Inti a écrit : ↑01 févr.19, 05:01
Trop drôle de constater que le positivisme ( de Borh) qui voulait de la rigueur scientifique loin des influences Métaphysiques ait réussi à devenir la caution de tous les projections spiritualistes et tale "des pouvoirs de l'esprit sur la matière au travers l'observateur".
Comment faut-il alors comprendre ce principe? Et jusqu'où ça va quant aux déductions ou avenues possibles? Où situer la ligne rouge de l'impossible? Est-ce une expérience qui n'a rien à voir avec la réalité?
Bref la nuance entre "pouvoir de l'esprit en la matière" et " pouvoir de l'esprit sur la matière" peut paraître anodin mais c'est toute la différence entre une philosophie humaine plus naturaliste que surnaturaliste.
L'effet placebo donne à penser que ce pouvoir existe bel et bien. Je pense aussi à cette possibilité qu'ont certaines personnes de ralentir ou d'accélérer leur rythme cardiaque, etc.
Nul besoin de se définir en tant que croyant, athée ou agnostique pour réaliser le pouvoir structurant de la matière et l'existence de lois d'organisation Universelles dont tous les tenants et aboutissants nous échappent.
En d'autres mots, ce qui nous échappe ouvre la porte aux possibles (pas n'importe quoi, s'entend) et vu que les conclusions se font attendre, il m'apparaît que l'attitude agnostique ou mieux peut-être la suspension du jugement est de mise... Qui plus est, nous échappe également la limite de l'outil d'appréhension - le mental (pour faire court). Peut-on spéculer sur la possibilité d'un homo plus évolué encore?
Par conséquent l'idée de Dieu dans sa puissance concernent moins l'univers lui même dans son émergence et composition que les cultures qui ont pris appui sur ce principe créateur comme pouvoir d'organisation sociale et ordre moral venu du créateur de l'univers lui même. Et ici quand on parle ", cultures" on parle du créationnisme comme Culture Universelle.
Bien sûr, dieu à l'image de l'homme... Mais inspiré par quoi au juste? Non pas que je croie en dieu, mais je reconnais tout de même que l'aspect créateur en l'homme, dans les arts, par exemple, trouve naturellement son pendant dans la création en tant que simplement plus grande que la sienne propre. Je ne dis pas que l'homme y pense nécessairement, mais que le monde qui se donne à voir lui reflète sa nature. Il y a donc connaturalité...
Le " pouvoir de l'esprit sur la matière " devient le père de toutes les mégalomanies et surréalisme ontologique.
Mais comment alors traduire plus justement ce fait?
L'esprit c'est le pouvoir d'organisation et orientation d'un objet, d'un être ou d'une société. Tu vas devoir renaturaliser les origines de l'esprit et intelligence en la nature et délaisser tes fantasmes sur les origines surnaturelles de la conscience.
Quelle est la nature de l'objet?
Quant à l'origine, je parlerais plutôt de nature vu qu'il n'y a pas d'origine - postulat basé sur l'inexistence du néant...
À suivre, peut-être...