Falenn a écrit :On est obligé d'avoir des fruits ?


Je serais embarassé si, comme toi, je connaissais mal les conditions de révélation du Coran.patlek a écrit :Donc, tu peux décrires le paradis coranique (trés machiste) bien plus précisément que tu ne l' a fait. Mais, peut etre celà t' embarrasse t'il?
Le Coran ne peut pas être comparé dans sa révélation à la Bible, car contrairement à elle, il ne s'agit ni d'une révélation en un seul bloc (genre AT), ni d'une révélation après-coup (NT).
Chaque verset coranique a été révélé pour répondre à une circonstance bien précise. Le Prophète saws recevait ces révélations la plupart du temps en réponse à une question soulevée par quelqu'un.
D'autre part, ce "quelqu'un" était le plus souvent un homme, puisque les règles de bienséance décourageaient le mélange des sexes. Voilà donc pourquoi les descriptions du Paradis, qui répondent à des questionnements masculins, semblent être "orientés".
Mais ce serait oublier le passage que j'ai déjà cité : ils (ce qui inclue les femmes) auront tout ce qu'ils (elles) voudront. En clair, pas de machisme, pas de "favoritisme".
J'ai souligné le passage qui t'a peut-être échappé. Cette décision ne relève pas du Prophète saws, qui a plusieurs reprises à découragé l'application de la lapidation. Il s'agit du choix propre de la coupable.Je fais une parenthése avec un hadith sur "la bonté": de Mohamed
22- Abû Nujayd `Imrâm ibn al-Hunayn al-Khuzâ'î rapporte qu'une femme de la tribu des Juhayna vint voir le Prophète - sur lui la grâce et la paix - alors qu'elle portait en son sein un enfant adultérin et lui dit : "O Envoyé de Dieu, je me suis exposée au châtiment en commettant l'adultère. Fais appliquer la peine." Le Prophète fit venir son tuteur et lui dit : "Montre-toi bienveillant envers elle et lorsqu'elle aura mis au monde son enfant, amène-la moi." Celui-ci s'exécuta. L'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - ordonna qu'on la ligote dans ses vêtements, puis qu'on la lapide. Ensuite il dirigea la prière funéraire pour cette femme; `Urnar l'interrogea
"O Envoyé de Dieu tu diriges la prière des morts pour une femme adultère ?
- Son repentir était tel, répliqua le Prophète qu'il aurait suffi à obtenir le pardon de soixante-dix Médinois et qu'y a-t-il de plus méritoire que le don qu'elle fit d'elle-même à Dieu ?" (M.)
Mais un tel sujet n'a absolument rien à voir avec le thème qui nous occupe, et nécessiterait l'ouverture d'une autre discussion sur les châtiments corporels, qui sont une forme d'expiation des péchés, comme le montre la deuxième phrase que j'ai soulignée.
Qu'entends-tu par, "tout ce que l'on veut", si ce n'est la révélation islamique ?Comme quoi on trouve tout ce que l'on veut dans les hadiths et qu'ils sont dans certains cas risibles, dans d'autres sensés pour l'époque et dans certains cas condamnables absolument.
Et alors ? Personne ne t'a demandé de croire au Prophète saws ; le but de la discussion était simplement de montrer que ces hadiths sont authentiques dans le sens qu'ils remontent au moins au Prophète saws. Le reste est affaire d'une foi que, de toute évidence, tu n'es pas près d'accepter.Quant a dire que ceux de "Dieu" le sont... parceque quelqu'un a entendu dire au prophète... qu'ils le sont... c'est de la même veine que le texte en soi du Coran.
Si tu n'y crois pas, c'est toujours en aveugle que tu n'y crois pas.On croit en aveugle ce qu'une personne dit que Dieu a dit... ou on n'y croit pas.
Les preuves, ou "ayat", abondent dans le Coran et dans la vie-même du Prophète saws, mais ça aussi, c'est un sujet complètement différent.Je suis... comme disent certains... de ceux qui ne croient pas celui qui rapporte... car il me faudrait d'autres témoins inexistants et d'autres preuves parallèles inexistantes aussi.
Je ne connais pas les circonstances exactes de cette condamnation, mais cette dernière est récusée par presque tous les professeurs de fiqh de mon ancienne université islamique. Entre revêtir la dénomination de "tribunal islamique" et réellement appliquer la sharia, il y a une grande différence que personne parmi les "koufar" ne semble avoir la présence d'esprit d'analyser.Amnesty International est vivement préoccupée par la décision rendue ce jour (lundi 19 août 2002) par une cour d'appel islamique de Funtua, dans l'État de Katsina, au Nigéria, confirmant la peine de mort par lapidation prononcée contre Amina Lawal, une jeune Nigériane qui aurait eu un enfant en dehors des liens du mariage.