce premier concile !
Du point de vue des études comparatives et philologiques il ressort qu’il a dû exister un premier fonds commun d’enseignements, à la fois doctrinaux et disciplinaires (appelé Dhamma-Vinaya), contenant des formulations très vraisemblablement issues de la bouche même du Bouddha (celui-ci enseigna durant plusieurs décennies et il est tout à fait envisageable qu’il fixa lui-même quelques formulations-types) ou de ses principaux disciples directs... Mais très vite, avec l’expansion de la communauté hors du bassin moyen du Gange – où vécut le Bouddha –, des différences se font jour entre plusieurs courants, avec, notamment, une opposition assez claire entre les moines « résidents » dans les grandes villes du bassin du Gange et les moines « itinérants » dans les nouvelles terres « conquises » plus à l’ouest. Un nouveau pôle s’établit ainsi autour de la ville de Kausambi (où le Bouddha ne s’était jamais rendu), où fleurit un courant qui va prendre son indépendance et qui se caractérise, notamment, par des développements philosophiques que certains finiront par juger hétérodoxes... C’est très vraisemblablement à cette époque que vont se fixer les grands sûtra développés et les premiers Abhidharma. Car des textes aussi célèbres et reconnus que les deux Sermons de Bénarès – qui exposent les Quatre Nobles Vérités et la théorie du « Non-Soi » –, dans leur forme actuelle, n’ont pu être fixés avant au moins un siècle après la disparition du Maître !
Au milieu du IIIe siècle avant notre ère, à l’époque du roi Asoka (environ 150 ans après la disparition du Bouddha), on comptait déjà quatre grands courants distincts au sein de la communauté, chacun disposant de son canon propre, c’est-à-dire : en plus du noyau commun des enseignements Dhamma-Vinaya, d’un ensemble de textes – considérés comme « enseignements du Bouddha » – justifiant ses vues particulières, telles qu’elles seront plus précisément exposées, par la suite, dans un Abhidharma propre à ce courant...
Ces particularismes, tant régionaux qu’idéaux, portent aussi bien sur la doctrine que sur la discipline. On sait que les moines « itinérants » se voulaient plus stricts que n’étaient les « résidents » ; mais, contrairement à ce qui a été longtemps dit, il semble bien qu’ils aient souhaité augmenter le nombre de règles du Vinaya, alors que la tradition (leur tradition…) les montre comme reprochant aux autres de vouloir en diminuer le nombre !
La tradition theravadine de la constitution du canon-Pâli n’est donc représentative que de la seule école Theravâda ! Les autres écoles ont d’autres traditions, différentes, divergentes, voire opposées… et pas moins crédibles – ou pas moins suspectes !
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Histoire-canon-pali
Modifié en dernier par Yvon le 01 mars16, 08:33, modifié 1 fois.

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 07:07Remballez vos textes usés qui vous tiennent lieu de réflexion! la question portait sur l'historicité des sutras mahayana et non sur leur valeur intrinsèque...


"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 08:36Sujet maintes fois débatu que vous rabachez sans cesse . Les mêmes causes amènent les mêmes effets


Comment juger de l'authenticité des enseignements ?
"Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même.
Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ?) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière. Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion."


Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 08:56Cette question de l'historicité des sutras mahayana permet de remettre dans leur contexte les classifications chinoises des textes, et de ce fait remet également en question les fondements même de la doctrine de Nichiren. Je comprend votre trouble!



"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 09:00Quel trouble ?
Ce qui m'importe c'est ça :

Ce qui m'importe c'est ça :
il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion."

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 09:15Votre déni si vous préférez! Ensuite pourquoi alors dénigrer comme vous le faites les autres écoles que la votre?


"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 10:19Aucun déni concernant l'authenticité des sûtras , juste des rapports scientifiques .
Pour le reste , je fais juste un constat historique . Le comportements des écoles bouddhiques japonaises durant la WWII fut d'une lacheté et parfois d'une complicité comme le Zen évidente .
Pour le reste , je fais juste un constat historique . Le comportements des écoles bouddhiques japonaises durant la WWII fut d'une lacheté et parfois d'une complicité comme le Zen évidente .

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 11:32Citez svp les "rapports scientifiques" qui argumenteraient que les sutras mahayana sont authentiques (dans le sens prêchés par Shakyamuni)Yvon a écrit : juste des rapports scientifiques .
C'est simplement le fruit des rapports du religieux et du pouvoir et non l'effet d'une pratique qui serait meilleure qu'une autre comme vous l'affirmez:Yvon a écrit :Pour le reste , je fais juste un constat historique . Le comportements des écoles bouddhiques japonaises durant la WWII fut d'une lacheté et parfois d'une complicité comme le Zen évidente .
"Le Bouddhime de Nichiren à apporté prospérité et paix au pays . De plus ce qu'avait prédit Nichien c'est réalisé . Il avait aussi annoncé que si le Japon continuait à s'opposer à la Loi et continuerai à suivre des enseignements éronnés , il aurait des rétibutions extrêment sévères, et que le Japon avait le karma le plus terrible de la planète , et comme par hazard c'est le seul pays au monde qui se prit 2 bombes atomiques sur la gueule . Dans le genre rétribution karmique c'est pas mal"
Vos propos sont fondés sur des conceptions médiévales du XIIIeme siècle au japon ou le bouddhisme était censé protéger le pays et lui apporter prospérité, c'est pas mal comme paradigme pour un mouvement qui se réclame de la modernité et de la raison!

"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 17:07Bourrin complet, jusqu'au bout.Yvon a écrit :Le Bouddhime de Nichiren à apporté prospérité et paix au pays . De plus ce qu'avait prédit Nichien c'est réalisé . Il avait aussi annoncé que si le Japon continuait à s'opposer à la Loi et continuerai à suivre des enseignements éronnés , il aurait des rétibutions extrêment sévères, et que le Japon avait le karma le plus terrible de la planète , et comme par hazard c'est le seul pays au monde qui se prit 2 bombes atomiques sur la gueule . Dans le genre rétribution karmique c'est pas mal".
Nichiren, ce moine fou fanatique qui voulait prendre la place de l'empereur pour embraser le japon dans une guerre civile religieuse. Un monstre, un Staline ou un 毛泽东 Mao Zedong aussi dément !
Tu ne mérites même pas le mur de la grotte où 菩提達摩 Puti Damo, resta en jeûne durant 7 ans. Et on dit que l'ombre y a fait son empreinte, c'est vrai, on voit bien ça, mais maintenant c'est devenu trop touristique.
Bref, on ne penserait jamais à se comparer et donc à discuter, avec Puti Damo, ni même en gardant silence, à prétendre être comme les vertus de son mur au fond de la grotte.
Et alors qu'est-ce que tout ce baratin quand on t'a tout dit, historiquement, dans les textes, en prouvant par les originaux que le Zen japonais est une déviance ultra nationale pour se faire les faveurs des empereurs japonais, se croisant au shintoïsme raciste, xénophobe, terrifiant de haine parce que le premier empereur japonais fut un chinois ! Voilà toute la haine depuis la nuit des temps qui ronge ces archipels du Japon (qui n'a jamais été une île, c'est idiot d'écrire cela). S'il le faut, vous me bluffez et n'êtes méme pas allé vivre au Japon ni ne parlez japonais. Qui sait, avec vous, en quoi faire confiance ? Et le Shugendo, 修験道, 修驗 Xiuyan en chinois mandarin, qui est antérieur au Bouddha, alors vous n'en parlez pas ? Vous ne savez même pas les origines ascétiques du Zen, c'est incroyable de culot. Le grand maître actuel à Kyoto est un ami personnel depuis tellement longtemps, alors si on vous ouvrait les archives japonaises de la sœur de Fujita, vous partiriez en courant.
Vous savez que Fujita cacha ses livres chinois de médecine transmis pour éviter qu'ils ne tombent aux mains de l'armée japonaise et des bouddhistes fanatisés, l'obligeant ainsi à savoir torturer les chinois pour les faire parler. Et il fit semblant, pris au piège quand même, pour sauver du monde en plus. Mais que d'horreurs, et ce voleur d'Henry Plée qui copia Fujita en éditant en son nom seul, non mais quelle honte. Il y eut plainte en France et Plée dut rajouter le nom de Fujita dont il avait volé une partie des archives d'un ami à lui. Paix à sa mémoire il est mort en 2014 alors on n'en parle plus.
Mais quand même, sortir des inepties de cette usine à gaz neo nazie ultra nationaliste qu'est la pieuvre Soka Gakkai, et venir en enfant de chœur chanter des louanges faussées qu'on vous a inculqué en vous savonnant votre cervelle avec un mépris dont vous n'avez même pas eu la dignité de conscience, et nous parler d'"éveillé", ça c'est trop fort !
Vous mériteriez que je vous rencontre pour que je vous observe après un étranglement sanguin au sol, pour voir combien de secondes vous tenez avant de pleurer votre peur de mourir. Ça vous remettrait peut-être un peu de bon sens, qui sait ?
Pour quelques uns de confiance dont kaboo, je peux filer des photos authentiques de ces archives, mais on saura qui je suis.
Bref, comment voulez-vous que le Zen vienne correctement du 禪 Chan chinois de Puti Famo alors que c'est le premier ministre du tout premiet empereur chinois qui arnaqua son empereur et devint avec son armada de bateaux, le premier empereur chinois dans les archipels du Japon à moitié sauvage et inconnu, leur apportant tout, la vivilisation, l'écriture, la médecine, l'encre, le papier : tout.
Cette haine maladives des natifs japonais est devenue avec les siècles, bien pire que le nazisme envers les juifs, finalement accusés de la ruine de l'Allemagne alors que c'était la faute du traîté de Versailles et la bêtise arrogante française. Mais la haine des japonais contre les chinois a plus de 2500 ans, alors quand le Japon a commencé à s'armer modernement via les portugais, puis les hollandais, ils massacraient les chinois des côtes, ils les tiraient comme des lapins avec des mousquets, ils ont crevé cent fois la province du Fujian, à partir du XIII siècle. Ils ont tenu l'île de Taïwan durant 50 ans en esclavage et sous race humaine, au XX siècle, les crevant durant 50 ans pour s'amuser. Voyez les horreurs de Auchwitz, et pensez ce que ça fait de durer discrètement sur cette île durant 50 ans.
Et ce bouddhisme chinois, mais ce fut la tonne d'eau qui fit déborder leur vase, et pas une goutte d'eau seulement. Ils en ont fait la contre offensive glorieuse de ce peuple élu du Soleil - le Japon rayonnant - contre le peuple de la Lune, les chinois, fondateurs nullement racistes, eux, de la plus vieille civilisation au monde.
Le viol de Nanjing (Nankin en français) a été savoureusement préparé minutieusement. Yvon, on vous a lavé la tête et c'est foutu, on ne récupère pas, et vous n'aviez qu'une vie. Quel malheur pour les votres.
"En 1992, l'école sôtô a publié une "Déclaration de repentance" officielle :
L'école zen sôtô en tant qu'organisation religieuse a soutenu les actes d'agression du Japon en Chine. Sous le prétexte de soi-disant activités missionnaires outre-mer, elle a soutenu le militarisme japonais et a même participé activement à ce militarisme. Du point de vue des religieux, c'est extrêmement regrettable. A moins que cet héritage négatif de l'école ne devienne un véritable examen d'auto-critique, il sera impossible d'ouvrir nos cœurs vers les autres peuples dans un esprit d'échange véritable."
東亞病夫, "les chinois sont la race malade de l'Asie", voilà la devise nationale honorifique du bouddhisme Zen au 20e siècle au Japon.

Quelle horreur !

Mais des comme vous, ni la jeunesse japonaise des 15-20 ans, ni celle des chinois, n'en veulent plus. Ils les traquent, y compris ces vieux nazis protégés par les USA, pour les crever sans aucune autre forme de procès. Akyo Morita fondateur de SONY en était un.
Le Japon terrassé par Fukushima, a ouvert les yeux sur leur corruption politique et leur dégoût envers leur empereur niais et méprisant. Le bouddhisme Zen mettrait à genoux le peuple japonais entier, en guerre économique, pour se venger de la perte du Pacifique par les USA, en construisant leurs centrales nucléaires sur ces archipels les plus fragiles aux séismes, afin de masquer leurs centrales nucléaires, zones militaires totalement interdites, ce qui est aberrant pour des centrales d'Etat public. Mais pire, depuis 10 ans la Chine protestait qu'à Fukushima les japonais préparaient leur première bombe atomique. Et contre qui ? Contre la Chine continentale, bien sûr.
Voici la carte des centrales nucléaires japonaises, TOUTES sont dans les pires endroits les plus exposés mais aussi les plus inaccessibles..
http://img110.xooimage.com/files/b/2/b/ ... e8d392.png
Tarés complets, après les explosions des centrales de Fukushima, ce Japon bouddhiste zen en guerre totale et bien plus forte qu'avant la seconde guerre mondiale, interdisit toute ONG ni les meilleurs spécialistes au monde, les français qui ont tout inventé, à venir les sauver.
Ils ont préféré avec Tempco et le gouvernement japonais corrompu totalement par l'infiltration de la Soka Gakkai, et leur empereur aux ordres de leur soif de vengeance psychopathe, interdire et laisser tout exploser, pourrir pour des centaines d'années de Pacifique, les côtes russes, chinoises et taïwanaises, faisant la pire catastrophe écologique mondiale, soit mille fois Tchernobyl, sans dépenser un yen. En sacrifiant 20 millions de japonais sur les 30 ans à venir. Ils construisaient bien leur propre bombe atomique avec l'extension bien visible du doublement de superficie de Fukushima, en cours.
Pire, ils ont acheté le CIO pour avoir les Jeux Olympiques en 2020, au cœur de la plus grande contamination nucléaire au monde ! Plutôt se faire sepuku, hara kiri, que de se voir perdant.
Mais on a fait des révolutions pour bien moins que ça, et les japonais préfèrent garder leur vrai faux troisième rang mondial économique, que de sauver sa population ! Des fous fanatisés qui restent au pouvoir, ce n'est pas ça une démocratie et avec le recul, c'est un ensemble d'archipels constamment en guerre contre la Chine et son extermination.
La Soka Gakkai s'exporte parce qu'elle est traquée pour toute la honte historique indélébile qu'elle a faite au Japon en cachant les pires criminels contre l'humanité qu'on ait jamais vu. DÆCH en reste encore très loin.

Vous ne méritez dans votre parodie négationiste de bouddhisme qui est du neo nazisme exporté, la moindre indulgence.
Tant pis, finissons-en avec l'ultime horreur qui tente de renaître.

Par les méthodes de la Soka Gakkai, la santé mentale est relativisée aux psychotropes stimulants, ce qui est le fond financier de commerce de cette énorme industrie de l'entreprise sociale : la Soka Gakkai. La population est ainsi harcelée. Et des gens comme vous, décervelés, sont manipulés en perte et profit.

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 17:58D’où vient le Canon-Pâli ?
Le canon-Pâli n’est donc pas l’unique et seul fiable témoignage du bouddhisme originel… Il n’est qu’un canon du bouddhisme ancien, parmi d’autres – même si c’est le seul que nous ayons conservé en son entier jusqu’à aujourd’hui ! D’où vient-il ? De l’école Theravâda de Ceylan. Mais il convient de voir, maintenant, d’où cette école le tenait... et ce qu’elle en a fait !
D’après la tradition – du Theravâda... – le bouddhisme fut introduit à Ceylan, aux environs de 250 avant J.-C., par l’un des fils du roi Asoka nommé Mahinda. Fils ou frère... rien n’est sûr ; mais il est dit qu’il était né à Sañchi, aujourd’hui le plus ancien site archéologique bouddhiste de l’Inde, situé près de la côte ouest du sous-continent, au nord-est de Bombay, dans une région, l’Avanti, qui semble avoir accueilli l’enseignement du Bouddha très tôt dans l’histoire – certains textes du Canon-Pâli évoquent même un disciple direct du Bouddha, Mahâ-Kaccana, comme « évangélisateur » de cette région, du vivant même du Bouddha !
Ce qui est sûr – les linguistes l’ont prouvé – c’est que la langue du Pâli comporte bien des particularismes linguistiques de cette région...
Avant de parvenir sur la côte ouest de l’Inde, le bouddhisme avait progressé, petit à petit, au fil des siècles, depuis le bassin du Gange, situé à l’opposé du sous-continent, au nord-est. Il était forcément passé – selon les routes de l’époque – par la région de Kausambi que nous évoquions plus haut… Parmi les caractéristiques du canon-Pâli qui nous en apportent la preuve, l’importance accordée au personnage de Sariputta, l’un des principaux disciples directs du Bouddha, réputé pour sa sagesse, qui sera choisi comme « saint patron » par l’école de Kausambi qui développa la première, semble-t-il, la littérature des Abhidharma… Parmi toutes les sources anciennes que nous ayons, seul le canon-Pâli, en effet, accorde autant d’importance à Sariputta.
Quant à l’école de Kausambi, nous savons qu’elle est issue de ce mouvement des moines « itinérants » et missionnaires, issus de la communauté originelle du bassin du Gange. Plusieurs sources les présentent comme particulièrement rigoristes du point de vue de la discipline, mais passablement innovateurs du point de vue doctrinal – à la limite de l’hétérodoxie ! Du point de vue du Theravâda, ils sont les tenants de la tradition orthodoxe, tant en doctrine qu’en discipline – ce sont les autres qui innovent et mettent en péril la fidélité à l’enseignement du Bouddha... Pour certains historiens, au contraire, ils se présentent comme des réactionnaires du point de vue doctrinal – refusant des développements qui deviennent majoritaires chez les bouddhistes du bassin du Gange – et plus qu’ultra conservateurs du point de vue disciplinaires puisque ce sont eux qui auraient voulu ajouter de nouvelles règles...
Autant dire que nous n’aurons jamais aucune certitude dans ce domaine ! Cela dit, le canon-Pâli – par rapport aux autres traditions anciennes – manifeste bien, d’une part, une grande rigueur disciplinaire et, d’autre part, un traditionalisme certain en matière de doctrine.
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Histoire-canon-pali
Le canon-Pâli n’est donc pas l’unique et seul fiable témoignage du bouddhisme originel… Il n’est qu’un canon du bouddhisme ancien, parmi d’autres – même si c’est le seul que nous ayons conservé en son entier jusqu’à aujourd’hui ! D’où vient-il ? De l’école Theravâda de Ceylan. Mais il convient de voir, maintenant, d’où cette école le tenait... et ce qu’elle en a fait !
D’après la tradition – du Theravâda... – le bouddhisme fut introduit à Ceylan, aux environs de 250 avant J.-C., par l’un des fils du roi Asoka nommé Mahinda. Fils ou frère... rien n’est sûr ; mais il est dit qu’il était né à Sañchi, aujourd’hui le plus ancien site archéologique bouddhiste de l’Inde, situé près de la côte ouest du sous-continent, au nord-est de Bombay, dans une région, l’Avanti, qui semble avoir accueilli l’enseignement du Bouddha très tôt dans l’histoire – certains textes du Canon-Pâli évoquent même un disciple direct du Bouddha, Mahâ-Kaccana, comme « évangélisateur » de cette région, du vivant même du Bouddha !
Ce qui est sûr – les linguistes l’ont prouvé – c’est que la langue du Pâli comporte bien des particularismes linguistiques de cette région...
Avant de parvenir sur la côte ouest de l’Inde, le bouddhisme avait progressé, petit à petit, au fil des siècles, depuis le bassin du Gange, situé à l’opposé du sous-continent, au nord-est. Il était forcément passé – selon les routes de l’époque – par la région de Kausambi que nous évoquions plus haut… Parmi les caractéristiques du canon-Pâli qui nous en apportent la preuve, l’importance accordée au personnage de Sariputta, l’un des principaux disciples directs du Bouddha, réputé pour sa sagesse, qui sera choisi comme « saint patron » par l’école de Kausambi qui développa la première, semble-t-il, la littérature des Abhidharma… Parmi toutes les sources anciennes que nous ayons, seul le canon-Pâli, en effet, accorde autant d’importance à Sariputta.
Quant à l’école de Kausambi, nous savons qu’elle est issue de ce mouvement des moines « itinérants » et missionnaires, issus de la communauté originelle du bassin du Gange. Plusieurs sources les présentent comme particulièrement rigoristes du point de vue de la discipline, mais passablement innovateurs du point de vue doctrinal – à la limite de l’hétérodoxie ! Du point de vue du Theravâda, ils sont les tenants de la tradition orthodoxe, tant en doctrine qu’en discipline – ce sont les autres qui innovent et mettent en péril la fidélité à l’enseignement du Bouddha... Pour certains historiens, au contraire, ils se présentent comme des réactionnaires du point de vue doctrinal – refusant des développements qui deviennent majoritaires chez les bouddhistes du bassin du Gange – et plus qu’ultra conservateurs du point de vue disciplinaires puisque ce sont eux qui auraient voulu ajouter de nouvelles règles...
Autant dire que nous n’aurons jamais aucune certitude dans ce domaine ! Cela dit, le canon-Pâli – par rapport aux autres traditions anciennes – manifeste bien, d’une part, une grande rigueur disciplinaire et, d’autre part, un traditionalisme certain en matière de doctrine.
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Histoire-canon-pali

Re: Zen en guerre
Ecrit le 01 mars16, 19:07C'est extraordinaire, le sujet est : Zen en guerre et un ultra radicalisé de la Soka Gakkai se pose la question philosophique loufoque :Yvon a écrit :D’où vient le Canon-Pâli ?
- D'où vient le Canon-Pâli ?"
Et est-ce que Bouddha est mort avec ou sans des sandales aux pieds ? Voilà des hors-sujets de fuite par des gens venus faire leur petit prosélytisme de bazar, en se foutant complètement de l'existence de son prochain.
Il est là, le Mal absolu qui tente de ronger nos démocraties : le négationnisme !
Tout va bien, le Japon n'est pas en guerre, il solutionne Fukushima sérieusement.
http://img110.xooimage.com/views/3/0/a/ ... 9ec7e.jpeg
Les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 seront en sécurité, aucune corruption japonaise du CIO !

Le Japon n'a que faire de l'extermination des chinois en masse au XX siècle puisque c'est interdit aux programmes scolaires au Japon et pour les pays amis du Japon la première des conditions.
http://img110.xooimage.com/views/d/7/2/ ... e9ec8b.png
Zen en guerre ? Où ça ?

Non, vraiment, tout est au mieux dans le meilleur des mondes au Japon, il suffit de tout oublier et surtout ne pas penser. La Soka Gakkai vous nettoie gratuitement tout le cerveau, merci encore.

Revue scientifique accablante sur l'expansion du Zen en guerre au XXI siècle. Un must effrayant.

La sous-race chinoise selon l'enseignement Zen qui révèle que le pur bouddhisme est uniquement japonais. Bouddha l'a dit lui-même, et Nichiren a tout expliqué.
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