Je suis d'accord... c'était juste unAubépine a écrit : Tu comprendras que je ne développe pas, je me suis déjà fait censurer ce matin pour avoir écrit "d![]()
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". Je n'en dirai donc pas plus...


Aubépine,Aubépine a écrit : Je vais juste partir de ce texte de Proserpina pour vous répondre.
Mais d'abord, je précise que je préfère prendre du recul par rapport aux interventions d'Ahasverus. Je connais mon penchant pour la polémique et la joute verbale et manifestement, il partage le même. Quand le ton en arrive à la polémique stérile, ça ne présente aucun intérêt. J'en ai certainement une part de responsabilité mais je ne voudrais pas en rajouter. Donc inutile d'aller plus loin tant que tu gardes l'état d'esprit que tu me reproches d'avoir à savoir l'aveuglement au discours de l'autre.
Pour en revenir, à la réponse de Proserpina et de Patrick : je vous rappelle le départ de la discussion. Proserpina, tu as m'a affirmé (et tu continues) que sur le site du Vatican (pas en Croatie, pas dans les pharmacies de Manille), que les séropo devaient avoir des relations sexuelles sans préservatif. Je t'ai dit : dis-moi où tu as vu ça (sous-entendu, je ne peux croire une telle absurdité). L'eglise est contre le préservatif, vous concluez l'Eglise est responsable dans la propagation du sida. Je vous trouve d'une hypocrisie pour le coup criminelle.
Car ce qu'il y a d'écrit et la position du pape c'est : nous avons toujours défendu la fidélité dans le couple, le respect mutuel (jusque dans l'acte sexuel). A cet égard, nous pensons que le préservatif ou tout moyen contraceptif peut signifier une volonté de faire passer son propre plaisir avant l'autre. En ça, ça n'est pas un Amour absolu. Idéalement, le plaisir de l'Amour que tu peux ressentir pour l'autre est supérieur à ton propre plaisir égoïste. Là s'arrête le message de l'Eglise dans la sexualité du couple (inutile de me réciter les dérives de qui que ce soit, même des saints du temps passé du style position du missionnaire et pas une autre, la femme en dessous etc. Ce qui est difficile à faire passer comme message, c'est que tu peux prendre ta femme en levrette, ça n'est pas un péché en soi, mais le risque que tu le fasses parce qu'elle se trouve dans une position plus soumise qui t'excite est plus grand. Y-a-t-il Amour, quand ton plaisir est lié à cette excitation de la domination ? C'est ça je crois qui est le message. Maintenant, si tu as le même sentiment en missionnaire, tu n'as rien fait de mieux. Si tu le fais parce qu'elle aime et que tu aimes, ça ne pose aucun problème.) La niaiserie, c'est le discours : le prêtre il baise pas alors qu'il ne nous parle pas de cul. Il faut pratiquer pour pouvoir parler. Ah bon ? Comment fait un Juge pour condamner un violeur ou un meurtrier s'il n'a jamais violé ou tué ? Il sait pas ! C'est [ATTENTION Censuré dsl] ! Votre raisonnement est tout aussi [ATTENTION Censuré dsl]. Le prêtre, il te parle d'Amour et vous, vous traduisez partie de fesses. Ce qui me dépasse encore plus, c'est que lorsque c'est la loi des hommes, là, vous ne réagissez pas ! En France, (ça n'est peut-être plus vrai aujourd'hui mais pas depuis très longtemps, ça reste révélateur) un mari qui prenait sa femme de force ne pouvait être poursuivi sauf s'il la sodomisait. Dans la chatte, pas de problème, dans le cul, bah vilain pas beau... Ca ne vous choque pas, moi si ! Il y a des pays d'Asie où la fellation est interdite, la sodomie l'est dans certains états US. Vous allez me dire que c'est encore l'Eglise. Ca ne pas être l'homme et parfois l'homme dans l'Eglise ?
Pour en revenir au sida, le message est donc, est-ce que le préservatif est sûr à 100 %. Pas à 99.999 mais 100 % ? Oui, non ? Au delà de la porosité, on ne peut de toute façon jamais être à l'abri d'une rupture de capote. Je vous pose cette question sans piège : accepteriez-vous si vous étiez sidéens de prendre le risque de contaminer quelqu'un pour votre plaisir de tirer un coup ? Moi, non. Le christ, non. L'Eglise dit non. Après, c'est évident que si on accepte ce risque, il faut alors mettre un préservatif pour que le risque ne soit pas nul mais infime. C'est évident et rien de ce qu'il y a d'écrit sur le site du Vatican ne va à l'encontre. Mais évidemment, ça n'est pas ce que nous souhaiterions car nous nous sentons freinés dans nos propres limites. Merde, c'est quand même bon de tirer un coup. Si je peux même plus sans me poser la question de savoir si j'aime vraiment mon prochain, ça devient trop dur. Ne serait-il pas plus honnête de reconnaître ça plutôt que de se réfugier derrière la facilité "oui mais ça c'est dans l'idéal. Dans la vrai vie, c'est pas ça, dans la vraie vie, on est des minables alors agissons en minables, on diminue le risque et on dit qu'il n'y en a aucun, parce que c'est mieux, c'est moins bien que si c'était parfait mais c'est mieux que si c'était moins bien". Le message de l'Eglise, c'est que le message du Christ t'invite à la perfection, que personne n'est minable s'il le veut, pas plus le séropo occidental, que le séropo africain, que le séronégatif de n'importe quel pays, que le pape, que le musulman etc, que l'on est tous appelés à devenir saint. L'homme ne croit-il pas justifier ses insuffisances en les autorisant aux autres pour mieux se déculpabiliser ?
Merci si vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout !
Salut, je n'ai rien à dire de plus.
Fides et Ratio, si j'ai bonne memoire.Pasteur Patrick a écrit :Je ne connais aps les Encycliques que tu cites, mais je peux répondre toutefois en théologien.
En effet, la philosophie comme la théologie ont ceci de commun que ce sont des disciplines très larges incluant tous les savoirs.
Je veux dire par là que toutesles disciplines du saoir ont besoin de ce regard critique sur elles-mêmes. Chaque discipline,aujourd'hui, a ce devoir d'autocritique. La déotologie n'est absente d'aucune d'elle.
La philosophie comme la théologie sont des disciplines libres par définition, assujetties à aucun pouvoir enthéorie. D'ailleurs tout le monde devrait savoir que l'Université cathiolique de Louvain a euplusieurs fois maille à partie avec le Vatican à cause de sa liberté de pensée quoique toujours dans le giron de l'Eglise romaine ! Léonardo Boff comme Karol Wojtyla ont sont issus. Comme quoi...
Le meilleur exemple actuel reste la bioéthique où ce sont les scientifiques des années '80 qui se sont tournés vers les philosphes et les théologiens afin de les éclairer éthiquement à cause de leurs découvertes qui changeaint les données de la morale. Ce sont les scintifiques qui étaient "seuls" et avaient besoin du regard critique des disciplines donnant sens à ce qu'ils faisaient !
Seulement, la bioéthique ne fait qu'ouvir des pistes de réflexion, elle ouvre àune intelligence renouvelée de problèmes nouveaux. Elle ne fait que donner des avis !
Bonne année, Ahasverus !
Cela veut il dire que la science a besoin de la theologie pour faire cette introspection. La question qui se presente immediatement a l'esprit, c'est quelle theologie? Il y a un monde de difference entre les valeurs theologiques judeo/islamico/chretiennes et les valeurs Asiatiques.Je veux dire par là que toutes les disciplines du savoir ont besoin de ce regard critique sur elles-mêmes
ahasverus a écrit :Le fait d'etre boycote demontre que je tappe juste.
Aubepine est uncapable de refuter mes arguments alors il reste une seule solution, l'ignorance.
Mais comme, d'apres les ststistiques, il n'est pas seul a lire ce que j'ecris, je continue a developper mes idees et demonter aux autres la duplicite du Vatican.
Je remarque aussi la maniere d'Aubepine de tourner le message vers le respect de la femme.
Alors voyons ce que ca donne dans cette direction.
Sa femme devient seropositive suite a une transfusion.
Va t'il par respect pour elle refuser de lui faire l'amour?
Va t'il obliger sa femme a faire ceinture afin de lui permettre d'etre fidele a ses croyances?
Qui finance l'UCL?NB. Le Vatican c'est une chose, les théologiens catholiques en un autre part et il n'y a pas nécessairement accord entre les deux. Tout lemonde sait que l'Université catholique de Louvain (devenue UCL de Louvain-La-Neuve pour la partie francophone) a souvent été indépendante d'esprit et a donné des théologiens très indépendants apr rapport aux "fixisme" et à la rigidité des vaticanistes
Merci pour ta franchise.Mais en dernier ressort, cette décision n'appartiendrait qu'à nous
En cela , je rejoins entierement ahasverus , quelle qu'elle soit serait respectable parce que c'est votre décision et qu'on ne vous l'impose pas.Aubépine a écrit : Si je fais abstraction de ces deux critères, je te dirai aujourd'hui que ma femme devrait, en théorie, me dire que l'on va sublimer notre Amour en se passant de rapports sexuels, pour elle, pour moi, pour nos enfants. Mais en pratique, j'en mettrais probablement/peut-être un. Franchement, je n'en sais rien. Une chose est sûre en revanche, cette décision nous appartient à elle et à moi. Nous en parlerions certainement autour de nous et très certainement à un prêtre pour avoir différents avis. Je relirais tout ce qu'il y a sur le site du Vatican probablement. Mais en dernier ressort, cette décision n'appartiendrait qu'à nous. Elle serait notre réponse et pas une réponse universelle.
Aubépine a écrit :Merci pour ta réponse Ahasverus. Je te renvoie au fil que j'ai ouvert sur angélisme et diabolisation. Car là, je crois qu'on touche à l'essentiel. Causer c'est bien mais, en pratique, quelle est la meilleure attitude pour agir à son niveau. La suite sur l'autre fil...
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