Le succès du christianisme
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 11:18Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Modifié en dernier par Galileo le 22 déc.16, 20:48, modifié 1 fois.
Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 12:30C'est parce que la "christianisation" de par l'evangélisme était plus accessible pour "un paien, un gentil ou un mécréant" que pour le judaïsme et l'islam qui sont presque des actes de naissance. Le baptême devient l'accés au paradis pour tous. Comme si le christianisme était plus inclusif. Un amérindien pouvait sauver son âme en adhérant au crédo chrétien voulant incarner "l'amour universel".
On rajoute à tout ça des valeurs de colonisation et d'assimilation.et voilà que nait la religion universelle inclusive et non exclusive comme pour.le judaisme et l'islam sans compter l'osmose entre l'occidentalité et le christianisme. Par exemple si l'empire ottoman était sorti vainqueur de la guerre des colonisations on peut se demander si des confessions de masse à l'islam de la part du monde chrétien aurait été permises. On aurait. peut être eu droit à une persecution du genre romain.
Bon un bon tremplin pour la discussion.
On rajoute à tout ça des valeurs de colonisation et d'assimilation.et voilà que nait la religion universelle inclusive et non exclusive comme pour.le judaisme et l'islam sans compter l'osmose entre l'occidentalité et le christianisme. Par exemple si l'empire ottoman était sorti vainqueur de la guerre des colonisations on peut se demander si des confessions de masse à l'islam de la part du monde chrétien aurait été permises. On aurait. peut être eu droit à une persecution du genre romain.
Bon un bon tremplin pour la discussion.

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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 12:53Paul de Tarse ouvre effectivement ce courant particulier du judaïsme - qui ne s'appelle pas encore christianisme - aux gentils (càd non-juifs). C'est la condition sine qua non mais ça n'explique pas pourquoi les gens vont y adhérer de plus en plus nombreux, rejeter leurs croyances séculaires, rejeter les dieux qu'ils ont toujours connus et vivre sous la menace des persécutions.
De plus, à l'époque il existe pléthore de textes philosophiques bien mieux écrits que les évangiles. Quand on lit l'évangile, c'est assez vite em.merdant.
Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
De plus, à l'époque il existe pléthore de textes philosophiques bien mieux écrits que les évangiles. Quand on lit l'évangile, c'est assez vite em.merdant.
Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 13:21Le judaïsme, le christianisme, l'islam ou le nazisme sont "des idéologies" plus ou moins totalitaires. Et le succès de ces idéologies émanent entre autre du terrorisme (au sens large du terme).Galileo a écrit :Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Galileo a écrit :Comment une philosophie [...]
Ce ne sont pas des philosophies, mais plutôt des idéologies. David, Salomon, Jean-Baptiste, Constantin, Muhammad et Adolf Hitler ne sont pas des philosophes.
Par la violence (intimidation, menace, chantage...), par la propagande etc.Galilo a écrit :[...] aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques [...]
Galilo a écrit :Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 13:56Monde romain plus que grec. Mais le message de Jésus etait anti aristocratique et populaire. Mais les aristocrates.et paul de tarse ont su récuperer la sédition. Mais avec le temps la composante humaniste, démocratique et anti absolutiste du message "christique" dans son origine et originalité a refait son chemin au travers les quêtes d'émancipation humaine quant à son sens moral. On continue ou on arrête?Erdnaxel a écrit :Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?

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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 15:58Un pavé:Galileo a écrit :Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurianisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
Liés par la tradition et tyrannisés par les prêtres, les Hébreux, en tant que peuple, refusèrent d’accepter soit l’évangile de Jésus sur la paternité de Dieu et la fraternité des hommes, soit la proclamation de Pierre et de Paul sur la résurrection et l’ascension du Christ (le christianisme ultérieur) ; par contre, le reste de l’empire romain fut réceptif aux enseignements chrétiens en évolution. À cette époque, la civilisation occidentale était intellectuelle, fatiguée de la guerre et complètement sceptique sur toutes les religions existantes et les philosophies universelles. Les peuples du monde occidental, bénéficiaires de la culture grecque, avaient une tradition révérée d’un grand passé. Ils pouvaient contempler un héritage de grands accomplissements en philosophie, en art, en littérature et en progrès politiques. Mais, malgré tous ces accomplissements, ils n’avaient pas de religion satisfaisante pour l’âme. Leurs profonds désirs spirituels restaient insatisfaits.
C’est sur une telle scène de la société humaine que les enseignements de Jésus contenus dans le message chrétien furent soudainement projetés. Un nouvel ordre de vie fut ainsi présenté aux cœurs affamés de ces peuples occidentaux. Cette situation impliquait un conflit immédiat entre les anciennes pratiques religieuses et la nouvelle version christianisée du message de Jésus au monde. Ce conflit devait se terminer soit par une nette victoire des anciennes ou des nouvelles croyances, soit par une sorte de compromis. L’histoire montre que la lutte se termina par un compromis. Le christianisme eut l’ambition d’embrasser un programme trop étendu pour qu’un peuple quelconque puisse l’assimiler dans l’espace d’une ou deux générations. Ce programme n’était pas un simple appel spirituel tel que Jésus l’avait présenté à l’âme des hommes. De bonne heure, le christianisme prit nettement position sur les rituels religieux, l’éducation, la magie, la médecine, l’art, la littérature, la loi, le gouvernement, la morale, la règlementation sexuelle, la polygamie et même, dans une mesure limitée, sur l’esclavage. Le christianisme n’émergea pas simplement comme une nouvelle religion – chose que tout l’empire romain et tout l’Orient attendaient – mais comme un nouvel ordre de la société humaine. Alors, très vite cette prétention précipita le conflit sociomoral des âges. Les idéaux de Jésus, tels qu’ils furent réinterprétés par la philosophie grecque et socialisés dans le christianisme, défiaient maintenant audacieusement les traditions de la race humaine incorporés dans l’éthique, la moralité et les religions de la civilisation occidentale.
Au début, le christianisme ne fit de conversions que dans les couches inférieures des milieux sociaux et économiques. Mais, dès le commencement du deuxième siècle, l’élite de la culture gréco-romaine s’orienta de plus en plus vers ce nouvel ordre de croyance chrétienne, ce nouveau concept de la raison de vivre et du but de l’existence.
Comment ce nouveau message d’origine juive, qui avait presque échoué dans son pays natal, put-il capter si vite et si efficacement le mental des élites de l’Empire romain ? Le triomphe du christianisme sur les religions philosophiques et les cultes des mystères fut dû aux facteurs suivants :
1. L’organisation – Paul était un grand organisateur, et ses successeurs restèrent à sa hauteur.
2. Le christianisme était complètement hellénisé. Il englobait ce qu’il y avait de meilleur dans la philosophie grecque et dans la théologie hébraïque.
3. Mais, mieux que tout, il contenait un nouvel et grand idéal, l’écho de la vie d’effusion de Jésus et le reflet de son message de salut pour toute l’humanité.
4. Les dirigeants chrétiens étaient disposés à faire, avec le mithracisme, les compromis nécessaires pour que plus de la moitié de ses adhérents soient gagnés au culte d’Antioche.
5. De même, la génération suivante et les générations subséquentes de dirigeants chrétiens firent encore de tels compromis avec le paganisme que même l’empereur romain Constantin fut gagné à la nouvelle religion.
Toutefois, les chrétiens conclurent un marché judicieux avec les païens, en ce sens qu’ils adoptèrent l’apparat du rituel païen tout en obligeant les païens à accepter la version hellénisée du christianisme paulinien. Ils transigèrent plus heureusement avec le paganisme qu’avec le culte mithriaque, mais, même dans ce compromis initial, ils sortirent plus que vainqueurs, en ce sens qu’ils réussirent à éliminer les grossières immoralités ainsi que nombre d’autres pratiques répréhensibles des mystères persans.
À tort ou à raison, les premiers dirigeants du christianisme compromirent délibérément les idéaux de Jésus dans un effort pour sauver et propager beaucoup de ses idées. Et ils remportèrent de grands succès. Mais ne vous y trompez pas ! Les idéaux compromis du Maitre restent latents dans son évangile et finiront par affirmer leurs pleins pouvoirs sur le monde.
195:0.13 (2070.9) Par cette paganisation du christianisme, l’ancien ordre de choses gagna nombre de victoires mineures de nature ritualiste, mais les chrétiens prirent l’ascendant en ce sens que :
195:0.14 (2070.10) 1. Ils firent résonner dans la morale humaine une nouvelle note d’un diapason infiniment plus élevé.
195:0.15 (2070.11) 2. Ils donnèrent au monde un nouveau concept considérablement élargi de Dieu.
195:0.16 (2070.12) 3. L’espoir de l’immortalité devint une partie de l’assurance d’une religion reconnue.
195:0.17 (2070.13) 4. Jésus de Nazareth fut offert à l’âme affamée des hommes.
Des grandes vérités enseignées par Jésus, beaucoup furent presque perdues dans les premiers compromis, mais elles sommeillent encore dans cette religion de christianisme paganisé, qui était elle-même la version paulinienne de la vie et des enseignements du Fils de l’Homme. Même avant d’être paganisé, le christianisme fut d’abord complètement hellénisé. Le christianisme a une dette, une très grande dette envers les Grecs. Ce fut un Grec d’Égypte qui se dressa si courageusement à Nicée et mit l’assemblée au défi avec tant d’intrépidité que le concile n’osa pas obscurcir le concept de la nature de Jésus au point de risquer de faire perdre au monde la vérité concernant son effusion. Ce Grec s’appelait Athanase. Sans l’éloquence et la logique de ce croyant, les opinions persuasives d’Arius auraient triomphé.
Fraternellement.
Claude.
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 22 déc.16, 21:33- Chrétien de Troyes
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 03:19Pauvre toi tu devrais faire un tour dans l'histoire de l'Église orthodoxe de constantinople.Galileo a écrit :Bonjour,
Quelqu'un aurait-il une théorie sur l'incroyable succès du christianisme dans le monde grec si cultivé et raffiné du premier siècle ?
Comment une philosophie aussi confidentielle (l'évangélisation est l'affaire d'une poignée d'hommes) a t'elle pu se diffuser jusqu'à Rome et gagner la guerre des idées face à d'autres courants philosophiques comme l'épicurisme et le stoïcisme qui étaient de vraies école d'apprentissage de la meilleure façon de vivre sereinement ? C'était là des écoles qui proposaient des méthodes écrites en plusieurs centaines de livres parfois (Epicure en aurait écrit 300) ainsi que des exercices pratiques. Face à cela, Paul vient avec un message mystique assez pauvre finalement. Et paf... formule gagnante. Bingo.
Pourriez-vous me diriger vers de la documentation à ce sujet ?
La culture grec s'est assurément enrichie avec le christianisme.
Même les grecs pratiquent une sorte de méditation appelé hesychasme.
C'est une méditation chrétienne semblable à la méditation orientale.
Ensuite Paul n'est pas le Christianisme à lui seul. Ce qu'on peut lire des épîtres ne sont que des fragments de ce que Paul à apporter aux grecs.
La culture chrétienne grecque est parmis les cultures les plus riches du monde.
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 03:25Je te parle de la culture héllénistique du premier siècle et toi tu viens me parler de l'église grecque orthodoxe.
As-tu seulement lu mon message ?
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 03:27Le message chrétien est loin d'être vide. Tu parle avec tes opinions qui ne sont pas absolue
EDITE
À la base le stoïcisme est déjà dans le judaïsme. Lire le livre de l'Ecclaste.
Après la recherche du bonheur par la simplicité c'est cool mais le bonheur c'est pas la vie et les grecs sont pas con.
Pour les épicuriens la recherche du bonheur par l'abstraction de soi même pose plusieurs problèmes de mise en application.
EDITE
À la base le stoïcisme est déjà dans le judaïsme. Lire le livre de l'Ecclaste.
Après la recherche du bonheur par la simplicité c'est cool mais le bonheur c'est pas la vie et les grecs sont pas con.
Pour les épicuriens la recherche du bonheur par l'abstraction de soi même pose plusieurs problèmes de mise en application.
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 05:15Le passage de la sauce remplie de Dieux Grecs à la reconnaissance d'un ''principe'' (Dieu) unique.Galileo a écrit :Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
Le passage à un rejet des Dieux Grecque de l'Athènes Antique... : athéisme...
Modifié en dernier par joeblow le 23 déc.16, 05:57, modifié 1 fois.
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 05:54Galileo a écrit:
L’hellénisation du christianisme commença réellement le jour mémorable où l’apôtre Paul se présenta devant le conseil de l’aréopage d’Athènes et parla aux Athéniens du « Dieu inconnu ». Là, à l’ombre de l’Acropole, ce citoyen romain proclama aux Grecs sa version de la nouvelle religion qui avait pris naissance dans le pays juif de Galilée. La philosophie grecque et nombre d’enseignements de Jésus présentaient d’étranges similitudes. Ils avaient un but commun – tous deux visaient à l’émergence de l’individu ; les Grecs, à son émergence sociale et politique ; Jésus, à son émergence morale et spirituelle. Les Grecs enseignaient le libéralisme intellectuel conduisant à la liberté politique ; Jésus enseignait le libéralisme spirituel conduisant à la liberté religieuse. L’union de ces deux idées formait une nouvelle et puissante charte de la liberté humaine ; elle laissait présager la liberté sociale, politique et spirituelle de l’homme.
Le christianisme prit naissance et triompha de toutes les religions rivales pour deux raisons principales :
1. Le mental grec était disposé à emprunter de bonnes idées nouvelles, même aux Juifs.
2. Paul et ses successeurs étaient prêts à des compromis, mais à des compromis astucieux et sagaces ; ils étaient de fins négociateurs en matière de théologie.
Au moment où Paul se dressa à Athènes en prêchant « le Christ et le Christ crucifié », les Grecs étaient spirituellement affamés. Ils étaient investigateurs, intéressés et recherchaient effectivement la vérité spirituelle. N’oubliez jamais que les Romains commencèrent par combattre le christianisme, tandis que les Grecs l’embrassèrent, et ce furent les Grecs qui, ultérieurement, forcèrent littéralement les Romains à accepter cette nouvelle religion, sous sa forme modifiée, comme faisant partie de la culture grecque.
Les Grecs révéraient la beauté et les Juifs, la sainteté, mais les deux peuples aimaient la vérité. Durant des siècles, les Grecs avaient sérieusement médité et sincèrement discuté tous les problèmes humains – sociaux, économiques, politiques et philosophiques – sauf la religion. Rares étaient les Grecs qui avaient vraiment prêté attention à la religion ; ils ne prenaient même pas leur propre religion très au sérieux. Pendant des siècles, les Juifs avaient négligé les autres domaines de la pensée en consacrant leur attention à la religion. Ils prenaient leur religion très sérieusement, trop sérieusement même. Éclairé par le contenu du message de Jésus, le produit unifié des siècles de pensée de ces deux peuples devint alors le moteur d’un nouvel ordre social humain et, dans une certaine mesure, d’un nouvel ordre humain de croyances et de pratiques religieuses.
À l’époque où Alexandre répandit la philosophie hellénistique dans le Proche-Orient, l’influence de la culture grecque avait déjà pénétré les pays de la Méditerranée occidentale. Tant qu’ils habitèrent de petites cités-États, les Grecs eurent de bons résultats avec leur religion et leur politique, mais, quand le roi de Macédoine osa faire de la Grèce un empire s’étendant de l’Adriatique à l’Indus, les difficultés commencèrent. L’art et la philosophie de la Grèce étaient parfaitement à la hauteur de l’expansion impériale, mais on ne saurait en dire autant de son administration politique ni de sa religion. Après que les cités-États de Grèce se furent développées en un empire, leurs dieux plutôt paroissiaux semblèrent un peu bizarres. Les Grecs étaient vraiment à la recherche d’un Dieu unique, d’un Dieu plus grand et meilleur, lorsque la version christianisée de l’ancienne religion juive leur parvint.
En tant que tel, l’Empire hellénistique ne pouvait durer. Son emprise culturelle continua, mais ne subsista qu’après avoir acquis de l’Occident le génie politique romain pour l’administration d’un empire, et après avoir obtenu de l’Orient une religion dont le Dieu unique possédait une dignité impériale.
Au premier siècle après le Christ, la culture hellénistique avait déjà atteint son apogée ; sa régression avait commencé ; l’instruction augmentait, mais le génie déclinait. Ce fut à cette époque précise que les idées et idéaux de Jésus, partiellement incorporés dans le christianisme, devinrent une partie de la culture et de l’instruction grecques qui purent être sauvées.
Alexandre avait foncé sur l’Orient avec le don de la civilisation grecque ; Paul prit d’assaut l’Occident avec la version chrétienne de l’évangile de Jésus. Dans toutes les parties de l’Occident où la culture grecque prévalut, le christianisme hellénisé prit racine.
La version orientale du message de Jésus, bien qu’elle demeurât plus fidèle aux enseignements du Maitre, continua de suivre l’attitude intransigeante d’Abner. Elle ne progressa jamais comme la version hellénisée, et finit par se perdre dans le mouvement islamique.
À lire religieusement:Qu'est-ce que le message chrétien à de si particulier dans le monde grec de l'époque ?
L’hellénisation du christianisme commença réellement le jour mémorable où l’apôtre Paul se présenta devant le conseil de l’aréopage d’Athènes et parla aux Athéniens du « Dieu inconnu ». Là, à l’ombre de l’Acropole, ce citoyen romain proclama aux Grecs sa version de la nouvelle religion qui avait pris naissance dans le pays juif de Galilée. La philosophie grecque et nombre d’enseignements de Jésus présentaient d’étranges similitudes. Ils avaient un but commun – tous deux visaient à l’émergence de l’individu ; les Grecs, à son émergence sociale et politique ; Jésus, à son émergence morale et spirituelle. Les Grecs enseignaient le libéralisme intellectuel conduisant à la liberté politique ; Jésus enseignait le libéralisme spirituel conduisant à la liberté religieuse. L’union de ces deux idées formait une nouvelle et puissante charte de la liberté humaine ; elle laissait présager la liberté sociale, politique et spirituelle de l’homme.
Le christianisme prit naissance et triompha de toutes les religions rivales pour deux raisons principales :
1. Le mental grec était disposé à emprunter de bonnes idées nouvelles, même aux Juifs.
2. Paul et ses successeurs étaient prêts à des compromis, mais à des compromis astucieux et sagaces ; ils étaient de fins négociateurs en matière de théologie.
Au moment où Paul se dressa à Athènes en prêchant « le Christ et le Christ crucifié », les Grecs étaient spirituellement affamés. Ils étaient investigateurs, intéressés et recherchaient effectivement la vérité spirituelle. N’oubliez jamais que les Romains commencèrent par combattre le christianisme, tandis que les Grecs l’embrassèrent, et ce furent les Grecs qui, ultérieurement, forcèrent littéralement les Romains à accepter cette nouvelle religion, sous sa forme modifiée, comme faisant partie de la culture grecque.
Les Grecs révéraient la beauté et les Juifs, la sainteté, mais les deux peuples aimaient la vérité. Durant des siècles, les Grecs avaient sérieusement médité et sincèrement discuté tous les problèmes humains – sociaux, économiques, politiques et philosophiques – sauf la religion. Rares étaient les Grecs qui avaient vraiment prêté attention à la religion ; ils ne prenaient même pas leur propre religion très au sérieux. Pendant des siècles, les Juifs avaient négligé les autres domaines de la pensée en consacrant leur attention à la religion. Ils prenaient leur religion très sérieusement, trop sérieusement même. Éclairé par le contenu du message de Jésus, le produit unifié des siècles de pensée de ces deux peuples devint alors le moteur d’un nouvel ordre social humain et, dans une certaine mesure, d’un nouvel ordre humain de croyances et de pratiques religieuses.
À l’époque où Alexandre répandit la philosophie hellénistique dans le Proche-Orient, l’influence de la culture grecque avait déjà pénétré les pays de la Méditerranée occidentale. Tant qu’ils habitèrent de petites cités-États, les Grecs eurent de bons résultats avec leur religion et leur politique, mais, quand le roi de Macédoine osa faire de la Grèce un empire s’étendant de l’Adriatique à l’Indus, les difficultés commencèrent. L’art et la philosophie de la Grèce étaient parfaitement à la hauteur de l’expansion impériale, mais on ne saurait en dire autant de son administration politique ni de sa religion. Après que les cités-États de Grèce se furent développées en un empire, leurs dieux plutôt paroissiaux semblèrent un peu bizarres. Les Grecs étaient vraiment à la recherche d’un Dieu unique, d’un Dieu plus grand et meilleur, lorsque la version christianisée de l’ancienne religion juive leur parvint.
En tant que tel, l’Empire hellénistique ne pouvait durer. Son emprise culturelle continua, mais ne subsista qu’après avoir acquis de l’Occident le génie politique romain pour l’administration d’un empire, et après avoir obtenu de l’Orient une religion dont le Dieu unique possédait une dignité impériale.
Au premier siècle après le Christ, la culture hellénistique avait déjà atteint son apogée ; sa régression avait commencé ; l’instruction augmentait, mais le génie déclinait. Ce fut à cette époque précise que les idées et idéaux de Jésus, partiellement incorporés dans le christianisme, devinrent une partie de la culture et de l’instruction grecques qui purent être sauvées.
Alexandre avait foncé sur l’Orient avec le don de la civilisation grecque ; Paul prit d’assaut l’Occident avec la version chrétienne de l’évangile de Jésus. Dans toutes les parties de l’Occident où la culture grecque prévalut, le christianisme hellénisé prit racine.
La version orientale du message de Jésus, bien qu’elle demeurât plus fidèle aux enseignements du Maitre, continua de suivre l’attitude intransigeante d’Abner. Elle ne progressa jamais comme la version hellénisée, et finit par se perdre dans le mouvement islamique.
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 05:57Le christianisme n'a pas eu plus de succès dans l'empire romain que la communisme en Russie.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
- joeblow
Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 05:59Saint Glinglin a écrit :Le christianisme n'a pas eu plus de succès dans l'empire romain que la communisme en Russie.
Mais une minorité bien organisée voulant absolument le pouvoir finit par le prendre.
Il est plutôt vrai que le Christianisme a pris environ 300 ans a prendre un réel ''envol''
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Re: Le succès du christianisme
Ecrit le 23 déc.16, 06:18Désespoir, ce genre de discours va de paire avec la nullité actuelle des français. Le judéo-christianisme est riche et son message est profond. surement plus que celui des athés.
YEAH Gay Pride Feminisme LGBTQroldjfgkemkfkfkie. Changement de sexe et dénatalisation YEAH vive l'Occident déchristianisé YEAH vive le POT smoke that shit mannnnn
Y a pas quelqu'un qui peut m'aider à payer des cartes de crédits je me suis laissé emporté par le consumérisme matérialiste ATHÉ aidez moi PLEEAAAAAASSEEEEEEEEe
Je me suis fais avoir par Walmart IKEA et le pèere Noel bon sang!
C'est la main de Dieu qui s'abat sur vous
YEAH Gay Pride Feminisme LGBTQroldjfgkemkfkfkie. Changement de sexe et dénatalisation YEAH vive l'Occident déchristianisé YEAH vive le POT smoke that shit mannnnn
Y a pas quelqu'un qui peut m'aider à payer des cartes de crédits je me suis laissé emporté par le consumérisme matérialiste ATHÉ aidez moi PLEEAAAAAASSEEEEEEEEe
Je me suis fais avoir par Walmart IKEA et le pèere Noel bon sang!
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