Il y a eu des versets abrogés et cela prouve sans contexte que le coran est un faux.
Réglé.
Tu ne prends pas en considération les arguments sur la base des textes, d'ailleurs, je te rappel que c'est une section "islamo-chrétien" et que vient faire un "agnostique" ne ce basant sur aucun texte ?
Voici les arguments
Premièrement :
2:106. Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent?
Deuxièmement, Il y a une science en Islam nommée "Nashikh wa Mansoukh". on peut la définir comme "science de l'abrogation". Il est important de rappeler que le Qour'aane a été révélé par étape, en fonction des évènements et des conditions qui prévalaient (sabeb al-nouzoul) à l’époque du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) [Le contexte, si tu préfère], et ce, afin de faciliter aux premiers musulmans la transition entre leurs habitudes et leurs pratiques antéislamiques (polythéisme) et la noble voie apportée par le Qour'aane et le Messager d’Allah (sallallâhou alayhi wa sallam). Donc, Cette révélation graduelle avait donc pour objectif de former le caractère des nouveaux musulmans, afin de les préparer à accepter les préceptes divins qui étaient révélés de façon successive. C’est ainsi que tout au long de la période de la Révélation, avec l’évolution des conditions de vie, de la mentalité et du contexte, certains commandements révélés étaient abrogés pour être remplacés par des commandements plus en prise avec la nouvelle situation des musulmans. C’est justement ce processus d’éducation et de formation par étape qui a occasionné le " Naskh " (l’abrogation) de certains versets du Qour'aane.
Exemple :
Ce processus pourrait être comparé à l'action d'un médecin qui adapte son traitement en fonction de l'évolution de la santé du malade. En effet, un bon médecin n’est pas celui qui donne l’intégralité du traitement au malade dès la première consultation. Au contraire, le véritable médecin prescrit d’abord un traitement de quelques jours, puis avec l’évolution de la santé du malade, il modifie son traitement et l’adapte à nouveau. Dans ce genre de cas, il est insensé de dire que le médecin ne sait pas ce qu’il fait. Dès la première prescription, il sait pertinemment qu’il va le changer par la suite, mais la sagesse la plus élémentaire lui demande d’en espacer les différentes étapes.
___
L'abrogation n'a jamais eu pour fonction de montrer que la loi abrogée était fausse, et que c’est pour cette raison qu'elle devait donc être modifiée ou remplacée… Le " Naskh " a pour objectif de déterminer la période de validité d'une prescription. La nouvelle prescription instituée révèle ainsi que l'ordre abrogé était totalement compatible et conforme avec le contexte précédent, mais que la situation ayant évoluée, un changement plus approfondi est devenu possible et même nécessaire, afin de s'approcher de l'idéal voulu par Dieu dès l'origine. Loin d'être une défaillance, le " Naskh " est au contraire une marque de la Perfection, ainsi que de la Sagesse d'Allah et ne remet en aucune façon qui soit l’Omniscience divine. Le " Naskh " est une mesure qui prend ainsi pleinement en considération la nature humaine, caractérisée par le changement, et établit un cheminent par étape conduisant l’homme de la réalité de sa pratique quotidienne lorsque celle-ci est contraire aux lois de Dieu, à une existence en harmonie avec ces mêmes lois. C’est justement cette formation par étape qui a prévalu lors de l’interdiction du vin et de l’usure, comme le témoigne le Qour'aane. Ce genre d’objections de la part des non-musulmans est d’autant plus étonnante que l’abrogation des lois divines n’est pas une spécificité de l’Islam. En effet, on trouve aussi dans le texte biblique des passages qui pourraient être assimilés au " Naskh " :
D’après un passage de la Genèse (29:23-30), on apprend ainsi qu’à l’époque de Jacob, il était permis d’épouser simultanément deux sœurs. Par la suite, cela fut interdit dans loi mosaïque, comme le témoigne ce passage : " Tu ne prendras pas pour épouse la sœur de ta femme… " (Lévitique 18:18). De même, dans la loi mosaïque, il était tout à fait permis de divorcer de son épouse (voir Deutéronome 24:1-2). Un passage de l’Evangile de Mathieu (19:9) affirme que cette loi avait été abrogée par Jésus. Bref, le " Naskh " ne représente en aucune façon qui soit un défaut et il est tout a fait possible que Dieu abroge des lois révélés.
Troisièmement, il y a deux principes à cette Science :
1- Le principe en question ne s'applique qu'au sein du corpus coranique lui-meme, jamais en dehors. Cela fait que le verset abrogeant (nasikh) ne pourra etre abroge dans lla mesure ou aucune autre revelation ne le suivra, son precepte (hukm) demeurera donc viable sans limitation de temps.
2- Le principe ne s'applique qu'a un nombre limite de versets, et demeure l'exception et non pas la règle.
Et enfin quatrièmement, dans la continuité du verset sus-mentionné (Qour'aane, 2:106), voici la suite comme avertissement :
2:107. Ne sais-tu pas qu'à Allah, appartient le royaume des cieux et de la terre, et qu'en dehors d'Allah vous n'avez ni protecteur ni secoureur?