J'm'interroge a écrit :Ah.. Bien le problème avec cette définition c'est qu'elle est très métaphysique dans le sens où elle comporte plusieurs énoncés invérifiables sur des réalités d'ordre I, autrement dit : sur la réalités en soi (fondamentales).
spin a écrit :A mon humble avis, tu ne trouveras JAMAIS une définition conforme à tes attentes, qui ne soit pas d'une façon ou d'une autre "métaphysique" (si j'ai bien compris ce que tu entends par ce mot).
Concernant des concepts comme le libre-arbitre, Dieu ou la conscience, c'est très possible en effet. Mais les concepts purement formels comme celui de nombre premier par exemple ou celui de droite, ne sont pas métaphysiques par exemple.
spin a écrit :Pas sûr d'ailleurs que tu puisses "prouver" une quelconque "réalité en soi".
C'est par des raisonnements par l'absurde qu'on y parvient.
D'ailleurs c'est un peu comme la preuve expérimentale de l'absence de variable cachée apportée par l'expérience d'A.Aspect exploitant les inégalités de Bell.
spin a écrit :Pour le libre-arbitre tel que je l'ai défini, pour moi on doit faire comme si, on n'a pas le choix (soit parce que si on le nie on arrive à des absurdités, soit parce que réellement il n'y en a pas et alors on n'a de toute façon rigoureusement aucun choix).
Avec une telle définition, je ne vois pas comment on peut faire... Donne moi un exemple d'une action ou d'un choix libre selon ta définition.
spin a écrit :Quelqu'un a rappelé sur ce fil le principe du couteau qui ne peut se couper lui-même. Il y a aussi "les cheveux du Baron de Münchhausen" (titre d'un ouvrage de Watzlawick), personnage de fiction qui prétend s'être tiré d'une fondrière en se tirant de la main vers le haut par les cheveux (et son cheval avec lui). On est "dans" sa conscience et son libre-arbitre, on ne peut pas faire comme si on était "en dehors", et j'ai comme l'impression que c'est ce que tu essaies de faire.
Je connais bien l'histoire de ce Baron, il ne s'agit pas de faire comme lui.
Je vais te donner un exemple : comment fait-t-on pour voir avec un organe qui ne peut-être vu ? Même quand on regarde son propre œil dans un miroir, ce qui est vu c'est bien une perception de son œil, mais pas cet œil tel qu'il est en soi, et qui permet de voir.
En réalité, structurellement parlant, tout est avant tout en soi, c'est objectif. Notre vécu n'est qu'une manifestation subjective, un apparaître permis par un structure cérébrale en soi et ses relations avec le reste du réel tel qu'il y est structuré, l'apparaître découlant de l'être, l'apparaître impliquant l'être.
En pratique, pour la plupart des choses, personne ne fait la distinction entre d'une part :
"ce qui est perçu ou perceptible" en tant que perceptions et d'autre part :
"ce qui est perçu ou perceptible" en tant que la réalité en soi qui fait l'objet d'une perception.
-----> Cela dit c'est une erreur.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !