Tout à fait, merci de m'avoir corrigéJ'm'interroge a écrit :En science il y a les théories scientifiques et les modèles théoriques. Mais, il y a toujours des gens pour confondent les deux.
À quoi ça sert d'être athée ?
Règles du forum
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 01:49- Mikaël Malik
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2055
- Enregistré le : 08 août15, 04:16
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 01:54Vous voyez bien que vous n'avez aucune preuve scientifique sur l'évolution, pas un seul fossile qui confirmerait le passage d'une espèce à une autre, pas même le début d'un commencement de quoi que ce soit qui soutiendrait vos fausses croyances... en clair, vous n'avez rien d'autre comme preuve physique que la moquerie au bout de vos doigts 
Les menteurs, les imposteurs (scientifiques)
L'HOMME DE PILTDOWN

L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolution, s'est avéré être une fabrication. En 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.

Les menteurs, les imposteurs (scientifiques)

L'HOMME DE PILTDOWN

L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolution, s'est avéré être une fabrication. En 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.
- Georges_09
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 716
- Enregistré le : 17 août12, 01:47
-
Contact :
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:01Il vaut mieux être athée qu'avoir du sang sur les mains comme les croyants avec leurs guerres de religion qui ont fait des millions de mort
même si Jésus n'aurait jamais voulu cela.
même si Jésus n'aurait jamais voulu cela.
"Rien n'est plus dangereux au monde que la véritable ignorance et la stupidité consciencieuse".
Martin Luther King
Martin Luther King
- MonstreLePuissant
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 29770
- Enregistré le : 20 févr.04, 06:29
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:04Aurait-on retrouvé les ossements d'Adam et Eve ? Celui du serpent qui parle ? Ou le requin végétarien qui sort de l'eau pour brouter de l'herbe ? Ca ce serait une preuve non ?
Parce que quand quelqu'un qui croit aux requins et aux crocodiles végétariens ainsi qu'au serpent qui parle vient se moquer de scientifiques, on ne peut que déplorer son manque de d’honnêteté intellectuelle, d'intelligence et de bon sens.
Parce que quand quelqu'un qui croit aux requins et aux crocodiles végétariens ainsi qu'au serpent qui parle vient se moquer de scientifiques, on ne peut que déplorer son manque de d’honnêteté intellectuelle, d'intelligence et de bon sens.
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
- Galileo
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 1104
- Enregistré le : 23 nov.14, 11:26
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:33Les scientifiques ne sont pas les instigateurs de ce faux grossier, ils en ont été les victimes. C'est sans doute un croyant comme toi qui a monté cette supercherie pour jeter l’opprobre sur la science.Mikaël Malik a écrit :
Les menteurs, les imposteurs (scientifiques)![]()
L'HOMME DE PILTDOWN
L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolution, s'est avéré être une fabrication. En 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.
Certains scientifiques ont émis des doutes sur cet homme de Piltdown dès sa découverte et au final ce sont bien les scientifiques qui ont rétabli la vérité.
Quand à l'évolution ce n'est pas juste une croyance mais t'es trop con pour le comprendre alors laisse tomber et parle plutôt de tes créatures magiques avec tes semblables.
- Mikaël Malik
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2055
- Enregistré le : 08 août15, 04:16
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:34Et ça continue, le rabaissement, la moquerie, les insultent, mais toujours pas de preuves, et en plus, ils s'énervent quand j'affirme que ce ne sont que des croyances et pas de la science auxquelles ils prêtent foi
Certains (scientifiques) sont prêts à mentir à falsifier à inventer de fausses preuves pour soutenir leur abomination et pour faire croire aux autres qu'ils ont raison, comme on dit chez moi: (ils ont vendu leurs mères). Ces hommes sont des vendues, des menteurs, des imposteurs, des fils de p.... Je m'arrête là, car je pourrais devenir vulgaire
Voyez par vous-mêmes ce qu'ils ont osé produire comme fausses preuves pour mentir au monde, voyez jusqu'où ils sont prêts à descendre.
L'HOMME DE PILTDOWN

L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolutionEn 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.
L'homme du Nebraska: une dent de porc


En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Musée Américain d'Histoire Naturelle, déclara avoir trouvé une molaire fossile dans l'ouest du Nebraska à proximité de Snake Brook et qui selon lui appartenait à la période du Pliocène.
Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur la base d'une seule dent des reconstructions de la tête et du corps de l'homme du Nebraska ont été dessinées.
De plus, l'homme du Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses enfants; toute la famille dans un décor naturel.


Certains (scientifiques) sont prêts à mentir à falsifier à inventer de fausses preuves pour soutenir leur abomination et pour faire croire aux autres qu'ils ont raison, comme on dit chez moi: (ils ont vendu leurs mères). Ces hommes sont des vendues, des menteurs, des imposteurs, des fils de p.... Je m'arrête là, car je pourrais devenir vulgaire

Voyez par vous-mêmes ce qu'ils ont osé produire comme fausses preuves pour mentir au monde, voyez jusqu'où ils sont prêts à descendre.
L'HOMME DE PILTDOWN

L'homme de Piltdown, passé pendant 43 ans pour une preuve hautement précieuse en faveur de l'évolutionEn 1953, des investigations sur le crâne ont révélé que l'homme de Piltdown n'était pas un fossile mais une contrefaçon associant des os humains et d'orangs-outans.
L'homme du Nebraska: une dent de porc



En 1922, Henry Fairfield Osborn, le directeur du Musée Américain d'Histoire Naturelle, déclara avoir trouvé une molaire fossile dans l'ouest du Nebraska à proximité de Snake Brook et qui selon lui appartenait à la période du Pliocène.
Un sérieux débat scientifique s'en est suivi lors duquel d'aucuns ont dit que la dent appartenait à un Pithecanthropus Erectus alors que d'autres prétendaient que celle-ci était plus proche d'une dent humaine. Ce fossile, qui a provoqué un débat intense, a été appelé "l'homme du Nebraska". Tout de suite après il a été "baptisé scientifiquement" sous le nom de "Hesperopithecus haroldcooki".Cette dent était supposée comporter les caractéristiques d'un homme et d'un singe.
Plusieurs chercheurs connus ont accordé leur soutien à Osborn. Sur la base d'une seule dent des reconstructions de la tête et du corps de l'homme du Nebraska ont été dessinées.
De plus, l'homme du Nebraska a même été dessiné en compagnie de son épouse et ses enfants; toute la famille dans un décor naturel.











- MonstreLePuissant
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 29770
- Enregistré le : 20 févr.04, 06:29
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:41Sauf que, venant de quelqu'un qui croit au serpent qui parle et aux requins végétariens qui sortent de l'eau pour brouter de l'herbe, c'est juste risible.
C'est l'hôpital qui se fout de la charité.



C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
- Mikaël Malik
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2055
- Enregistré le : 08 août15, 04:16
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 02:48Vous voyez bien, à part la moquerie, le rabaissement, etc. rien, aucune preuve aucune démonstration aucun élément
800 scientifiques de premier plan s’opposent à la théorie de l’évolution

Les témoignages des dernières décennies venus de plusieurs disciplines scientifiques, comme la cosmologie, la physique, la biologie, les recherches sur l’intelligence artificielle, et autres, ont vu les scientifiques commencer à mettre en doute le principe central du Darwinisme, c’est-à-dire la sélection naturelle, et à étudier en détail les preuves qui sont en faveur de ce principe.
Cependant, les émissions publiques à la télévision, les déclarations politiques publiques, et les livres scolaires ont soutenu que la théorie de l’évolution selon Darwin était à même d’expliquer complètement la complexité de tous les organismes vivants.
Le public avait été assuré que toutes les preuves accumulées soutenaient le Darwinisme, et que virtuellement tous les scientifiques dans le monde croyaient que la théorie était vraie.
Les scientifiques de cette liste sont en désaccord avec cette première affirmation, et se portent garants que la seconde ne l’est pas non plus. Depuis que L’Institut Découverte a lancé cette liste en 2001, des centaines des scientifiques ont courageusement ajouté leurs noms à la liste.
La liste s’agrandit et inclut des scientifiques de l’Académie Nationales des Sciences aux Etats-Unis, les académies nationales de la Russie, de la Hongrie, et de la République Tchèque, et des universités telles que Yale, Princeton, Stanford, MIT, UC Berkeley, et bien d’autres.
Une Dissidence Scientifique sur le Darwinisme : » Nous avons des doutes au sujet de la théorie qui avance que la complexité de la vie est due à une mutation à l’aveuglette, et à une sélection naturelle. Les affirmations sur la théorie de Darwin devraient être scrupuleusement réexaminées.
» Il y a une dissidence scientifique sur le Darwinisme. Ca mérite d’être écouté. « » voir LA LISTE ACTUALISEE des scientifiques qui rejettent le Darwinisme


800 scientifiques de premier plan s’opposent à la théorie de l’évolution

Les témoignages des dernières décennies venus de plusieurs disciplines scientifiques, comme la cosmologie, la physique, la biologie, les recherches sur l’intelligence artificielle, et autres, ont vu les scientifiques commencer à mettre en doute le principe central du Darwinisme, c’est-à-dire la sélection naturelle, et à étudier en détail les preuves qui sont en faveur de ce principe.
Cependant, les émissions publiques à la télévision, les déclarations politiques publiques, et les livres scolaires ont soutenu que la théorie de l’évolution selon Darwin était à même d’expliquer complètement la complexité de tous les organismes vivants.
Le public avait été assuré que toutes les preuves accumulées soutenaient le Darwinisme, et que virtuellement tous les scientifiques dans le monde croyaient que la théorie était vraie.
Les scientifiques de cette liste sont en désaccord avec cette première affirmation, et se portent garants que la seconde ne l’est pas non plus. Depuis que L’Institut Découverte a lancé cette liste en 2001, des centaines des scientifiques ont courageusement ajouté leurs noms à la liste.
La liste s’agrandit et inclut des scientifiques de l’Académie Nationales des Sciences aux Etats-Unis, les académies nationales de la Russie, de la Hongrie, et de la République Tchèque, et des universités telles que Yale, Princeton, Stanford, MIT, UC Berkeley, et bien d’autres.
Une Dissidence Scientifique sur le Darwinisme : » Nous avons des doutes au sujet de la théorie qui avance que la complexité de la vie est due à une mutation à l’aveuglette, et à une sélection naturelle. Les affirmations sur la théorie de Darwin devraient être scrupuleusement réexaminées.
» Il y a une dissidence scientifique sur le Darwinisme. Ca mérite d’être écouté. « » voir LA LISTE ACTUALISEE des scientifiques qui rejettent le Darwinisme

- Galileo
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 1104
- Enregistré le : 23 nov.14, 11:26
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:201 scientifique sur 20000 émet des doutes sur la réalité de la théorie de l'évolution.
La plupart d'entre eux n'avance aucun autre argument que des croyances religieuses et ils n'expriment donc pas le point de vue de la science.
Ce sont des idiots.
I - Présentation de la théorie de l'évolution :
La théorie de l'évolution est en fait une théorie en trois temps. Il y a trois faits démontrables qui la constituent :
Les variations :
Elles sont ordonnées aléatoirement, à travers des mutations hasardeuses. Ces modifications du code génétique étant accidentelles, un changement de la sorte peut être bénéfique pour l'individu, comme il peut être néfaste. De nombreux exemples de mutations ont été étudiés en laboratoire et on sait qu'ils se produisent spontanément.
La sélection naturelle :
Les individus les moins adaptés peinent à survivre, donc à se reproduire. Les mieux adaptés se reproduisent d'avantage. La vie n'est qu'une lutte pour le plus fort, pour le plus adapté. Plusieurs exemples de sélection naturelle ont été observés. Voici un exemple des plus célèbres : Dans la région de Manchester en Angleterre subsiste une espèce de papillon appelée phalène du bouleau. Ce papillon est blanc et se pose sur les troncs des bouleaux afin de se protéger de ses prédateurs en se camouflant. Mais en 1849, avec le développement des industries dont la pollution noircit l'écorce des bouleaux, apparaît une espèce de phalène qui est noire. Ainsi dans leur nouvel environnement, les phalènes noirs en se posant sur les troncs des bouleaux sont mieux camouflés que leurs collègues blancs. C'est ainsi que l'on a pu observer une recrudescence de la population de phalènes noirs et une quasi-disparition des phalènes blancs.
L'héritabilité :
Les caractères acquis lors des mutations peuvent être héréditaires. Cela a déjà été observé maintes fois dans les laboratoires.
II - L'évolution est un fait :
L'honnête homme qui observe librement le monde, loin de tout dogmatisme religieux ne peut que conclure à la théorie de l'évolution. Plusieurs faits se rapportent en sa faveur. L'évolution est la seule manière d'expliquer :
Les apparitions et les disparitions d'espèces au cours des temps géologiques.
Le phénomène de complexification du vivant ; plus une espèce est récente plus elle est complexe comparée à ses ancêtres.
La diversité des créatures mêlée à une forte unité sous-jacente.
La répartition géographique des espèces terrestres (tous les singes à queue préhensile en Amérique du Sud, tous les marsupiaux en Australie, tous les lémurs à Madagascar, aucun ours en Afrique etc...)
L'existence d'organes vestigiaux ou organes inutiles qui sont des vestiges, des 'restes' de lointains ancêtres appartenant à une autre espèce. (Chez l'homme l'appendice ou encore le reste d'appendice caudal au niveau du coccyx avec des muscles atrophiés qui servaient à nos ancêtres les singes à bouger leur queue. Que voulez vous que nous fassions de muscles atrophiés?)
Les imperfections de la nature (l'oeil humain possède des défauts de fabrication que l'on ne retrouve pas chez un animal tel que la pieuvre par exemple
Les lignées de fossiles avec une modification progressive du squelette avec le temps.
Je suis conscient toutefois que nous ne pouvons échapper à ce doute métaphysique inhérent aux limites de notre conscience, de notre intelligence. Mais ce serait sombrer dans un scepticisme nuisible ; nous pouvons sans aucun problème dire qu'il est établi hors de tout doute raisonnable que l'évolution soit un fait.
III - Evolution/Création : critique contre critique :
L'évolution explique tout par le hasard ; il est impossible qu'une créature telle que l'homme aie été créée par hasard :
Faux : De nombreux créationnistes utilisent cet argument afin de 'réfuter' la théorie de l'évolution ; elle leur semble invraisemblable car sa probabilité semble infime. Ceux qui pensent qu'une créature telle que l'homme ne peut se créer par hasard ont raison. Mais ils oublient une chose dans leur élan, c'est que la sélection naturelle est ce que l'on appelle une sélection cumulative. En effet, si l'homme ne peut pas avoir été créé par un hasard pur, ils jettent le bébé avec l'eau du bain car la sélection naturelle CONSERVE les traits favorables au cours du temps. Par exemple, il faudra beaucoup plus d'essais, en général, pour obtenir cinq six avec cinq dés si on relance les cinq dés à chaque essai, mais cela est différent si à chaque fois que l'un des dés ou plusieurs d'entre eux indique six, on le conserve et on rejette les dés restants. Un simple calcul mathématique nous montre qu'obtenir cinq six avec la seconde méthode est environ 370 fois plus rapide que d'obtenir cinq six d'un coup, par pur hasard, sans sélection.
La première cellule ne peut avoir été créée par hasard ; il est mathématiquement presque impossible que l'ADN soit synthétisé par hasard.
Vrai : Si la théorie de l'évolution n'explique pas l'apparition de la première cellule vivante, probablement bactérienne, c'est qu'elle l'ignore encore. Mais patience, les scientifiques n'ont découvert l'ADN que depuis 1953, il n'est pas improbable que dans 20 ans nous saurons comment cela s'est produit. Ne trouvez-vous pas d'ailleurs troublant le fait que lorsqu'on simule l'atmosphère primitive de la Terre, au moment de l'apparition de la vie, au moyen d'un ballon, apparaissent spontanément dans le milieu tous les acides aminés et tous les sucres nécessaires à la vie? Quant à la manière dont les molécules se sont agencées 'toutes seules' afin de synthétiser l'ADN pour la première fois, cela reste un mystère. Cependant, l'espace est immense, il existe des milliards et des milliards de planètes. Je ne vois pas pourquoi il serait surprenant qu'au moins une de ces planètes voie se développer la vie en son sein. La probabilité est certes infime, mais les 'essais' sont très très nombreux. De plus rien ne nous dit que l'ADN s'est synthétisé par un hasard pur ; comme l'expliquent si bien les matérialistes dialecticiens, il se peut que des lois, des règles d'agencement, d'ordonnancement de la matière soient à l'origine de la création de la première molécule d'ADN. Nous ne savons à vrai dire pas du tout la part de hasard et la part de nécessité dans l'apparition de la vie.
Les mutations sont toutes nocives : elles n'ont donc pas pu faire évoluer les espèces
Faux : de nombreuses expériences ont prouvé que les mutations sont soit nocives, soit neutres, soit avantageuses. Ainsi, dans une souche de bactéries élevées en laboratoire et descendant toutes du même ancêtre commun (la première bactérie qu'on a placée dans le récipient en lui donnant assez à manger pour se reproduire), on trouvera toujours plusieurs mutants capables d'assimiler des substances toxiques pour leurs ancêtres, de se reproduire plus vite et mieux ou de survivre dans des milieux où les non-mutants trépasseraient immédiatement. Mais ce processus n'a pas été observé que chez les bactéries : on connaît chez l'homme une mutation dont le seul effet est un surdéveloppement de la pilosité (hypertrichose), ce qui serait certainement avantageux en période de glaciation. Un autre gène mutant (qui provoque une maladie, l'anémie falciforme) permet, à l'état hétérozygote (ce qui est un cas très particulier), de résister au paludisme.
La seconde loi de thermodynamique affirme que, sans intervention volontaire, des systèmes complexes ne peuvent pas apparaître tout seuls : c'est en contradiction flagrante avec la théorie de l'évolution.
Faux : la seconde loi de thermodynamique affirme seulement que, dans tout système fermé, l'entropie ne fait que croître. Deux points sont à préciser : premièrement, l'entropie est une mesure de l'énergie inutilisable ; très souvent, elle correspond à la notion intuitive de "désordre", mais pas toujours. Deuxièmement, la seconde loi de thermodynamique ne s'applique de toute façon pas à la vie sur Terre, car notre planète n'est pas un système fermé (condition sine qua non pour que la seconde loi s'applique) : elle reçoit en permanence un apport d'énergie du soleil. Par ailleurs, dire que l'entropie s'applique aux êtres vivants parce qu'ils vieillissent et finissent par mourir est doublement faux : d'abord, la sénescence n'a rien à voir avec l'entropie telle qu'elle est définie en physique, ensuite, ce constat n'est vrai que pour les individus, pas pour les générations qui se succèdent (et à l'échelle desquelles agit l'évolution).
Les évolutionnistes se sont rendus coupables de fraudes, comme celle de l'homme de Piltdown, ce "chaînon manquant" qui n'était rien d'autre qu'un montage grossier !
Vrai : mais ces fraudes sont une conséquence inévitable du fait que beaucoup de gens ont travaillé sur l'évolution : il aurait fallu un miracle pour qu'il ne s'y trouve aucune personne malhonnête. De telles fraudes concernent toutes les sciences sans distinction, et sont de toutes façons largement minoritaires (une ou deux anecdotes) dans le champ de l'évolution.
Les évolutionnistes ont parfois fait d'énormes erreurs, comme quand ils ont confondu des fossiles humains avec ceux d'autres mammifères !
Vrai : tout d'abord, cet argument n'est pas pertinent venant d'un créationniste, puisqu'il permet de remarquer l'extrême similitude entre l'anatomie de l'homme et celle des animaux (Gould, 1993). De plus, comme l'a rappelé le philosophe des sciences Karl Popper, qui fait autorité sur la question, le fait de commettre des erreurs et la remise en cause sont les moteurs du progrès scientifique. Un dogme qui ne se remet pas en cause et qui ne peut pas être soumis au test expérimental, comme le fondamentalisme, n'est pas scientifique. Les évolutionnistes, au contraire, ne cessent de retoucher leur théorie pour s'approcher de la vérité.
La théorie de l'évolution explique peut-être les petites variations à l'intérieur d'une espèce, mais pas l'apparition de nouvelles espèces, et encore moins de nouveaux plans d'organisation !
Faux : tout d'abord, il n'y a pas de différences entre les "petites variations intraspécifiques" et les "grandes différences interspécifiques". Faire cette distinction implique une vision essentialiste, typologiste, du monde vivant, qui est parfaitement démentie par les données scientifiques : qu'elle soit inter- ou intraspécifique, la variation biologique a toujours les mêmes bases. Elle est due à des modifications du code génétique (introduites par des mutations) et de la forme des chromosomes ; ce sont ces mêmes variations, nichées au coeur des cellules, qui expliquent la diversité à la fois entre les différentes espèces et à l'intérieur d'une même espèce (Arnould et al., 1997).
Quant aux "grands plans d'organisation", ils sont définis par des gènes appelés gènes Hox (Gehring, 1999), qui mutent aussi souvent que les autres. La plupart des mutations Hox sont plutôt défavorables (car on ne bouleverse pas impunément un plan d'organisation), mais certaines sont tout à fait compatibles avec la vie, voire avantageuses dans certains cas : cette relative rareté des mutations Hox favorables explique d'ailleurs très bien pourquoi il y a si peu de "grands plans d'organisation".
Certaines espèces n'évoluent pas.
Vrai : la théorie n'a jamais imposé que toutes les espèces évoluent. Cela fait bien longtemps que les évolutionnistes ont reconnu l'existence des stases, périodes de relative stabilité morphologique, qui peuvent d'ailleurs se prolonger très longtemps (fossiles vivants).
D'ailleurs, l'existence de stases évolutives au niveau morphologique ne signifie pas que l'espèce n'a pas évolué. En effet, il n'y a que 5 % de gènes qui contrôlent la morphologie : les autres, qui codent, par exemple, pour les processus physiologiques, le système immunitaire... ont très bien pu continuer à évoluer sans qu'on ne s'en rende compte (puisqu'on ne connaît que l'apparence externe des espèces qui vivaient il y a des millions d'années). Non seulement l'existence de "fossiles vivants “ à 100 % identiques à leurs ancêtres n'est pas prouvée, mais, par surcroît, si elle est prouvée un jour, elle ne contre dira absolument pas la théorie !
Le darwinisme a servi à cautionner certains crimes contre l'humanité.
Vrai : on ne peut pas nier que certains idéologues ou certains criminels contre l'humanité aient récupéré le darwinisme pour faire croire qu'ils bénéficiaient d'une "caution scientifique". C'était le cas des communistes (Marx, et même Staline), des eugénistes (jusqu'à Hitler), des racistes... (Gould, 1977 ; Gould, 1979 ; Guéry, 1985 ; Pichot, 2000) Mais ces récupérations n'ont rien à voir avec le darwinisme véritable : ce sont des déformations et des trahisons de la véritable théorie de l'évolution. De plus, si la théorie de l'évolution a bien été récupérée de manière tragique (et injustifiée) par des idéologues, cela n'implique pas qu'elle soit fausse.
Partout dans l'univers, la seule tendance observée est la dévolution, pas l'amélioration ni l'organisation. Par exemple, une étoile se dégrade lentement et finit par mourir. La quantité totale d'information contenue dans un système ne peut que diminuer, ce qui va a contrario de la théorie de l'évolution, qui postule un accroissement de cette information.
Faux : ces affirmations, qu'on peut rapprocher du second principe de la thermodynamique, ne sont vraies elles aussi que pour les systèmes fermés. Or, la Terre n'est pas un système fermé. De plus, les lois de la physique et de la chimie impliquent l'émergence de "structures auto-organisées", où la quantité d'information augmente bien, lorsqu'on dispose de suffisamment d'énergie. En revanche, le système solaire est un système fermé, et, effectivement, le désordre y augmente, puisque notre étoile finira par mourir et par nous engloutir avec. Mais cela n'empêche pas qu'il puisse exister une augmentation locale d'ordre, comme le confirment et les expériences et les théories physiques.
Nous avons dans nos cellules des dispositifs anti-mutations. Ceux-ci sont communs à tous les mammifères : donc, les mammifères n’ont pas pu muter, ni évoluer !
Faux : Nous possédons en effet des mécanismes cellulaires de correction des mutations. Cependant, ceux-ci sont suffisamment lâches pour permettre à des mutations de survenir malgré tout, même si leur fréquence est réduite par ces mécanismes. D’ailleurs, si cette affirmation était vraie, il n’y aurait jamais d’humain (ni de mammifère) mutant. Or, on en observe couramment en laboratoire… L’apparition de ce mécanisme a notamment permis de lutter contre les cancers (souvent dus à des mutations dans l’organisme) ; mais il n’a pas supprimé toutes les mutations. Certaines continuent de se produire.
Entre l’homme et les animaux, il y a une différence d’ordre qualitative et non quantitative. Le passage de l’un à l’autre (qui correspondrait à une apparition ex nihilo de la spiritualité) est donc impossible.
Faux : Au niveau génétique, morphologique et mental, on ne constate pas de différence qualitative entre l’homme et les autres espèces animales (en particulier celles qui sont les plus proches, comme les grands singes). L’éthologie, qui étudie le comportement animal, a montré que des aptitudes telles que la conscience de soi, la capacité d’abstraction, le rire, le suicide, le langage symbolique, l’empathie, l’altruisme désintéressé et la spiritualité semblaient se manifester chez de nombreuses espèces animales (évidemment, on peut toujours douter que les aptitudes en question soient vraiment en cause dans les cas rapportés ; mais nous sommes convaincus que les autres êtres humains possèdent réellement une conscience d’eux-mêmes, sans pourtant en avoir de preuves plus directes que celles qu’on observe chez les animaux) (De Waal, 2001 ; Lestel, 2001).
Le champ magnétique terrestre diminue très vite, ce qui prouve que la Terre est jeune, puisque si cette diminution continue, le champ en question risque d'avoir disparu dans quelques millénaires !
Faux : le champ magnétique terrestre diminue bien, mais on ignore pour quelle raison exacte. En effet, on connaît encore mal le fonctionnement du champ en question : rien n'indique donc que cette diminution doive conduire à sa disparition, d'autant plus qu'elle n'est observée que depuis 2000 ans. Pour les périodes plus anciennes, les archives géologiques montrent que le champ magnétique terrestre a fluctué, augmenté, et s'est même inversé plusieurs fois, avec une ampleur comparable à celle que l'on observe actuellement. Tout laisse donc penser qu'il fonctionne de manière cyclique, puisqu'il n'a jamais disparu, bien qu'il ait plusieurs fois déjà diminué aussi fortement qu'il le fait actuellement. Affirmer que, puisque le champ magnétique terrestre diminue actuellement, il en a toujours été ainsi est complètement injustifié. Si c’était la vérité, alors, le champ devrait augmenter constamment à mesure que l’on recule dans le passé ; donc, il y a 20 000 ans, il aurait dû être trop fort pour permettre à toute vie d’exister, ce qui est selon les créationnistes un argument en faveur de la jeunesse de la terre. Mais ce n’est pas parce que le champ diminue en ce moment qu’il en a toujours été ainsi ; non seulement les archives paléomagnétiques indiquent le contraire (comme nous l’avons dit), mais rien n’appuie cette affirmation. Pour montrer à quel point rien ne montre que la diminution du champ magnétique serait un phénomène général et permanent (et non pas localisé et temporaire), on peut imaginer l’histoire suivante : un scientifique éphémère étudie l’évolution du climat (l’éphémère est un insecte qui est connu pour ne vivre qu’une journée).
Le genou de "Lucy", la soi-disant forme intermédiaire de l’évolution humaine, a été découvert à plus de trois kilomètres du reste du squelette ! Comment pouvez-vous affirmer sa bipédie sur la base de preuves aussi faibles ?
Faux : L’idée selon laquelle le genou de Lucy ayant servi à établir sa locomotion bipède aurait été découvert très loin du reste du squelette est tout simplement une "légende urbaine" - une rumeur infondée, qui est colportée par de nombreux ouvrages créationnistes. Il est important de souligner que cette erreur – le genou de Lucy a bien entendu été découvert au même endroit que tout le reste du squelette (Coppens, 1999) – provient d’une des tactiques favorites des créationnistes : citer hors contexte des phrases d’auteurs célèbres pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi, le découvreur de Lucy, évoquant une autre de ses découvertes, avait dit un jour lors d’une conférence : "Nous avons aussi trouvé un genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" (il s’agissait bien entendu d’un tout autre fossile que celui de Lucy). Cette phrase est devenue dans la littérature créationniste : "Nous avons trouvé le genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" - puis la signification erronée que l’on pouvait attribuer à cette mauvaise citation a été colportée, recopiée et amplifiée progressivement.
De nombreuses citations de grands scientifiques prouvent que le registre fossile ne contient aucune forme intermédiaire!
Faux : Tout d’abord, une citation n’est jamais une preuve. Les plus grandes autorités ont pu faire des erreurs, et leurs propos n’ont pas d’autres valeurs que celles des arguments qu’ils ont apportés. Si ceux-ci se sont révélés obsolètes lors des progrès ultérieurs, alors comment juger de la validité d’une simple citation ?
Par ailleurs, les citations des créationnistes sont encore moins valables, car elles sont souvent tirées de leur contexte original. Les passages cités ne font souvent pas plus de quelques lignes, et ont dans la plupart des cas subi plusieurs coupures, remaniements et réajustements (souvent lors de traductions successives, mais pas toujours) qui permettent évidemment de faire dire à l’auteur – généralement un grand paléontologue – exactement le contraire de ce qu’il dit réellement. Beaucoup des auteurs cités par les créationnistes (Stephen Jay Gould, Niles Eldredge, David M. Raup, Richard Lewontin, Colin Patterson…) ont vigoureusement protesté, en affirmant que les militants du "créationnisme scientifique" avaient déformé leurs propos malhonnêtement. Malgré ces protestations, les créationnistes utilisent toujours ces citations hors contexte, qu’ils présentent comme des arguments imparables. Pour des informations factuelles (et non des citations !) sur les formes intermédiaires, voir Les fossiles transitoires, preuves de l’évolution et L’Archéoptéryx.
On n’a jamais observé une mutation qui conduirait à une augmentation d’information génétique.
Faux : Cet argument, d’apparition récente et autrefois inconnu au bataillon (il semble avoir été inventé par le créationniste israélien Lee Spetner), est actuellement en train de devenir le remplaçant en titre d’un autre mensonge, plus ancien, celui de l’absence de mutations favorables – qui perdait probablement trop de terrain. Malheureusement, celui-ci n’a pas une valeur grandement supérieure. Tout d’abord, il faut définir "information génétique". C’est une question simple de prime abord : on pourrait l’assimiler au nombre de bases codant pour des protéines dans le génome d’un individu – et cette définition suffit aux scientifiques. Cependant, par "nouvelle information", les créationniste entendent quelque chose de bien différent : "de l’information génétique codant pour de nouveaux caractères" - de nouveaux organes, de nouvelles enzymes, par exemple.
Il n'y a pas de fossiles transitoires qui aient été trouvés alors que la théorie de Darwin le prévoit.
Faux : Il faut vraiment être de mauvaise foi ou ne pas être à la page pour oser prétendre que les fossiles transitoires n'existent pas. De l'Archéoptéryx qui fait la transition entre reptiles et oiseaux, au Basilosaurus ou au Dorudon qui font la transition entre les baleines et les mammifères terrestres, en passant par l'Osteolepis qui fait la transition entre les poissons osseux et les amphibiens. Au total des milliers de fossiles ont été trouvés et plusieurs sont trouvés chaque année! Seulement toutes les lignées de fossiles ne sont pas complètes et toutes ne le seront probablement jamais. Pourquoi? A cause de la discontinuité stratigraphique ; les couches de sédiments présentant de véritables 'trous' dans le temps pendant lesquels aucune sédimentation ne s'est déposée, donc aucune fossilisation n'a été possible. Secondo, de nombreuses espèces ne tendent pas à être fossilisées comme les animaux terrestres, les petits animaux ou les animaux fragiles. Tertio, les fossiles les plus anciens ne traversent pas les ères géologiques, ils sont détruits par la nature lorsqu'ils sont pliés, écrasés ou fondus par les conditions qu'ils ont à subir. Mais enfin, les sites de recherches de fossiles ne sont pas partout dans le monde, seulement en Europe et en Amérique du Nord, ce qui limite fortement les résultats obtenus.
Certains organismes possèdent ce que l'on appelle des systèmes de complexité irréductible, c'est à dire des ensembles d'organes, qui, s'ils ne fonctionnent pas simultanément entraînent la mort de l'animal, et tout seuls ils seraient inutiles. Cela est incompatible avec la théorie de l'évolution qui prévoit que les organismes et les différents organes se seraient formés très lentement, par pression de la sélection naturelle. Comment la sélection naturelle aurait-elle sélectionné des organismes possédant des organes qui ne servent à rien donc qui ne sont pas avantageux?
Faux : Raisonner ainsi serait faire l'impasse sur un aspect très important de l'évolution : l'exaptation. Ainsi les scientifiques ont remarqué que plusieurs organes pouvaient avoir plusieurs fonctions au sein de l'organisme. Ils ont ainsi pu expliquer la formation de nombreux systèmes de complexité irréductible. Ainsi, lorsqu'une série d'organes fonctionnent actuellement ensemble pour assurer la bonne continuation de l'organisme, on peut imaginer que l'un de ces organes soit apparu en premier, mais avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui, ce qui lui aurait tout de même valu un certain avantage sur ses congénères qui aurait entraîné sa sélection par sélection naturelle. Il est donc faux de dire que les organes des complexes irréductibles sont inutiles seuls. Puis un second organe est apparu, lui aussi avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui. Puis quand le dernier de ces organes est apparu, ils se sont tous mis à fonctionner ensembles, de la façon dont nous pouvons l'observer actuellement.
La plupart d'entre eux n'avance aucun autre argument que des croyances religieuses et ils n'expriment donc pas le point de vue de la science.
Ce sont des idiots.
I - Présentation de la théorie de l'évolution :
La théorie de l'évolution est en fait une théorie en trois temps. Il y a trois faits démontrables qui la constituent :
Les variations :
Elles sont ordonnées aléatoirement, à travers des mutations hasardeuses. Ces modifications du code génétique étant accidentelles, un changement de la sorte peut être bénéfique pour l'individu, comme il peut être néfaste. De nombreux exemples de mutations ont été étudiés en laboratoire et on sait qu'ils se produisent spontanément.
La sélection naturelle :
Les individus les moins adaptés peinent à survivre, donc à se reproduire. Les mieux adaptés se reproduisent d'avantage. La vie n'est qu'une lutte pour le plus fort, pour le plus adapté. Plusieurs exemples de sélection naturelle ont été observés. Voici un exemple des plus célèbres : Dans la région de Manchester en Angleterre subsiste une espèce de papillon appelée phalène du bouleau. Ce papillon est blanc et se pose sur les troncs des bouleaux afin de se protéger de ses prédateurs en se camouflant. Mais en 1849, avec le développement des industries dont la pollution noircit l'écorce des bouleaux, apparaît une espèce de phalène qui est noire. Ainsi dans leur nouvel environnement, les phalènes noirs en se posant sur les troncs des bouleaux sont mieux camouflés que leurs collègues blancs. C'est ainsi que l'on a pu observer une recrudescence de la population de phalènes noirs et une quasi-disparition des phalènes blancs.
L'héritabilité :
Les caractères acquis lors des mutations peuvent être héréditaires. Cela a déjà été observé maintes fois dans les laboratoires.
II - L'évolution est un fait :
L'honnête homme qui observe librement le monde, loin de tout dogmatisme religieux ne peut que conclure à la théorie de l'évolution. Plusieurs faits se rapportent en sa faveur. L'évolution est la seule manière d'expliquer :
Les apparitions et les disparitions d'espèces au cours des temps géologiques.
Le phénomène de complexification du vivant ; plus une espèce est récente plus elle est complexe comparée à ses ancêtres.
La diversité des créatures mêlée à une forte unité sous-jacente.
La répartition géographique des espèces terrestres (tous les singes à queue préhensile en Amérique du Sud, tous les marsupiaux en Australie, tous les lémurs à Madagascar, aucun ours en Afrique etc...)
L'existence d'organes vestigiaux ou organes inutiles qui sont des vestiges, des 'restes' de lointains ancêtres appartenant à une autre espèce. (Chez l'homme l'appendice ou encore le reste d'appendice caudal au niveau du coccyx avec des muscles atrophiés qui servaient à nos ancêtres les singes à bouger leur queue. Que voulez vous que nous fassions de muscles atrophiés?)
Les imperfections de la nature (l'oeil humain possède des défauts de fabrication que l'on ne retrouve pas chez un animal tel que la pieuvre par exemple
Les lignées de fossiles avec une modification progressive du squelette avec le temps.
Je suis conscient toutefois que nous ne pouvons échapper à ce doute métaphysique inhérent aux limites de notre conscience, de notre intelligence. Mais ce serait sombrer dans un scepticisme nuisible ; nous pouvons sans aucun problème dire qu'il est établi hors de tout doute raisonnable que l'évolution soit un fait.
III - Evolution/Création : critique contre critique :
L'évolution explique tout par le hasard ; il est impossible qu'une créature telle que l'homme aie été créée par hasard :
Faux : De nombreux créationnistes utilisent cet argument afin de 'réfuter' la théorie de l'évolution ; elle leur semble invraisemblable car sa probabilité semble infime. Ceux qui pensent qu'une créature telle que l'homme ne peut se créer par hasard ont raison. Mais ils oublient une chose dans leur élan, c'est que la sélection naturelle est ce que l'on appelle une sélection cumulative. En effet, si l'homme ne peut pas avoir été créé par un hasard pur, ils jettent le bébé avec l'eau du bain car la sélection naturelle CONSERVE les traits favorables au cours du temps. Par exemple, il faudra beaucoup plus d'essais, en général, pour obtenir cinq six avec cinq dés si on relance les cinq dés à chaque essai, mais cela est différent si à chaque fois que l'un des dés ou plusieurs d'entre eux indique six, on le conserve et on rejette les dés restants. Un simple calcul mathématique nous montre qu'obtenir cinq six avec la seconde méthode est environ 370 fois plus rapide que d'obtenir cinq six d'un coup, par pur hasard, sans sélection.
La première cellule ne peut avoir été créée par hasard ; il est mathématiquement presque impossible que l'ADN soit synthétisé par hasard.
Vrai : Si la théorie de l'évolution n'explique pas l'apparition de la première cellule vivante, probablement bactérienne, c'est qu'elle l'ignore encore. Mais patience, les scientifiques n'ont découvert l'ADN que depuis 1953, il n'est pas improbable que dans 20 ans nous saurons comment cela s'est produit. Ne trouvez-vous pas d'ailleurs troublant le fait que lorsqu'on simule l'atmosphère primitive de la Terre, au moment de l'apparition de la vie, au moyen d'un ballon, apparaissent spontanément dans le milieu tous les acides aminés et tous les sucres nécessaires à la vie? Quant à la manière dont les molécules se sont agencées 'toutes seules' afin de synthétiser l'ADN pour la première fois, cela reste un mystère. Cependant, l'espace est immense, il existe des milliards et des milliards de planètes. Je ne vois pas pourquoi il serait surprenant qu'au moins une de ces planètes voie se développer la vie en son sein. La probabilité est certes infime, mais les 'essais' sont très très nombreux. De plus rien ne nous dit que l'ADN s'est synthétisé par un hasard pur ; comme l'expliquent si bien les matérialistes dialecticiens, il se peut que des lois, des règles d'agencement, d'ordonnancement de la matière soient à l'origine de la création de la première molécule d'ADN. Nous ne savons à vrai dire pas du tout la part de hasard et la part de nécessité dans l'apparition de la vie.
Les mutations sont toutes nocives : elles n'ont donc pas pu faire évoluer les espèces
Faux : de nombreuses expériences ont prouvé que les mutations sont soit nocives, soit neutres, soit avantageuses. Ainsi, dans une souche de bactéries élevées en laboratoire et descendant toutes du même ancêtre commun (la première bactérie qu'on a placée dans le récipient en lui donnant assez à manger pour se reproduire), on trouvera toujours plusieurs mutants capables d'assimiler des substances toxiques pour leurs ancêtres, de se reproduire plus vite et mieux ou de survivre dans des milieux où les non-mutants trépasseraient immédiatement. Mais ce processus n'a pas été observé que chez les bactéries : on connaît chez l'homme une mutation dont le seul effet est un surdéveloppement de la pilosité (hypertrichose), ce qui serait certainement avantageux en période de glaciation. Un autre gène mutant (qui provoque une maladie, l'anémie falciforme) permet, à l'état hétérozygote (ce qui est un cas très particulier), de résister au paludisme.
La seconde loi de thermodynamique affirme que, sans intervention volontaire, des systèmes complexes ne peuvent pas apparaître tout seuls : c'est en contradiction flagrante avec la théorie de l'évolution.
Faux : la seconde loi de thermodynamique affirme seulement que, dans tout système fermé, l'entropie ne fait que croître. Deux points sont à préciser : premièrement, l'entropie est une mesure de l'énergie inutilisable ; très souvent, elle correspond à la notion intuitive de "désordre", mais pas toujours. Deuxièmement, la seconde loi de thermodynamique ne s'applique de toute façon pas à la vie sur Terre, car notre planète n'est pas un système fermé (condition sine qua non pour que la seconde loi s'applique) : elle reçoit en permanence un apport d'énergie du soleil. Par ailleurs, dire que l'entropie s'applique aux êtres vivants parce qu'ils vieillissent et finissent par mourir est doublement faux : d'abord, la sénescence n'a rien à voir avec l'entropie telle qu'elle est définie en physique, ensuite, ce constat n'est vrai que pour les individus, pas pour les générations qui se succèdent (et à l'échelle desquelles agit l'évolution).
Les évolutionnistes se sont rendus coupables de fraudes, comme celle de l'homme de Piltdown, ce "chaînon manquant" qui n'était rien d'autre qu'un montage grossier !
Vrai : mais ces fraudes sont une conséquence inévitable du fait que beaucoup de gens ont travaillé sur l'évolution : il aurait fallu un miracle pour qu'il ne s'y trouve aucune personne malhonnête. De telles fraudes concernent toutes les sciences sans distinction, et sont de toutes façons largement minoritaires (une ou deux anecdotes) dans le champ de l'évolution.
Les évolutionnistes ont parfois fait d'énormes erreurs, comme quand ils ont confondu des fossiles humains avec ceux d'autres mammifères !
Vrai : tout d'abord, cet argument n'est pas pertinent venant d'un créationniste, puisqu'il permet de remarquer l'extrême similitude entre l'anatomie de l'homme et celle des animaux (Gould, 1993). De plus, comme l'a rappelé le philosophe des sciences Karl Popper, qui fait autorité sur la question, le fait de commettre des erreurs et la remise en cause sont les moteurs du progrès scientifique. Un dogme qui ne se remet pas en cause et qui ne peut pas être soumis au test expérimental, comme le fondamentalisme, n'est pas scientifique. Les évolutionnistes, au contraire, ne cessent de retoucher leur théorie pour s'approcher de la vérité.
La théorie de l'évolution explique peut-être les petites variations à l'intérieur d'une espèce, mais pas l'apparition de nouvelles espèces, et encore moins de nouveaux plans d'organisation !
Faux : tout d'abord, il n'y a pas de différences entre les "petites variations intraspécifiques" et les "grandes différences interspécifiques". Faire cette distinction implique une vision essentialiste, typologiste, du monde vivant, qui est parfaitement démentie par les données scientifiques : qu'elle soit inter- ou intraspécifique, la variation biologique a toujours les mêmes bases. Elle est due à des modifications du code génétique (introduites par des mutations) et de la forme des chromosomes ; ce sont ces mêmes variations, nichées au coeur des cellules, qui expliquent la diversité à la fois entre les différentes espèces et à l'intérieur d'une même espèce (Arnould et al., 1997).
Quant aux "grands plans d'organisation", ils sont définis par des gènes appelés gènes Hox (Gehring, 1999), qui mutent aussi souvent que les autres. La plupart des mutations Hox sont plutôt défavorables (car on ne bouleverse pas impunément un plan d'organisation), mais certaines sont tout à fait compatibles avec la vie, voire avantageuses dans certains cas : cette relative rareté des mutations Hox favorables explique d'ailleurs très bien pourquoi il y a si peu de "grands plans d'organisation".
Certaines espèces n'évoluent pas.
Vrai : la théorie n'a jamais imposé que toutes les espèces évoluent. Cela fait bien longtemps que les évolutionnistes ont reconnu l'existence des stases, périodes de relative stabilité morphologique, qui peuvent d'ailleurs se prolonger très longtemps (fossiles vivants).
D'ailleurs, l'existence de stases évolutives au niveau morphologique ne signifie pas que l'espèce n'a pas évolué. En effet, il n'y a que 5 % de gènes qui contrôlent la morphologie : les autres, qui codent, par exemple, pour les processus physiologiques, le système immunitaire... ont très bien pu continuer à évoluer sans qu'on ne s'en rende compte (puisqu'on ne connaît que l'apparence externe des espèces qui vivaient il y a des millions d'années). Non seulement l'existence de "fossiles vivants “ à 100 % identiques à leurs ancêtres n'est pas prouvée, mais, par surcroît, si elle est prouvée un jour, elle ne contre dira absolument pas la théorie !
Le darwinisme a servi à cautionner certains crimes contre l'humanité.
Vrai : on ne peut pas nier que certains idéologues ou certains criminels contre l'humanité aient récupéré le darwinisme pour faire croire qu'ils bénéficiaient d'une "caution scientifique". C'était le cas des communistes (Marx, et même Staline), des eugénistes (jusqu'à Hitler), des racistes... (Gould, 1977 ; Gould, 1979 ; Guéry, 1985 ; Pichot, 2000) Mais ces récupérations n'ont rien à voir avec le darwinisme véritable : ce sont des déformations et des trahisons de la véritable théorie de l'évolution. De plus, si la théorie de l'évolution a bien été récupérée de manière tragique (et injustifiée) par des idéologues, cela n'implique pas qu'elle soit fausse.
Partout dans l'univers, la seule tendance observée est la dévolution, pas l'amélioration ni l'organisation. Par exemple, une étoile se dégrade lentement et finit par mourir. La quantité totale d'information contenue dans un système ne peut que diminuer, ce qui va a contrario de la théorie de l'évolution, qui postule un accroissement de cette information.
Faux : ces affirmations, qu'on peut rapprocher du second principe de la thermodynamique, ne sont vraies elles aussi que pour les systèmes fermés. Or, la Terre n'est pas un système fermé. De plus, les lois de la physique et de la chimie impliquent l'émergence de "structures auto-organisées", où la quantité d'information augmente bien, lorsqu'on dispose de suffisamment d'énergie. En revanche, le système solaire est un système fermé, et, effectivement, le désordre y augmente, puisque notre étoile finira par mourir et par nous engloutir avec. Mais cela n'empêche pas qu'il puisse exister une augmentation locale d'ordre, comme le confirment et les expériences et les théories physiques.
Nous avons dans nos cellules des dispositifs anti-mutations. Ceux-ci sont communs à tous les mammifères : donc, les mammifères n’ont pas pu muter, ni évoluer !
Faux : Nous possédons en effet des mécanismes cellulaires de correction des mutations. Cependant, ceux-ci sont suffisamment lâches pour permettre à des mutations de survenir malgré tout, même si leur fréquence est réduite par ces mécanismes. D’ailleurs, si cette affirmation était vraie, il n’y aurait jamais d’humain (ni de mammifère) mutant. Or, on en observe couramment en laboratoire… L’apparition de ce mécanisme a notamment permis de lutter contre les cancers (souvent dus à des mutations dans l’organisme) ; mais il n’a pas supprimé toutes les mutations. Certaines continuent de se produire.
Entre l’homme et les animaux, il y a une différence d’ordre qualitative et non quantitative. Le passage de l’un à l’autre (qui correspondrait à une apparition ex nihilo de la spiritualité) est donc impossible.
Faux : Au niveau génétique, morphologique et mental, on ne constate pas de différence qualitative entre l’homme et les autres espèces animales (en particulier celles qui sont les plus proches, comme les grands singes). L’éthologie, qui étudie le comportement animal, a montré que des aptitudes telles que la conscience de soi, la capacité d’abstraction, le rire, le suicide, le langage symbolique, l’empathie, l’altruisme désintéressé et la spiritualité semblaient se manifester chez de nombreuses espèces animales (évidemment, on peut toujours douter que les aptitudes en question soient vraiment en cause dans les cas rapportés ; mais nous sommes convaincus que les autres êtres humains possèdent réellement une conscience d’eux-mêmes, sans pourtant en avoir de preuves plus directes que celles qu’on observe chez les animaux) (De Waal, 2001 ; Lestel, 2001).
Le champ magnétique terrestre diminue très vite, ce qui prouve que la Terre est jeune, puisque si cette diminution continue, le champ en question risque d'avoir disparu dans quelques millénaires !
Faux : le champ magnétique terrestre diminue bien, mais on ignore pour quelle raison exacte. En effet, on connaît encore mal le fonctionnement du champ en question : rien n'indique donc que cette diminution doive conduire à sa disparition, d'autant plus qu'elle n'est observée que depuis 2000 ans. Pour les périodes plus anciennes, les archives géologiques montrent que le champ magnétique terrestre a fluctué, augmenté, et s'est même inversé plusieurs fois, avec une ampleur comparable à celle que l'on observe actuellement. Tout laisse donc penser qu'il fonctionne de manière cyclique, puisqu'il n'a jamais disparu, bien qu'il ait plusieurs fois déjà diminué aussi fortement qu'il le fait actuellement. Affirmer que, puisque le champ magnétique terrestre diminue actuellement, il en a toujours été ainsi est complètement injustifié. Si c’était la vérité, alors, le champ devrait augmenter constamment à mesure que l’on recule dans le passé ; donc, il y a 20 000 ans, il aurait dû être trop fort pour permettre à toute vie d’exister, ce qui est selon les créationnistes un argument en faveur de la jeunesse de la terre. Mais ce n’est pas parce que le champ diminue en ce moment qu’il en a toujours été ainsi ; non seulement les archives paléomagnétiques indiquent le contraire (comme nous l’avons dit), mais rien n’appuie cette affirmation. Pour montrer à quel point rien ne montre que la diminution du champ magnétique serait un phénomène général et permanent (et non pas localisé et temporaire), on peut imaginer l’histoire suivante : un scientifique éphémère étudie l’évolution du climat (l’éphémère est un insecte qui est connu pour ne vivre qu’une journée).
Le genou de "Lucy", la soi-disant forme intermédiaire de l’évolution humaine, a été découvert à plus de trois kilomètres du reste du squelette ! Comment pouvez-vous affirmer sa bipédie sur la base de preuves aussi faibles ?
Faux : L’idée selon laquelle le genou de Lucy ayant servi à établir sa locomotion bipède aurait été découvert très loin du reste du squelette est tout simplement une "légende urbaine" - une rumeur infondée, qui est colportée par de nombreux ouvrages créationnistes. Il est important de souligner que cette erreur – le genou de Lucy a bien entendu été découvert au même endroit que tout le reste du squelette (Coppens, 1999) – provient d’une des tactiques favorites des créationnistes : citer hors contexte des phrases d’auteurs célèbres pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi, le découvreur de Lucy, évoquant une autre de ses découvertes, avait dit un jour lors d’une conférence : "Nous avons aussi trouvé un genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" (il s’agissait bien entendu d’un tout autre fossile que celui de Lucy). Cette phrase est devenue dans la littérature créationniste : "Nous avons trouvé le genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" - puis la signification erronée que l’on pouvait attribuer à cette mauvaise citation a été colportée, recopiée et amplifiée progressivement.
De nombreuses citations de grands scientifiques prouvent que le registre fossile ne contient aucune forme intermédiaire!
Faux : Tout d’abord, une citation n’est jamais une preuve. Les plus grandes autorités ont pu faire des erreurs, et leurs propos n’ont pas d’autres valeurs que celles des arguments qu’ils ont apportés. Si ceux-ci se sont révélés obsolètes lors des progrès ultérieurs, alors comment juger de la validité d’une simple citation ?
Par ailleurs, les citations des créationnistes sont encore moins valables, car elles sont souvent tirées de leur contexte original. Les passages cités ne font souvent pas plus de quelques lignes, et ont dans la plupart des cas subi plusieurs coupures, remaniements et réajustements (souvent lors de traductions successives, mais pas toujours) qui permettent évidemment de faire dire à l’auteur – généralement un grand paléontologue – exactement le contraire de ce qu’il dit réellement. Beaucoup des auteurs cités par les créationnistes (Stephen Jay Gould, Niles Eldredge, David M. Raup, Richard Lewontin, Colin Patterson…) ont vigoureusement protesté, en affirmant que les militants du "créationnisme scientifique" avaient déformé leurs propos malhonnêtement. Malgré ces protestations, les créationnistes utilisent toujours ces citations hors contexte, qu’ils présentent comme des arguments imparables. Pour des informations factuelles (et non des citations !) sur les formes intermédiaires, voir Les fossiles transitoires, preuves de l’évolution et L’Archéoptéryx.
On n’a jamais observé une mutation qui conduirait à une augmentation d’information génétique.
Faux : Cet argument, d’apparition récente et autrefois inconnu au bataillon (il semble avoir été inventé par le créationniste israélien Lee Spetner), est actuellement en train de devenir le remplaçant en titre d’un autre mensonge, plus ancien, celui de l’absence de mutations favorables – qui perdait probablement trop de terrain. Malheureusement, celui-ci n’a pas une valeur grandement supérieure. Tout d’abord, il faut définir "information génétique". C’est une question simple de prime abord : on pourrait l’assimiler au nombre de bases codant pour des protéines dans le génome d’un individu – et cette définition suffit aux scientifiques. Cependant, par "nouvelle information", les créationniste entendent quelque chose de bien différent : "de l’information génétique codant pour de nouveaux caractères" - de nouveaux organes, de nouvelles enzymes, par exemple.
Il n'y a pas de fossiles transitoires qui aient été trouvés alors que la théorie de Darwin le prévoit.
Faux : Il faut vraiment être de mauvaise foi ou ne pas être à la page pour oser prétendre que les fossiles transitoires n'existent pas. De l'Archéoptéryx qui fait la transition entre reptiles et oiseaux, au Basilosaurus ou au Dorudon qui font la transition entre les baleines et les mammifères terrestres, en passant par l'Osteolepis qui fait la transition entre les poissons osseux et les amphibiens. Au total des milliers de fossiles ont été trouvés et plusieurs sont trouvés chaque année! Seulement toutes les lignées de fossiles ne sont pas complètes et toutes ne le seront probablement jamais. Pourquoi? A cause de la discontinuité stratigraphique ; les couches de sédiments présentant de véritables 'trous' dans le temps pendant lesquels aucune sédimentation ne s'est déposée, donc aucune fossilisation n'a été possible. Secondo, de nombreuses espèces ne tendent pas à être fossilisées comme les animaux terrestres, les petits animaux ou les animaux fragiles. Tertio, les fossiles les plus anciens ne traversent pas les ères géologiques, ils sont détruits par la nature lorsqu'ils sont pliés, écrasés ou fondus par les conditions qu'ils ont à subir. Mais enfin, les sites de recherches de fossiles ne sont pas partout dans le monde, seulement en Europe et en Amérique du Nord, ce qui limite fortement les résultats obtenus.
Certains organismes possèdent ce que l'on appelle des systèmes de complexité irréductible, c'est à dire des ensembles d'organes, qui, s'ils ne fonctionnent pas simultanément entraînent la mort de l'animal, et tout seuls ils seraient inutiles. Cela est incompatible avec la théorie de l'évolution qui prévoit que les organismes et les différents organes se seraient formés très lentement, par pression de la sélection naturelle. Comment la sélection naturelle aurait-elle sélectionné des organismes possédant des organes qui ne servent à rien donc qui ne sont pas avantageux?
Faux : Raisonner ainsi serait faire l'impasse sur un aspect très important de l'évolution : l'exaptation. Ainsi les scientifiques ont remarqué que plusieurs organes pouvaient avoir plusieurs fonctions au sein de l'organisme. Ils ont ainsi pu expliquer la formation de nombreux systèmes de complexité irréductible. Ainsi, lorsqu'une série d'organes fonctionnent actuellement ensemble pour assurer la bonne continuation de l'organisme, on peut imaginer que l'un de ces organes soit apparu en premier, mais avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui, ce qui lui aurait tout de même valu un certain avantage sur ses congénères qui aurait entraîné sa sélection par sélection naturelle. Il est donc faux de dire que les organes des complexes irréductibles sont inutiles seuls. Puis un second organe est apparu, lui aussi avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui. Puis quand le dernier de ces organes est apparu, ils se sont tous mis à fonctionner ensembles, de la façon dont nous pouvons l'observer actuellement.
- Mikaël Malik
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2055
- Enregistré le : 08 août15, 04:16
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:42Aucune espèce ne s'est transformée en une autre, aucun fossile n'a été trouvé pour appuyer la doctrine mensongère de la théorie de l'évolution qui est pourtant étudiée dans tous les établissements solaires et autres livres, c'est bien cela la réalité de la théorie de l'évolution et cela agace passablement ses partisans, mais c'est pourtant la seule réalité, il n'y a rien de concret pour démontrer cette fumeuse théorie qu'ils ont vendu comme étant une vérité absolue !
La parole nous dit que Dieu a créé les animaux selon leurs espèces et aujourd'hui, aucun scientifique ne peut dépasser la frontière et la barrière des espèces animales et végétales
L'origine de l'ADN défie les chercheurs
La question de l'origine de l'ADN se dresse comme un défi de plus en plus insurmontable. Nous sommes tellement accoutumés à entendre parler de la théorie de l'évolution, que nous avons fini par l'accepter comme un fait, une réalité historique. Certes, les scientifiques admettent qu'il y aurait certainement encore quelques petites zones d'ombre, quelques détails secondaires à expliquer, mais le discours commun nous présente cette théorie comme l'histoire réelle de nos origines.
Et chacune de ses étapes - par exemple l'apparition de la vie à partir de rien - aurait été démontrée, et ferait l'unanimité de la communauté scientifique.
Ca ressemble à une bien belle histoire, contée au grand public et enseignée sur les bancs de l'école et de l'université. Pourtant la réalité est très différente et de plus en plus de voix osent remettre en question cette construction théorique devenue progressivement un véritable dogme.
Cette vidéo s'intéresse à un point crucial - clef de voute de la question de " l'apparition de la vie". Non seulement la question capitale de l'origine de la vie biologique est loin d'être résolue, mais 60 ans après l'expérience de Miller et grâce aux avancées des chercheurs dans plusieurs domaines, l'abiogenèse apparaît de plus en plus comme une impossibilité totale.
La parole nous dit que Dieu a créé les animaux selon leurs espèces et aujourd'hui, aucun scientifique ne peut dépasser la frontière et la barrière des espèces animales et végétales

L'origine de l'ADN défie les chercheurs
La question de l'origine de l'ADN se dresse comme un défi de plus en plus insurmontable. Nous sommes tellement accoutumés à entendre parler de la théorie de l'évolution, que nous avons fini par l'accepter comme un fait, une réalité historique. Certes, les scientifiques admettent qu'il y aurait certainement encore quelques petites zones d'ombre, quelques détails secondaires à expliquer, mais le discours commun nous présente cette théorie comme l'histoire réelle de nos origines.
Et chacune de ses étapes - par exemple l'apparition de la vie à partir de rien - aurait été démontrée, et ferait l'unanimité de la communauté scientifique.

Ca ressemble à une bien belle histoire, contée au grand public et enseignée sur les bancs de l'école et de l'université. Pourtant la réalité est très différente et de plus en plus de voix osent remettre en question cette construction théorique devenue progressivement un véritable dogme.
Cette vidéo s'intéresse à un point crucial - clef de voute de la question de " l'apparition de la vie". Non seulement la question capitale de l'origine de la vie biologique est loin d'être résolue, mais 60 ans après l'expérience de Miller et grâce aux avancées des chercheurs dans plusieurs domaines, l'abiogenèse apparaît de plus en plus comme une impossibilité totale.
Modifié en dernier par Mikaël Malik le 25 mars18, 03:47, modifié 1 fois.
- MonstreLePuissant
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 29770
- Enregistré le : 20 févr.04, 06:29
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:47Mais on a retrouvé le squelette du serpent qui parle et celui du requin végétarien n'est ce pas ?
C'est tellement plus crédible voyons !!!
J'aime bien MM. Quelqu'un qui n'apporte aucune preuve de ses croyance réclame des preuves aux autres de leurs croyances. Mais quelle hypocrisie !!!
On a retrouvé le fameux serpent :




C'est tellement plus crédible voyons !!!
J'aime bien MM. Quelqu'un qui n'apporte aucune preuve de ses croyance réclame des preuves aux autres de leurs croyances. Mais quelle hypocrisie !!!
On a retrouvé le fameux serpent :

Modifié en dernier par MonstreLePuissant le 25 mars18, 03:48, modifié 1 fois.
« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
- J'm'interroge
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11287
- Enregistré le : 02 sept.13, 23:33
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:48J'm'interroge a écrit :En science il y a les théories scientifiques et les modèles théoriques. Mais, il y a toujours des gens pour confondent les deux.
C'est une confusion que font même des prix Nobel, alors t'es tout pardonné.Estrabolio a écrit :Tout à fait, merci de m'avoir corrigé

____
J'm'interroge a écrit :Non c'est faux. Certes l'ordinateur fait tout ça, parfois mieux que nous, mais il le fait inconsciemment.
Notre cerveau fait aussi plein de choses inconsciemment, mais il produit aussi notamment des images conscientes, des ambiances sonores, et toute sorte d'autres apparaîtres (conscients) qu'il lie pour en faire une représentation du monde (consciente).
Mais l'on peut bien entendu nier tout cela. Mais alors il faudra être conséquent et supprimer du langage tout mot et expression référant à une subjectivité vécue, comme par exemple les "je", "me", "tu", "te", "nous", "vous"...
Autant pour moi. Mais ta réponse à Mic le suggérait pourtant.MonstreLePuissant a écrit :Encore une fois, je n'ai jamais prétendu que l'ordinateur avait une conscience.
J'm'interroge a écrit :Il voit, mais aucune image ne lui apparaît. Il traite des données. Reconnaît ce qu'il a appris à reconnaître. Il voit, c'est-à-dire : il reconnait, mais tout-à-fait inconsciemment.
Et autant pour moi.MonstreLePuissant a écrit :Pour la n-ième fois, je n'ai jamais prétendu le contraire.
Mais alors, reconnais-tu qu'il y a de l'apparaître, c'est à-dire : de la conscience qui ne soit pas quelque chose qui s'explique forcément comme on explique ce qui se passe dans le cerveau ou un ordinateur, apparaître et processus de ce types n'étant pas la même chose ?
______
Plus de 820 "Steve" ont à présent signé la "pétition des Steve" : une pétition que les seuls qui ont le droit de signer sont ceux qui croient à l’évolution, ET qui sont scientifiques, ET qui ont pour prénom Steve ou une de ses déclinaisons.Mikaël Malik a écrit :800 scientifiques de premier plan s’opposent à la théorie de l’évolution
Les témoignages des dernières décennies venus de plusieurs disciplines scientifiques, comme la cosmologie, la physique, la biologie, les recherches sur l’intelligence artificielle, et autres, ont vu les scientifiques commencer à mettre en doute le principe central du Darwinisme, c’est-à-dire la sélection naturelle, et à étudier en détail les preuves qui sont en faveur de ce principe.
À l’origine, il y avait une offensive des créationnistes : c’est avec grande fierté qu’ils avaient brandi une pétition signée par "100 scientifiques" réclamant un enseignement égal du créationnisme et de l’évolution dans les écoles. Cela s’inscrit dans une plus vaste stratégie visant à créer l’illusion qu’il existe un débat dans la communauté scientifique sur la validité de l’évolution.
En réplique, un organisme à but non lucratif voué à l’enseignement de l’évolution, le National Center for Science Education, a donc lancé le "Projet Steve".
Steve, ou Steven, ou Stephen, ou Stephanie, avait été choisi en l’honneur du regretté biologiste Stephen Jay Gould, défenseur acharné de l’enseignement de l’évolution. Sachant qu’environ 1% de la population des États-Unis possède un de ces prénoms, cela rend très marginale la semblable pétition des créationnistes qui, elle, est ouverte à tous les prénoms....
Ceci dit, si l’idée d’un Projet Steve est parodique, la pétition, elle, est tout ce qu’il y a de sérieux. "L’évolution est un principal fondamental, unificateur et riche en preuves, des sciences biologiques et l’immense majorité des faits scientifiques soutient l’idée que tous les êtres vivants partagent un ancêtre commun (...). Il est scientifiquement inapproprié et pédagogiquement irresponsable d’introduire la pseudoscience créationniste, incluant mais non exclusivement le "design intelligent", dans le programme scientifique de nos écoles publiques."
Pascal Lapointe
-----------> Donc... tes 800 scientifiques en question représente une tout' piti pitite minorité.
Ah bien ça les évolutionnistes le disent aussi, la sélection naturelle n'étant évidemment pas le seul facteur de spéciation.Mikaël Malik a écrit :Cependant, les émissions publiques à la télévision, les déclarations politiques publiques, et les livres scolaires ont soutenu que la théorie de l’évolution selon Darwin était à même d’expliquer complètement la complexité de tous les organismes vivants.
On ne parle pas de darwinisme ni même d'évolutionnisme en science.Mikaël Malik a écrit :Le public avait été assuré que toutes les preuves accumulées soutenaient le Darwinisme, et que virtuellement tous les scientifiques dans le monde croyaient que la théorie était vraie.
Il faut distinguer le fait de l'évolution - c'est un fait -, de ses explications scientifiques, modèles théoriques ou théories scientifique vérifiée, factuelles aussi.
La sélection naturelle est aussi factuelle que l'évolution, le seul truc c'est qu'elle n'explique pas toutes les spéciations puisque qu'il y a d'autres facteurs connus qui rentrent en jeu comme la dérive génétique par exemple.
____Mikaël Malik a écrit :Une Dissidence Scientifique sur le Darwinisme : » Nous avons des doutes au sujet de la théorie qui avance que la complexité de la vie est due à une mutation à l’aveuglette, et à une sélection naturelle. Les affirmations sur la théorie de Darwin devraient être scrupuleusement réexaminées.
Galileo a écrit :1 scientifique sur 20000 émet des doutes sur la réalité de la théorie de l'évolution.
La plupart d'entre eux n'avance aucun autre argument que des croyances religieuses et ils n'expriment donc pas le point de vue de la science.
Ce sont des idiots.
I - Présentation de la théorie de l'évolution :
La théorie de l'évolution est en fait une théorie en trois temps. Il y a trois faits démontrables qui la constituent :
Les variations :
Elles sont ordonnées aléatoirement, à travers des mutations hasardeuses. Ces modifications du code génétique étant accidentelles, un changement de la sorte peut être bénéfique pour l'individu, comme il peut être néfaste. De nombreux exemples de mutations ont été étudiés en laboratoire et on sait qu'ils se produisent spontanément.
La sélection naturelle :
Les individus les moins adaptés peinent à survivre, donc à se reproduire. Les mieux adaptés se reproduisent d'avantage. La vie n'est qu'une lutte pour le plus fort, pour le plus adapté. Plusieurs exemples de sélection naturelle ont été observés. Voici un exemple des plus célèbres : Dans la région de Manchester en Angleterre subsiste une espèce de papillon appelée phalène du bouleau. Ce papillon est blanc et se pose sur les troncs des bouleaux afin de se protéger de ses prédateurs en se camouflant. Mais en 1849, avec le développement des industries dont la pollution noircit l'écorce des bouleaux, apparaît une espèce de phalène qui est noire. Ainsi dans leur nouvel environnement, les phalènes noirs en se posant sur les troncs des bouleaux sont mieux camouflés que leurs collègues blancs. C'est ainsi que l'on a pu observer une recrudescence de la population de phalènes noirs et une quasi-disparition des phalènes blancs.
L'héritabilité :
Les caractères acquis lors des mutations peuvent être héréditaires. Cela a déjà été observé maintes fois dans les laboratoires.
II - L'évolution est un fait :
L'honnête homme qui observe librement le monde, loin de tout dogmatisme religieux ne peut que conclure à la théorie de l'évolution. Plusieurs faits se rapportent en sa faveur. L'évolution est la seule manière d'expliquer :
Les apparitions et les disparitions d'espèces au cours des temps géologiques.
Le phénomène de complexification du vivant ; plus une espèce est récente plus elle est complexe comparée à ses ancêtres.
La diversité des créatures mêlée à une forte unité sous-jacente.
La répartition géographique des espèces terrestres (tous les singes à queue préhensile en Amérique du Sud, tous les marsupiaux en Australie, tous les lémurs à Madagascar, aucun ours en Afrique etc...)
L'existence d'organes vestigiaux ou organes inutiles qui sont des vestiges, des 'restes' de lointains ancêtres appartenant à une autre espèce. (Chez l'homme l'appendice ou encore le reste d'appendice caudal au niveau du coccyx avec des muscles atrophiés qui servaient à nos ancêtres les singes à bouger leur queue. Que voulez vous que nous fassions de muscles atrophiés?)
Les imperfections de la nature (l'oeil humain possède des défauts de fabrication que l'on ne retrouve pas chez un animal tel que la pieuvre par exemple
Les lignées de fossiles avec une modification progressive du squelette avec le temps.
Je suis conscient toutefois que nous ne pouvons échapper à ce doute métaphysique inhérent aux limites de notre conscience, de notre intelligence. Mais ce serait sombrer dans un scepticisme nuisible ; nous pouvons sans aucun problème dire qu'il est établi hors de tout doute raisonnable que l'évolution soit un fait.
III - Evolution/Création : critique contre critique :
L'évolution explique tout par le hasard ; il est impossible qu'une créature telle que l'homme aie été créée par hasard :
Faux : De nombreux créationnistes utilisent cet argument afin de 'réfuter' la théorie de l'évolution ; elle leur semble invraisemblable car sa probabilité semble infime. Ceux qui pensent qu'une créature telle que l'homme ne peut se créer par hasard ont raison. Mais ils oublient une chose dans leur élan, c'est que la sélection naturelle est ce que l'on appelle une sélection cumulative. En effet, si l'homme ne peut pas avoir été créé par un hasard pur, ils jettent le bébé avec l'eau du bain car la sélection naturelle CONSERVE les traits favorables au cours du temps. Par exemple, il faudra beaucoup plus d'essais, en général, pour obtenir cinq six avec cinq dés si on relance les cinq dés à chaque essai, mais cela est différent si à chaque fois que l'un des dés ou plusieurs d'entre eux indique six, on le conserve et on rejette les dés restants. Un simple calcul mathématique nous montre qu'obtenir cinq six avec la seconde méthode est environ 370 fois plus rapide que d'obtenir cinq six d'un coup, par pur hasard, sans sélection.
La première cellule ne peut avoir été créée par hasard ; il est mathématiquement presque impossible que l'ADN soit synthétisé par hasard.
Vrai : Si la théorie de l'évolution n'explique pas l'apparition de la première cellule vivante, probablement bactérienne, c'est qu'elle l'ignore encore. Mais patience, les scientifiques n'ont découvert l'ADN que depuis 1953, il n'est pas improbable que dans 20 ans nous saurons comment cela s'est produit. Ne trouvez-vous pas d'ailleurs troublant le fait que lorsqu'on simule l'atmosphère primitive de la Terre, au moment de l'apparition de la vie, au moyen d'un ballon, apparaissent spontanément dans le milieu tous les acides aminés et tous les sucres nécessaires à la vie? Quant à la manière dont les molécules se sont agencées 'toutes seules' afin de synthétiser l'ADN pour la première fois, cela reste un mystère. Cependant, l'espace est immense, il existe des milliards et des milliards de planètes. Je ne vois pas pourquoi il serait surprenant qu'au moins une de ces planètes voie se développer la vie en son sein. La probabilité est certes infime, mais les 'essais' sont très très nombreux. De plus rien ne nous dit que l'ADN s'est synthétisé par un hasard pur ; comme l'expliquent si bien les matérialistes dialecticiens, il se peut que des lois, des règles d'agencement, d'ordonnancement de la matière soient à l'origine de la création de la première molécule d'ADN. Nous ne savons à vrai dire pas du tout la part de hasard et la part de nécessité dans l'apparition de la vie.
Les mutations sont toutes nocives : elles n'ont donc pas pu faire évoluer les espèces
Faux : de nombreuses expériences ont prouvé que les mutations sont soit nocives, soit neutres, soit avantageuses. Ainsi, dans une souche de bactéries élevées en laboratoire et descendant toutes du même ancêtre commun (la première bactérie qu'on a placée dans le récipient en lui donnant assez à manger pour se reproduire), on trouvera toujours plusieurs mutants capables d'assimiler des substances toxiques pour leurs ancêtres, de se reproduire plus vite et mieux ou de survivre dans des milieux où les non-mutants trépasseraient immédiatement. Mais ce processus n'a pas été observé que chez les bactéries : on connaît chez l'homme une mutation dont le seul effet est un surdéveloppement de la pilosité (hypertrichose), ce qui serait certainement avantageux en période de glaciation. Un autre gène mutant (qui provoque une maladie, l'anémie falciforme) permet, à l'état hétérozygote (ce qui est un cas très particulier), de résister au paludisme.
La seconde loi de thermodynamique affirme que, sans intervention volontaire, des systèmes complexes ne peuvent pas apparaître tout seuls : c'est en contradiction flagrante avec la théorie de l'évolution.
Faux : la seconde loi de thermodynamique affirme seulement que, dans tout système fermé, l'entropie ne fait que croître. Deux points sont à préciser : premièrement, l'entropie est une mesure de l'énergie inutilisable ; très souvent, elle correspond à la notion intuitive de "désordre", mais pas toujours. Deuxièmement, la seconde loi de thermodynamique ne s'applique de toute façon pas à la vie sur Terre, car notre planète n'est pas un système fermé (condition sine qua non pour que la seconde loi s'applique) : elle reçoit en permanence un apport d'énergie du soleil. Par ailleurs, dire que l'entropie s'applique aux êtres vivants parce qu'ils vieillissent et finissent par mourir est doublement faux : d'abord, la sénescence n'a rien à voir avec l'entropie telle qu'elle est définie en physique, ensuite, ce constat n'est vrai que pour les individus, pas pour les générations qui se succèdent (et à l'échelle desquelles agit l'évolution).
Les évolutionnistes se sont rendus coupables de fraudes, comme celle de l'homme de Piltdown, ce "chaînon manquant" qui n'était rien d'autre qu'un montage grossier !
Vrai : mais ces fraudes sont une conséquence inévitable du fait que beaucoup de gens ont travaillé sur l'évolution : il aurait fallu un miracle pour qu'il ne s'y trouve aucune personne malhonnête. De telles fraudes concernent toutes les sciences sans distinction, et sont de toutes façons largement minoritaires (une ou deux anecdotes) dans le champ de l'évolution.
Les évolutionnistes ont parfois fait d'énormes erreurs, comme quand ils ont confondu des fossiles humains avec ceux d'autres mammifères !
Vrai : tout d'abord, cet argument n'est pas pertinent venant d'un créationniste, puisqu'il permet de remarquer l'extrême similitude entre l'anatomie de l'homme et celle des animaux (Gould, 1993). De plus, comme l'a rappelé le philosophe des sciences Karl Popper, qui fait autorité sur la question, le fait de commettre des erreurs et la remise en cause sont les moteurs du progrès scientifique. Un dogme qui ne se remet pas en cause et qui ne peut pas être soumis au test expérimental, comme le fondamentalisme, n'est pas scientifique. Les évolutionnistes, au contraire, ne cessent de retoucher leur théorie pour s'approcher de la vérité.
La théorie de l'évolution explique peut-être les petites variations à l'intérieur d'une espèce, mais pas l'apparition de nouvelles espèces, et encore moins de nouveaux plans d'organisation !
Faux : tout d'abord, il n'y a pas de différences entre les "petites variations intraspécifiques" et les "grandes différences interspécifiques". Faire cette distinction implique une vision essentialiste, typologiste, du monde vivant, qui est parfaitement démentie par les données scientifiques : qu'elle soit inter- ou intraspécifique, la variation biologique a toujours les mêmes bases. Elle est due à des modifications du code génétique (introduites par des mutations) et de la forme des chromosomes ; ce sont ces mêmes variations, nichées au coeur des cellules, qui expliquent la diversité à la fois entre les différentes espèces et à l'intérieur d'une même espèce (Arnould et al., 1997).
Quant aux "grands plans d'organisation", ils sont définis par des gènes appelés gènes Hox (Gehring, 1999), qui mutent aussi souvent que les autres. La plupart des mutations Hox sont plutôt défavorables (car on ne bouleverse pas impunément un plan d'organisation), mais certaines sont tout à fait compatibles avec la vie, voire avantageuses dans certains cas : cette relative rareté des mutations Hox favorables explique d'ailleurs très bien pourquoi il y a si peu de "grands plans d'organisation".
Certaines espèces n'évoluent pas.
Vrai : la théorie n'a jamais imposé que toutes les espèces évoluent. Cela fait bien longtemps que les évolutionnistes ont reconnu l'existence des stases, périodes de relative stabilité morphologique, qui peuvent d'ailleurs se prolonger très longtemps (fossiles vivants).
D'ailleurs, l'existence de stases évolutives au niveau morphologique ne signifie pas que l'espèce n'a pas évolué. En effet, il n'y a que 5 % de gènes qui contrôlent la morphologie : les autres, qui codent, par exemple, pour les processus physiologiques, le système immunitaire... ont très bien pu continuer à évoluer sans qu'on ne s'en rende compte (puisqu'on ne connaît que l'apparence externe des espèces qui vivaient il y a des millions d'années). Non seulement l'existence de "fossiles vivants “ à 100 % identiques à leurs ancêtres n'est pas prouvée, mais, par surcroît, si elle est prouvée un jour, elle ne contre dira absolument pas la théorie !
Le darwinisme a servi à cautionner certains crimes contre l'humanité.
Vrai : on ne peut pas nier que certains idéologues ou certains criminels contre l'humanité aient récupéré le darwinisme pour faire croire qu'ils bénéficiaient d'une "caution scientifique". C'était le cas des communistes (Marx, et même Staline), des eugénistes (jusqu'à Hitler), des racistes... (Gould, 1977 ; Gould, 1979 ; Guéry, 1985 ; Pichot, 2000) Mais ces récupérations n'ont rien à voir avec le darwinisme véritable : ce sont des déformations et des trahisons de la véritable théorie de l'évolution. De plus, si la théorie de l'évolution a bien été récupérée de manière tragique (et injustifiée) par des idéologues, cela n'implique pas qu'elle soit fausse.
Partout dans l'univers, la seule tendance observée est la dévolution, pas l'amélioration ni l'organisation. Par exemple, une étoile se dégrade lentement et finit par mourir. La quantité totale d'information contenue dans un système ne peut que diminuer, ce qui va a contrario de la théorie de l'évolution, qui postule un accroissement de cette information.
Faux : ces affirmations, qu'on peut rapprocher du second principe de la thermodynamique, ne sont vraies elles aussi que pour les systèmes fermés. Or, la Terre n'est pas un système fermé. De plus, les lois de la physique et de la chimie impliquent l'émergence de "structures auto-organisées", où la quantité d'information augmente bien, lorsqu'on dispose de suffisamment d'énergie. En revanche, le système solaire est un système fermé, et, effectivement, le désordre y augmente, puisque notre étoile finira par mourir et par nous engloutir avec. Mais cela n'empêche pas qu'il puisse exister une augmentation locale d'ordre, comme le confirment et les expériences et les théories physiques.
Nous avons dans nos cellules des dispositifs anti-mutations. Ceux-ci sont communs à tous les mammifères : donc, les mammifères n’ont pas pu muter, ni évoluer !
Faux : Nous possédons en effet des mécanismes cellulaires de correction des mutations. Cependant, ceux-ci sont suffisamment lâches pour permettre à des mutations de survenir malgré tout, même si leur fréquence est réduite par ces mécanismes. D’ailleurs, si cette affirmation était vraie, il n’y aurait jamais d’humain (ni de mammifère) mutant. Or, on en observe couramment en laboratoire… L’apparition de ce mécanisme a notamment permis de lutter contre les cancers (souvent dus à des mutations dans l’organisme) ; mais il n’a pas supprimé toutes les mutations. Certaines continuent de se produire.
Entre l’homme et les animaux, il y a une différence d’ordre qualitative et non quantitative. Le passage de l’un à l’autre (qui correspondrait à une apparition ex nihilo de la spiritualité) est donc impossible.
Faux : Au niveau génétique, morphologique et mental, on ne constate pas de différence qualitative entre l’homme et les autres espèces animales (en particulier celles qui sont les plus proches, comme les grands singes). L’éthologie, qui étudie le comportement animal, a montré que des aptitudes telles que la conscience de soi, la capacité d’abstraction, le rire, le suicide, le langage symbolique, l’empathie, l’altruisme désintéressé et la spiritualité semblaient se manifester chez de nombreuses espèces animales (évidemment, on peut toujours douter que les aptitudes en question soient vraiment en cause dans les cas rapportés ; mais nous sommes convaincus que les autres êtres humains possèdent réellement une conscience d’eux-mêmes, sans pourtant en avoir de preuves plus directes que celles qu’on observe chez les animaux) (De Waal, 2001 ; Lestel, 2001).
Le champ magnétique terrestre diminue très vite, ce qui prouve que la Terre est jeune, puisque si cette diminution continue, le champ en question risque d'avoir disparu dans quelques millénaires !
Faux : le champ magnétique terrestre diminue bien, mais on ignore pour quelle raison exacte. En effet, on connaît encore mal le fonctionnement du champ en question : rien n'indique donc que cette diminution doive conduire à sa disparition, d'autant plus qu'elle n'est observée que depuis 2000 ans. Pour les périodes plus anciennes, les archives géologiques montrent que le champ magnétique terrestre a fluctué, augmenté, et s'est même inversé plusieurs fois, avec une ampleur comparable à celle que l'on observe actuellement. Tout laisse donc penser qu'il fonctionne de manière cyclique, puisqu'il n'a jamais disparu, bien qu'il ait plusieurs fois déjà diminué aussi fortement qu'il le fait actuellement. Affirmer que, puisque le champ magnétique terrestre diminue actuellement, il en a toujours été ainsi est complètement injustifié. Si c’était la vérité, alors, le champ devrait augmenter constamment à mesure que l’on recule dans le passé ; donc, il y a 20 000 ans, il aurait dû être trop fort pour permettre à toute vie d’exister, ce qui est selon les créationnistes un argument en faveur de la jeunesse de la terre. Mais ce n’est pas parce que le champ diminue en ce moment qu’il en a toujours été ainsi ; non seulement les archives paléomagnétiques indiquent le contraire (comme nous l’avons dit), mais rien n’appuie cette affirmation. Pour montrer à quel point rien ne montre que la diminution du champ magnétique serait un phénomène général et permanent (et non pas localisé et temporaire), on peut imaginer l’histoire suivante : un scientifique éphémère étudie l’évolution du climat (l’éphémère est un insecte qui est connu pour ne vivre qu’une journée).
Le genou de "Lucy", la soi-disant forme intermédiaire de l’évolution humaine, a été découvert à plus de trois kilomètres du reste du squelette ! Comment pouvez-vous affirmer sa bipédie sur la base de preuves aussi faibles ?
Faux : L’idée selon laquelle le genou de Lucy ayant servi à établir sa locomotion bipède aurait été découvert très loin du reste du squelette est tout simplement une "légende urbaine" - une rumeur infondée, qui est colportée par de nombreux ouvrages créationnistes. Il est important de souligner que cette erreur – le genou de Lucy a bien entendu été découvert au même endroit que tout le reste du squelette (Coppens, 1999) – provient d’une des tactiques favorites des créationnistes : citer hors contexte des phrases d’auteurs célèbres pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi, le découvreur de Lucy, évoquant une autre de ses découvertes, avait dit un jour lors d’une conférence : "Nous avons aussi trouvé un genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" (il s’agissait bien entendu d’un tout autre fossile que celui de Lucy). Cette phrase est devenue dans la littérature créationniste : "Nous avons trouvé le genou à 3 km du site où Lucy a été découverte" - puis la signification erronée que l’on pouvait attribuer à cette mauvaise citation a été colportée, recopiée et amplifiée progressivement.
De nombreuses citations de grands scientifiques prouvent que le registre fossile ne contient aucune forme intermédiaire!
Faux : Tout d’abord, une citation n’est jamais une preuve. Les plus grandes autorités ont pu faire des erreurs, et leurs propos n’ont pas d’autres valeurs que celles des arguments qu’ils ont apportés. Si ceux-ci se sont révélés obsolètes lors des progrès ultérieurs, alors comment juger de la validité d’une simple citation ?
Par ailleurs, les citations des créationnistes sont encore moins valables, car elles sont souvent tirées de leur contexte original. Les passages cités ne font souvent pas plus de quelques lignes, et ont dans la plupart des cas subi plusieurs coupures, remaniements et réajustements (souvent lors de traductions successives, mais pas toujours) qui permettent évidemment de faire dire à l’auteur – généralement un grand paléontologue – exactement le contraire de ce qu’il dit réellement. Beaucoup des auteurs cités par les créationnistes (Stephen Jay Gould, Niles Eldredge, David M. Raup, Richard Lewontin, Colin Patterson…) ont vigoureusement protesté, en affirmant que les militants du "créationnisme scientifique" avaient déformé leurs propos malhonnêtement. Malgré ces protestations, les créationnistes utilisent toujours ces citations hors contexte, qu’ils présentent comme des arguments imparables. Pour des informations factuelles (et non des citations !) sur les formes intermédiaires, voir Les fossiles transitoires, preuves de l’évolution et L’Archéoptéryx.
On n’a jamais observé une mutation qui conduirait à une augmentation d’information génétique.
Faux : Cet argument, d’apparition récente et autrefois inconnu au bataillon (il semble avoir été inventé par le créationniste israélien Lee Spetner), est actuellement en train de devenir le remplaçant en titre d’un autre mensonge, plus ancien, celui de l’absence de mutations favorables – qui perdait probablement trop de terrain. Malheureusement, celui-ci n’a pas une valeur grandement supérieure. Tout d’abord, il faut définir "information génétique". C’est une question simple de prime abord : on pourrait l’assimiler au nombre de bases codant pour des protéines dans le génome d’un individu – et cette définition suffit aux scientifiques. Cependant, par "nouvelle information", les créationniste entendent quelque chose de bien différent : "de l’information génétique codant pour de nouveaux caractères" - de nouveaux organes, de nouvelles enzymes, par exemple.
Il n'y a pas de fossiles transitoires qui aient été trouvés alors que la théorie de Darwin le prévoit.
Faux : Il faut vraiment être de mauvaise foi ou ne pas être à la page pour oser prétendre que les fossiles transitoires n'existent pas. De l'Archéoptéryx qui fait la transition entre reptiles et oiseaux, au Basilosaurus ou au Dorudon qui font la transition entre les baleines et les mammifères terrestres, en passant par l'Osteolepis qui fait la transition entre les poissons osseux et les amphibiens. Au total des milliers de fossiles ont été trouvés et plusieurs sont trouvés chaque année! Seulement toutes les lignées de fossiles ne sont pas complètes et toutes ne le seront probablement jamais. Pourquoi? A cause de la discontinuité stratigraphique ; les couches de sédiments présentant de véritables 'trous' dans le temps pendant lesquels aucune sédimentation ne s'est déposée, donc aucune fossilisation n'a été possible. Secondo, de nombreuses espèces ne tendent pas à être fossilisées comme les animaux terrestres, les petits animaux ou les animaux fragiles. Tertio, les fossiles les plus anciens ne traversent pas les ères géologiques, ils sont détruits par la nature lorsqu'ils sont pliés, écrasés ou fondus par les conditions qu'ils ont à subir. Mais enfin, les sites de recherches de fossiles ne sont pas partout dans le monde, seulement en Europe et en Amérique du Nord, ce qui limite fortement les résultats obtenus.
Certains organismes possèdent ce que l'on appelle des systèmes de complexité irréductible, c'est à dire des ensembles d'organes, qui, s'ils ne fonctionnent pas simultanément entraînent la mort de l'animal, et tout seuls ils seraient inutiles. Cela est incompatible avec la théorie de l'évolution qui prévoit que les organismes et les différents organes se seraient formés très lentement, par pression de la sélection naturelle. Comment la sélection naturelle aurait-elle sélectionné des organismes possédant des organes qui ne servent à rien donc qui ne sont pas avantageux?
Faux : Raisonner ainsi serait faire l'impasse sur un aspect très important de l'évolution : l'exaptation. Ainsi les scientifiques ont remarqué que plusieurs organes pouvaient avoir plusieurs fonctions au sein de l'organisme. Ils ont ainsi pu expliquer la formation de nombreux systèmes de complexité irréductible. Ainsi, lorsqu'une série d'organes fonctionnent actuellement ensemble pour assurer la bonne continuation de l'organisme, on peut imaginer que l'un de ces organes soit apparu en premier, mais avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui, ce qui lui aurait tout de même valu un certain avantage sur ses congénères qui aurait entraîné sa sélection par sélection naturelle. Il est donc faux de dire que les organes des complexes irréductibles sont inutiles seuls. Puis un second organe est apparu, lui aussi avec un tout autre rôle que celui qu'on lui connaît aujourd'hui. Puis quand le dernier de ces organes est apparu, ils se sont tous mis à fonctionner ensembles, de la façon dont nous pouvons l'observer actuellement.

- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:51Mikaël Malik a écrit :Et ça continue, le rabaissement, la moquerie, les insultent

J'ai pris le temps de vous expliquer les choses, je ne cherche pas à vous convaincre de quoi que ce soit, je ne roule pour personne parce que justement, quelqu'un comme moi qui ne pense pas que Dieu existe respecte que d'autres croient en Dieu alors que vous n'avez aucun respect pour ceux qui pense différemment (que ce soit des croyants ou des incroyants d'ailleurs) la seule opinion qui a de la valeur à vos yeux, c'est la votre !
C'est à un tel point que même lorsqu'on vous donne la définition du dictionnaire, vous la contestez et préférez votre propre définition !
Si un jour vous ouvrez un livre autre que celui d'un créationiste ou simplement une revue scientifique, vous comprendrez que le déluge n'a jamais eu lieu (ça c'est un fait) que les premiers humains n'ont pas vécu il y a 6000 ans (ça c'est un fait) et que nous ne descendons pas d'un couple (ça aussi c'est un fait) que l'ADN permet de reconstituer l'arbre du vivant et confirmer la théorie de l'évolution(ça aussi c'est un fait)
Mais bon, vous préférez être comme l'Eglise qui persécutait tous ceux qui avaient le malheur de dire que la terre tournait autour du soleil parce que la Bible disait le contraire....
- Mikaël Malik
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2055
- Enregistré le : 08 août15, 04:16
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 03:53En tout cas j'apporte les preuves du mensonge et de l'escroquerie de la théorie de l'évolution, c'est déjà ça, essayez de faire de même avec le supposer mensonge de la création et de la non-existence de DieuJ'aime bien MM. Quelqu'un qui n'apporte aucune preuve de ses croyance réclame des preuves aux autres de leurs croyances. Mais quelle hypocrisie !!!

Encore une fraude, un mensonge


L'embryologie et l'homologie, considérées comme 2 preuves majeures de la théorie de l'évolution, montrent au contraire que l'évolution n'a jamais existé.
Il existe aujourd'hui un fossé béant entre le résultat des travaux des chercheurs et le dogme officiel de la théorie de l'évolution.
- MonstreLePuissant
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 29770
- Enregistré le : 20 févr.04, 06:29
Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Ecrit le 25 mars18, 04:13Il y a toujours le problème de définir la conscience. Pour moi, la conscience est ce qui permet à un organisme vivant d'interagir avec son environnement, parce que justement, il a « conscience » d'exister. La conscience est pour nous associée à notre système de pensée complexe et réflexive (on pense de soi-même). Un insecte n'a évidemment pas un système de pensée complexe, mais il a conscience de son existence puisqu'il peut interagir avec son environnement et faire des choix. Idem pour un mammifère donc le système de pensée est déjà plus évolué, comme on peut le voir chez les primates, les éléphants, les delphinidés ou les cétacés. Même les végétaux ont une conscience, mais pas un système de pensée puisque leurs choix sont définitivement limités. Les degrés de conscience sont donc différents selon les espèces. Cela suppose aussi que d'autres espèces vivantes pourraient avoir des degrés de conscience supérieurs aux autres, parce que la conscience est étroitement liée à nos sens, et nos sens sont définitivement limités biologiquement.J'm'interroge a écrit :Mais alors, reconnais-tu qu'il y a de l'apparaître, c'est à-dire : de la conscience qui ne soit pas quelque chose qui s'explique forcément comme on explique ce qui se passe dans le cerveau ou un ordinateur, apparaître et processus de ce types n'étant pas la même chose ?
Mais bon ! Cela demanderait un sujet à part.
__________________________
Mais nous on attend toujours la preuve de l'existence du serpent qui parle et du requin végétarien qui vient sur la terre ferme brouter de l'herbe.Mikaël Malik a écrit :En tout cas j'apporte les preuves du mensonge et de l'escroquerie de la théorie de l'évolution, c'est déjà ça, essayez de faire de même avec le supposer mensonge de la création et de la non-existence de Dieu![]()

« La Bible se laisse pas faire, dès lors où vous introduisez un enseignement non conforme, la bible vous rattrape toujours quelque part. » - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Google et 6 invités