Les sept cieux mésopotamiens du Coran
Coran 71:15 : « N’avez-vous pas vu comment Allah a créé sept Cieux superposés ? »
Coran 67:3 : « Celui qui a créé sept cieux superposés…»
Coran 2:29 : « C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient.»
Coran 41:11-12 : 11. « Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée, et lui dit, ainsi qu'à la terre : "Venez tous deux, bon gré, mal gré." Tous deux dirent : "Nous venons obéissants."»
12. « Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction . Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l’Omniscient. »
Coran 65:12 :« Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir.»
Ces sourates sont habituellement confusément expliquées comme se référant à des couches célestes ou d’atmosphère et sont parfois utilisés comme « preuve coranique » du Big Bang.
Enuma Elish est l'épopée babylonienne de la création du monde.
Il fut rédigé vraisemblablement vers le XIIème siècle avant l’ère commune, au moins trois siècles avant la Genèse et bien 18 siècles avant le Coran. Il s'agit d' un long poème en sept tablettes, rédigé à Babylone sous le règne de Nabuchodonosor 1er (1124-1103 av.JC) mais dont il ne reste que des exemplaires datant du premier millénaire.L'épopée décrit les origines du cosmos, le combats des premiers dieux contre les forces du chaos et l'élévation de Mardouk, dieu tutélaire de Babylone, au-dessus des autres divinités mésopotamiennes ainsi que la création du monde et de l'homme. L’Épopée raconte comment le dieu Mardouk, procéda à la création du monde après avoir triomphé des forces anarchiques du chaos, représentées par Tiamat, l'abîme océanique primitif, et par ses suppôts. Tiamat, pour la lutte infernale, « enfante d’énormes serpents, revêt d'épouvanté les terribles dragons, fait surgir de monstrueux reptiles ».
Histo :
Voilà les 7 cieux et le firmament au dessus de la terre.
Le nom de « cosmographie » désignait, tantôt la science dans sa totalité, astronomie et géographie incluse, tantôt seulement une de ses parties, l’astronomie. Ce glissement de sens n’était pas le signe d’une confusion ou d’une indétermination mais se fondait dans la nature même du cosmos, lequel était « le Ciel Total, & tout ce qui par le circuit d’iceluy est contenu & compris : duquel les deux principales parties sont la région céleste, & élémentaire » (5). Il peut paraître étrange, pour les yeux d’aujourd’hui, de voir ainsi le monde s’apparenter au ciel et non au vide de l’univers. Il faut se rappeler que pendant de longs siècles, jusqu’à l’astronomie du XVIIe siècle, il apparaissait comme « un tout fini et bien ordonné, dans lequel la structure spatiale incarnait une hiérarchie de valeur et de perfection, monde dans lequel « au-dessus » de la Terre lourde et opaque, centre de la région sublunaire du changement et de la corruption, s’« élevaient » les sphères célestes des astres impondérables, incorruptibles et lumineux? Les astres n’étaient donc pas comme aujourd’hui des corps comparables à la terre ; visibles et situés dans les cieux, ils possédaient de fait une affinité avec la substance principale du monde, c’est-à-dire cette matière incorporelle et parfaite qui définit le ciel. »
Chaque trait est une paroi de la sphère de verre parfaite et sans faille, voilà l'héritage de Platon, avant l'élévation gnostique paradoxale.
