J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Non, mais il est possible d'affirmer vivre des choses alors que ce n'est pas comme on dit.
JMI :
Est-il possible d'affirmer vivre des choses alors que ce n'est pas comme on dit ?
ChatGPT :
Oui, il est possible d'affirmer vivre des choses alors que ce n'est pas exactement comme on le dit. Ce phénomène peut se manifester sous différentes formes et pour diverses raisons :
Les Limites du Langage dans la Transmission des Expériences Vécues
-
Nature subjective de l'expérience : Les expériences sont intrinsèquement subjectives et personnelles. Elles incluent des aspects émotionnels, sensoriels et cognitifs qui varient d'une personne à l'autre. Chaque individu perçoit et interprète la réalité de manière unique. Ce qui peut sembler vrai pour une personne peut être perçu différemment par une autre. Par exemple, deux personnes peuvent assister au même événement et en avoir des souvenirs ou des interprétations différentes en raison de leurs expériences, croyances et états émotionnels.
-
Exagération ou embellissement : Parfois, les gens peuvent exagérer ou embellir leurs expériences pour diverses raisons, comme impressionner les autres, attirer l'attention, ou se sentir mieux dans une situation donnée. Cela peut mener à des récits qui ne correspondent pas totalement à la réalité.
-
Mémoire faillible : La mémoire humaine est imparfaite et sujette à des distorsions. Des souvenirs peuvent être modifiés, amplifiés ou réinventés au fil du temps, souvent de manière inconsciente. Cela peut amener une personne à croire sincèrement qu'elle a vécu quelque chose d'une certaine manière, alors que ce n'est pas exactement le cas.
-
Mensonge ou tromperie : Il arrive que des individus mentent délibérément ou déforment la vérité pour diverses raisons, comme éviter des conséquences négatives, manipuler les autres, ou protéger leur image.
-
Influence externe : La pression sociale, les médias, et les opinions des autres peuvent influencer la perception qu'une personne a de ses propres expériences. Par exemple, si tout le monde autour de quelqu'un décrit un événement d'une certaine manière, cette personne peut finir par adopter cette version, même si elle diffère de ce qu'elle a réellement vécu.
-
Illusions et délires : Dans certains cas, des conditions médicales ou psychologiques peuvent amener une personne à avoir des perceptions ou croyances erronées sur la réalité, comme dans le cas des hallucinations ou des délires.
-
Distance linguistique avec la réalité : Le langage est incapable de capturer pleinement l'essence d'une expérience vécue, puisqu'il est basé sur des mots et des structures grammaticales qui sont par nature abstraites et conventionnelles. Il existe une distance entre le signe linguistique (le mot) et la réalité qu'il désigne. Cette distance signifie qu'il y a toujours une certaine inadéquation entre l'expérience vécue et sa description verbale. Le langage est un outil général et conventionnel qui ne peut pas saisir toutes les nuances et les subtilités de ces expériences subjectives.
-
Interprétation personnelle : Chaque individu interprète les mots et les phrases à sa manière, en fonction de son propre contexte, de ses connaissances et de ses expériences passées. Une même phrase peut évoquer des images et des sentiments différents chez différentes personnes, ce qui ajoute une couche supplémentaire de divergence entre le vécu et sa représentation linguistique.
-
Émotion et sensation : Les émotions et les sensations sont souvent difficiles à exprimer précisément avec des mots. Par exemple, la profondeur de la tristesse, la complexité de la joie, ou la sensation particulière d'une douleur physique ne peuvent pas être traduites en mots de manière satisfaisante.
-
Temporalité et dynamique : Les expériences vécues sont dynamiques et ont leur développement dans le temps, tandis que le langage est linéaire et statique. Une description verbale doit nécessairement simplifier et figer un flux continu d'expériences en une série de phrases et de mots qui peuvent perdre l'essence du moment vécu.
-
Incommunicabilité de certains aspects : Il y a des aspects de l'expérience humaine qui sont tout simplement incommunicables, par manque de références culturelles.
L'idée que le langage est toujours en deçà de l'expérience vécue est un thème courant dans la philosophie du langage et la phénoménologie. Des penseurs comme Maurice Merleau-Ponty ont exploré comment le langage peut à la fois révéler et masquer la richesse de notre expérience perceptuelle et existentielle. En somme, le langage, bien qu'un outil puissant pour communiquer et partager nos expériences, reste imparfait et limité dans sa capacité à rendre compte des de notre vécu tel quel.
Sur l'impossibilité de dire ce qui ressort d'un vécu :
1.
Ce que je pense vivre :
Lorsque quelqu'un vit une expérience, ses pensées et ses sentiments sont complexes et souvent multidimensionnels. L'esprit humain traite simultanément des émotions, des sensations, des souvenirs et des réflexions. Cette richesse interne est souvent difficile à capturer en mots. Par exemple, une expérience de deuil peut inclure une douleur intense, des souvenirs heureux, des regrets, et une gamme d'autres émotions et pensées qui se superposent et s'entrelacent. Cette complexité interne est le point de départ de toute tentative de communication.
2.
Ce que je veux dire de ce que je pense vivre :
Lorsqu'une personne décide de partager son vécu, elle doit choisir quels aspects de cette expérience complexe mettre en mots. Cela implique une sélection consciente ou inconsciente des éléments à mentionner ou à omettre. Par exemple, pour décrire un événement joyeux, une personne peut choisir de se concentrer sur les moments de rire et de bonheur, laissant de côté d'éventuels sentiments d'appréhension ou d'incertitude qu'elle a pu ressentir. Cette étape de sélection est influencée par le contexte, l'audience, et l'objectif de la communication.
3.
Ce que je crois dire de ce que je veux dire de ce que je pense vivre :
Une fois que la personne a décidé ce qu'elle veut dire, elle doit formuler ces pensées en mots. Cependant, il y a souvent une différence entre l'intention et l'expression verbale. Les mots choisis peuvent ne pas capturer parfaitement les nuances des sentiments ou des pensées. Par exemple, quelqu'un qui veut exprimer une admiration profonde pourrait choisir des mots qui semblent plats ou exagérés par rapport à ce qu'il ressent réellement. La confiance dans le choix des mots peut créer un décalage entre l'intention de communication et la perception de cette intention.
4.
Ce que je dis :
Les mots effectivement prononcés ou écrits sont une version simplifiée et/ou parfois édulcorée de l'expérience originale. Le langage a ses limites ; il ne peut souvent pas saisir pleinement les nuances et la profondeur d'une expérience humaine. Il faut ajouter à cela que les croyances et systèmes de croyances avec leur théories et manières de de formuler qui nous sont familières, sont souvent celle qui sont reprisent par facilité et parce qu'elles conditionnent notre compréhension des vécus dont nous tentons de parler.
La tension entre singularité et généralité
Cette tension entre la singularité des vécus et la généralité du langage crée une distance inévitable entre l'expérience réelle et sa communication. Même les tentatives les plus honnêtes et précises de décrire une expérience personnelle sont limitées par le caractère abstrait et généralisé des mots. Cela conduit à une certaine frustration et à la reconnaissance que certaines aspects des vécus sont inexprimables ou incommunicables.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Le vocabulaire permet de distinguer ce qui est baratin de ce qui est possiblement un témoignage.
Et comme je l'ai dit, c'est infaillible.
C'est très bien que tu ne le crois pas. Ce que j'explique n'est pas à croire mais à comprendre.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Un ressenti ne traduit rien en mots. Tu dis des bêtises.
Ce n'est pas le ressenti qui traduit en mots..
Quel truc ?
Qu'un vécu traduise en mot ?
Ce ne sont pas tes vécus qui traduisent en mots des vécus, ce sont tes facultés cognitives langagières ronron...
Je le répètes, tu dis des bêtises.. Ou disons que tu as sans doute mal exprimé ta pensée. Je t'invite donc à reformuler.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Comme je l'ai dit, ma position c'est que les dualités sont dans les oppositions que nous faisons entre des choses, oppositions qui n'ont aucun fondement.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Elles ont un fondement dans le langage, la psychologie, la nature, etc. Cf. Le vrai le faux, la nuit le jour, le froid le chaud, etc.
Ce ne sont pas ce que j'appelle des dualités. Ce sont ce que l'on nomme en philosophie des dyades, ce sont des distinctions relatives, des appréciations complémentaires.
Et tu n'as pas compris ma phrase. Je ne disais pas que les dualités n'ont aucun fondement, je disais que certaines oppositions que nous faisons sont entre des choses qui ne s'opposent pas l'une et l'autre en réalité, c'est-à-dire précisément hors du langage. C'est cela précisément que je déclare être des dualités.
Ne me fais donc pas dire ce que je n'ai pas dit.
Quant à un fondement dans la psychologie ou la nature. Il faudrait que tu me donnes des exemples concrets, car pour ma part je n'en connais aucun.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Et pourquoi 2 niveaux d'expériences ? C'est très dualiste comme vision des choses...
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Selon la perspective... La joie sans contraire vs la joie-la tristesse...
Les contraires n'existent que dans et par le langage.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Je distingue pour ma part une multitude de modes d'appréhension du réel, comme une multitude d'états ou de configurations de conscience(s).
Je ne sais pas exactement ce dont tu parles. Ce n'était pas clair. Mais si tu les réduis à deux, c'est à mon sens très artificiel.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Tu veux que je te dise ? La plupart des dits "éveillés" ne comprennent rien à la vie, et ne font rien d'autre que professer des croyances qu'ils ont fait leurs. (J'exagère à peine.)
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
À mon avis, c'est beaucoup trop vous avancer...
C'est mesuré et sous pesé tout au contraire. C'est être réaliste et non naïf.
La pensée jungienne n'est pas en cause.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
L'un des points que tu ne comprends toujours pas, c'est qu'il ne suffit pas de dire l'on témoigne d'un vécu, pour que c'en soit un.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Si vous faites référence au mensonge possible, je ne puis qu'être d'accord... Et on peut aussi se leurrer...
Je ne faisais pas forcément exclusivement référence au mensonge. On peut aussi se leurrer, évidemment.. Et leurrer les autres sans forcément que ce soit intentionnel.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Quant au vécu, il est ce qu'il est...
Oui, et ce n'est pas ce qu'on en dit, quoi qu'on en dise, surtout quand ce n'est pas strictement descriptif, et encore.. comme je l'ai expliqué, c'est encore plus grave.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Sur le réel fondamental je n'ai que des théories et je ne les prends pas pour des vécus, ce qu'elles ne sont pas et ne peuvent pas être. Je les distingue parfaitement.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Ce sont des théories... Qui ne sont pas, en tant que telles, aptes à valider...
À valider quoi ?
Ah cette manie des phrases incomplètes !
Il faudrait que je devine ta pensée ?
Comment voudrais-tu que je répondre proprement à des moitiés de phrases ?
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Le vécus fonderaient les vécus... Non ronron. La réalité de l'expérience ce sont les vécus eux-mêmes.
Non, ce n'est pas du tout logiquement équivalent.
Le sens ne peut donc pas être le même.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Et il y a quelque chose qui fonde le vécu qui ne peut pas en être un, mais ce "quelque chose" est irrémédiablement voilé. Il n'est possible que d'en deviner des traits à travers ce voile. Et ce n'est certainement pas l' "Eveil" ou la "Conscience Une" de gzzzz.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Je comprends l'éveil en tant que dévoilement...
Dans les mots c'est ce que c'est sensé être : un dévoilement. Mais en réalité il n'y a pas d'expérience possible de ce qui fonde l'expérience.
Le croire une telle expérience possible, n'est possible que dans une grande confusion. C'est un non sens.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
le témoignage ne fait pas partie d'un vécu. Non.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Le témoignage d'un vécu peut témoigner d'un vécu...
Oui, en principe.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Retiens ceci : si un dit "Eveillé" te déclare faire l'expérience du Tout et/ou d'une Conscience Une, sache que dans l'un et/ou l'autre cas c'est un imbécile qui dit des conneries.
J'm'interroge a écrit : ↑23 mai24, 11:58
Douter pour douter c'est un doute imbécile.
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
Il eut été plus nuancé de dire que ça dépend du type de doute...
Douter pour douter c'est un doute imbécile, c'est le doute stérile. Le doute pour examiner, c'est le doute méthodique, c'est celui du philosophe ou de l'homme de sciences. Quant au doute raisonnable, il consiste précisément à ne pas douter de tout indistinctement ni sans mesure, c'est un doute mesuré.
Un doute non justifié a ses raisons que la raison ignore..
---
ronronladouceur a écrit : ↑23 mai24, 16:13
CHATGPT : Commenter : Si un dit éveillé "Eveillé" te déclare faire l'expérience du Tout et/ou d'une Conscience Une, sache que dans l'un et/ou l'autre cas c'est un imbécile qui dit des conneries.
Le commentaire exprime une opinion assez tranchée sur les individus qui se déclarent "Éveillés" et prétendent avoir une expérience de l'unité cosmique ou d'une conscience universelle. Voici quelques points à considérer pour commenter cette déclaration :
Le commentaire exprime une opinion assez tranchée sur les individus qui se déclarent "Éveillés" et prétendent avoir une expérience de l'unité cosmique ou d'une conscience universelle. Voici quelques points à considérer pour commenter cette déclaration :
Subjectivité : Il est important de reconnaître que l'évaluation de l'authenticité des expériences subjectives est souvent hautement subjective. Ce qui peut sembler une vérité profonde pour une personne peut sembler absurde pour une autre.
Scepticisme rationnel : Il est tout à fait légitime d'adopter une approche sceptique envers les déclarations qui semblent trop grandioses ou métaphysiques. Le scepticisme rationnel encourage à poser des questions et à examiner de manière critique les affirmations extraordinaires.
Complexité de l'expérience humaine : Les expériences humaines, en particulier celles qui touchent à des questions de spiritualité ou de conscience, sont souvent complexes et difficiles à exprimer avec précision à travers le langage. Il est donc nécessaire de faire preuve de nuance et de compréhension face à la diversité des expériences et des interprétations.
Ouverture à la possibilité : Bien que l'on puisse être sceptique à l'égard des déclarations extraordinaires, il est également important de maintenir une certaine ouverture à la possibilité que des expériences profondes et transcendantales puissent être vécues par certains individus. La recherche de preuves et de compréhension plus approfondie est toujours valable, mais cela ne signifie pas nécessairement rejeter catégoriquement toutes les affirmations.
En résumé, le commentaire exprime un point de vue clair et sans équivoque sur les déclarations des "Éveillés", mais il est également important d'aborder cette question avec ouverture d'esprit et de faire preuve de scepticisme raisonné dans l'évaluation des expériences subjectives.
ChatGPT crédule??
ChatGPT n'est pas conçu pour développer spontanément un avis tranché.
Pour avoir des réponses tranchées il faut le cuisiner à la manière socratique.
_______________________________
ronronladouceur a écrit :Cette femme donne l'impression d'avoir totalement perdu le contact avec la réalité...
vic a écrit : ↑24 mai24, 06:13
Moi je pense qu'en réalité son discours est circulaire parce qu'il parle d'un éveil que seul un éveillé pourrait soit disant comprendre .
Ca ne dit jamais rien sur l'éveil en question , ça ne fait que l'inférer sans jamais t'y introduire directement .
C'est très masturbation intellectuelle .
C'est toute la différence entre le fait de parler de la pratique méditative ou la pratiquer .
Quand tu fais du sport , tu ne vas pas faire un speach sur ce qu'est faire du sport , ça n'avancerait à rien du tout .
Ca ne serait que du verbiage creux .
C'est pour ça que j'ai toujours préféré la pratique au discours .
Je trouve que ces gourous aiment bien s'écouter parler .
Et ça n'a pas beaucoup d'intêret .
Donc oui d'une certaine façon en s'écoutant parler et en intellectualisant à outrance la vie , elle a perdu complètement le contact avec la réalité , tout à fait . On pourrait tout à fait le voir aussi comme ça .
Je suis entièrement d'accord.
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !