J'm'interroge a écrit :
Plaisanteries sur Dieu à part, le débat entre Bohr et Einstein portait sur l'existence ou non de variables cachées locales. Or c'est un fait, on le sait aujourd'hui de manière certaine, c'est Bohr qui avait raison sur ce point et non Einstein : il n'existe pas de variables cachées locales.
Quant à ce que cela signifie et comment cela doit s'interpréter, le mieux c'est encore de respecter le principe de parcimonie.
Ce qui est sûr c'est que le réalisme dans sa version naïve en a pris un tel coup qu'il ne s'en relèvera jamais à moins de nier les faits
Je savais bien que cet argument était pour revenir servir d'argument d'autorité même si je croyais qu'on s'était tout dit à ce sujet jm.
Je repique un commentaire du fil physicalisme et spiritualisme.
Considérant l'intrication quantique le physicalisme tente de recourir à des notions physiques, matérialistes, causales et déterministes pour en rendre compte alors que l'idéalisme quantique laisse planer le doute d'une force "supra physique" non locale, non causale défiant les limites de la vitesse de la lumière. Le phénomène étant difficilement explicable et expliqué en termes de causalité observable le doute " métaphysique" vient indirectement combler le vide théorique dans l'esprit positiviste de l'observateur ( pour le plus grand bonheur du mystique)
Tout ça ne remet pas en question la singularité du champ d'étude et d'observation de la physique quantique et les diverses théories complémentaires: seulement l'approche positiviste impliquant une dépendance déterminante du fait quantique face aux d'observateurs ( facteur exogène) ce qui oblige les physiciens à scinder la réalité physique universelle ( matérialisme intégral et universel) en deux réalités distinctes et opposées ; une physique intrinsèque et auto régulatrice d'une part et d'autre part une physique dualiste où "matière et lois d'organisation" sont dissociées, " l'observateur" devenant un vecteur organisateur. La double nature de l'atome, onde et particule, pourrait bien recouper les notions de "physique et psychisme" au niveau macroscopique. Rien ne nait de rien et une approche positiviste ou métaphysique du fondement véritable de la matière est un hiatus sur un continuum entre physique et lois d'organisation ou "principe spirituel".
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Ne pas reconnaitre que "l'absolu du constat" et l'idée d'un réel objectif dépendant d'un facteur conscient sont de faux postulats scientifiques suggère un attachement indéfectible au cadre philosophique offert par la métaphysique
Un absence de variables cachés mettrait fin au physicalisme et confirmerait qu'une force exogéne et supérieure à la physique même quantique gouverne ce phénomène de communication, transmission, perception à distance comme causalité? Ce que ce phénoméne d'intrication et d'absence de variables cachées vient avaliser c"est bien un dit rapport entre force surnaturel ou spirituel et monde naturel ... donc de quoi réjouir plus un esprit mystique qu'un esprit scientifique qui prétend démystifier ce qui est inconnu et impalpable. Une absence de variables cachées n'est pas une explication du fait de nature constaté mais la réfutation d'une hypothèse à ce sujet. Les scores sont donc à zéro...
Je pense bien que le monde atomique et subatomique est doté d'une double nature onde et particule et de perception physique qui devient au niveau anatomique une faculté de perception sensorielle. Rien ne nait de rien et dans ce continuum naturel la galerie devrait retenir son fou rire quand on tente d'établir un lien entre l'atomique et l'anatomique, car semble t'il, nous ne sommes que " poussiéres d'étoiles" et un "petit sac d'éléments biochimiques qui s'est mis à bouger".
Déjà , affirmer qu'un réalité ( quantique ou universelle) est absolument dépendante d'un esprit pensant pour être et devenir tient plus d'une approche métaphysique voire théologique qu'évolutionniste et physicaliste. Alors question " Causalité" et " absence de variables cachés" on aura encore beaucoup de réflexions à faire pour décortiquer ce qui tient de la science classique et la croyance quantique.
Bien sûr jm qu'une interprétation surréaliste de la nature ou matière aura toujours un ascendant sur une explication plus réaliste au sens physique ou matérialisme ( philosophique) et qu'une accusation d'un " réalisme naïf" vienne clore le débat sur l'ouverture d'esprit ou le manque de discernement.
Par ailleurs...comment une physique peut elle être dite " indéterministe et aléatoire" par le formalisme et être absolument anthropique au travers la nécéssité d'un observateur pour la "concrétisation et orientation du monde". Il semble que ce soit ce formalisme quantique qui déchire la carte du ciel et non le physicalisme d'Einstein. Pas de doute qu'il y a eu beaucoup de concours de circonstances et croyances dans ce débat quantique et classique à commencer par une science nouvelle et insolite sur laquelle le "savoir et constat" était beaucoup plus incomplèts et indéterminés dans les interprétations que dans le fait de nature lui même. Le formalisme quantique a évolué dans un cadre philosophique métaphysiques et le positivisme en véhicule les préconcus et préjugés sur rapport " matière et principe d'organisation" ( observateur) une atmosphère dans lequel le débat Bohr et Einstein a pris racine.
Considérant le principe de parcimonie la science doit cultiver le " doute scientifique" et non pas entretenir " le doute métaphysique".
Métaphysique ou matérialisme intégral et universel?
