prisca a écrit : 27 juin24, 00:50
Si un mot grec peut être traduit de multiples façons il faut choisir parmi toutes les traductions celles qui s'adaptent, et c'est donc faire du concordisme.
Absolument pas, les traducteurs de la Bible ne choisissent pas le mot suivant leurs croyances mais respectent les règles de la langue.
Si un mot peut avoir plusieurs sens, le reste de la phrase permet de savoir quelle définition du mot est la bonne.
Par exemple, en français, on sait que "personne" peut désigner à la fois un individu ou son contraire : l'absence d'individu.
Si le traducteur voit "il n'y a personne" il va en conclure que c'est le deuxième sens du mot parce que ce type de construction n'est utilisé qu'avec ce sens du mot.
A contrario, si il lit "c'est une personne" là il saura qu'on parle d'un individu.
Les spécialistes des langues anciennes apprennent toutes ces finesses de la langue à traduire afin, justement, de respecter au mieux ce que voulait dire le rédacteur.
Une preuve éclatante de ce que je dis, c'est qu'un même verset peut être interprété de différentes manières par différentes personnes.
Si les traducteurs avaient traduit de manière à correspondre à leurs croyances, alors il n'y aurait aucune ambiguïté et tout le monde comprendrait les choses de la même façon.
C'est justement parce que les traducteurs ont respecté scrupuleusement le texte qu'on peut trouver des contradictions apparentes ou, tantôt trouver un texte qui semble appuyer la Trinité, tantôt un texte semblant appuyer l'Unicité.
Si les traducteurs avaient fait du concordisme, il n'y aurait que des versets appuyant la Trinité dans nos Bibles.