Ton non à mon égard vient de ton propre chef de même que ton jugement, à savoir "bavarde", et pas de l'Esprit de Christ, il ne m'importe donc pas. Ce qui est sermon ici vient de ceux qui veulent ôter aux autres leur liberté de penser et d'écrire ce qu'ils ont à coeur d'écrire, et ce genre de sermon ne m'importe pas, il produit l'effet inverse de celui espéré si je me laissais influencer par les autres. Je l'ai fait à une période qui est terminée, finie, je scrute maintenant les moindre des mots de mes interlocuteurs qui me révèlent parfaitement ce qu'ils ont dans le coeur puisque c'est de ce coeur dont leurs mots viennent, qu'ils soient parlés ou écrits.
Dans l'Evangile, ce n'est pas le mot "sermon" qui est employé, mais le mot didasko : "enseigner, instruire", l'origine du mot vient de la forme du verbe primaire dao (apprendre). Ce genre de discussion sur les mots (la forme) ne m'intéresse pas, c'est le fond l'important.
Qui a reçu l'enseignement sur la montagne comme un sublime enseignement, une grâce et un privilège de l'entendre, une bénédiction reçue dans le coeur, et qui l'a reçu comme une remontrance, des ordres et une malédiction quant à la conduite des hommes qui n'ont pas à coeur d'écouter le Seigneur Jésus ? Voilà le fond qui est intéressant car il révèle parfaitement la disposition d'esprit et pourquoi certaines personnes préfèrent le mot sermon à enseignement, car un enseignement est une chose à apprendre, qu'on va donc mettre en pratique, alors qu'un discours, on ne le retient pas forcément, on l'écoute puis on l'oublie plus ou moins si on ne le met pas en pratique.
Luc 8:18 "Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il croit avoir".
Ce n'est donc pas étonnant qu'il commence par ces paroles son instruction :
"Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ! Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous".
Il tape en plein dans le 1000 Jésus, il ne loupe jamais ses cibles : des coeurs qui tressaillent d'allégresse dès le début de son enseignement. Je me suis ressentie, à la première lecture à l'âge adulte, transportée sur la montagne, comme étant de ses disciples qui s'approchèrent de lui après qu'il se soit assis, et j'ai poursuivi ma lecture dans cet état d'esprit jusqu'à la fin, heureuse et comblée de joie, non plus lisant, mais écoutant, j'étais déjà consolée de toutes mes afflictions en ce temps, c'était en 2005.